Je suis arrivée, ce matin, au Brésil où je resterai cinq jours pour la présentation de mon livre (et film) publié par un éditeur brésilien courageux. La préface de mon livre a été rédigée par Marina Silva, l’ancienne ministre de l’environnement de Lula, qui a fini par jeter l’éponge face au lobby de l’agrobusiness, qui encourage la déforestation de l’Amazonie.
www.radicallivros.com.br/loja/products/view/7
Je rappelle que les OGM sont arrivés au Brésil de manière illégale, depuis l’Argentine (voir mon film et livre), avec la complicité de Monsanto et des grands producteurs liés à l’agrobusiness, plaçant le gouvernement brésilien devant le fait accompli et contraignant celui-ci à légaliser les cultures clandestines, pour sauver ses exportations, l’Europe exigeant l’étiquetage des OGM.
Au cours de ce séjour marathon,je me rendrai à Sao Paolo, Brasilia, Rio de Janeiro et au Parana, où je rencontrerai des journalistes, des parlementaires, universitaires, associations comme le Mouvement des paysans sans terre, et des responsables politiques comme le gouverneur du Parana, qui est le seul gouverneur à s’opposer à l’implantation d’OGM dans son Etat. Marina Silva, qui est aujourd’hui sénatrice, sera présente à une projection/débat.
J’ai trouvé mon programme sur Internet !
J’ai rencontré Marina Silva en 2005 , lorsqu’elle était encore ministre de l’environnement, pour mon film « Les pirates du vivant », qui a notamment remporté un prix au Festival international du film scientifique de Paris (Paris Science).
Ce film raconte l’enjeu du brevetage du vivant et des brevets déposés et obtenus par les multinationales comme Monsanto sur des plantes, semences ou savoir-faire ancestraux, de façon indue puisque les lois n’ont pas changé: la loi américaine de 1951 continue d’interdire le brevetage d’organismes vivants, et on assiste depuis près de trente ans à une violation pure et simple des textes en vigueur.
Voici donc la première partie de mon film.