Ca chauffe sur la toile et je m’en réjouis!
Les internautes auront remarqué le formidable retentissement qu’a provoqué la diffusion de mon film « Notre poison quotidien » mardi soir sur ARTE. Depuis, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont regardé le film sur ARTE + 7, et les commentaires vont bon train! La machine à désinformer s’est mise en marche, et on a vu Erik Orsenna déclarer que mon film était « malhonnête » ou Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto (voir mon Blog Le monde selon Monsanto) affirmer qu’il est plein de « contre-vérités« . A lire leurs commentaires, je ne suis pas sûre qu’ils aient eu le courage et l’honnêteté de voir mon film, tant leurs propos outranciers semblent télécommandés.
A dire vrai, la riposte ne m’étonne guère, car je savais que mon film et livre allaient gêner aux entournures, car le coeur de mon enquête montre que le système de réglementation des produits chimiques qui contaminent notre environnement protège davantage les produits chimiques que les consommateurs.
Il montre aussi que la Dose journalière acceptable » ou « admissible » (DJA), qui constitue le dogme de la vieille école de toxicologie incarné par Jean-François Narbonne et qui représente le fondement de la fameuse « réglementation » est approximatif et inopérant. C’est aussi ce que dit André Cicolella, un autre toxicologue, porte-parole du réseau Environnement Santé (RES):
http://television.telerama.fr/television/on-nous-fait-avaler-n-importe-quoi,66580.php
L’affaire de la DJA étant au coeur de la polémique, j’ai décidé de livrer ici, en exclusivité, le chapitre que je lui ai consacré dans mon livre que j’ai lancé aujourd’hui au salon du livre de la Porte de Versailles. J’y serai de nouveau demain pour une nouvelle séance de signatures sur le stand de La Découverte:
Chapitre 10: La formidable imposture scientifique de la « dose journalière acceptable » de poisons
« La science s’est transformée en administratrice d’une contamination mondiale de l’homme et de la nature. »
Ulrich Beck.
« Le système réglementaire qui est censé protéger la santé publique contre les effets des produits cancérigènes ne fonctionne pas. S’il était efficace, le taux d’incidence du cancer aurait dû diminuer, mais cela n’est pas le cas. Je pense que le principe de la dose journalière acceptable, qui représente l’outil principal de la réglementation des produits toxiques contaminant la chaîne alimentaire, protège davantage l’industrie que la santé des consommateurs. » Physicien, reconverti dans la philosophie et l’histoire des sciences, le Britannique Erik Millstone est professeur de « politique scientifique » (science policy), une chaire qui n’a pas d’équivalent dans le reste de l’Europe. Concrètement, il s’intéresse à la manière dont les autorités publiques établissent leur politique dans le domaine de la santé et de l’environnement et, tout particulièrement, au rôle joué par la science dans le processus décisionnel. Il m’a reçue un jour enneigé de janvier 2010 dans son bureau de l’université du Sussex, à Brighton dans le sud de l’Angleterre, au milieu de ses livres et documents soigneusement étiquetés d’après les recherches auxquelles il a consacré les trente dernières années de sa carrière : « Pollution au plomb », « Encéphalopathie spongiforme bovine », « Organismes génétiquement modifiés », « Pesticides », « Additifs alimentaires », « Aspartame », « Obésité », « Dose journalière acceptable ».
La « boîte noire » de l’invention de la « DJA »
Connu pour son franc-parler et son art de décortiquer les dossiers les plus complexes, Erik Millstone est l’un des meilleurs spécialistes européens du système de réglementation qui régit la sécurité des aliments, mais aussi l’un de ses critiques les plus redoutés. « Je vous mets au défi de trouver une quelconque étude scientifique qui justifie le principe de la dose journalière acceptable, car il n’y en a pas, m’a-t-il expliqué avec conviction. La sécurité des consommateurs repose sur l’utilisation d’un concept qui a été imaginé à la fin des années 1950 et est devenu un dogme intangible, alors qu’il est complètement dépassé et que personne ne peut en expliquer la légitimité scientifique[i]. »
De fait, j’ai passé des semaines à essayer de reconstituer la genèse de la « dose journalière acceptable » (ou « admissible ») – dans le jargon « DJA », traduction de l’anglais acceptable daily intake (ADI) –, notion utilisée pour fixer les normes d’exposition aux produits chimiques qui entrent en contact avec nos aliments : pesticides, additifs et plastiques alimentaires. Quand on fait une recherche sur le Web, on trouve certes une définition affirmant en substance : « La DJA est la quantité de substance chimique que l’on peut ingérer quotidiennement et pendant toute une vie sans qu’il n’y ait de risque pour la santé. » Mais cette définition ne s’accompagne d’aucune référence scientifique qui permette de comprendre comment le concept a été élaboré. Et quand on interroge ceux qui, chaque jour, se servent de cet outil pour déterminer, par exemple, quelle quantité de pesticide peut être tolérée dans notre alimentation, on obtient en général des réponses évasives et quelque peu embarrassées, comme par exemple celle d’Herman Fontier, le chef de l’Unité des pesticidesne de sécurité des aliments à l’Autorité européen, à qui j’ai posé la question quand je l’ai rencontré à Parme en janvier 2010 : « Cela fait vingt-trois ans que je m’occupe de l’autorisation des produits phytosanitaires et j’ai toujours connu le concept de la dose journalière acceptable, mais je dois avouer que je ne me suis jamais demandé comment avait été conçu cet instrument qui réglemente l’ingestion des substances chimiques. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un consensus dans le monde scientifique qu’il y a lieu de fixer une DJA pour protéger les consommateurs[ii]. »
En écoutant la très courte explication de l’expert européen, j’ai repensé à mon enquête sur Monsanto, où j’avais de la même manière essayé de remonter à l’origine du « principe d’équivalence en substance », qui faisait lui aussi consensus pour la réglementation des OGM. J’avais découvert que ce concept – consacré en 1992 par la FDA –, qui affirme qu’une plante transgénique est « similaire en substance » à la plante conventionnelle dont elle est issue, ne reposait sur aucune donnée scientifique : elle découlait d’une décision politique, fortement téléguidée par les intérêts commerciaux du leader mondial des biotechnologies. Pourtant, ce principe s’est imposé depuis auprès des agences de réglementation internationales, au point qu’elles continuent de l’invoquer pour justifier l’absence d’évaluation scientifique sérieuse des plantes transgéniques mises sur le marché.
Tout indique qu’il en est de même pour la « dose journalière acceptable », qui ressemble fort à ce que le sociologue et philosophe des sciences Bruno Latour appelle une « boîte noire », pour désigner l’oubli des modalités de reconnaissance des acquis scientifiques ou techniques admis ensuite comme des évidences, le plus souvent après de vives controverses. Dans son passionnant ouvrage La Science en action[iii], celui-ci explique comment une découverte originale – comme la double hélice de l’ADN ou l’ordinateur Eclipse M V/8000 –, fruit d’un long processus de recherche expérimentale et théorique, devient un « objet stable froid » ou un « fait établi », dont plus personne – y compris les scientifiques qui s’en servent comme d’un outil – n’est en mesure de comprendre les « rouages internes » ni de « défaire les liens innombrables » qui ont présidé à sa création. De manière similaire, le principe de la dose journalière acceptable, auquel les toxicologues et les gestionnaires du risque chimique font sans cesse référence, est devenu une « connaissance tacite profondément encapsulée » dans la « pratique silencieuse de la science », qui « aurait pu être connue depuis des siècles ou donnée par Dieu dans les Dix commandements », tant son histoire se perd dans la nuit des temps.
« Le problème, a souligné Erik Millstone, c’est que la DJA est une boîte noire très différente de celles que Bruno Latour prend pour exemples. En effet, si la double hélice de l’ADN est une réalité scientifique établie sur laquelle se sont appuyés d’autres chercheurs pour faire progresser la connaissance, par exemple, sur le génome humain, il est toujours possible, pour qui en a la capacité et le temps, de reconstituer les multiples étapes qui ont conduit James Watson et Francis Crick à faire cette découverte. Mais pour la DJA, il n’y a rien de semblable, car elle est le résultat d’une décision arbitraire érigée en concept pseudoscientifique pour couvrir les industriels et protéger les politiciens qui ont besoin de se cacher derrière des experts pour justifier leur action. La dose journalière acceptable est un artefact indispensable pour ceux qui ont décidé qu’on avait le droit d’utiliser des produits chimiques toxiques, y compris dans le processus de la production agroalimentaire.
– Et on ne sait vraiment pas qui a inventé ce concept ?, ai-je insisté.
– D’après l’Organisation mondiale de la santé, la paternité en revient à un toxicologue français du nom de René Truhaut, m’a répondu Erik Millstone, même si aux États-Unis on préfère l’attribuer à Arnold Lehman et Garth Fitzhugh, deux toxicologues de la Food and Drug Administration qui travaillèrent sur des questions similaires. »
Le précurseur René Truhaut, toxicologue français adepte de Paracelse
Têtue comme un mulet de mon Poitou natal, je me suis donc rendue à Genève pour consulter les archives de l’OMS. Et dans le répertoire thématique de l’imposant centre de documentation, j’ai effectivement trouvé plusieurs références à René Truhaut (1909-1994), qui fut titulaire de la chaire de toxicologie de la faculté de Paris et est considéré comme l’un des pionniers de la cancérologie française. Auteur d’une thèse de doctorat en pharmacie, intitulée Contribution à l’étude des cancérigènes endogènes, ce « travailleur infatigable et acharné » est devenu un spécialiste de la toxicologie alimentaire qui tenta « d’élucider le devenir d’un grand nombre de substances chimiques dans l’organisme et d’en interpréter le mécanisme d’action », pour reprendre les termes de l’académicien belge Léopold Molle dans l’hommage qu’il lui rendit en 1984[iv]. « Précurseur de la toxicocinétique[1] », le professeur Truhaut a dirigé le laboratoire de toxicologie de la faculté de pharmacie de Paris, où il s’est consacré à « l’évaluation des potentialités toxiques, y compris la potentialité cancérigène, d’agents chimiques susceptibles d’être incorporés, volontairement ou involontairement, dans les aliments, comme les résidus de pesticides et d’anabolisants, les agents conservateurs et émulsifiants, les colorants naturels et synthétiques ».
