Je vous écris du Japon où je suis en tournage pour deux films différents:
– j’y réalise la dernière séquence de mon documentaire sur l’agroécologie, que j’avais provisoirement appelé « Comment on nourrit les gens? », et qui s’appelle désormais « Les moissons du futur« . Pour plus d’informations sur ce nouveau film et livre, qui sortiront en octobre prochain, allez sur le site de m2rfilms:
– je réalise également un 26 minutes pour ARTE Reportage sur le drame vécu par les paysans de Fukushima après la catastrophe nucléaire de mars 2011. Ce reportage sera diffusé après les vacances d’été, à une date qui n’est pas encore fixée.
J’ai profité de ce séjour en terre (contaminée) nippone pour participer au lancement de mon film Le monde selon Monsanto au cinéma , ainsi que de mon livre en version japonaise (c’est la seizième traduction). Le film était déjà passé sur la NHK, la chaîne publique japonaise, mais Uplink , un distributeur de Tokyo, a décidé de le sortir en salle, en raison de l’actualité: des négociations sont actuellement en cours entre le Japon et les Etats Unis, pour la signature d’un « traité de libre échange » qui ressemble étrangement à l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA), dont j’ai raconté les effets dramatiques pour l’agriculture mexicaine dans un reportage diffusé sur ARTE, le 4 février dernier, intitulé « Les déportés du libre échange« .
Du coup, j’ai donné quinze interview en deux demi journées et je viens d’apprendre que le film allait être projeté au parlement japonais la semaine prochaine! Ne pouvant rester pour répondre aux question des parlementaires, une équipe de télé va venir me filmer pour enregistrer un court message qui sera diffusé à l’issue de la projection.
De plus, Uplink veut distribuer « Notre poison quotidien » et « Les déportés du libre échange« .
Photos (Marc Duployer)
– rencontre avec les journalistes japonais
– affiche de Le monde selon Monsanto
Super! L’information avance.
Espero que tengas éxito en lo que estas realizando en estos momentos, te deseo mucha fuerza y un abrazo desde Chile.
bravo pour votre engagement sur le terrain du commerce international et de ses abus!
Vous nous insufflez à tous énormément de confiance pour aller changer les choses concrètement …
avec vous et votre équipe +++
Votre travail est encore une fois récompensé! Bravo.
Ceci n’a rien d’étonnant vous êtes l’une des rares à oser dénoncer, arguments à l’appui.
Quelques questions liées à votre article:
– comment choisit-on un « bon » titre de reportage?
– comment faites-vous pour vous alimenter en pays contaminé?
Merci encore pour votre combat.
Je viens de lire votre blog, de visionner la bande-annonce des » moissons du futurs » et l’émotion commence à m’envahir…
Alors que vous mettez au jour des dysfonctionnements mondiaux à travers vos excellents documentaires et publications, qui touchent l’un des trois sujet les plus important (manger, boire, dormir) pour les mammifères placentaire que nous sommes et certaines questions raisonnent comme des coups de tambour dans ma tête :
Comment nos politiques peuvent-ils encore se regarder dans le miroir sans vomir ?
Comment les médias de masse peuvent-t-ils continuer à nous abreuver de conneries innommables ou de détails insignifiants en comparaison de ce que vous dénoncez par votre travail remarquable ?
Comment expliquer la mauvaise fois des scientifiques payés par les firmes agroalimentaires pour vanter les mérites de toutes les cochonneries qu’ils produisent, l’argent est-il devenu l’unique moteur de l’humanité ?
Comment les organismes officiels de sécurité publique peuvent-ils adopter une attitude de si mauvaise fois, qu’ils ne protègent plus rien sinon qu’eux-mêmes ?
Ces questions c’est en partie grâce à vous que j’ai pu me les poser.
En vous lisant et en regardant vos documentaires.
Pour cela je vous remercie infiniment…
Chapeau bas pour votre travail remarquable d’enquête toujours étayé par des faits.
Votre combat est tellement important !
Si seulement le plus grand nombre s’en rendait compte .
Je suis de tout cœur avec vous et relaye vos informations dès que j’en dispose.
Au plaisir.
Valentin