Je continue, comme promis, ma plongée dans la mécanique tordue du processus d’ « évaluation des risques » qui est censé nous protéger, nous les consommateurs, en nous permettant de manger des pommes ou salades présentant des résidus de poisons chimiques « dans les limites légales autorisées » ou sans « trace détectable », comme l’écrit le rapport de l’EFSA. Ah ! La belle affaire ! Vous allez voir que c’est tout sauf rassurant…
Hier, j’ai raconté que c’était René Truhaut, un toxicologue français (1909_1994) qui a eu l’idée d’inventer la fameuse DJA, la Dose Journalière Acceptable laquelle désigne la dose de poison que nous sommes « autorisés » à ingérer chaque jour sans tomber malades ou … raides morts. Dans les années 1950, l’initiative de Truhaut était carrément révolutionnaire et partait d’un souci réel de protéger les consommateurs. A l’époque, en effet, des milliers de produits chimiques – pesticides, additifs alimentaires, emballages plastiques- avaient envahi la chaîne alimentaire, sans aucune évaluation préalable ! En d’autres termes : n’importe quel industriel pouvait mettre n’importe quel produit toxique sur le marché (comme un colorant pour rendre le jambon tout rose) sans qu’il n’ait besoin de fournir aucun dossier toxicologique préliminaire !
C’est bien ce qui inquiétait René Truhaut, ainsi qu’on l’a vu dans la vidéo que j’ai mise en ligne sur mon post d’hier: « Un consommateur qui absorbe par exemple une petite quantité de colorant pendant deux semaines, pendant deux mois, pendant un ou deux ans, peut n’avoir aucun effet nocif, déclarait-il ainsi de sa voix haut perchée. Mais il faut prévoir que ces petites doses longtemps répétées, jour après jour, pendant toute une vie, peuvent parfois comporter des risques extrêmement insidieux et même parfois des risques irréversibles, car il y a certains colorants, par exemple, qui au moins chez l’animal se sont avérés capables de provoquer des proliférations malignes, c’est-à-dire des cancers[i].
Dans mon film Notre poison quotidien, j’ai aussi utilisé l’autre (unique) interview télévisée qu’il a donnée en 1964, où il faisait preuve d’une franchise qui est tout à son honneur : « Si vous me permettez de faire une comparaison, expliquait-il avec un souci pédagogique évident, au siècle dernier, lorsque ce citoyen du monde que fut Pasteur a découvert le danger des bactéries, eh bien dans le domaine alimentaire spécifiquement, on a accordé une très grande importance au contrôle microbiologique des aliments et on a fondé toute une série de laboratoires pour effectuer ce contrôle. Eh bien, il faudrait qu’il en soit de même dans le cadre du contrôle des agents chimiques ajoutés aux aliments, parce que leurs dangers, pour être plus insidieux, moins spectaculaires, si vous voulez, n’en sont à mon avis certainement pas moins graves[ii]. »
Donc, Truhaut eut une bonne intuition : les produits chimiques sont dangereux et il faut les réglementer. Pour cela, il proposa de s’inspirer de celui qui était considéré comme le père de la toxicologie, le médecin suisse …Paracelse.
Voici la présentation que j’en fais dans mon livre Notre poison quotidien :
L’utilisation perverse du principe de Paracelse : « Seule la dose fait le poison »
« Né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim (1493-1541), celui qui est entré dans l’histoire sous le nom de Paracelse était un alchimiste, astrologue et médecin suisse, à la fois rebelle et mystique, qui a dû maintes fois se retourner dans sa tombe en voyant comment les toxicologues du xxe siècle ont abusé de son nom pour justifier la vente massive de poisons. Parmi les coups de gueule légendaires du « médecin maudit[iii] », l’un mérite d’être médité par tous ceux qui sont chargés de la protection de notre santé : « Qui donc ignore que la plupart des médecins de notre temps ont failli à leur mission de la manière la plus honteuse, en faisant courir les plus grands risques à leurs malades[iv] ? », s’emporte en 1527 le professeur de médecine, alors qu’il vient de brûler les manuels classiques de sa discipline devant l’université de Bâle, ce qui, on s’en doute, lui valut quelques solides inimitiés.
