Les pesticides rendent les paysans et les … plantes malades

En juin dernier, j’ai été auditionnée par la mission d’information du Sénat sur les pesticides et leur impact sur la santé, dont l’initiative revient à Nicole Bonnefoy, députée PS de Charente. J’avais rencontré la sénatrice lors de la projection de mon film Notre poison quotidien sur ses terres, en Charente. Y participait aussi Paul François, l’agriculteur victime d’une grave intoxication au lasso, qui a gagné son procès contre Monsanto et préside, aujourd’hui, l’association PhytoVictimes, dont j’ai filmé l’acte de naissance en janvier 2010, à Ruffec (voir sur ce Blog ou lire Notre poison quotidien).

http://www.phyto-victimes.fr/

La mission sénatoriale, présidée par Sophie Primas (UMP), et où le sénateur du Morbihan EELV Joël Labbé joua un rôle très actif, vient de rendre son rapport public, et je dois dire que celui-ci est d’une grande qualité. Pour le rédiger, les sénateurs ont procédé à 95 auditions et entendu 205 personnes. Consultable sur le site du Sénat,

http://www.senat.fr/rap/r12-042-1/r12-042-1.html

le rapport fait quatre constats dûment étayés, qui confirment ce que j’ai écrit et montré dans Notre poison quotidien :

– « les dangers et les risques des pesticides pour la santé sont sous-évalués ;

– le suivi des produits après leur mise sur le marché n’est qu’imparfaitement assuré au regard de leurs impacts sanitaires réels et les effets des perturbateurs endocriniens sont mal pris en compte ;

– les protections contre les pesticides ne sont pas à la hauteur des dangers et des risques ;

– les pratiques industrielles, agricoles et commerciales actuelles n’intègrent pas toujours suffisamment la préoccupation de l’innocuité pour la santé lors du recours aux pesticides ».

Je suis évidemment satisfaite que des élu(e)s de la nation reconnaissent – le rapport a été approuvé à l’unanimité-, les dangers que représentent les pesticides pour la santé des agriculteurs, des riverains et des consommateurs. Mais, j’aimerais maintenant qu’ils lisent ce que j’ai écrit dans mon livre Les moissons du futur. J’y présente un ouvrage, rédigé par un agronome de l’INRA (aujourd’hui décédé) qui a conduit de nombreuses études et consulté des dizaines de rapports scientifiques montrant que les pesticides rendent les plantes malades.

Mais lisez plutôt cet extrait de mon livre !

DÉBUT EXTRAIT

Les pesticides rendent les plantes malades

Les plantes malades des pesticides[i] : c’est précisément le titre d’un ouvrage que devraient lire de toute urgence tous les agronomes, agriculteurs et ministres de l’Agriculture de la planète, dont Bruno Le Maire, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, et son successeur Stéphane Le Foll. Il a été écrit par l’agronome français Francis Chaboussou, qui est entré à l’INRA en 1933, très précisément à la station de zoologie du centre de recherches agronomiques de Bordeaux, où il fit toute sa carrière (il en a fini directeur). Édité une première fois en 1980, son livre est passé totalement inaperçu – mais ce n’est sans doute pas un hasard… –, alors qu’il fournit un éclairage scientifique capital pour comprendre la pullulation des ravageurs, maladies et autres fléaux qui ont plongé les agriculteurs adeptes de l’agriculture chimique dans un puits sans fond. Comme l’écrit Paul Besson, professeur honoraire de l’Institut national agronomique de Paris-Grignon, qui a rédigé la préface à la première édition de l’ouvrage, celui-ci est le fruit « d’une mûre réflexion basée tant sur les recherches personnelles de l’auteur que sur de multiples données expérimentales de provenance internationale, acquises en laboratoire ou en condition de culture[ii] ». Autant dire que c’est un livre très technique, truffé de références scientifiques, car il ne s’adresse pas au grand public mais à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la « protection des plantes », ou, dit plus prosaïquement, qui fabriquent, commercialisent ou utilisent des biocides chimiques. Son objet : « Les effets délétères des pesticides sur la physiologie des plantes », ainsi que le résume Paul Besson.

Dans les années 1960, explique ce dernier, Francis Chaboussou, qui travaillait alors sur les ravageurs des cultures fruitières, du maïs et du vignoble bordelais, fait le constat suivant : « [L’usage du DDT[1]], en particulier dans les traitements des vergers et vignobles, avait eu rapidement pour conséquence l’apparition aux États-Unis et en Europe d’un nouveau fléau, les acariens phytophages, jusqu’ici relativement peu nuisibles : ces microscopiques piqueurs et suceurs de feuilles provoquent par leurs pullulations des dégâts importants au vignoble et aux vergers. La première explication générale proposée fut que le DDT et autres insecticides de contact polyvalents éliminaient les prédateurs ou parasites naturels de ces acariens phytophages. Mais ces prédateurs sont essentiellement d’autres acariens de divers genres et l’hypothèse ne put être confirmée. […] C’est en décortiquant expérimentalement ces phénomènes que l’auteur parvient à montrer que l’action des pesticides utilisés (en particulier insecticides contre les vers de la grappe ou même fongicides) se répercutait sur les acariens par l’intermédiaire de la plante. Ces produits entraînaient en effet des modifications du métabolisme de la plante, aboutissant à un enrichissement des liquides cellulaires ou circulant en sucres solubles et en acides animés libres. Les acariens phytophages piqueurs et suceurs des tissus végétaux se trouvent ainsi favorisés dans leur alimentation, ce qui se traduit, selon les espèces, par un accroissement de leur fécondité et de leur fertilité, de la vitesse du développement et du nombre de générations, voire de la longévité. Cette dépendance étroite entre les qualités nutritionnelles de la plante et son parasite, Francis Chaboussou l’a baptisée trophobiose. »

Selon ce « concept, que des recherches ultérieures ont confirmé et élargi », « tout parasite ne devient virulent que s’il rencontre dans la plante les éléments nutritionnels qui lui sont nécessaires ». Or, ces « éléments nutritionnels » sont produits en grande quantité par l’action des pesticides, qui entraîne un « désordre ou déséquilibre métabolique de la plante qui se révèle favorable aux parasites[iii] ». Et Paul Besson de poursuivre : « Cherchant à analyser selon les principes de sa théorie de la trophobiose tous les cas “inexpliqués” de pullulations de parasites, d’éclosions de mycoses, d’apparitions de viroses, d’inefficacité de certains traitements, cherchant à expliquer les effets indirects ou inattendus de divers types de pesticides, Francis Chaboussou souligne que l’on retombe toujours sur l’existence des déséquilibres entre deux processus fondamentaux de la physiologie végétale : protéosynthèse et protéolyse[2]. […] Bref, l’auteur, préoccupé de la protection des cultures contre leurs parasites ou leurs maladies, se penche plus sur la plante malade que sur le parasite ou l’agent infectieux[iv]. »