J’ai pu visionner l’une des rares interviews accordées par René Truhaut, dans le cadre d’un documentaire réalisé en 1964 par Jean Lallier (1928-2005). Intitulé Le Pain et le Vin de l’an 2000, ce film posait déjà toutes les (bonnes) questions auxquelles j’essaie de répondre dans ce livre, près de cinquante ans plus tard. Il s’interrogeait notamment sur l’efficacité de la réglementation alors balbutiante des produits chimiques qui contaminent la chaîne alimentaire et sur le rôle joué par les toxicologues dans ce processus. Sur les images, on voit René Truhaut en blouse blanche, installé dans son laboratoire de la faculté de pharmacie. « Si vous me permettez de faire une comparaison, expliquait-il avec un souci pédagogique évident, au siècle dernier, lorsque ce citoyen du monde que fut Pasteur a découvert le danger des bactéries, eh bien dans le domaine alimentaire spécifiquement, on a accordé une très grande importance au contrôle microbiologique des aliments et on a fondé toute une série de laboratoires pour effectuer ce contrôle. Eh bien, il faudrait qu’il en soit de même dans le cadre du contrôle des agents chimiques ajoutés aux aliments, parce que leurs dangers, pour être plus insidieux, moins spectaculaires, si vous voulez, n’en sont à mon avis certainement pas moins graves[v]. »
Membre des académies françaises de médecine et des sciences, René Truhaut avait son entrée dans toutes les grandes instances internationales, ainsi que le révèle son impressionnant curriculum vitae : il fut membre de la Commission internationale permanente des maladies professionnelles, du Bureau international du travail, de l’Union internationale contre le cancer, de l’Union internationale de chimie pure et appliquée, ainsi que de nombreux comités scientifiques des Communautés européennes, dont le Comité sur l’écotoxicité et la toxicité des produits chimiques, qu’il présida. Mais son nom est surtout associé à l’OMS, qu’il fréquenta assidûment pendant plus de trente ans. C’est dans le cadre de l’institution onusienne qu’il développa le principe de la DJA, ainsi qu’il l’a revendiqué dans un article publié en 1991 : « Je crois avoir vraiment été l’initiateur du concept de la dose journalière acceptable (DJA), comme cela a d’ailleurs été reconnu dans plusieurs articles écrits par des experts qui ont vécu avec moi, pendant la période des années 1950 à 1962, écrit-il alors avec une certaine retenue dont on ne sait si c’est de la prudence ou de la modestie. Malheureusement et paradoxalement, je n’ai, à l’époque, rien publié dans des périodiques scientifiques[vi]. »
C’est effectivement fort dommage, car on n’en saura pas plus sur la genèse scientifique du fameux principe qui, à lire le toxicologue français, ne semble pas découler d’un modèle expérimental dûment éprouvé, mais plutôt d’une idée théorique, certes lumineuse et généreuse, qu’il développa au fil de ses recherches : « Engagé depuis le début de ma carrière dans l’évaluation toxicologique des agents chimiques à l’absorption prolongée desquels l’homme est exposé dans différents domaines, j’ai toujours considéré comme une règle d’or le principe émis par Paracelse il y a maintenant cinq siècles : “Sola dosis facit venenum” (c’est seulement la dose qui fait le poison), explique-t-il. Cela m’a conduit à accorder une importance primordiale à l’établissement de doses-effets dans la méthodologie d’évaluation toxicologique, de manière à pouvoir fixer des limites admissibles. »
On se souvient du rôle qu’avait joué le « père de la toxicologie » dans les travaux conduits par Robert Kehoe sur la toxicité du plomb (voir supra, chapitre 8). Le directeur du Laboratoire Kettering, qui travaillait à la solde des industriels, avait autopsié les cadavres de nouveaux nés, victimes d’une intoxication au plomb, et mené des expériences sur des « volontaires » pour déterminer une dose d’exposition qui lui paraisse sans danger et ainsi contrer les attaques des opposants à l’essence au plomb. Kehoe avait réussi à imposer une théorie fondée sur quatre principes et qui ressemble étrangement au concept de la DJA : « 1) l’absorption du plomb est naturelle ; 2) le corps dispose de mécanismes permettant de l’assimiler ; 3) au-dessous d’un certain seuil, le plomb est inoffensif ; 4) l’exposition du public est bien inférieure à ce seuil et n’est donc pas préoccupante. »
1961 : l’officialisation « scientifique » du principe « un peu flou » de la DJA
Il y a fort à parier que René Truhaut connaissait les travaux du toxicologue attitré des fabricants de poison, car, comme lui, il s’intéressait aux effets des polluants professionnels : c’est lui qui promut les « limites admissibles des toxiques dans les atmosphères de travail et/ou dans les milieux biologiques des sujets exposés », auprès de la Commission internationale permanente des maladies professionnelles qui se réunit à Helsinki en 1957. Ses recherches dans le domaine de la santé au travail lui valurent en 1980 le « Yant Havard » de l’Association américaine de l’hygiène industrielle, dont Robert Kehoe fut le président.
Mais dans les documents que j’ai retrouvés à l’OMS, l’« initiateur du concept de la DJA », comme il se présente lui-même, ne dit rien sur les travaux qui ont inspiré son invention ni sur les études qu’il aurait pu réaliser pour la nourrir. Il se contente de dresser une chronologie des événements qui ont conduit l’OMS et la Food and Agriculture Organization (FAO) à adopter sa proposition. On découvre ainsi, dans un texte qu’il a rédigé en 1981, qu’en « 1953, la sixième assemblée mondiale de la santé [l’organe qui détermine la politique de l’OMS] a exprimé l’avis que l’utilisation croissante de multiples substances chimiques par l’industrie alimentaire au cours des dernières décennies avait créé un nouveau problème de santé publique qu’il était nécessaire d’étudier[vii] ». De son côté, la FAO notait « le manque sérieux de données concernant de nombreux additifs alimentaires tant sur leur pureté que sur les dangers sanitaires que peut impliquer leur usage ».
C’est ainsi qu’en septembre 1955, les deux organisations de l’ONU décidèrent de créer un comité d’experts chargé d’« étudier les multiples facettes des problèmes liés à l’utilisation d’additifs alimentaires afin de fournir des lignes directives ou des recommandations aux autorités de santé publique et aux autres agences gouvernementales des différents pays du monde ». La préoccupation première de cette conférence fondatrice ne concerne donc que les « additifs alimentaires », qu’elle définit alors comme des « substances non nutritives ajoutées intentionnellement à la nourriture dans de faibles quantités, pour améliorer son apparence, sa saveur, sa texture ou ses facultés de conservation ». L’initiative conduira à la création du Joint FAO/WHO Expert Meeting Committee on Food Additives (JECFA), dont la première session s’est tenue à Rome, en décembre 1956. Nommés par la FAO et l’OMS, les experts, dont faisait partie René Truhaut, adoptèrent le principe dit des « listes positives », selon lequel « l’emploi de toute substance, non autorisée sur des bases toxicologiques adéquates, est interdit[viii] ». Concrètement, cette recommandation signifie qu’aucun nouvel additif alimentaire ne peut être utilisé par l’industrie agroalimentaire sans avoir subi au préalable des tests toxicologiques qui doivent être soumis pour évaluation au JECFA (ou à une agence nationale). Sur le fond, c’était une avancée spectaculaire, allant clairement dans le sens de la protection des consommateurs. Mais nous verrons avec l’exemple de l’aspartame (voir infra, chapitres 14 et 15) comment ce système d’évaluation sera régulièrement détourné par l’industrie à son seul et unique profit.
Les experts soulignaient aussi la nécessité d’accorder une « importance primordiale à l’utilité technologique de l’additif soumis à l’évaluation toxicologique[ix] ». Cette remarque est intéressante, car elle permet de comprendre le contexte idéologique dans lequel s’inscrivait la démarche de René Truhaut et de ses collègues. À aucun moment, ils ne questionnent la nécessité sociale d’utiliser des substances chimiques pour la production d’aliments, même si celles-ci sont a priori toxiques, ainsi qu’il l’a lui-même reconnu dans la deuxième interview télévisée que j’ai pu consulter : « Un consommateur qui absorbe par exemple une petite quantité de colorant pendant deux semaines, pendant deux mois, pendant un ou deux ans, peut n’avoir aucun effet nocif, déclarait-il ainsi de sa voix haut perchée. Mais il faut prévoir que ces petites doses longtemps répétées, jour après jour, pendant toute une vie, peuvent parfois comporter des risques extrêmement insidieux et même parfois des risques irréversibles, car il y a certains colorants, par exemple, qui au moins chez l’animal se sont avérés capables de provoquer des proliférations malignes, c’est-à-dire des cancers[x]. »
À l’évidence sincèrement soucieux des risques pour la santé publique liés à la présence d’adjuvants chimiques dans les aliments, René Truhaut exprime ainsi une préoccupation, pas si fréquente à l’époque, sur les « risques du progrès ». Pour autant, il n’entend aucunement remettre en cause l’idée que ces innovations auraient une « utilité technologique » : il ne s’agit pas pour lui de demander l’interdiction pure et simple de substances cancérigènes « ajoutées intentionnellement à la nourriture » dans le seul intérêt économique des fabricants, mais de gérer au mieux le risque qu’elles engendrent pour le consommateur, en essayant de le réduire au minimum. C’est ainsi que lors de la deuxième session du JECFA, qui s’est tenue à Genève en juin 1957, les experts ont longuement disserté sur le type d’études toxicologiques qu’il fallait exiger des industriels pour déterminer la dose de poison qu’on pouvait tolérer dans les aliments. Je dis bien « poison », car si la substance concernée n’était pas suspectée d’en être un, le JECFA n’aurait aucune raison d’exister, ni d’ailleurs la fameuse DJA.