« Allergique à tout argument d’autorité[v] » – ce que semblent aussi avoir oublié ceux qui appliquent les yeux fermés le principe qui porte son nom –, Paracelse est considéré comme le père à la fois de l’homéopathie et de la toxicologie, deux disciplines qui, aujourd’hui, ne s’apprécient guère. La première revendique l’une de ses maximes les plus célèbres, dont s’est aussi inspiré Pasteur lorsqu’il inventa le premier vaccin : « Ce qui guérit l’homme peut également le blesser et ce qui l’a blessé peut le guérir. » La seconde en préfère une autre, somme toute complémentaire : « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison[1]. »
L’idée que « seule la dose fait le poison » remonte en fait à l’Antiquité. Dans leur livre Environnement et santé publique, Michel Gérin et ses coauteurs rappellent que « le roi Mithridate consommait régulièrement des décoctions contenant plusieurs dizaines de poisons afin de se protéger d’un attentat de ses ennemis. Il aurait si bien réussi que, fait prisonnier, il échoua dans sa tentative de se suicider à l’aide de poison[vi] ». C’est au roi grec que l’on doit donc le mot « mithridatisation », qui désigne « l’accoutumance ou l’immunité acquise à l’égard de poisons par exposition à des doses croissantes ». S’appuyant sur ses propres observations, Paracelse considère que des substances toxiques peuvent être bénéfiques à petites doses et que, inversement, une substance a priori inoffensive comme l’eau peut se révéler mortelle si elle est ingérée en trop grande quantité. Nous verrons ultérieurement que le principe « seule la dose fait le poison » – dogme intangible de l’évaluation toxicologique des poisons modernes – n’est pas valide pour de nombreuses substances, mais nous n’en sommes pas encore là… »
Adepte inconditionnel de Paracelse, René Truhaut était titulaire de la chaire de toxicologie de la faculté de Paris et était considéré comme l’un des pionniers de la cancérologie française. Membre des académies françaises de médecine et des sciences, il avait son entrée dans toutes les grandes instances internationales, dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qu’il fréquenta assidûment pendant plus de trente ans. C’est dans le cadre de l’institution onusienne qu’il développa le principe de la DJA, ainsi qu’il l’a revendiqué dans un (rare) article publié en 1991 : « Je crois avoir vraiment été l’initiateur du concept de la dose journalière acceptable (DJA), comme cela a d’ailleurs été reconnu dans plusieurs articles écrits par des experts qui ont vécu avec moi, pendant la période des années 1950 à 1962, écrit-il alors avec une certaine retenue dont on ne sait si c’est de la prudence ou de la modestie. Malheureusement et paradoxalement, je n’ai, à l’époque, rien publié dans des périodiques scientifiques[vii]. »
C’est bien dommage, en effet, car l’enquête que j’ai menée pour Notre poison quotidien montre que la belle idée de René Truhaut n’a jamais été validée scientifiquement par aucune étude qui permette de confirmer la pertinence de la DJA… Mais n’allons pas trop vite, car, comme vous le savez, « le diable est dans le détail »… À ce stade de mon récit, il convient de savoir que c’est René Truhaut qui est à l’origine (avec d’autres) de la création de deux organismes onusiens très importants pour la suite de notre histoire : le JECFA (Le Comité d’experts FAO/OMS sur les additifs alimentaires) et le JMPR ((Le Comité d’experts FAO/OMS sur les résidus de pesticides), chargés de l’ « évaluation du risque chimique » et d’établir les « normes alimentaires internationales » dans le cadre du « Codex Alimentarius ». Ouah !