Dans l’introduction au livre de Francis Chaboussou, Paul Besson fait une description ironique des pratiques agroindustrielles, qui pourrait être carrément hilarante si on faisait abstraction des terribles conséquences qu’entraîne cette folie chimique : « Les plantes cultivées industrielles sont mises en compétition permanente, pour une croissance plus rapide, une production plus abondante, une qualité plus attirante. À ces jeux Olympiques de l’agriculture industrielle, les plantes cultivées sont suralimentées, subissant même parfois un gavage d’azote : elles sont bichonnées comme des champions avant l’épreuve (la récolte !), pulvérisées, douchées à grande fréquence, avec des mixtures fongicides, insecticides, acaricides, à titre préventif : leurs conditions de vie sont artificialisées à l’extrême. […] Mais parfois, le champion craque avant l’épreuve ; […] apparemment en bonne santé, il contracte, malgré tant de mesures préventives, des maladies subites et désastreuses (mycoses, viroses), il subit les attaques massives de la vermine parasitaire (acariens, pucerons). Alors on appelle au chevet de ces plantes-champions les spécialistes les plus réputés : phytopatologiste, virologiste, entomologiste, immunologiste, chacun dans sa partie donnant son diagnostic et son ordonnance phytopharmaceutique. […] Comme le fait remarquer Francis Chaboussou, on étudie trop la maladie et pas assez le malade. Lui, médecin du vignoble bordelais, il s’effraie de cet excès thérapeutique et de cette insuffisance d’hygiène de la plante et de son milieu. […] Nos cultures industrielles, dit-il, souffrent de maladies dont les causes mêmes ont leur origine dans un excès de soins phytosanitaires, il parle alors de maladies iatrogènes[v]. »

En effet, après avoir constaté que « les tissus végétaux se laissent pénétrer par de nombreux produits dits “phytosanitaires”[vi] » – par la feuille, la racine, les tissus, la graine, le tronc et la charpente des arbres –, ce qui agit sur leur métabolisme au travers de leur nutrition, Francis Chaboussou précise ce qu’il entend par « maladies iatrogènes » : « Tout comme en pathologie humaine ou animale, nous entendons par “maladie iatrogène” toute affection déclenchée par l’usage – qu’il soit modéré ou abusif – d’un médicament quelconque. En pathologie végétale, il s’agit donc des pesticides[vii]. » Et l’agronome de l’INRA de préciser : « Tout se passe comme si, par leur action néfaste sur le métabolisme de la plante, les pesticides brisaient sa résistance naturelle […] vis-à-vis de ses agresseurs, qu’ils soient champignons, bactéries, insectes ou même virus[viii]. » Mais ce n’est pas tout ! Non seulement les biocides favorisent le pullulement de ravageurs et maladies, mais leurs « incidences néfastes et incontrôlables » affectent également « la fertilité du sol, par la voie de la nutrition de la plante[ix] ». Et là, l’agronome met directement en cause l’irresponsabilité, et somme toute l’amateurisme, des fabricants de poisons agricoles : « C’est aux phytopharmaciens de faire leur autocritique et leur mea culpa », car ils ne se sont jamais intéressés aux « répercussions de ces produits sur les microorganismes et la vie du sol. […] C’est comme si la médecine tenait pour négligeables les éventuelles répercussions d’un antibiotique ou d’une cortisone vis-à-vis de l’organisme du patient[x] ! »

Après avoir livré sur près de trois cents pages toute la littérature scientifique alors disponible, qui étaye largement ses conclusions, Francis Chaboussou lance un « cri d’alarme », « destiné en premier lieu à aider les agriculteurs à se libérer de l’aliénation dans laquelle ils se trouvent et qui réside dans un absurde et ruineux enchaînement d’interventions pesticides, résultant lui-même d’un enchaînement de maladies artificiellement provoqué[xi] ». Et pour lui, la « solution » est pourtant simple : « Chercher à stimuler la résistance de la plante, au lieu de se proposer le but – combien incertain – de la destruction du parasite[xii]. »

FIN EXTRAIT

Concernant ma dernière enquête Les moissons du futur, j’ai entamé une tournée nationale de trois mois dont vous pouvez consulter le programme sur le site de ma maison de production m2rfilms :

http://www.m2rfilms.com/crbst_13.html

J’étais hier soir à l’École normale supérieure (ENS) où le film a été présenté devant 150 étudiants (dont la majorité était des biologistes) de la prestigieuse maison. Ce fut un réel plaisir de voir l’enthousiasme qu’a suscité mon film auprès de ceux et celles qui occuperont des responsabilités importantes  dans la recherche et l’administration dans la prochaine décennie. Je remercie tout particulièrement Hermine Durand, de l’association EcoCampus, que j’avais rencontrée lors de la Green Pride organisée par l’Appel de La Jeunesse (voit sur ce blog).

http://www.ens.fr/spip.php?article1532


[1] Le DDT est un insecticide organochloré qui a inondé la planète pendant des décennies, avant d’être interdit pour les usages agricoles dans les années 1970, en raison de son extrême toxicité et de sa persistance dans l’environnement. Pour plus d’informations sur cet « insecticide miracle », voir Marie-Monique Robin, Notre poison quotidien, op. cit. [NdA].

[2] La protéosynthèse désigne le processus de synthèse de protéines à partir d’acides aminés. Quant à la protéolyse, elle désigne le processus de fragmentation d’une protéine en plusieurs morceaux sous l’action d’enzymes, qui constitue la principale source d’acides aminés pour les organismes vivants [NdA].


[i] Francis Chaboussou, Les Plantes malades des pesticides, op. cit.

[ii] Ibid., p. 11.

[iii] Ibid., p. 13.

[iv] Ibid., p. 14. C’est moi qui souligne.

[v] Ibid., p. 15.

[vi] Ibid., p. 83.

[vii] Ibid., p. 25.

[viii] Ibid., p. 20.

[ix] Ibid., p. 107.

[x] Ibid., p. 271.

[xi] Ibid., p. 19. C’est moi qui souligne.

[xii] Ibid., p. 271.

42 réflexions sur « Les pesticides rendent les paysans et les … plantes malades »

  1. A 7h30 ce matin sur France Inter, 2 agriculteurs américains viennent expliquer l’erreur monumentale des USA à avoir adopté les OGM depuis longtemps . Ils sont venus témoigner de leur expérience (ils cultivent des OGM depuis très longtemps) et ils affirment qu’il vont revenir au conventionnel car les OGM ne tiennent pas du tout leur promesse. Les plantes sont devenues de plus en plus résistantes au RoundUP. Ils ont contacté leur fournisseur (probablement Monsanto) qui leur a expliqué que c’était normal et qu’il fallait augmenter les doses de RoundUp et m^me l’associer à d’autre herbicides (potentiellement dangereux pour leur santé et très mauvais pour l’environnement).. Ces 2 agriculteurs viennent en Europe pour dire à nos agriculteurs qu’en cas d’autorisation de culture (je pense que çà ne risque pas d’arriver) ils feraient le mauvais choix en cultivant des OGM.