Pour bien comprendre le caractère pour le moins approximatif de la démarche, il faut citer le récit qu’en a fait postérieurement René Truhaut, en 1991 : « J’ai contribué à introduire, dans le rapport final un nouveau chapitre “Évaluation des concentrations probablement inoffensives pour l’homme” avec les phrases suivantes : “En s’appuyant sur ces diverses études, on peut fixer dans chaque cas la dose maximale qui ne provoque, chez les animaux employés, aucun effet décelable (ci-après appelés pour plus de brièveté “dose maximum sans effet décelable”, en anglais, maximum ineffective dose). Lorsqu’on extrapole cette dose à l’homme, il est opportun de prévoir une certaine marge de sécurité”. » Et d’ajouter, avec une étonnante franchise : « C’était un peu flou[xi]. »
C’est effectivement le moins que l’on puisse dire, mais cela n’empêcha pas le JECFA d’adopter le principe de la dose journalière acceptable lors de sa sixième session de juin 1961, où les experts décidèrent d’exprimer la « dose ne provoquant, dans l’expérimentation, aucun effet ayant une signification toxicologique en mg/kg de poids corporel/jour ». Avant d’expliquer plus en détail ce que signifie précisément cette unité de mesure cabalistique, il convient de souligner, une fois de plus, la lucidité du « père de la DJA », qui avoue dans un même élan les limites de sa création : « Lorsqu’on parle de doses sans effet dans l’expérimentation toxicologique, il faut savoir que seule la dose zéro doit être ainsi considérée, toute autre dose comportant un effet, si minime soit-il[xii]. » En d’autres termes : la DJA n’est pas la panacée, mais elle permet de limiter les dégâts que causeront immanquablement les substances chimiques ingérées, comme les additifs alimentaires, mais aussi les résidus de pesticides.
En effet, en 1959, alors qu’ont lieu les premières sessions du JECFA, la FAO propose la création d’un comité similaire, chargé d’étudier les « dangers posés aux consommateurs par les résidus de pesticides que l’on trouve sur et dans les aliments et fourrages[xiii] ». Cette nouvelle initiative est la preuve, s’il en était besoin, qu’avant cette date personne ne s’était sérieusement préoccupé des effets que pouvaient avoir les pesticides sur la santé humaine, alors que les poisons agricoles avaient déjà largement conquis les champs des paysans. Trois ans plus tard, au moment où Le Printemps silencieux de Rachel Carson défraye la chronique internationale, la FAO réunit une conférence pour « formuler et recommander un programme d’action future concernant les aspects scientifiques, législatifs et réglementaires de l’usage des pesticides dans l’agriculture », ainsi que le rapportera en 1981 René Truhaut, qui fut l’un des principaux protagonistes de ces rencontres[xiv].
Il raconte notamment qu’il a participé à un groupe de travail « sur la lutte contre la mouche de l’olive, culture fort importante, comme chacun sait, dans le bassin méditerranéen ». Et de préciser : « J’ai été confronté au problème de la fixation, dans l’huile d’olive livrée à la consommation humaine, de limites maximales de résidus de divers insecticides organophosphorés et notamment du parathion[2]. La limite de concentration généralement adoptée dans les divers pays du monde était alors de 1 mg/kg d’huile. Mais, sur le plan toxicologique, tout dépend de la quantité d’huile consommée par jour. Le pâtre grec qui a des olives à sa disposition plonge son pain dans l’huile et peut en absorber jusqu’à 60 g par jour. Il absorbe donc beaucoup plus de parathion que des consommateurs qui n’ingèrent de l’huile d’olive qu’avec la salade. Et, raisonnant sur cet exemple, j’ai été conforté dans mon idée qu’il fallait inverser le problème et fixer une dose à partir de laquelle on pourrait calculer les tolérances à fixer pour tel ou tel aliment en fonction de la quantité moyenne consommée dans telle ou telle région[xv]. » Ce que décrivait là le toxicologue français en 1991 correspond exactement à la tâche assignée au Joint FAO/WHO Meeting on Pesticides Residues (JMPR), le comité d’experts institué par l’OMS et la FAO en octobre 1963, pour établir la DJA des pesticides, mais aussi ce que l’on appelle les « limites maximales de résidus » (LMR), à savoir la quantité de résidus de pesticides autorisée sur chaque produit agricole traité (voir chapitre suivant).
Le lobby des industriels, actif promoteur de la DJA
« L’application du concept ainsi défini a rendu de grands services aux autorités chargées de l’établissement des régulations dans le domaine agroalimentaire et a, d’autre part, grandement facilité le commerce international[xvi] », conclut sobrement René Truhaut dans son article rétrospectif – lequel était en fait la retranscription d’une allocution donnée dans le cadre d’un atelier intitulé « Le concept de la DJA, un instrument pour assurer la sécurité des aliments », organisé en octobre 1990 en Belgique par l’International Life Sciences Institute (ILSI)[xvii].
C’est intéressant, car l’ILSI est de longue date un actif promoteur de la notion de dose journalière acceptable, en la promouvant à grand renfort de colloques et de publications. Or, cet « institut » est loin d’être neutre, puisqu’il a été fondé à Washington en 1978 par de grandes firmes de l’agroalimentaire (Coca-Cola, Heinz, Kraft, General Foods, Procter & Gamble), auxquelles se sont jointes ensuite bien d’autres firmes leaders de ce secteur (Danone, Mars, McDonald, Kellog ou Ajinomoto, le principal fabricant d’aspartame), mais aussi sur le marché des pesticides (comme Monsanto, Dow AgroSciences, DuPont de Nemours, BASF) ou sur celui des médicaments (Pfizer, Novartis)[3]. À l’exception de l’industrie pharmaceutique, toutes ces entreprises ont prospéré grâce à l’avènement des révolutions verte et agroalimentaire : elles fabriquent ou utilisent des produits chimiques qui contaminent nos aliments.
Sur son site Web[xviii], l’ILSI Europe, qui se présente comme une « organisation à but non lucratif », affirme que sa « mission » est de « faire avancer la compréhension des sujets scientifiques liés à la nutrition, la sécurité des aliments, la toxicologie, l’évaluation des risques et l’environnement » ; et qu’« en mettant en relation des scientifiques issus de l’université, des gouvernements, de l’industrie et du secteur public », il « vise une approche équilibrée permettant de résoudre des préoccupations communes pour le bien-être du public général ». Mais derrière ces bonnes intentions affichées, se cache une réalité beaucoup plus prosaïque.
Jusqu’en 2006, en effet, l’ILSI disposait d’un statut exceptionnel auprès de l’OMS, car ses représentants pouvaient participer directement aux groupes de travail visant à établir les normes sanitaires internationales. L’institution onusienne lui a retiré ce privilège après qu’ont été révélées les pratiques de lobbying de l’organisme industriel qui, sous couvert d’une pseudo-indépendance, promouvait les intérêts de ses membres[xix]. C’est ainsi qu’on découvrit qu’il avait financé un rapport sur les hydrates de carbone (glucides), publié par l’OMS et la FAO, qui concluait à l’absence de lien direct entre la surconsommation de sucre et l’obésité ou toute autre maladie chronique[xx]. De même, en 2001, un rapport interne de l’OMS dénonçait les « liens politiques et financiers » de l’ILSI avec l’industrie du tabac[xxi], pour laquelle l’institut avait financé un certain nombre d’études minimisant l’impact sanitaire du tabagisme passif, au moment où le CIRC envisageait de le classer comme cancérigène pour les humains. Ces révélations étaient fondées sur sept cents documents déclassifiés issus des cigarettes papers (voir supra, chapitre 8), qui attestaient seize ans de collaboration intense entre 1983 et 1998[xxii].
Et en 2006, l’Environmental Working Group de Washington a révélé que l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) avait fondé ses normes d’exposition aux hydrocarbures perfluorés (PFC, pour perfluoro-carbon) – entrant notamment dans la composition du Téflon, que l’on retrouve par exemple dans les poêles antiadhésives – sur un rapport fourni par l’ILSI[xxiii]. Ce dernier concluait que les cancers induits chez des rats par ces substances hautement toxiques n’étaient pas extrapolables aux humains et qu’on pouvait donc considérer le produit comme inoffensif. Finalement, l’EPA portera plainte en juillet 2004 contre DuPont, membre de l’ILSI et principal fabricant de Téflon, qui sera condamné en décembre 2006 à une amende de 16,6 millions de dollars pour avoir caché, pendant plus de vingt ans, des études expérimentales montrant que l’exposition aux PFC provoquait « des cancers du foie et des testicules, une réduction du poids à la naissance et une suppression du système immunitaire[xxiv] ».
Comme le soulignait en 2005 le biologiste américain Michael Jacobson, cofondateur en 1971 du Center for Science in the Public Interest, l’ILSI se vante de vouloir « œuvrer pour un monde plus sûr et plus sain, mais la question est de savoir : à qui cela profite-t-il véritablement[xxv] ? ». Ce qui est sûr, c’est que l’institut dispose de moyens financiers importants, lui permettant de « financer des conférences et d’envoyer des scientifiques aux réunions gouvernementales pour représenter les intérêts de l’industrie sur des sujets controversés ». Parmi eux : la dose journalière acceptable, à laquelle l’ILSI a consacré une « monographie » entière en 2000, preuve que la création de René Truhaut lui tient particulièrement à cœur.