Voici ce que j’écris dans Notre poison quotidien :
« L’initiative conduira à la création du Joint FAO/WHO Expert Meeting Committee on Food Additives (JECFA), dont la première session s’est tenue à Rome, en décembre 1956. Nommés par la FAO et l’OMS, les experts, dont faisait partie René Truhaut, adoptèrent le principe dit des « listes positives », selon lequel « l’emploi de toute substance, non autorisée sur des bases toxicologiques adéquates, est interdit[viii] ». Concrètement, cette recommandation signifie qu’aucun nouvel additif alimentaire ne peut être utilisé par l’industrie agroalimentaire sans avoir subi au préalable des tests toxicologiques qui doivent être soumis pour évaluation au JECFA (ou à une agence nationale). Sur le fond, c’était une avancée spectaculaire, allant clairement dans le sens de la protection des consommateurs. Mais nous verrons avec l’exemple de l’aspartame (voir infra, chapitres 14 et 15) comment ce système d’évaluation sera régulièrement détourné par l’industrie à son seul et unique profit.
Les experts soulignaient aussi la nécessité d’accorder une « importance primordiale à l’utilité technologique de l’additif soumis à l’évaluation toxicologique[ix] ». Cette remarque est intéressante, car elle permet de comprendre le contexte idéologique dans lequel s’inscrivait la démarche de René Truhaut et de ses collègues. À aucun moment, ils ne questionnent la nécessité sociale d’utiliser des substances chimiques pour la production d’aliments, même si celles-ci sont a priori toxiques. À l’évidence sincèrement soucieux des risques pour la santé publique liés à la présence d’adjuvants chimiques dans les aliments, René Truhaut exprime ainsi une préoccupation, pas si fréquente à l’époque, sur les « risques du progrès ». Pour autant, il n’entend aucunement remettre en cause l’idée que ces innovations auraient une « utilité technologique » : il ne s’agit pas pour lui de demander l’interdiction pure et simple de substances cancérigènes « ajoutées intentionnellement à la nourriture » dans le seul intérêt économique des fabricants, mais de gérer au mieux le risque qu’elles engendrent pour le consommateur, en essayant de le réduire au minimum. C’est ainsi que lors de la deuxième session du JECFA, qui s’est tenue à Genève en juin 1957, les experts ont longuement disserté sur le type d’études toxicologiques qu’il fallait exiger des industriels pour déterminer la dose de poison qu’on pouvait tolérer dans les aliments. Je dis bien « poison », car si la substance concernée n’était pas suspectée d’en être un, le JECFA n’aurait aucune raison d’exister, ni d’ailleurs la fameuse DJA.
Pour bien comprendre le caractère pour le moins approximatif de la démarche, il faut citer le récit qu’en a fait postérieurement René Truhaut, en 1991 : « J’ai contribué à introduire, dans le rapport final un nouveau chapitre “Évaluation des concentrations probablement inoffensives pour l’homme” avec les phrases suivantes : “En s’appuyant sur ces diverses études, on peut fixer dans chaque cas la dose maximale qui ne provoque, chez les animaux employés, aucun effet décelable (ci-après appelés pour plus de brièveté “dose maximum sans effet décelable”, en anglais, maximum ineffective dose). Lorsqu’on extrapole cette dose à l’homme, il est opportun de prévoir une certaine marge de sécurité”. » Et d’ajouter, avec une étonnante franchise : « C’était un peu flou[x]. »
C’est effectivement le moins que l’on puisse dire, mais cela n’empêcha pas le JECFA d’adopter le principe de la dose journalière acceptable lors de sa sixième session de juin 1961, où les experts décidèrent d’exprimer la « dose ne provoquant, dans l’expérimentation, aucun effet ayant une signification toxicologique en mg/kg de poids corporel/jour ». Avant d’expliquer plus en détail ce que signifie précisément cette unité de mesure cabalistique, il convient de souligner, une fois de plus, la lucidité du « père de la DJA », qui avoue dans un même élan les limites de sa création : « Lorsqu’on parle de doses sans effet dans l’expérimentation toxicologique, il faut savoir que seule la dose zéro doit être ainsi considérée, toute autre dose comportant un effet, si minime soit-il[xi]. » En d’autres termes : la DJA n’est pas la panacée, mais elle permet de limiter les dégâts que causeront immanquablement les substances chimiques ingérées, comme les additifs alimentaires, mais aussi les résidus de pesticides.