  2. Bonjour,
    hier, le professeur SERALINI était auditionné par les députés sur son étude…. Il semble que de grands groupes de la distribution alimentaire ne souhaitent pas faire les frais d’un nouveau scandale type vache folle. Ils ont donc aidé à financer cette étude qui a couté 3,2 millions d’euros, car l’INRA, par la voix de Mr PASCAL, n’a pas voulu le faire au prétexte que les études des industriels étaient suffisantes. Mr SERALINI a rappelé que presque toutes les études réalisés à ce jour l’avaient été par les dits industriels. Il a rappelé également que les mêmes qui aujourd’hui critique son étude sont ceux qui hier donnait leur accord aux firmes de l’agro chimie…. CQFD

  3. 11 agences dans 8 pays ont invalidé son étude. CQFD

    Vous avez du mal à comprendre que cette étude ne vaut absolument rien.
    Elle ne démontre rien, vraiment rien.

  4. Elle démontre que des rats nourris au maïs OGM se chopaient plus de grosses tumeurs que ceux nourri sans OGM .
    le résultat de cette étude est implacable.
    Et même si cette souche de rat développent des tumeurs facilement, il n’en reste pas moins que ceux qui ont été nourri aux OGM en chopaient 10 fois plus et des beaucoup plus grosses que ceux nourri sans OGM.
    Les agence qui ont invalidé cette étude n’en ont pas d’autres à la place. Dans la mesure où l’étude de Séralini est unique, elle est valable et tu n’as rien à dire puisque tu n’as pas les compétences pour juger de l’étude faite par des grands chercheurs.

  5. @ berny
    Vous êtes comme vos confrères, Si cela vous arrangent de croire croyez donc…. Vous semblez vouloir prendre à votre compte une responsabilité que nous bien sur nous refusons. Si bien des grands de la distribution veulent avoir des réponses claires à la menace que font planer les agro industriels sur notre alimentation, ils doivent faire parties des marchands de peur aussi, non ? Pourtant la vous ne dites rien à leur sujet ????
    Démontrez nous donc que ces agences n’ont aucuns liens avec cette industrie mortifère ! Et comme je vous l’ai déjà demandé, quelles sont les parutions que vous même avez pu soumettre à un comité scientifique de relecture ?
    Merci de nous donner un peu de concret quand à vos propres travaux.
    Bien sur nous sommes ignares et notre entendement est limité. Nous ne voyons pas quel est notre intérêt à vous croire, que voulez vous la bêtise humaine est sans limite….

  6. Je vous donne les conclusions directement pour vous éviter quelques souffrance.

    « Le protocole et les outils statistiques utilisés souffrent de graves lacunes et faiblesses
    méthodologiques qui ne permettent absolument pas de soutenir les conclusions avancées par les
    auteurs.
    i) Une analyse statistique rigoureuse des résultats obtenus lors de cette étude ne met en
    évidence
     aucune différence statistiquement significative de la mortalité des rats dans les groupes
    contrôle et expérimentaux,
     aucune différence statistiquement significative des nombres de tumeurs dans les
    groupes contrôle et expérimentaux.
    ii) La méthodologie statistique employée pour l’analyse des paramètres biochimiques est
    inadéquate et ne permet pas de conclure à l’existence de différences statistiquement
    significatives entre les groupes traités et témoin.

  7. Il y a un statisticien dans l’équipe de Séralini. Probablement pour jouer de la cornemuse.

    Vous dissertez sur des sujets dont vous ignorez tout, vous vous ridiculisez.

  8. @berny,
    je souffre en effet de n’entravez que dalle mais malheureusement pour moi, le ridicule ne tue pas…. Je ne joue pas de cornemuse car les statistiques seraient trop difficiles…..
    C’est sur si il y a un statisticien dans l’équipe, c’est lui qui détient la vérité de l’équipe….. Avez vous regardez l’audition de Mr SERALINI ? L’appel de trois anciennes ministres de l’écologie, ah oui, j’allai oublié : rencontreriez vous le président de l’association  » phyto victimes » pour lui tenir les mêmes propos ? Et vos travaux,parce que le fait que nous n’entravions pas grand chose ne vous empêche en aucun cas de nous présenter votre carte de visite scientifique ?
    Merci

  9. Berny.
    Si tu dis que sure ce sujet j’ignore tout, je suis d’accord et je ne l’ai jamais caché. je ne suis pas scientifique et donc je fais confiance à des scientifiques lorsqu’ils me prouvent qu’en nourrissant des rats avec des OGM, ils se choppent plus de tumeurs que les autres et je ne cherche pas à comprendre comment il s’y est pris parce que çà n’est pas mon métier et çà ne relève pas de mes compétences.
    La différence entre toi et moi c’est que toi non plus çà n’est pas ton métier, tu ne t’y connais probablement pas plus que moi et donc tu n’as pas non plus les compétences d’un chercheur, sauf que toi, pour pouvoir continuer à gagner du pognon avec ton business tu va jusqu’à prétendre t’y connaitre mieux que lui.
    Et , bien sûr, lorsqu’on te demande quel est ton métier et quelles sont tes compétences, tu te gardes bien de nous les dire !
    Alors ,comme je l’ai déjà dis : n’importe quel beauf inculte , bien planqué derrière son pseudo peut affirmer que Einstein, Pasteur , Copernic ou Galilée étaient des Charlots et c’est ce que tu fais. Tu n’as aucune compétence et te permet de critiquer un chercheur !

  10. « Il y a un statisticien dans l’équipe de Séralini. »

    – Oui, Et alors ? Ce n’est pas lui qui finit par conclure si l’étude est bonne ou non. Il n’est QUE statisticien. Pas chercheur.
    Donc tes conclusions n’ont aucune valeur puisqu’elle proviennent d’un statisticien qui n’ y connait rien en science et non d’un chercheur scientifique.
    C’est incroyable que depuis des années, on démonte TOUS vos arguments, preuve à l’appui et que vous persistez à essayer de mentir !
    Et en plus vous vous y prenez comme des pieds. Si j’étais un lobbyiste pro-OGM, je n’irais certainement pas sur le blog de MM Robin ou les forums de Greenpeace pour essayer de faire des adeptes et convaincre. Vous êtes stupides de ne pas comprendre que vous perdez votre temps et êtes contreproductif. A chacun de vos posts vous fabriquez un nouveau combattant anti-OGM efficace. Si c’est çà que vous cherchez, et bien continuez encore longtemps à fréquenter ce blog . Vous nous aidez !