Diane Benford : « Pourquoi nous avons besoin de la DJA »
Intitulé « La dose journalière acceptable, un outil pour assurer la sécurité des aliments »[xxvi] – ce qui était aussi le titre de l’atelier (workshop) auquel avait participé René Truhaut dix ans plus tôt –, le document constitue une pièce rare, car, on l’a vu, la DJA est une « boîte noire » créée ex nihilo pour laquelle on peine à trouver des études de référence. Le texte a été rédigé, à la demande de l’ILSI, par Diane Benford, qui dirige le département du risque chimique à la Food Standards Agency, l’agence chargée des normes alimentaires au Royaume-Uni. Il est instructif de noter que pour vanter les mérites de l’outil favori des toxicologues et industriels, l’ILSI a fait appel à une représentante de l’autorité publique, dont la mission est de veiller à la santé des consommateurs. Et je dois avouer qu’il ne fut pas simple d’obtenir un rendez-vous avec la toxicologue britannique, dont je soupçonne qu’elle m’avait « googlelisée » et craignait sans doute quelques questions dérangeantes. Pourtant, j’avais été autorisée à me recommander d’Angelika Tritscher, la secrétaire du JECFA et du JMPR à l’OMS (que nous rencontrerons bientôt), qui m’avait indiqué l’existence de la monographie de l’ILSI, un organisme dont elle fréquente régulièrement les instances. Finalement, après moult échanges de courriels, Diane Benford a accepté de me rencontrer, à condition que je lui envoie au préalable les questions que j’entendais lui poser. En fait, ce n’était pas vraiment un problème, puisque j’avais justement l’intention de lui demander de m’expliquer comment était calculée concrètement la dose journalière acceptable, une activité dont elle était l’une des spécialistes patentées.
Pendant mon voyage dans l’Eurostar qui me conduisait à Londres, j’avais soigneusement épluché son texte qui commence par cette introduction : « Le concept de la DJA est accepté internationalement comme la base de l’estimation de la sécurité des additifs alimentaires et des pesticides ainsi que de l’évaluation des polluants, et donc de la réglementation dans le domaine de la nourriture et de l’eau potable. Les préoccupations du public pour la sécurité des aliments ont conduit à une exigence de plus grande transparence concernant les évaluations des experts qui sont en lien avec la santé humaine. […] La compréhension du concept de la DJA ne peut qu’améliorer la transparence et la confiance dans les évaluations réalisées[xxvii]. »
Dans ce genre de document, où chaque mot a été pesé, il faut savoir lire entre les lignes et, ici, tout indique que la commande de l’ILSI répond à un souci de ses membres de désamorcer les critiques récurrentes par rapport à l’opacité du système de réglementation des poisons dont la DJA est le pilier. Ces critiques ne sont pas nouvelles, ainsi que le prouve cet aveu surprenant de René Truhaut rédigé à la première personne du pluriel : « Nous sommes parfaitement conscients que, en raison de la multiplicité et de la complexité des problèmes, l’approche retenue est loin d’être parfaite, écrivait-il dans un document de 1973 que j’ai retrouvé dans les archives de l’OMS. C’est pourquoi nous comprenons et parfois nous partageons les critiques exprimées contre la doctrine appliquée jusqu’à présent par les comités d’experts de la FAO et de l’OMS. Le corollaire, c’est de savoir garder un esprit ouvert à toute nouvelle connaissance qui permette de corriger ou d’améliorer la méthodologie de l’évaluation toxicologique. La recherche dans ce domaine typiquement pluridisciplinaire doit être encouragée et financée[xxviii]. »
Pour être franche, cette « confession » du toxicologue français m’a définitivement réconciliée avec lui, car il m’est soudainement apparu comme un homme de bonne foi, désireux d’éviter le désastre sanitaire annoncé et incapable d’imaginer à quel point l’embryon de système qu’il avait contribué à mettre en place allait être détourné par les industriels, dont le seul objectif fut précisément d’empêcher que celui-ci soit « corrigé » ou « amélioré » au profit des consommateurs (ce qui était sans aucun doute le souhait de Truhaut). Donc, si l’ILSI a demandé à Diane Benford de rédiger une monographie sur la DJA, c’est parce que ses très généreux financeurs craignent que la valeureuse « doctrine », qui a si bien servi leurs intérêts, finisse par pâtir des critiques concernant le manque de transparence du système qu’elle incarne.
Après son introduction, la toxicologue britannique reprend les poncifs de l’industrie dans une première partie intitulée « Pourquoi nous avons besoin de la DJA », où le « nous » désigne les consommateurs, à qui la « monographie » est manifestement destinée : « Tout au long du xxe siècle, on a constaté une tendance croissante à utiliser des aliments transformés et stockés. Initialement, c’était la réponse à l’industrialisation et au besoin de fournir de la nourriture à la population nombreuse vivant dans les villes. […] Les processus de production et de stockage des aliments exigent généralement l’addition de produits chimiques (naturels ou fabriqués par l’homme) pour améliorer la sécurité (microbiologique) ou pour préserver la qualité nutritionnelle. Un bénéfice supplémentaire est une saveur accrue et une meilleure apparence des aliments pour le consommateur. Il est évident que la sécurité de ces produits chimiques doit être garantie et leur usage contrôlé pour éviter des effets nocifs. » Après ce morceau d’anthologie, Diane Benford rappelle le rôle de René Truhaut, le « père de la DJA », puis cite l’incontournable Paracelse : « Rien n’est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison. »
Études falsifiées et « bonnes pratiques de laboratoire »
« Le concept qui constitue la base de la DJA, c’est le principe de Paracelse : “Seule la dose fait le poison.” Qu’est ce que cela veut dire exactement ?, ai-je demandé à la responsable de l’agence britannique des normes sanitaires.
– Cela signifie que la probabilité d’avoir des effets toxiques augmente avec la dose, m’a-t-elle répondu, avec un air crispé dont elle ne s’est pas départie tout au long de l’entretien. Mais fondamentalement, c’est vrai pour tout, y compris pour l’eau ou l’oxygène, sans lesquels nous ne pouvons pas vivre : si nous en absorbons en trop grandes quantités, cela peut être aussi nocif.
– Certes, dis-je, un peu surprise par la comparaison. Mais entre l’eau et un pesticide conçu pour tuer, il y a tout de même une différence, n’est-ce pas ?
– Oui… Mais, d’une manière générale, avec la plupart des éléments, plus la dose est faible, plus la probabilité d’avoir des effets négatifs diminue…
– C’est ce que les toxicologues appellent la “relation dose-effet” ?
– C’est cela… Non seulement la gravité de l’effet augmente avec la dose, mais aussi le nombre d’individus qui ont une réaction négative…
– Si je comprends bien, tout le processus d’évaluation part du principe que les substances chimiques sont toxiques et on essaie de trouver une dose qui est censée ne produire aucun effet ?
– Oui, a lâché la toxicologue britannique après un long silence. Les études toxicologiques recherchent toute une série d’effets qu’un produit chimique peut provoquer en essayant de trouver une dose qui ne cause aucun de ces effets…
– C’est un système très compliqué, n’est ce pas ?
– Ah oui ! Il y a beaucoup de choses à évaluer et nous faisons du mieux que nous pouvons pour protéger les consommateurs…
– Et qui conduit les études toxicologiques ?
– C’est l’industrie. Ces études sont très chères et ce serait une charge considérable pour les contribuables si elles devaient être financées par des fonds publics. Bien sûr, comme c’est l’intérêt des industriels d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché de leur produit, on peut se demander s’ils conduisent les tests de manière adéquate. C’est pourquoi on a développé des lignes directives qui définissent les protocoles expérimentaux, avec des indications précises sur le profil des chercheurs, qui doivent être formés, ou sur la manière dont les données brutes doivent être enregistrées, pour pouvoir, au besoin, réaliser des contrôles sur la validité des résultats.
– C’est ce qu’on appelle les “bonnes pratiques de laboratoire” ?
– Oui…
– Le règlement des “bonnes pratiques de laboratoire” a été conçu par l’OCDE après plusieurs scandales qui ont révélé que de grands laboratoires américains travaillant pour l’industrie trichaient et manipulaient le résultat de leurs études, n’est-ce pas ?
– Oui, c’est pour cela qu’il y a maintenant ce règlement qui permet d’effectuer des inspections dans les laboratoires privés pour vérifier qu’ils travaillent correctement[xxix]… »
Dans mon livre Le Monde selon Monsanto, je racontais, en effet, qu’à la fin des années 1980, un procès avait défrayé la chronique : il concernait les Industrial Bio-Test Labs (IBT) de Northbrook, un laboratoire privé dont l’un des dirigeants était Paul Wright, un toxicologue venu de Monsanto, recruté au début des années 1970 pour superviser les études sur les effets sanitaires du PCB, mais aussi d’un certain nombre de pesticides. En fouillant dans les archives du laboratoire, les inspecteurs de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) avaient découvert que des dizaines d’études présentaient de « sérieuses déficiences et incorrections » et une « falsification routinière des données » destinée à cacher un « nombre infini de morts chez les rats et souris » testés[xxx]. Parmi les études incriminées se trouvaient trente tests conduits sur le glyphosate (la matière active du Roundup)[xxxi]. « Il est difficile de ne pas douter de l’intégrité scientifique de l’étude, notait ainsi un toxicologue de l’EPA, notamment quand les chercheurs d’IBT expliquent qu’ils ont conduit un examen histologique des utérus prélevés sur des… lapins mâles[xxxii]. »
En 1991, les laboratoires Craven étaient à leur tour accusés d’avoir falsifié des études censées évaluer les effets de résidus de pesticides, dont le Roundup, présents sur des fruits et légumes, ainsi que dans l’eau et les sols[xxxiii]. « L’EPA a expliqué que ces études étaient importantes pour déterminer les niveaux de pesticide autorisés dans les aliments frais ou transformés, écrivait le New York Times. Le résultat de la manipulation, c’est que l’EPA a déclaré sains des pesticides dont il n’a jamais été prouvé qu’ils l’étaient véritablement[xxxiv]. » La fraude généralisée a valu au propriétaire des laboratoires une condamnation à cinq ans de prison, alors que Monsanto et les autres compagnies chimiques, qui avaient profité des études complaisantes, ne furent jamais inquiétées…
(suite: demain!)