En effet, en 1959, alors qu’ont lieu les premières sessions du JECFA, la FAO propose la création d’un comité similaire, chargé d’étudier les « dangers posés aux consommateurs par les résidus de pesticides que l’on trouve sur et dans les aliments et fourrages[xii] ». Cette nouvelle initiative est la preuve, s’il en était besoin, qu’avant cette date personne ne s’était sérieusement préoccupé des effets que pouvaient avoir les pesticides sur la santé humaine, alors que les poisons agricoles avaient déjà largement conquis les champs des paysans. Trois ans plus tard, au moment où Le Printemps silencieux de Rachel Carson défraye la chronique internationale, la FAO réunit une conférence pour « formuler et recommander un programme d’action future concernant les aspects scientifiques, législatifs et réglementaires de l’usage des pesticides dans l’agriculture », ainsi que le rapportera en 1981 René Truhaut, qui fut l’un des principaux protagonistes de ces rencontres[xiii].
Il raconte notamment qu’il a participé à un groupe de travail « sur la lutte contre la mouche de l’olive, culture fort importante, comme chacun sait, dans le bassin méditerranéen ». Et de préciser : « J’ai été confronté au problème de la fixation, dans l’huile d’olive livrée à la consommation humaine, de limites maximales de résidus de divers insecticides organophosphorés et notamment du parathion[2]. La limite de concentration généralement adoptée dans les divers pays du monde était alors de 1 mg/kg d’huile. Mais, sur le plan toxicologique, tout dépend de la quantité d’huile consommée par jour. Le pâtre grec qui a des olives à sa disposition plonge son pain dans l’huile et peut en absorber jusqu’à 60 g par jour. Il absorbe donc beaucoup plus de parathion que des consommateurs qui n’ingèrent de l’huile d’olive qu’avec la salade. Et, raisonnant sur cet exemple, j’ai été conforté dans mon idée qu’il fallait inverser le problème et fixer une dose à partir de laquelle on pourrait calculer les tolérances à fixer pour tel ou tel aliment en fonction de la quantité moyenne consommée dans telle ou telle région[xiv]. » Ce que décrivait là le toxicologue français en 1991 correspond exactement à la tâche assignée au Joint FAO/WHO Meeting on Pesticides Residues (JMPR), le comité d’experts institué par l’OMS et la FAO en octobre 1963, pour établir la DJA des pesticides, mais aussi ce que l’on appelle les « limites maximales de résidus » (LMR), à savoir la quantité de résidus de pesticides autorisée sur chaque produit agricole traité (voir chapitre suivant). »
Demain je raconterai en « détail » (ben oui !!) comment le processus d’évaluation des risques chimiques est verrouillé par les industriels, et, en fait, ne sert que leurs intérêts. Vous comprendrez alors pourquoi j’ai écrit hier que le rapport de l’EFSA était de « l’enfumage ». Au passage je souligne l’incroyable prouesse des experts qui ont contribué à la rédaction de ce rapport, car il n’est pas aisé de rendre un semblant de cohérence à un incroyable bricolage (et je pèse mes mots…)
Et finalement, je ne peux pas résister à vous transmettre un autre extrait de mon livre où je rends hommage au sociologue allemand Ulrich Beck qui dans son ouvrage La Société du risque dresse un réquisitoire implacable du rôle joué par les scientifiques dans le désastre sanitaire qui caractérise la « modernité avancée » :
« Les sciences telles qu’elles ont été conçues – avec leur répartition du travail ultraspécialisée, leur appréhension des méthodes et de la théorie, leur absence totale de rapport avec la praxis – se révèlent totalement incapables de réagir de façon adéquate aux risques liés à la civilisation, pour la bonne raison qu’elles participent activement à leur naissance et à leur développement, écrit Ulrich Beck. Elles se muent bien plutôt – que ce soit avec la bonne conscience de la “scientificité pure” ou avec des scrupules croissants – en protecteurs et légitimateurs d’une pollution industrielle planétaire de l’air, de l’eau, de l’alimentation, etc., et du déclin et du dépérissement des plantes, des animaux et des hommes qui en résultent[xv]. »