  11. Si je rencontrais le président de « phyto victimes » je lui demanderais pourquoi il manipule les pesticides sans protection respiratoire comme indiqué dans les recommandations de mise en oeuvre et je lui dirais qu’il a manqué de professionnalisme et qu’il devrais un peu se remettre en cause ce qu’il ne fait dans AUCUNE de ses déclarations
    (Je ne vois pas ce que vient faire cette histoire ici.)

    Séralini est définitivement discrédité dans le monde de la recherche.

  12. bien mr berny.. Vous reconnaissez enfin que certains produits sont dangereux. Procureriez vous alors la même protection, que celle recommandé à l’être humain, à tous les organismes vivants, utiles eux, dans la chaîne de l’écosystème ?
    Vous avez semble t il omis de joindre votre carte de visite, celle de Mr SERALINI est connue, elle. Grâce à vous, un peu ou malgré vous, beaucoup !

  13. Je ne cherche pas la célébrité ni faire du fric comme votre idole Séralini.
    Je donne ma carte de visite aux gens que j’apprécie.
    Et la vôtre?

  14. Vous reconnaissez donc que les phytosanitaires sont des produits dangereux. Enfin. De ce fait je me passerais de votre carte de visite, puisque dans le fond nous sommes désormais d’accord.
    En ce qui me concerne, vous savez bien, je suis un bobo dans son canapé, qui n’y entrave que dalle, marchand de peur, ridicule et souffrant de surcroît mais ça vous avez omis de me dire de quoi….

  15. Difficile de discuter avec un type qui croit que la concentration du produit phytosanitaire dans la cuve avant dispersion est la même que celle résiduelle dans l’aliment qu’il ingère dans l’aliment.

    Représentant type de l’auditoire naïf de MMR.

    Phytos-victimes = MMR victimes.

  16. bioaccumulation, comme la bouillie bordelaire?

    La bouillie bordelaise … Sa toxicité est paradoxalement encore mal cernée.

    Bioturbation, Bioaccumulation : En s’accumulant dans les sols et sédiments, il finit par atteindre des niveaux de toxicité suffisant à tuer des moutons pâturant aux pieds de vignobles français traités depuis plusieurs décennies. Si le vignoble ancien français continuait à recevoir les mêmes doses de cuivre, le seuil toxique y serait atteint pour les mammifères en quelques décennies.

    bouillie bordelaise, ce n’est pas utilisé en bio?

  17. Et bien, paradoxalement mal cernée mais le seuil toxique y serait atteint…. Que de conditionnel…. Et monsieur aatea, quelles parutions soumises à comité de relecture ?
    Pour paris hilton, souffrant de concentration résiduel, ridicule marchande de peur, à la solde des bobos dans leurs canapés, faites un effort messieurs, je ne vois pas la vue d’ensemble….
    Un produit est mortel à haute dose pour l’être humain, il est bien sur étudié pour être mortel à proportion de l’insecte que l’on traite ou la maladie ou la graminée, non. Sur le résultat qu’apporte les produits phytosanitaire, plus de questions. Les résultats obtenus de nos jours démontrent leur inefficacité dans le temps et leurs surdosage dans l’attente de la nouvelle molécule de remplacement. N’est ce pas le cas du ddt, du chlordécone, il est bien celui ci, le chlore, déconne…. Les organo-chlorés déconne….
    Nous apprécions vos efforts pour éclairer notre piètre entendement. En ce qui me concerne, je fais des efforts, vous n’imaginez même pas ( et oui je suis pas Einstein), mais vous n’arriverez pas à me convaincre en étant toujours aussi vindicatif. Et puis votre acharnement nous démontrent bien une volonté, détestable, inutile puisque mal employée. Pouvez vous nous démontrer simplement que si un produit et nocif pour un insecte, une plante, comment ne serait il pas pour les êtres humains ? Même la dose journalière admissible est remise en question, alors ?

  18. johann says:
    5 novembre 2012 à 12:47
    Et bien, paradoxalement mal cernée mais le seuil toxique y serait atteint…. Que de conditionnel…. Et monsieur aatea, quelles parutions soumises à comité de relecture ?

    =>www.ineris.fr/substances/fr/substance/getDocument/2751

  19. johann says:
    5 novembre 2012 à 12:47

    Pouvez vous nous démontrer simplement que si un produit et nocif pour un insecte, une plante, comment ne serait il pas pour les êtres humains ? Même la dose journalière admissible est remise en question, alors ?

    =>http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/pest/_fact-fiche/bti/index-fra.php
    Fiche technique sur le Bacillus thuringiensis variété israelensis

    Durant l’étape de sporulation de son cycle de vie, le Bti produit une protéine cristallisée, qui est toxique uniquement pour les larves de moustiques et de mouches noires. Ces cristaux microscopiques sont ingérés par les larves des insectes lorsque celles-ci se nourrissent. Dans le milieu alcalin de l’appareil digestif de ces insectes sensibles, les cristaux se dissolvent et se transforment en molécules protéiques toxiques qui détruisent les parois de l’estomac

    L’acidité de l’estomac des humains et des animaux n’active pas les toxines du Bti. Au cours des nombreuses années d’utilisation du Bti, aucun cas humain ou animal d’intoxication ou de dérèglement des fonctions endocrines n’a été signalé ni au Canada, ni à l’étranger. Des études ont montré qu’en cas d’ingestion ou d’inhalation, les spores du Bti sont éliminés sans aucun effet nocif pour la santé

    (toxine BT utilisé en bio et dans les plantes gm)

  20. Salut la bande à monique

    Je vois que ça surf sur n’importe quel sujet fumant pour les écolos bobos sur ce blog.

    Alors étant utilisateurs de pesticides, donc consommateur au premier degrés, eh bien je suis en bonne santé, mes voisins et amis aussi, ç’est quand même ballot !

    Un scoop pour MMR: les équipement de protection sont encore plus imprégné que des vêtements ordinaire lavés, car survolé le débat sans se soucié du terrain, c’est facile et aisé, mais essayé donc de réaliser qu’il faut se protéger lors d’utilisation e phyto, MAIS il ne faut pas polluer la cabine, donc on se change pour le travail au champs, mais la combinaison, on en fait quoi, si on l’ enmene, elle va s’imprégner

  21. fausse manip, je fini:

    des phytos, si on ne l’ enmène pas, et qu’on doivent descendre du tracteur au travail, pour cause mécanique, on ne l’a pas, je ne vous parle pas du tracteur, ni des routes, tout ça c’est pollué, depuis des décennies, mais à preuve du contraire, ça ne tue pas encore les cons!