[1] La toxicocinétique étudie le devenir des médicaments et des substances chimiques dans l’organisme en analysant les mécanismes de résorption, distribution, métabolisme et excrétion.
[2] Le parathion a été interdit en Europe en 2003, en raison de sa haute toxicité. Il fait partie des insecticides qui ont rejoint la liste de la « sale douzaine » des polluants persistants, à bannir à tout prix. Jusqu’à son interdiction, il avait une DJA de 0,004 mg par kg de poids corporel…
[3] On peut consulter la liste complète des soixante-huit membres financeurs de la branche européenne de l’ILSI, créée en 1986, sur le site d’ILSI Europe, <www.ilsi.org/Europe>. Siégeant à Washington, l’ILSI est implanté sur tous les continents.
Notes du chapitre 12
[i] Entretien de l’auteure avec Erik Millstone, Brighton, 12 janvier 2010.
[ii] Entretien de l’auteure avec Herman Fontier, Parme, 19 janvier 2010. C’est moi qui souligne.
[iii] Bruno Latour, La Science en action. Introduction à la sociologie des sciences, La Découverte, Paris, 1989. Toutes les citations qui suivent sont extraites des pages 59, 64 et 107.
[iv] Léopold Molle, « Éloge du professeur René Truhaut », Revue d’histoire de la pharmacie, vol. 72, n° 262, 1984, p. 340-348.
[v] Jean Lallier, Le Pain et le Vin de l’an 2000, documentaire diffusé sur l’ORTF le 17 décembre 1964. Ce film fait partie des bonus du DVD de mon film Notre poison quotidien.
[vi] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », Microbiologie et Hygiène alimentaire, vol. 3, n° 6, février 1991, p. 13-20.
[vii] René Truhaut, « 25 years of JECFA achievements », Rapport présenté à la 25e session du JECFA, 23 mars-1er avril 1981, OMS Genève (archives de l’Organisation mondiale de la santé).
[viii] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit.
[ix] Ibid.
[x] Interview diffusée dans le journal télévisé de l’ORTF le 3 juin 1974.
[xi] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit. C’est moi qui souligne.
[xii] Ibid. C’est moi qui souligne.
[xiii] René Truhaut, « 25 years of JECFA achievements », loc. cit.
[xiv] Ibid.
[xv] René Truhaut, « Le concept de la dose journalière acceptable », loc. cit.
[xvi] Ibid.
[xvii] « The ADI concept. A tool for insuring food safety », lLSI Workshop, Limelette, Belgique, 18-19 octobre 1990.
[xviii] <www.ilsi.org/Europe>.
[xix] « WHO shuts Life Sciences Industry Group out of setting health standards », Environmental News Service, 2 février 2006.
[xx] WHO/FAO, « Carbohydrates in human nutrition », FAO Food and nutrition paper, n° 66, 1998, Rome.
[xxi] Tobacco Free Initiative, « The tobacco industry and scientific groups. ILSI : a case study », <www.who.int>, février 2001.
[xxii] Derek Yach et Stella Bialous, « Junking science to promote tobacco », American Journal of Public Health, vol. 91, 2001, p. 1745-1748.
[xxiii] « WHO shuts Life Sciences Industry Group out of setting health standards », loc. cit.
[xxiv] Environmental Working Group, « EPA fines Teflon maker DuPont for chemical cover-up », <www.ewg.org>, Washington, 14 décembre 2006. Voir aussi : Amy Cortese, « DuPont, now in the frying pan », The New York Times, 8 août 2004.
[xxv] Michael Jacobson, « Lifting the veil of secrecy from industry funding of nonprofit health organizations », International Journal of Occupational and Environmental Health, vol. 11, 2005, p. 349-355.
[xxvi] Diane Benford, « The acceptable daily intake, a tool for ensuring food safety », ILSI Europe Concise Monographs Series, International Life Sciences Institute, 2000.
[xxvii] Ibid. C’est moi qui souligne.
[xxviii] René Truhaut, « Principles of toxicological evaluation of food additives », Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives, OMS, Genève, 4 juillet 1973. C’est moi qui souligne.
[xxix] Entretien de l’auteure avec Diane Benford, Londres, 11 janvier 2010.
[xxx] House of Representatives, Problems Plague the EPA Pesticide Registration Activities, U.S. Congress, House Report 98-1147, 1984.
[xxxi] Office of Pesticides and Toxic Substances, Summary of the IBT Review Program, EPA, Washington, juillet 1983.
[xxxii] « Data validation. Memo from K. Locke, Toxicology Branch, to R. Taylor, Registration Branch », EPA, Washington, 9 août 1978.
[xxxiii] Communications and Public Affairs, « Note to correspondents », EPA, Washington, 1er mars 1991.
[xxxiv] The New York Times, 2 mars 1991.
@ Madame Robin
Bla,bla,bla,vous qui fumez depuis au moins depuis 30 ans et qui mangez certainement « sans résidus pesticides » quelle espérance de vie attendez vous…. pour vous?
Si les pesticides en tout genre ne sont pas fait pour remplacer »le sirop »,ils sont fait pour proteger l’homme,l’animal,la plante des agressions extérieurs afin de leur permettre de se développer dans de bonnes conditions,gage de « bonne santé » et de longévité,les animaux,les hommes ont leurs médicaments, et bien les plantes aussi,d’ailleurs les pesticides naturels utilisés en bio tels que la roténone,le spinosad,l’huile de neem,la pyrhétrine etc ne sont pas du « sirop » non plus et ont également leur DJA,LMR et compagnie,mais cela bien sûr,vous en parlez pas!!!!
Agriculteur « non bio » (et surtout pas) dans le 51,département à agriculture intensive par excellence depuis plus de 50 ans,premier producteur de blé,d’orge,de colza,de betteraves,de luzerne,etc, les cas d’agriculteurs malades des pesticides sont « très rares » dans nos campagnes,même le médecin conseil de la MSA de la Marne pourrait vous le confirmer.
MONTRER DES AGRIS MALADES PAR FAUTE » DE LEUR ERREUR ACCUMULE POUR CERTAIN DURANT PLUS DE 30 ANS » ne reflète pas la réalité puisque sur le terrain ces maladies restent ,je le répète ,rares.
Les téléspectateurs, ayant depuis longtemps perdu leur racine rurale et préférant écouter et croire votre discours apocalyptique, ne peuvent que tomber dans le panneau en voyant ces gens malades et en particulier Yannick Chenet,décédé depuis.
Il est très facile d’influencer des gens qui ne connaissent pas du tout la profession agricole et qui prennent tout pour argent comptant et puis c’est tellement facile de dire « ce qui n’est pas naturel est forcément cancérigène » c’est ce que vous prétendez en parlant des pesticides .
Hors ce que vous dites est entierement faux puisque les agricuteurs ,employant tout au long de leur carrière des quantités de plusieurs milliers de litres de molécules pures de produits phytosanitaires ont en moyenne une espèrance de vie supérieur à la moyenne ALORS QUE LES CONSOMMATEURS RISQUERAIENT DE TOMBER GRAVEMENT MALADE A CAUSE DE TRACES DE RESIDUS PESTICIDES PARFOIS INGERES A LEUR INSSU,il faut être d’une part malhonnête pour affirmer cela et pire encore être un imbécile pour croîre cela!!!!
Au lieu de parcourir le monde pour embrouiller les télespectateurs ,interroger les gens de l’Inra,d’Agrican et des gens comme Denis Corpet,ils ne vous diront pas tout à fait la même chose…..
Mais pourquoi certains Experts (J-F Narbonne) « qui pensent dans le meme sens » que Marie Monique Robin et qui font des livres (Sang pour Sang TOXIQUE) ont subitement des « comportements » GAULOIS »…..parce qu’ils se font « prendre la place » par des Lanceurs d’Alertes… qui n’ont pas fait « de Hautes Etudes » .Pourtant le Pr Philippe Even ,qui a en charge ,avec le Pr Bernard Debré la « dissolution de l’Afssaps », a dit que le Dr Irene Frachon ,dans l’affaire du Médiator a fait ,a elle SEUL le travaille de centaines d’Experts qui n’y connaissent RIEN ,avec des dissolutions de RESPONSABILITES ,sans parler des CONFLITS D’INTERETS .Si comme le dit le Pr J-F Narbonne les Phtalates vont poser PLUS de problèmes que le BISPHENOL ,il est bon de faire d’abord INTERDIRE les Biberons en contenant ,ainsi que de dire à notre population de faire chauffer dans du verre l’alimentation ,DE NE PAS LAISSER AU SOLEIL dans la voiture des bouteilles (ce que dit l’Armée )et que notre médecine du travaille doit etre refaite ,car il y a des DYSFONCTIONNEMENTS (ce que va faire Xavier Bertrand) .Autre chose ,comme l’Anses qui a fait un bon travaille sur l’ANTIBIORESISTANCE animal avec a sa tete le Pr J-F Narbonne doit s’occuper du problème des pesticides ,il ne supporte pas etre devancé par une personne qui n’est pas du meme milieu « MILIEU SCIENTIFIQUE » et qui a fait un travail remarquable ( le monde selon Monsanto) en « faisant bouger les choses » car comme l’a dit le rapport de l’IGAS sur l’Afssaps « cette administration est Sclérosé , Figée ,avec des Experts incompétents ,qui ont des Conflits d’Interets avec les laboratoires .
es Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C’est ce qui ressort d’une étude inédite de l’Institut national de veille sanitaire (INVS).
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l’Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l’enfant).
La synthèse de l’étude
Cliquer sur le lien (site de l’INVS).
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l’on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d’autres types de pesticides, dits « organochlorés ». Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l’air, le sol, l’eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l’époque dans les encres d’imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l’Ecologie rappelle qu’ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.
@Aubarecy
Merci pour le lien ,je ne connaissais pas les résultats de cette étude.
