A partir d’aujourd’hui, je vais mettre en ligne ce que nous appelons dans notre jargon les « chutes » du film.
Ce sont des séquences que j’avais montées dans la première version du film qui durait … 2 heures 20!
Évidemment c’était trop long, d’autant plus qu’à l’origine il s’agissait de faire un documentaire de 90 minutes.
C’est en voyant la richesse du matériel que j’avais accumulé aux quatre coins du monde que la direction d’ARTE, suivant les recommandations de Pierrette Ominetti, directrice adjointe de l’Unité documentaires, m’avait accordé l’autorisation exceptionnelle de faire » au maximum une heure cinquante ».
Finalement, le film dure une heure quarante-neuf…
Encore une fois, je remercie ARTE qui a compris que la qualité des films ne se mesure pas au poids et que pour certains sujets complexes c’est précisément la longueur qui permet de garantir la qualité, en évitant les simplifications réductrices.
Je dis et redis que sans ARTE, le film qui est en passe de devenir une référence internationale, n’aurait jamais vu le jour…
Aujourd’hui, je mets donc en ligne le « RUSH 1 », à savoir l’interview que j’avais réalisé du professeur Gilles-Éric Séralini, professeur à l’université de Caen, membre de la Commission Commission du génie biomoléculaire française, chargée d’instruire les dossiers de de-mande d’essais en plein champ des organismes génétiquement modifiés, ainsi que du CRII-GEN, le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, qui ne cesse de réclamer des études plus poussées sur l’impact sanitaire des OGM.
Je rappelle que le Professeur Robert Bellé, chercheur au CNRS et pour l’Institut Pierre et Marie Curie, explique dans mon film que le roundup « déclenche la première étape qui conduit au cancer ».
D’autres études que je présente dans mon livre confirment la toxicité du roundup, herbicide favori des jardiniers, et intimement lié aux OGM, puisque 70% des plantes transgéniques cultivées dans le monde ont été manipulées pour pouvoir absorber du roundup…
Je précise que toutes les chutes vidéo que je mettrai en ligne sont en basse définition d’où leur qualité médiocre, mais je suis heureuse que toutes ces informations complémentaires soient visibles par le plus grand nombre.
Je remercie Françoise Boulègue, la monteuse du film ( et de quasiment tous mes films!) qui a accepté de répertorier les chutes, et Image et compagnie qui lui en a facilité l’accès.