  22. Bien,me voilà un peu plus paris et moins hilton….
    Un exemple et toutes les études à côté sont des joujoux de marchands de peur….. Parfois, il semble que le syndrome de Pavlov est frappé certains plus que d’autres….
    Vous pensez , vous pensez, par l’ombre d’un article que peut être vous auriez voulu écrire,tant pis. Bonne base de données quand même. Bravo. Quand à s’enorgueillir de jouets avec des produits dangereux, ça ne donne pas envie d’ aller sur le terrain. La dja, vous ne répondez pas à cette question, volontairement ou par omission ?

  23. merci aatea

    Mais je vais quand même faire le procès de ce constat: dans ces études ne sont pas pris en compte la nourriture consommée, la majorité les agriculteurs mangent mieux et plus varié, de produits qu’ils produisent: vache, porcs, moutons, poules… qui sont à proximité de l’exploitation, donc de ses soit-disant pollution, une partie n’est pas soumis à la réglementation des élevages (donc en théorie moins bien élevé, donc moins bon pour nous), tous comme les légumes qui ont des engrais, des insecticides bien moins facilement dosé/ha, en raison de la faible surface à traité, et quand bien même tout ça, on mange mieux.

    si après ce que je vous dit, vous ne vous posez pas de question sur la filière entre l’agriculteur et le consommateur, vous êtes irrécupérable.

  24. Les lobbys et politiciens véreux ont gagnés une bataille mais pas la guerre de la désinformation de l’opinion publique ! Vu les moyens financiers engagés pour empêchez l’étiquetage ! Les Américains ont bien compris que les intérêts mercantiles passés avant la santé publique !!!

    ETATS-UNIS – Les OGM ne seront pas étiquetés en Californie
    par Christophe NOISETTE , novembre 2012 Imprimer cette page

    Le 6 novembre 2012, les Étatsuniens étaient appelés à voter pour leur nouveau président : ils ont réélu Barack Obama. Les Californiens devaient aussi se prononcer sur une modification constitutionnelle : l’obligation d’étiqueter les produits destinés à l’alimentation humaine contenant des OGM (connue sous le nom de « proposition 37 »)… Et c’est le « non » qui l’a emporté avec une avance au final assez faible vu les moyens mis en oeuvre pour faire échouer cette initiative.

    En effet, 53,1% (soit 4 835 045 voix) des Californiens ont rejeté cette proposition et 46,9% (soit 4 277 985 voix) l’ont soutenue [2]. Ce résultat s’inscrit donc dans la longue tradition des États-Unis, premier producteur de plantes génétiquement modifiées (PGM) au monde qui a toujours refusé de rendre l’étiquetage obligatoire. La pression des entreprises [3], très forte, a donc réussi à faire basculer le vote par un déferlement de publicité via télé et radio. Ainsi, c’est presque six fois plus d’argent qui a été mobilisé du côté des opposants à l’étiquetage – Monsanto en tête – démontrant, s’il en est encore besoin, l’énorme enjeu qui se jouait là pour l’industrie agroalimentaire. La transparence n’aurait-elle pas permis enfin aux consommateurs de faire un choix éclairé et de mieux tracer les effets éventuels d’une consommation régulière et à long terme ? Un risque qui semble avoir en tout cas effrayé les industries et mobilisé toute leur énergie pour faire échouer cette proposition. Comme le rappelle Sophie Chapelle dans un article publié dans Bastamag [4], citant un sondage publié dans le Los Angeles Times : « Les effets sur les sondages ont été immédiats. Fin septembre, les partisans du oui était largement majoritaires (61% en faveur du texte, 25% contre) mais fin octobre, la proposition n’avait plus que 44% de défenseurs contre 42% d’opposants ».

    Les partisans de la proposition 37, certes déçus du résultat, considèrent que la forte mobilisation citoyenne autour de ce thème est en soi une victoire. Pour eux, il s’agissait du combat déloyal de David contre Goliath, et les lobbies ont fait ce qu’il fallait pour faire échouer ce référendum. Le site Natural News [5] évoque même des pratiques frauduleuses de la part de l’industrie qui « a fabriqué des fausses citations de la FDA [NDLR : l’agence des États-Unis en charge de la sécurité alimentaire], et des messages ont été expédiés avec le logo de la FDA ». Toujours d’après ce site, la coalition « non à la proposition 37 » aurait aussi envoyé des messages aux électeurs leur précisant que la police serait opposée à l’étiquetage des OGM. Une plainte a d’ailleurs été déposée auprès du FBI.

    La Californie est l’État de la fédération le plus peuplé, avec 37,2 millions d’habitants (en 2010), soit 12,5% de la population américaine. Il s’agit aussi du premier État en termes de produit intérieur brut et, enfin, il s’agit d’une région très riche en biodiversité, même si, l’urbanisation et l’exploitation forestière, notamment, menacent cette richesse. Ainsi, à n’en pas douter, ce vote aura des répercussions sur l’ensemble du pays. Mais les partisans de l’étiquetage ne désespèrent pas et en appellent dès à présent au Président nouvellement réélu qui avait promis, il y a quatre ans, lors de sa première campagne électorale, de mettre en place un étiquetage.

    Pour les partisans de la proposition 37, l’intérêt d’un tel étiquetage est de faire savoir à l’industrie agroalimentaire que les citoyens refusent concrètement les PGM dans leur alimentation. La polémique sur leur innocuité tant sanitaire qu’environnementale est toujours aussi vive et de nombreux étatsuniens estiment qu’ils ne doivent pas servir de cobayes… A l’inverse, les opposants à cette proposition soulignent le coût exorbitant qu’impliquerait cette obligation d’étiquetage : sur le site « no on 37 » [6], on évoque un surcoût annuel lié au contrôle d’environ un million de dollars qui serait pris en charge par l’administration. Inf’OGM, dans une brochure publiée en juillet 2012, a montré que ce type d’argumentaire, largement répandu, était inconsistant [7]. L’Union européenne (UE), qui a mis en place un tel étiquetage, n’a pas vu les coûts de ses produits alimentaires renchéris. Bien entendu, l’ampleur de la présence des PGM est beaucoup plus faible dans l’UE qu’aux États-Unis où ils seraient présents dans plus de la moitié des produits. Mais les entreprises ont tout intérêt à exagérer ces chiffres, dans un but évident de maintenir l’opacité et d’empêcher ainsi les consommateurs de marquer leur opposition. Dans l’UE, l’étiquetage a conduit progressivement à l’élimination des OGM dans les produits destinés à l’alimentation humaine… Reste bien entendu tous les produits issus d’animaux nourris aux OGM qui eux ne sont toujours pas étiquetés…

    Petit retour historique
    Ce « ballot » (terme pour désigner le vote sur une proposition de loi) a été rendu possible suite au recueil d’un million de signatures de la pétition réclamant ce droit à l’étiquetage en 2011. Cette possibilité n’est pas sans rappeler l’initiative de pétition européenne sur les OGM et son rejet par la Commission européenne [8].
    D’autres initiatives ont déjà existé mais toutes ont, jusqu’à présent, échoué. En 2002, dans l’Oregon, le vote pour demander l’étiquetage obligatoire a vu le « non » gagner avec 73% des suffrages. Déjà à l’époque, les opposants aux OGM avaient souligné que ce résultat n’illustrait que la disparité des moyens de « communication » entre les industriels et les ONG [9].
    Plus récemment encore, le Vermont a tout simplement renoncé avant même le vote à la proposition de loi devant les menaces de Monsanto de poursuivre cette loi devant la justice étatsunienne [10]. Cet État avait en effet déjà subi les affres de la justice suite à l’interdiction, dans les années 90, de l’utilisation de l’hormone de croissance bovine.