Cela va à l’inverse de ce que prétend Madame Robin,les produits chimiques retrouvés dans ces études, ne proviennent pas de notre alimentation(donc de l’agriculture intensive) mais principalement des usages domestiques.
Voici le rapport et commentaires de cette étude sur les pesticides en question:
L’originalité de cette étude porte sur les pesticides, puisqu’on dispose de la distribution des concentrations sériques des pesticides
ou des excrétions urinaires de métabolites de trois familles chimiques, les organochlorés, les organophosphorés et les pyréthrinoïdes.
1 – Leurs usages
Les pesticides organochlorés, dont le DDT, sont efficaces contre de nombreux insectes.
Un certain nombre d’organochlorés, dont l’hexachlorobenzène et le pentachlorophénol, a été utilisé principalement comme fongicide et antimicrobien. Tous les chlorophénols ont été
employés comme biocides et certains d’entre eux pour la production de produits phytosanitaires. Ces produits chimiques ont été introduits dans les années 1940 et beaucoup de leurs utilisations ont été limitées en raison de leur persistance dans l’environnement. À l’exception des chlorophénols,
ces produits chimiques ne sont plus ou peu utilisés en France.
Ainsi, certains pesticides organochlorés ou leurs métabolites connus pour leur rémanence dans l’environnement ont été dosés :
dans le sérum : •
– le lindane (encore appelé γ-HCH) et l’α-et β-HCH ;
le DDT et son métabolite le DDE ; –
l’hexachlorobenzène (HCB) ; –
ou dans l’urine : •
le 4-monochlorophénol (4-MCP) ; –
le 2,4-dichlorophénol (2,4-DCP) ; –
– le 2,5-dichlorophénol (2,5-DCP), métabolite du 1,4-dichlorobenzène, très largement utilisé
comme antimites ;
le 2,4,5- et le 2,4,6-trichlorophénol (2,4,5- et 2,4,6-TCP) ; –
– et le pentachlorophénol (PCP) qui a été utilisé pour le traitement du bois.
Le développement des organophosphorés en tant que pesticides date du début des années 1970
comme alternative aux composés organochlorés comme le DDT, persistant dans l’environnement
et l’organisme humain. Les organophosphorés se sont imposés rapidement par leur grande
efficacité notamment contre les insectes.
Leur exposition a été estimée par le dosage dans l’urine de six dialkylphosphates, métabolites
communs à de nombreux insecticides organophosphorés différents (3 de type éthyl (DE)
et 3 de type méthyl (DM) phosphates).
Les pyréthrinoïdes ont représenté dans les années 1970 une alternative aux molécules plus
anciennes (organochlorés, organophosphorés, carbamates…), dont l’écotoxicité commençait
à être dénoncée. Les pesticides pyréthrinoïdes comme les organophosphorés sont aujourd’hui
parmi les insecticides les plus utilisés.
Les pesticides pyréthrinoïdes sont utilisés contre une grande variété d’insectes en agriculture,
horticulture, dans le domaine forestier, en santé publique (dans les hôpitaux), dans les
constructions publiques et commerciales, dans les installations pour les animaux, dans les entrepôts, les serres et pour un usage
domestique. Ainsi, dans les maisons, les pyréthrinoïdes, tels que la perméthrine, ne sont pas utilisés uniquement pour des opérations
de lutte contre les insectes, sur les plantes, mais aussi pour la protection des textiles, tels que les tapis. Certains insecticides pyréthrinoïdes
(comme la perméthrine, la resméthrine et la sumithrine) sont aussi utilisés dans la lutte antimoustique ou pour lutter contre des
parasites.
Les métabolites des pyréthrinoïdes dosés dans l’étude sont au nombre de cinq :
Br – 2CA : l’acide cis-3-(2,2-dibromo-vinyl)-2,2-diméthylcyclopropane-carboxylique ;
cis-Cl – 2CA et trans-Cl2CA : les acides cis- et trans-3-(2,2dichlorovinyl)-2,2-diméthylcyclopropane-carboxylique ;
F-BPA : l’acide 4-fluoro-3-phénoxybenzoïque, métabolite de la cyfluthrine ; –
et 3-BPA : l’acide 3-phénoxybenzoïque, métabolite de la perméthrine, cyperméthrine, deltaméthrine et d’autres pyréthrinoïdes. –
2 – Résultats de l’étude
Les pesticides organochlorés ou leurs métabolites ont pu être quantifiés pour l’ensemble des individus ou presque, à l’exception
du lindane qui n’a pu être quantifié que chez seulement 7 % des individus environ.
Les concentrations sériques moyennes des pesticides organochlorés sont de 24 ng/g de
lipides pour l’HCB, 0,6 et 0,30 ng/g pour l’α-et β-HCH, 4 ng/g et 120 ng/g de lipides
pour le DDT et son métabolite le DDE.
Les concentrations urinaires moyennes des pesticides organochlorés sont de 5,42 μg/g de
créatinine pour le 4-MCP, 1,07 μg/g cr. pour le 2,4-DCP, 10,30 μg/g cr. pour le 2,5-DCP, 0,14
et 0,36 μg/g cr. pour le 2,4,5- et 2,4,6-TCP et 0,88 μg/g cr. pour le PCP. Selon les pesticides,
on observe des niveaux plus ou moins élevés par comparaison avec d’autres pays.
En moyenne, les niveaux français d’HCB se situent entre les niveaux observés dans les
populations américaines et allemandes et généralement plus bas que ceux observés dans d’autres pays européens. Les concentrations
moyennes françaises de DDT ou de DDE dans le sérum sont faibles et inférieures à celles signalées dans d’autres pays étrangers et
avec un faible rapport DDT/DDE, confirmant ainsi que, du fait de son interdiction, l’exposition au DDT a cessé depuis longtemps en
France.
Globalement, les données françaises concernant les chlorophénols sont similaires à celles rapportées aux États-Unis [CDC, 2009] et
en Allemagne (il y a 10 ans ; Becker, 2002), excepté pour le 2,5-DCP dont le niveau moyen est environ 10 fois plus élevé en France
qu’en Allemagne ; ce biomarqueur est un métabolite du paradichlorobenzène utilisé comme antimite, désodorisant ou désinfectant.
Cette observation doit conduire à la recherche d’une possible particularité française dans l’exposition à cette substance.
Les métabolites dialkylphosphates (DAP), communs à de nombreux insecticides
organophosphorés, ont été retrouvés dans plus de 90 % des échantillons urinaires. La majorité de ces échantillons contenait à la fois des métabolites de type éthyl (DE) et méthyl (DM)
phosphates. Les niveaux moyens les plus élevés parmi les six métabolites DAP sont observés
pour le diméthylphosphate (DMP) et le diméthylthiophosphate (DMTP).
Les concentrations moyennes dans les urines sont égales à 7,10 μg/g cr. pour le DMP, 6,57 μg/g cr.
pour le DMTP et à 0,75 μg/g cr. pour le DMDTP (diméthyldithiophosphate).
Pour les trois diéthylphosphates (diéthylphosphate (DEP), diéthylthiophosphate (DETP) et
diéthyldithio-phosphate (DEDTP)), elles sont égales à 3,89 μg/g cr., 1,05 μg/g cr. et 0,018 μg/g cr.
respectivement.
Globalement, les niveaux de dialkylphosphates dans les urines des français âgés de 18 à 74 ans sont similaires à ceux des allemands
[Heudorf, 2006] et supérieurs à ceux des américains [CDC, 2009].
Les métabolites des pesticides pyréthrinoïdes ont été retrouvés dans plus de 80 % des
échantillons, à l’exception du F-BPA (30 %) et du cis-Cl2CA (55 %).
Les niveaux les plus élevés de métabolites de pyréthrinoïdes ont été retrouvés pour le 3-BPA, qui
est un métabolite de nombreux insecticides pyréthrinoïdes, dont la cyperméthrine, la
deltaméthrine, la perméthrine. Ces niveaux sont deux fois supérieurs à ceux du trans-Cl2CA
et du Br2CA (métabolite de la deltaméthrine), eux même deux fois plus élevés que pour le
cis-Cl2CA (présent dans 55 % des échantillons). Quant au F-BPA, métabolite spécifique de la
cyfluthrine, il n’a pu être quantifié que dans 30 % des cas. Le rapport trans/cis Cl2CA dans la
population française est environ égal à 2/1, indiquant une exposition principalement par voie
orale ou respiratoire plutôt que par voie cutanée.
Les concentrations moyennes dans les urines sont égales à 0,72 μg/g cr. pour le 3-BPA, 0,36 μg/g cr. pour le Br2CA,
0,16 μg/g cr. et 0,36 μg/g cr. pour le cis-Cl2CA et le trans-Cl2CA respectivement.
Les niveaux moyens français des métabolites des pyréthrinoïdes semblent environ trois fois plus élevés que ceux observés aux
États-Unis [CDC, 2009] et encore supérieurs aux niveaux allemands [Heudorf, 2006]. Il est vraisemblable que les usages soient
différents en France et dans ces pays.