Ulrich Beck consacre ainsi de longues pages aux « scientifiques spécialistes du risque », qu’il appelle les « magiciens » ou les « acrobates des taux limites » : « Comme les scientifiques ne sont jamais totalement inconscients, ils ont inventé bien des mots, des méthodes et des chiffres pour masquer leur inconscience. Le mot “taux limite” est l’une des façons les plus répandues de dire que l’on ne sait rien. […] Les taux limites de présence “acceptable” de substances polluantes et toxiques dans l’air, l’eau et l’alimentation réussissent le tour de force d’autoriser les émissions polluantes tout en légitimant leur existence, tant qu’elle se cantonne en deçà de valeurs établies. En limitant la pollution, on fait le jeu de la pollution. […] Il est possible que les taux limites permettent d’éviter le pire, mais ils servent aussi à “blanchir” les responsables : ils peuvent se permettre d’empoisonner un peu la nature et les hommes. […] Les taux limites sont les lignes de repli d’une civilisation qui s’entoure elle-même de substances polluantes et toxiques en surabondance. L’exigence de non-intoxication, qui paraît pourtant le fait du bon sens le plus élémentaire, est donc rejetée parce qu’utopique. […] Les taux limites ouvrent la voie à une ration durable d’intoxication collective normale. […] Ils assurent une fonction de désintoxication symbolique. Ils font office d’anxiolytiques symboliques contre l’accumulation d’informations catastrophiques sur la pollution. Ils indiquent qu’il y a des gens qui se donnent du mal et qui restent vigilants[xvi]. » Et Ulrich Beck de conclure par un commentaire acerbe sur les « constructeurs de taux limites », qui sont à ses yeux des « chimistes magiciens de l’ère postindustrielle », doués de « talents de voyance extralucide » et d’un « troisième œil » : « En fin de compte, il s’agit de déterminer jusqu’où on peut aller sans que l’intoxication soit une intoxication, et à partir de quand une intoxication est une intoxication. […] Il est difficile de voir dans tout cela autre chose qu’une façon très élégante et très chiffrée de déclarer : nous non plus, nous ne savons pas[xvii]. »
[1] Rebelle invétéré, Paracelse n’écrivait pas en latin, mais en allemand. Pour les germanistes, la phrase originale est : « Alle Ding sind Gift, und nichts ohne Gift ; allein die Dosis macht, das ein Ding kein Gift ist ». Mot à mot : tout est poison et rien n’est sans poison. Seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison.
[2] Le parathion a été interdit en Europe en 2003, en raison de sa haute toxicité. Il fait partie des insecticides qui ont rejoint la liste de la « sale douzaine » des polluants persistants, à bannir à tout prix. Jusqu’à son interdiction, il avait une DJA de 0,004 mg par kg de poids corporel…
[i] Interview diffusée dans le journal télévisé de l’ORTF le 3 juin 1974.
[ii] Jean Lallier, Le Pain et le Vin de l’an 2000, documentaire diffusé sur l’ORTF le 17 décembre 1964. Ce film fait partie des bonus du DVD de mon film Notre poison quotidien.
[iii] René Allendy, Paracelse. Le médecin maudit, Dervy-Livres, Paris, 1987.
[iv] Paracelsus, « Liber paragraphorum », Sämtliche Werke, Éditions K. Sudhoff, tome 4, p. 1-4.
[v] Andrée Mathieu, « Le 500e anniversaire de Paracelse », L’Agora, vol. 1, n° 4, décembre 1993-janvier 1994.
[vi] Michel Gérin et alii, Environnement et santé publique, op. cit., p. 120. On soupçonne que les poisons utilisés par le malheureux roi – qui sera finalement tué par un mercenaire – étaient en fait éventés…
[vii] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », Microbiologie et Hygiène alimentaire, vol. 3, n° 6, février 1991, p. 13-20.
[viii] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit.
[ix] Ibid.
[x] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit. C’est moi qui souligne.
[xi] Ibid. C’est moi qui souligne.
[xii] René Truhaut, « 25 years of JECFA achievements », loc. cit.
[xiii] Ibid.
[xiv] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit.
[xv] Ulrich Beck, La Société du risque, op. cit, p. 107.
[xvi] Ibid., p. 116, 117, 125 et 126. C’est Ulrich Beck qui souligne.
[xvii] Ibid., p. 118 et 124.