    En France, les militants (…)
    En France, les militants demandent un étiquetage complet Le 4 novembre, en France, des militants anti-OGM, membres de la Confédération paysanne, des Faucheurs volontaires mais aussi du Comité catholique contre la faim dans le monde, d’Attac, du Front de gauche, des Verts…, ont investi un supermarché Leclerc de Carcassonne pour dénoncer un étiquetage partiel [11]. En effet, si dans l’Union européenne, il est possible de connaître l’origine transgénique des produits végétaux destinés à l’alimentation humaine, ce n’est pas le cas pour les produits issus d’animaux nourris avec des OGM, comme le lait, la viande, les œufs. Or, c’est pour nourrir le bétail que l’Union européenne importe massivement du soja transgénique. Michel David, secrétaire départemental de la Confédération paysanne souligne : « nous mangeons des OGM sans le savoir. Les cobayes, c’est nous ». Les manifestants exigent donc « l’arrêt de toute importation et l’interdiction de tous les organismes génétiquement modifiés dans l’alimentation animale, l’étiquetage des produits concernés, la refonte totale de l’évaluation des OGM ». Et dans l’attente de ces décisions, ils demandent aux supermarchés « de regrouper, dans des rayons séparés les produits garantis sans OGM, afin que les consommateurs n’aient pas à perdre leur temps à traquer les étiquettes » et d’interdire les OGM dans les cantines gérées par les deux Conseils, départemental et régional.

    Source : http://www.infogm.org/spip.php?article5252

  25. La solution est pourtant simple ! Imposé une redevance comme pour les pesticides qui contribue au financement du budget des Agences de l’Eau auprès des Multinationales lobbyistes pour une recherche publique indépendante d’intérêt général ! Point d’étude indépendante ! Point d’autorisation de mise sur le marché ! A partager sans modération !!!

    OGM : des études indépendantes ? Le directeur de l’ANSES n’a « pas les moyens »
    lequotidiendumedecin.fr 02/11/2012

    Un peu plus d’une semaine après la publication de l’avis de l’ANSES réfutant l’étude du Pr Gilles-Eric Séralini sur le maïs transgénique NK603, le directeur général de l’agence Marc Mortureux était entendu mercredi dernier par les commissions des affaires économiques et du développement durable du Sénat. L’ANSES a notamment appelé à engager des études d’envergure sur les effets à long terme de la consommation d’OGM. Son directeur général affirme pourtant : « Aujourd’hui, on n’a pas les moyens par rapport à ça. » D’après le directeur adjoint scientifique de l’ANSES, Gérard Lasfargue, au moins 80 rats seraient par exemple nécessaires pour parvenir à une meilleure « puissance statistique » que l’étude menée par le Pr Séralini sur 10 rats. Ce type de travaux coûterait au moins « 10 millions d’euros », contre 3 millions pour l’étude décriée sur l’OGM NK603. Si le financement d’études par les industriels ne doit pas être remis en cause, estime Marc Mortureux, des études indépendantes devraient pouvoir être réalisées dans des cas bien spécifiques. « Une fois de temps en temps, quand on prend les études des industriels et ce qui existe dans la littérature scientifique, on a des questionnements », confie-t-il. Mercredi, Marc Mortureux et plusieurs membres du Haut Conseil des biotechnologies (HCB) doivent être auditionnés par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.

    Nouveaux soutiens à Séralini

    Mardi, 40 structures associatives réunies au sein du Pôle MOST (médecine à orientations spécifiques thérapeutiques) ont apporté officiellement leur soutien à la « démarche » du Pr Séralini. « Les objectifs recherchés de ces travaux, tendant à défendre notre sécurité alimentaire, font partie intégrante de la veille environnementale et sanitaire que Pôle MOST ne peut qu’encourager », indique la fédération dans un communiqué. Pour aller plus loin, « des fonds indépendants devront être débloqués afin de permettre la réalisation d’études objectives excluant tout conflit d’intérêt sur des sujets de santé publique aussi sensibles », ajoutent les associations.

    › DAVID BILHAUT

    Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/ogm-des-etudes-independantes-le-directeur-de-l-anses-n-pas-les-moyens#.UJTev-aqlnc.twitter

  26. Actualité présidentiel Américaine oblige ! Vainqueur M. OBAMA ! A partager sans modération !!!

    Romney, Monsanto et les « portes tournantes » républicaines
    19 septembre 2012 Par Benjamin Sourice

    Le secret qui entoure le passé professionnel de Mitt Romney, le candidat républicain à la présidence américaine, se dissipe progressivement et fait couler beaucoup d’encre outre-atlantique. Avant de se trouver sur le devant de la scène politique, le jeune Romney, fraîchement diplômé en business de Harvard, travaillait pour un cabinet de conseil de Boston, Bain & Company, lequel avait comme plus gros client…. Monsanto.

    C’est en 1977 qu’a débuté « la romance entre Monsanto et Romney » selon une enquête publiée par The Nation, le 14 septembre dernier et intitulé « Romney, the Monsanto man ». Romney, tout juste 30 ans à l’époque, devient rapidement l’homme de référence de Monsanto au sein du cabinet Bain en raison de sa promptitude à intégrer les aspects techniques du business de l’industrie chimique. Il est tellement apprécié du directeur général de Monsanto, John W. Hanley, que celui-ci décide, en accord avec Bill Bain, de créer Bain Capital, une branche de Bain, dirigée par Romney, et verse 1million de dollars pour amorcer l’affaire. Cette romance a duré jusqu’en 1985, et s’est interrompue quand le nouvel homme à la tête de Monsanto, Richard Mahoney décida de se passer des services de Romney et de Bain.

    En 1976, un an avant que Romney ne commence à travailler chez Bain pour Monsanto, le Congrès américain votait une loi interdisant les PCB suite à plusieurs accidents industriels, notamment sur le site de production de Monsanto à Anniston en Alabama. Monsanto se trouvait alors dans la tourmente de poursuites judiciaires tant pour les PCB que pour l’Agent Orange, tous deux contenant de hautes teneurs en dioxine ayant contaminée des populations civiles et des vétérans du Vietnam. Face au scandale de la dioxine, le Dr Earl Beaver, alors superviseur des déchets pour Monsanto, se souvient que le cabinet Bain, et en particulier Romney, recommandèrent à leur client de renforcer leurs activités « sur les affaires qui ne provoquaient pas des perceptions négatives », telles que les productions des « sciences de la vie » et l’agriculture.