Pesticides
organophosphorés :
niveaux supérieurs
à ceux des américains
et similaires à ceux
des allemands
Pesticides
pyréthrinoïdes :
niveaux supérieurs
à ceux des américains
et des allemands
Pesticides
organochlorés : des niveaux assez bas
sauf pour le 2,5-DCP
Pour ne pas « faire PEUR aux gens » qui se ruent sur les pastilles d’iodes ,en France aujourd’hui , il faut EDUQUER à la culture du risque. TRANSPARENCE ………Il n’y a qu’en France ou le nuage de Tchernobyl s’est arrété à la frontière…. ,et comme l’a dit le Pr Luc Montagnier MIEUX QUE GUERIR , PREVENIR…. .INRA /Avignon 16-17-18 mars écologilisation des Politiques Publiques et des Pratiques Agricoles. FNSEA « il faut changer notre modèle agricole devenu obsolète ,basé sur le TOUT INTENSIF depuis 40 ans » .Dans toute la France le Plan Régional Santé Environnement 2 ,améliorer les connaissances sur l’exposition aérienne aux pesticides et l’évaluation des risques sanitaires . Concentrer les EXPLOITATIONS BIO ,les PRAIRIES FLEURIES ,les BOIS afin de réduire les teneurs en nitrates et pesticides sur les bassins versants ou les zones de captage d’eau potable (convention BI’EAU ,signée par les chambres d’agriculture) rapport de 2 Académiciens de l’agriculture (mai 2010) ,dont Bernard Le Buenec. La réduction des intrants chimiques favorise la production par la plante de substances antioxydantes ,bénéfique pour la SANTE (Université agricole de Davis Californie) .L’agriculture BIOLOGIQUE permet aussi de protéger la BIODIVERSITE et de favoriser l’impact santé des agriculteurs (INRA-INSERM-CNRS) .Ne pas OUBLIER le programme Européen REACH (que les Américains veulent adopter), du Pr Charles Sultan (qui a fait interdire les parabens des cosmétiques bébés , les Endosulfans , les bisphénols A des biberons) ,sans parler des peintures à l’huile ,car leurs adjuvants ont provoqués depuis 30 ans des centaines de morts (tumeur du cerveau) et il y a 1 an ,mon ami coloriste dans une grande entreprise de peinture mourrait ,aprés que sa FEMME l’ai fait reconnaitre MALADIE PROFESSIONNELLE 6 mois AVANT ,mais il est mort….Les maladies et morts coutent aussi TRES CHER à notre société . Dans le PLAN CANCER 2009-2013, le Président Nicolas Sarkozy a voulu prendre en compte les RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ,effets à long terme des expositions ,meme à faible dose de certains agents Chimiques ,Biologiques , ou Physique, « IL FAUT ETRE ATTENTIF AUX RISQUES EMERGENTS QUI SERONT LES RISQUES DE DEMAIN »
Bonjour Madame Robin,
« …et on a vu Erik Orsenna déclarer que mon film était « malhonnête » ou Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto (voir mon Blog Le monde selon Monsanto) … »
A part nous dire que c’est des vendus, pourriez vous reprendre les critiques qu’il vous fait et nous expliquer en quoi elles sont fausses.
Enfin, trouvez vous raisonable de penser que le professeur Narbonne, qui dénonce les méfaits de certains lobbies industriels (cf son livre), fasse partie de ces mêmes lobbies??
(Zeppe, épargne toi quelques copier-coller de plus en évitant de répondre à ce message qui ne te concerne pas….je sais je sais, ca démange….)
Oui,ce serait si bien si on pouvait se passer de cette chimie »polluante » mais malheureusement il faudra demain produire environ le double de denrées agricoles qu’aujourd’hui.
C’est bien les grands discours mais dans la pratique,ces derniers se font vite oublier tant ils sont impossible à suivre.
D’ici 50 ans,la population va passer à 9 milliards,les énergies fossiles et en particulier le pétrole vont commencer à se raréfier et ce n’est pas les investissements au rabais dans le solaire et l’eolien qui vont remplacer ces anciennes énergies »pas cher ».
L’avenir,c’est pour une bonne part,la biomasse,le carbone renouvelable des végétaux de notre planète mais pour faire pousser ces végétaux il faut de la surface,énormment de surface qui viendra forcément concurencer les surfaces alimentaires.
Il faut arrèter de réver,que l’on soit pour ou contre,la chimie ,les ogm,les biotechnologies génétiques et associés seront incontournables dans très peu de temps si on veut que chaque être humain puisse au minimum manger à sa faim et boire à soif chaque jour de son existence.
A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, la Ligue contre le cancer se fait l’écho jeudi d’une étude qui prouve pour la première fois un lien de cause à effet entre l’exposition des agriculteurs aux pesticides et certains cancers du sang, que ceux-ci développent en plus grand nombre que les autres professionnels.
Source : AP (Associated Press)
Ne manquez pas de lire le précédent article de cette rubrique : les « hasards » de l’actualité sont parfois étonnants…
Jusqu’à présent, l’incidence de l’environnement sur l’état de santé des agriculteurs n’était que supposée ou évoquée. Elle n’avait jamais été attestée par des scientifiques et encore moins à un niveau moléculaire. Cette étude révèle « l’existence d’un lien de causalité avéré entre l’exposition aux pesticides et l’origine de certains cancers chez les agriculteurs », souligne la Ligue contre le cancer dans un communiqué.
L’équipe du chercheur Bertrand Nadel, du Centre d’immunologie de Marseille Luminy (CIML) a constaté que, par rapport au reste de la population, « les agriculteurs exposés aux pesticides développent dans leur génome 100 à 1.000 fois plus de cellules anormales, qui peuvent ensuite éventuellement se transformer » en lymphome folliculaire (un certain type de cancer du sang).
Le repérage anticipé de ces cellules, grâce au travail du laboratoire Instabilité génomique et Hémopathies humaines du CIML, doit permettre à l’avenir « un dépistage plus précoce des individus ’à risque’ et donc un traitement moins invasif, sans chimiothérapie par exemple et avec des chances de rémission plus élevées », a expliqué le chercheur à l’Associated Press.
Bien entendu, les facteurs de risques évoluent en fonction des agriculteurs. Tout dépend de la classe de pesticides à laquelle ils ont recours, de la taille de leurs exploitations, de leur mode d’épandage et des doses utilisées, a ajouté Bertrand Nadel.
Interrogé sur les éventuelles implications judiciaires que pourrait avoir cette étude, le chercheur a dressé un parallèle possible avec l’affaire de l’amiante. Il a rappelé que les plaintes avaient été jugées recevables par les juristes à partir du moment où une molécule avait été identifiée comme augmentant le risque de développer la pathologie concernée.
Le lymphome folliculaire est en augmentation de 3 à 4% par an depuis une trentaine d’années et représente la cinquième cause de mortalité par cancer au niveau national. Les agriculteurs développent globalement moins de cancer que les autres professionnels. En revanche, ils sont plus souvent victimes de cancers des cellules du sang, qui touchent en moyenne des paysans âgés de 50 à 67 ans. Ce type de cancer est indolent, c’est-à-dire asymptomatique pendant longtemps, mais incurable.
La France est le premier utilisateur de pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) en Europe et le troisième dans le classement mondial.
L’étude biomoléculaire a été réalisée ces cinq dernières années sur 144 agriculteurs exposés aux pesticides. Le CIML a travaillé en association avec les épidémiologistes du Centre François Baclesse.
A propos des 9 milliards d’humains à venir, je me demande bien qui va les nourrir, en effet. Nous n’en sommes pas encore là et pourtant, tout le monde ne mange pas à sa faim (pénurie ou malnutrition).
L’agriculture intensive ne nourrit pas tout le monde, parce que ce n’est pas là son but! Ce sera la même chose demain.
On ne vend qu’aux riches, et les pays sous-développés (je sais, il ne faut pas le dire) continueront à souffrir même si on produit plus. Les industriels ne sont pas des philanthropes. La question de l’accès aux denrées est cruciale. Ceux qui ressassent perpétuellement que l’agriculture intensive est la seule solution se sont-ils demandé qui les paient? Pas les crève-la-faim ! Ceux-là n’intéressent pas Monsanto et compagnie, qui veut nous faire croire cela?
« L’agriculture intensive ne nourrit pas tout le monde »
Tu veux dire que l’agri BIO, elle au moins nourrit tout le monde, c’est ça?
Monsieur Nsl,
ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. L’agriculture est un business. Qu’on ne nous fasse pas croire que c’est pour nourrir tout le monde qu’il faut produire intensivement.
Ma position, très personnelle, et qui n’engage que moi, est qu’il n’est pas souhaitable que nous soyons si nombreux sur Terre. Le contrôle des naissances, ce n’est pas une mauvaise idée, car je ne sais pas pour l’agriculture intensive, mais la misère, elle, va continuer à s’étendre.
Je ne prétends rien à propos de l’agriculture Bio, que je soutiens d’ailleurs. Je pense que débiner le Bio sous prétexte de « nourrir tout le monde » est de la mauvaise foi. Point.
Je n’ai dit nulle part que j’avais des solutions à ce grand problème mondial, une telle position serait ridicule.
Mais je ne vais tout de même pas consommer des produits que j’estime préjudiciables à ma santé, car chacun est encore libre de faire des choix tout de même, sous prétexte de soutenir une agriculture qui prétend qu’elle VA nourrir le pauvre monde? Qu’attend-elle pour le faire?
En attendant que Monsanto sauve la planète, je vois midi à ma porte ! N’en déplaise à certains.
Claire 31,
Vous pensez sincérement que l’evolution de l’agriculture classique(intensive comme vous dites) est totalement étrangère au fait que aujourd’hui, en Europe la famine n’existe plus?
Et quoiqu’il en soit le problème de la faim dans le monde diminue constamment. (vous pouvez aller voir par exemple les World Development Indicators visible via Gapminder.org(un excellent site d’ailleurs) ou via google public data explorer:
http://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&ctype=l&strail=false&nselm=h&met_y=sh_sta_maln_zs&hl=en&dl=en#ctype=l&strail=false&nselm=h&met_y=sh_sta_maln_zs&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country&idim=country:BGD:AFG:AGO:BIH:BWA&tdim=true&hl=en&dl=en
Après, je ne dis pas que tout est parfait dans le monde economico-politique (est-ce possible?), loin de là, mais cela est un autre débat!
Pour ce qui est du BIO, pour moi, c’est plus que jamais un concept de riche pour les riches qui marche bien…chez les riches.
