Diffamation

J’ai constaté ici et là qu’un certain nombre de détracteurs , plutôt que d’entrer dans un débat constructif et précis sur le contenu de mon film et livre, optent pour la diffamation pure et simple, ce qui ne fait que me confirmer qu’ils n’ont pas d’arguments sérieux à opposer à ce que révèlent les documents ou témoins de mon enquête.
J’ai appris, par exemple, qu’une coopérative semencière, située près de Pau (Vivadour), et appartenant à l’association générale des producteurs de maïs (qui s’apprêtait à lancer sur le marché le maïs MON 810), avait adressé par fax une copie du pamphlet publié sur le site de l’AFIS auquel j’ai répondu point pas point dans mon blog (un agriculteur du sud-ouest m’a adressé un exemplaire de ce courrier ).
Je rappelle que le texte de l’AFIS présente de manière tronquée et mensongère l’affaire qui a fait suite à mon film « Voleurs d’organes », laquelle avait déclenché les foudres de ceux qui avaient intérêt à ce que le trafic d’organes continue ou qui croyaient défendre leur image en en niant la réalité.
J’ai attaqué en diffamation ceux qui propageaient la rumeur que j’avais bidonné et j’ai gagné à chaque fois. En revanche, l ‘ophtamologiste colombien qui m’avait attaquée pour « préjudice commercial » (sic) a perdu son procès (il est pourtant allé en cassation). (lire mon message « l’AFIS attaque (1)/ rubrique « les nouvelles de la toile »)
Je n’exclus pas d’attaquer en diffamation tous ceux qui voudraient ainsi me salir car, n’en déplaise aux manipulateurs, la justice m’a donné raison, et mon enquête sur le vol d’organes constitue l’une de mes grandes fiertés.
Même si elle m’a causé de nombreux ennuis, mais je sais très bien qu’ « on ne fait pas d’omelette sans casser d’oeufs »…
Tout comme je sais très bien que Monsanto et ses alliés vont tout faire pour dénigrer mon travail. Ne sachant pas comment contrer la parole exclusive d’un James Maryanski ou d’un Dan Glickman , qui révèlent la grande supercherie que constitue le principe d’équivalence en substance, de documents confidentiels aujourd’hui déclassifiés, ils essaient de semer le doute « par la bande ».
Je note au passage que les techniques utilisées par les défenseurs inconditionnels des OGM sont les mêmes que celles utilisées par Monsanto ou les services de renseignement des Etats Unis, ainsi que je le racontais dans mon livre « Voleurs d’organes; Enquête sur un trafic ».
Encore une fois, faute d’arguments, on ne s’affronte pas au contenu de l’enquête mais à son auteur…

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