    Alors que le Roundup est déjà en vente depuis 1975, ce changement radical vers les « sciences de la vie », débute véritablement avec l’arrivée du biologiste Howard Schneiderman à la tête du département de recherche de Monsanto en 1979. Graham, un Supérieur de Romney dans l’équipe qui travaillait avec Monsanto se rappelle avec excitation cette époque. « Nous rencontrions Haley et les directeurs plusieurs fois par semaine. Notre plus grande contribution est d’avoir identifié le fait que la plus grosse opportunité commerciale était de proposer un tout nouveau produit à l’industrie agricole américaine, des nouvelles semences de soja etc.. » rapporte The Nation. En 1981, alors que Bain et Romney participent pleinement aux choix stratégiques de la firme, les biotechnologies deviennent « la priorité stratégique en recherche de Monsanto ». Suite à ces conseils, l’entreprise investit des centaines de millions de dollars dans les hormones bovines, les pesticides et les semences génétiquement modifiées.

    Dans les décennies suivantes, Monsanto transfère progressivement ses activités relatives à la chimie industrielle et autres productions pharmaceutiques vers des filiales comme Solutia (pour les PCB) et Nutrasweet (l’ex Searle Company, productrice de l’aspartame) qui seront soit démantelées soit revendues, dégageant ainsi Monsanto de toutes poursuites potentielles contre ses anciens produits. Avec le rachat de Seminis en 2005, Monsanto achève sa mue et devient le leader mondial des semences conventionnelles et transgéniques confondues.

    Le cercle des amis de Monsanto

    En mars 2012, durant les primaires républicaines, Romney a nommé un Comité de Conseil en Agriculture où se bousculent des hommes de pailles ayant des liens avec Monsanto, notamment le principal lobbyiste de la compagnie, Randy Russel. Romney entretient aussi des relations étroites avec trois conseillers républicains du Missouri, là où est installé le siège de Monsanto, le sénateur Roy Blunt, l’ancien gouverneur Matt Blunt, et l’ancien sénateur Jim Talent ayant tous reçu des dons de Monsanto et ses filiales pour financer leurs campagnes locales. Durant ces années de mandat, Matt Blunt a si bien fait la promotion des produits de Monsanto que le PDG de la firme l’a distingué d’un « prix du leadership » attribué par la Biotechnology Industry Organization, un groupe pro-biotech soutenu par Monsanto.

    Parmis les proches conseillers de Romney se trouve également, Mike Johanns, sénateur du Nébraska et ancien Secrétaire à l’agriculture de Georges Bush. En 2005, alors qu’il était à la tête de l’USDA (Ministère US de l’Agriculture), Johanns autorisa la mise sur le marché de la luzerne GM de Monsanto (Alfalfa J101 et J163 ) sans la moindre étude d’impact environnemental. Une décision qui déclencha une immense bataille juridiciaire entre les différentes instances du pays, conduisant dans un premier temps au retrait du produit de Monsanto en 2007, puis à sa réautorisation, suite à un avis de la Court Suprême en 2011…

    Dans ce comité se trouvaient également Chris Policinski, directeur général de Land O’ Lakes (partenaire de Monsanto dans la commercialisation de la luzerne GM et client du cabinet de Russel), et Chuck Conner du Conseil National des Coopératives Agricoles (NCFC) très lié à Land O’ Lakes. Conner et Policinski ont publiquement soutenu Monsanto en 2010 quand la firme se démenait auprès de l’USDA pour obtenir l’autorisation de commercialiser sa luzerne GM. Tom Nassif, de l’Association des Cultivateurs de l’Ouest qui reçoit des dons annuels de Monsanto, et A.G Kawamura, ancien secrétaire à l’Agriculture de l’Etat de Californie, qui a fait la promotion de la luzerne GM de Monsanto en dépit de l’opposition de Cour fédérale de San Francisco, faisaient aussi partie de ce comité nommé par Romney.

    Quelque soit le camp, comme l’a montré cette bataille pour la luzerne qui a rallié tant le camp républicain que démocrate, la culture d’OGM reste un sujet largement consensuel parmi les hommes du congrès américain. Lors de la précédente campagne présidentielle, Barack Obama n’avait pas hésité à se déclarer en faveur des modifications génétiques sur les plantes tout en ajoutant la nécessité de les « encadrer par des analyses poussées sur les effets sur la santé et sur l’environnement ». Il s’était également assuré les services en tant que conseiller de Gilbert Ommen, un ancien directeur de Monsanto.

    En ce moment même, l’Etat de Californie organise un référendum pour la transparence et l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Les politiciens de tous bords s’opposant à cette demande, pourtant majoritaire dans les sondages, peuvent compter sur le soutien financier de Monsanto qui vient d’offrir une contribution dépassant les 7 millions de dollars pour financer la campagne en faveur du « non ». Paradoxalement, aux Etats-Unis, l’octroi de fonds à usage politique semble plus transparent que le contenu des assiettes…

    Retrouvez l’enquête de The Nation Mitt Romney, Monsanto Man par Wayne Barrett, 12 Septembre, 2012

    Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice/190912/romney-monsanto-et-les-portes-tournantes-republicaines

  27. Eau Pure says:
    7 novembre 2012 à 21:48
    Les lobbys et politiciens véreux ont gagnés une bataille mais pas la guerre de la désinformation de l’opinion publique ! Vu les moyens financiers engagés pour empêchez l’étiquetage ! Les Américains ont bien compris que les intérêts mercantiles passés avant la santé publique !!!

    c’est vrai, 7 millions de dollars environ par les défenseurs de l’étiquetage des produits OGM dépensé en pure perte
    les marchands de peurs ne vont pas récuperer leur investissement.

  28. En Californie la proposition 37 visant à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGM a été rejeté par 9 dollars contre moins de 2.
    Les marchands de mort vont récupérer leur (gros) investissement ?

  29. Encore une preuve que Monsanto n’a pas la conscience tranquille ! Les Pro OGM ont du souci à ce faire ! L’opinion publique n’est pas dupe ! A partager sans modération !!!

    OGM : comment Monsanto a échappé à l’audition de l’ANSES
    lequotidiendumedecin.fr 08/11/2012

    Après les sénateurs, les députés ont poursuivi mercredi 7 novembre leurs auditions dans le cadre de l’étude du Pr Séralini relative au maïs OGM NK603.

