J’ai participé, vendredi soir (20 heures 30), à la sortie salle de mon film au cinéma Ex Libris de Montréal (au même moment il sortait dans une salle anglophone, ainsi que dans un cinéma à Québec).
En fait, selon l’usage canadien (les films sortent le vendredi), il y avait déjà eu deux séances: une à 13 heures et l’autre à 17 heures 30.
« ça démarre très fort, m’a dit la gérante de la salle, quand je suis arrivée vers 20 heures. Nous avons eu 29 entrées à 13 heures, ce qui est très exceptionnel à cet horaire. Nous en avons fait 72 à 17 heures 30, et puis pour ce soir, les gens sont venus acheter leurs billets dans l’après-midi et c’est déjà complet! »
Précision: la salle fait une centaine de places.
En fait, ce soir là, le cinéma a dû refuser des dizaines de personnes qui ont demandé à pouvoir entrer dans la salle pour participer au débat… Celui-ci a duré plus de deux heures, et j’ai dû l’interrompre car j’étais claquée!
« Tel que c’est parti, le film va rester à l’affiche au moins un mois, a calculé François Jacques, le marketing manager de l’ONF, qui m’accompagnait. C’est super! »
Le lendemain matin, j’apprenais que mon livre était en tête des meilleures ventes et que la librairie Renaud Bray, apparemment une référence à Montréal, lui avait décerné son « Coup de coeur » (mon éditeur m’a remis un exemplaire avec la petite pastille collée sur la couverture).
Puis, je suis partie à Sherbrooke ( à deux heures de Montréal), en compagnie de Louise Vandelac. Et là: OUAH!
450 personnes se sont déplacées pour la projection, organisée par les Amis de la terre! Le libraire qui avait apporté quarante malheureux livres s’est fait dévaliser!
Le débat a duré jusqu’à une heure du matin et là encore nous avons dû … mettre les gens dehors!
Entre-temps, j’avais récupéré l’incroyable revue de presse: inutile de dire que tout cela m’a fait très chaud au coeur, malgré la fatigue…
Enfin, j’apprenais que Canal D, l’une des chaînes canadiennes co-productrices du film, l’avait programmé pour le dimanche 10 août à 21 heures.
J’attends que mes amis canadiens m’envoient des photos pour faire partager par l’image toutes ces émotions…