    Les commissions des Affaires sociales et du développement durable ont ainsi convié plusieurs responsables de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et du Haut conseil des biotechnologies (HCB) qui ont rendu leur avis fin octobre sur cette étude décriée. Lors de cette séance, la députée PS Catherine Lemorton, présidente de la commission des Affaires sociales s’est « étonnée » que Monsanto ait refusé d’être auditionné par l’ANSES. « En tant que consommatrice et législatrice, ça m’interpelle », déclare-t-elle.

    Un document de 5 pages

    Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques à l’ANSES raconte comment la société Monsanto a profité du « calendrier tendu » – quelques semaines octroyées par le gouvernement pour rendre les avis – afin d’esquiver le débat. « Ils ont souhaité avant que l’audition soit organisée, obtenir un certain nombre d’informations. Nous leur avions adressé un courrier extrêmement précis sur les questions que l’on souhaitait leur poser, notamment sur les effets dans les études à long terme. Suite à ce courrier, nous avons eu une conférence téléphonique avec Monsanto et des juristes de la société visant à nous faire préciser les conditions de réalisation de cette audition, notamment au niveau de la transparence des propos qui seraient tenus. Suite à cette pré-audition, la société a fait savoir que dans le délai imparti, il n’était pas possible de mobiliser ses experts, sachant que cette audition donnait lieu à la publication des verbatim des échanges organisés », résume Dominique Gombert.

    « Monsanto nous a fait parvenir un document d’à peu près cinq pages qui décrit essentiellement les conditions actuelles d’autorisation des plantes OGM et du NK603. Je n’ai pas trouvé d’éléments particuliers quant aux études sur le long terme que la firme aurait pu conduire », ajoute-t-il.

    Accès difficiles aux données

    « Non seulement Monsanto a refusé les auditions auprès des agences, mais elle a également refusé l’accès à ses données d’étude. Ce qui est étonnant lorsqu’on exige du Pr Séralini qu’il mette de son côté tout à jour », commente le député PS Gérard Bapt. Si les experts des agences peuvent avoir accès à certaines données confidentielles, difficile le plus souvent de les exploiter convenablement.

    « Nous ne pouvons les consulter que sur papier », témoigne Jean-Jacques Leguay, vice-président du comité scientifique du HCB qui « demande constamment que ces données soient accessibles à un format électronique pour mieux les analyser ». Selon Jean-Jacques Leguay « cette évolution passe par l’État français et l’Europe ». Invité à dresser un parallèle entre les études de Monsanto et du Pr Séralini sur le maïs OGM NK 603, le vice-président du comité scientifique du HCB les a renvoyés dos-à-dos.

    Tout est à refaire

    Au-delà des méthodologies très différentes retenues par les deux parties (20 rats sur 3 mois dans l’étude de Monsanto contre 10 animaux par groupe sur 24 mois dans celle du Pr Séralini) « on ne peut pas comparer ces deux expériences car les objectifs ne sont pas les mêmes », indique-t-il. « Une société comme Monsanto, quand elle fait ses statistiques, au lieu de dire qu’elle ne voit pas de différence, elle en déduit que son maïs est sain. Dans le cas de l’étude de Séralini, sans faire de statistique sur la mortalité ou la présence de tumeur, on conclut à une toxicité. Dans les deux cas, les raisonnements ne tiennent pas la route », considère Jean-Jacques Leguay.

    « L’étude du Pr Séralini est bien sûr à refaire en se posant les bonnes questions avec un protocole plus rigoureux et robuste statistiquement », poursuit-il. Pour que les études sur les effets à long terme des OGM réclamées par l’ANSES et le HCB deviennent à terme une réalité, Marc Mortureux, directeur général de l’ANSES, a appelé à revoir les mécanismes de financement existants, notamment les financements européens, à ce jour inadaptés pour mobiliser les moyens nécessaires au sein des agences « dans une échelle de temps compatible avec nos enjeux ».

    › DAVID BILHAUT

    Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/ogm-comment-monsanto-echappe-l-audition-de-l-anses

  30. Salut

    Manquait plus qu’une personne mettent des liens comme ça, faire confiance aujourd’hui aux politiques, n’importe quoi, bien sur que monsanto n’est pas plus blanc que blanc, mais nos politiques encore moins!

    je l’ai déjà dit, je le redit, votre combat contre les OGM est perdu, et ça d’avance, en prime tout le monde en bouffe, si vous n’en voulez plus, ne vous reste plus qu’à bouffer les racines des arbres vieux de 100 ans.

    vous vous mettez du coté des politique, alors que leurs parole n’est que du baratin, d’un coté ils sont contre les OGM, mais en laisse importer des millions de tonnes par an en france, en alimentation animale: soga, maîs, mais aussi en alimentation humaine, dans tous les aliments qui ont pour composant des céréales ou proteagineux!

    ensuite suivre des études aujourd’hui, alors que les ricains en bouffent depuis 25 ans, quelle étude peut elle être meilleur que 25 ans de contact environnemental et de consommation avec des OGM avec près de 300 millions d’habitant, sans parler de l’ amérique du sud !

    meurent ils plus que nous, vivent ils une santé plus mauvaise malgré une protection sociale ancestrale?

    pour finir si mettez votre confiance dans les profs, regardez ce qu’il y a dans le gouvernement en ce moment, ça devrait vous donner une idée.

  31. @raistlin,
    Si vous n’avez confiance qu’en vous même, pourquoi venir chercher ici la contradiction…. Faîtes donc ce que vous savez faire et l’avenir vous montrera si vous avez tort ou raison….
    Les américains sont obèses mais on ne vous l’avez pas dit…. Documentez vous sur les perturbateurs endocriniens et vous verrez que 25 années sont une goutte d’eau avant de savoir….
    Lisez donc le rapport du sénat sur les pesticides….

  32. salut

    je n’ai pas confiance en moi, je fais parti de croire surtout ce que je vois, mais pas forcement ce que l’on dit à la téloche, bien sur que les ricains sont majoritairement obèse, et alors, revenez en france dans 10 ans, et on verra si la france aura un écart avec les etats unis de 2000.

    vous aussi, renseignez vous sur les perturbateurs endocriniens, et faite déjà la chasse à ce que vous avez sous votre toi: plastiques, peintures, pillule…, après vous pourrez, peut être faire la chasse aux pesticides.

    allez voir ça, le fameux wakes pisse y poste: http://alerte-environnement.fr/2012/06/20/la-pilule-perturbateur-endocrinien/

    pour ce que je sais faire, on nous l’interdit petit à petit par des gens comme MMR, qui ne savent pas faire notre boulot, n’en ont qu’une approche lointaine, alors qu’elle l’estime très proche.

    et encore une fois, proposition d’un pacte: vous nous supprimez tous nos pesticides pour que MMR soit contente, et nous, on vous supprime tous vos médicaments pour qu’on soit content, comme ça tout le monde crèvera à petit feu, pas que nous: petits agriculteurs.

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