Les aliments bios sont 1.5X plus chers (du moins, en Suisse). La raison étant tout simplement que ça coute plus cher de faire bios, parce qu’on produit moins avec plus d’argent…
Donc, moi ce que je veux dire que soutenir le BIO, c’est effectivement aller contre la résolution du problème de la faim dans le monde pèour la raison évoquée ci desss: moins avec plus
« Pour ce qui est du BIO, pour moi, c’est plus que jamais un concept de riche pour les riches qui marche bien…chez les riches.
Les aliments bios sont 1.5X plus chers (du moins, en Suisse). La raison étant tout simplement que ça coute plus cher de faire bios, parce qu’on produit moins avec plus d’argent…
Donc, moi ce que je veux dire que soutenir le BIO, c’est effectivement aller contre la résolution du problème de la faim dans le monde pèour la raison évoquée ci desss: moins avec plus »
a ben ça faut oser dire de telles énormités! d’abord il n’est pas sûr du tout que l’on produise moins en agiculture biologique (c’est sûr que par exemple on produit plus de cochons en élevage intensif mais faut voir comment et surtout faut voir la qualité de ce qu’il en sort (antibiotiques à tous les étages par exemple) et la pollution induite grâce au lisier (lisez « le livre noir de l’agriculture »)
ça coûte plus cher de faire bio? ah, bon peut être par ce qu’on a pas droit à autant de subventions en bio qu’en » traditionnelle » parce que sinon l’agriculteur bio fait déjà de bonnes économies en ne payant pas d’engrais, pesticides, herbicides et autres fongicides. Quant à oser nous ressortir que l’agriculture intensive résoudera le pb de la faim dans le monde, cet argument a déjà été maintes fois démonté et résulte au mieux de la mauvaise fois, au pire de l’adhésion à la prpagande des fabricants de pesticides.Franchement, monsanto et tous les autres soucieux de la faim dans le monde??? comme on dit maintenant : mdr! monsanto, comme toute multinationale de notre magnifique système libéral planétaire, se soucie de pognon, de faire le plus de pognon (toujours à court terme bien sûr) pour ses sacro-saints actionnaires et se contrefout de nourrir la planète ou de préserver l’environnement (ça ne fait pas partie des critères pris en compte dans le calcul des dividendes!)
L’agriculture Bio demande plus de main d’œuvre, c’est principalement cela qui coûte cher. Je suis ravie que l’argent que je dépense serve à faire réellement vivre un agriculteur, car parfois, ceux qui approvisionnent les grandes surfaces que tout le monde connaît ne sont guère payés pour leur travail.
Je précise que je ne suis pas riche, et que consommer autrement est un calcul, comme le reste.
Quant au rendement de l’agriculture Bio, je pense qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Des subventions européennes vont aider cette agriculture, tant mieux, elle pourra se développer et l’on parlera ensuite !
Accuser l’agriculture Bio de participer à la faim dans le monde est une curieuse idée. Cette agriculture est pour l’instant tellement peu développée que lorsqu’on parle du problème de l’accès aux denrées, je ne sais pas si quelqu’un pense aux agriculteurs Bio. Ce ne sont pas eux qui spéculent sur les marchés, en attendant, et qui sont de par là responsables de certaines pénuries dans les pays pauvres.
« Claire 31 says:
20 mars 2011 à 15:48
L’agriculture Bio demande plus de main d’œuvre, c’est principalement cela qui coûte cher. »
=> pas uniquement, il y a un gros problème de rendements, ainsi que des problème de perte total de récolte
Quant au rendement de l’agriculture Bio, je pense qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Des subventions européennes vont aider cette agriculture, tant mieux, elle pourra se développer et l’on parlera ensuite !
=> pour l’instant et sans produits phytosanitaire agrée pour le bio, (surtout qu’une dé moclécule va être interdit), ce n’est pas évident
Accuser l’agriculture Bio de participer à la faim dans le monde est une curieuse idée
=> il est curieux d’accepter de diminuer les rendements alors qu’il y a de plus en plus homme sur la terre et de moins en moins de terre cultivable.
« Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto »
=> Je vais finir par croire que Mme Robin n’a que la diffamation pour tout argument. Pourquoi n’essaye-t-elle pas plutôt de répondre aux critiques qui ont été formulées ? Croit-elle réellement qu’elle va convaincre quiconque avec d’aussi gros mensonges ?
@Claire31,a dit
« Quant au rendement de l’agriculture Bio, je pense qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Des subventions européennes vont aider cette agriculture, tant mieux, elle pourra se développer et l’on parlera ensuite ! »
Comme tous les internautes de ce forum et urbains ou du moins aussi éloignés de l’agriculture que la terre de la planète Mars,vous revez ma pauvre Claire.
L’agriculture biologique ne produira jamais assez même si les subventions doublaient ou triplaient.
Une plante ,c’est une usine qu’il faut alimenter en engrais(sels minéraux ),en eau et en soleil et protèger des maladies et insctectes qui ne pensent qu’à la détruire.
Je fais parfois 110 Qx en blé avec la même qantités de pesticides que celui qui ne fait que 65 qx,cà c’est de l’agronomie mais pas le bio de mes grands parents à 15 qx ha.
Si l’industrie était aussi attardée que vous et vos idées « biologiques » nous serions encore à l’ère du téléphone arabe.
Rapport: agroécologie et droit à l’alimentation
[8 mars 2011] GENEVE – Ce mardi 8 mars, le Rapporteur spécial a présenté son rapport « Agroecologie et droit à l’alimentation » devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Fondé sur l’examen approfondi des plus récentes recherches scientifiques, ce rapport démontre que l’agroécologie peut doubler la production alimentaire de régions entières en 10 ans tout en réduisant la pauvreté rurale et en apportant des solutions au changement climatique.
Le rapport appelle donc les Etats à entamer un virage fondamental en faveur de l’agroécologie comme moyen de répondre aux défis alimentaires, climatiques et de pauvreté dans le monde.
– http://www.srfood.org/index.php/fr/component/content/article/1-latest-news/1174-report-agroecology-and-the-right-to-food
POUR LE VIRAGE, IL VA FALLOIR QUE LES CONSOM’ACTEURS CITOYENS CONTRIBUABLES DE LA PAC ET DES DEGATS COLLATERAUX FASSE PRESSION POUR REFORMER EN PROFONDEUR LA PAC ET SOUTENIR LES ALTERNATIVES ET LES LANCEURS D’ALERTES !
NOUS SOMMES DEJA SUR LA BONNE VOIE, LES FILMS DOCUMENTAIRES FONT REAGIR LES LOBBYS !!!
Voici d’autres film documentaire réalisé en partenariat avec des agriculteurs ET NON DES ECOLOGISTES EXTREMISTE !!!
– http://www.herbe-lefilm.com/
– http://www.film-documentaire.fr/Le_Temps-gr%C3%A2ces.html,film,25692
– http://www.onf.ca/film/Pas_de_pays_sans_paysans/
– http://www.film-documentaire.fr/Un_autre_horizon.html,film,28106
L’Exemple de Mme WANGARI Maathai, Prix Nobel de la Paix, 2004 montre qu’il est possible de faire bouger les choses pour l’intérêt général de tous !!!!
Ne lacher rien Mme ROBIN
Cordialement
Monsieur ME51,
je ne suis pas votre « pauvre Claire », et comme nous n’avons pas gardé les cochons ensemble, vous n’avez pas à vous permettre de me qualifier « d’attardée ». Mes propos n’attaquent jamais les personnes, et ne sont jamais malséants, je ne comprends pas qu’on me réponde sur ce ton, grossier, et qui n’est pas à votre honneur.
Cela ne donne pas de crédit à ce que vous dites. Un blog ne devrait pas être le lieu où chacun se déchaîne, en répandant des insultes sur ceux qui ne sont pas du même avis. Les urbains, comme vous dites, vous font vivre. Félicitations pour le mépris affiché. On se demande si vous avez le même respect pour le consommateur en pulvérisant (si c’est bien le mot) dans vos champs.
J’ai bien l’honneur de vous saluer.
« Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto »
Il va falloir être plus prudent avec ce genre d’argument les prochaines fois……Enfin, je dis çà je dis rien, mais il est bon de rappeler un fait de justice récent qui pourrait revenir bien méchamment dans la figure des marchands de peur lanceurs d’alertes façon MMR et consorts. Je pense à l’affaire Séralini vs Felous.
Les « lanceurs d’alertes » se sont félicité du verdict en se tapant sur le ventre, mais en oubliant bien volontiers ce qui s’appelle un effet boomerang à retardement : on ne peut pas discréditer un travail sur la base du financement de ce travail ou des liens supposés entre les gens de l’étude et d’autres organismes.
Le milieu scientifique a été jusqu’ici bien assez couillon pour se battre sur le point de la seule argumentation sérieuse. Le seul « écart » a été sanctionné par la justice, alors que le camp des lanceurs d’alertes use et abusent des petites phrases et fuit le vrai débat. Je déplorerai que la controverse s’étale sur un terrain juridique, mais quand même, ça leur ferait bien les pieds de se prendre quelques bons coups de bâton avec l’arme qu’ils ont eux même constitué….
Et vous aurez compris que la première phrase de mon message, la citation de MMR entre guillemets, relève de la même situation ( mais je ne doute pas un seul instant qu’elle hurlerai à l’infamie signifiant qu’on voudrait sans doute la museler si elle se retrouvait assignée en justice…)
« Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto »
Combien de mensonges en si peu de lignes ?
– Lien entre Narbonne et l’AFIS ?
L’AFIS est une association « scientifique » qui compte beaucoup de scientifiques parmi ses adhérants. J-F NARBONNE est un scientifique … Si cela suffit pour lui trouver un lien avec l’AFIS ?
Dans le monde parallèle ROBIEN peut-être ?
– L’AFIS financée par MONSANTO ?
Et vous l’auriez « démontré » ??????
Mme ROBIN et ses fantasmes habituels !
Dans le monde des gens sensés « déclarer que » n’est pas l’équivalent de « démontrer que » ….
Quand ?
Où ?
Et comment ?
Avez-vous « démontré » un lien entre Monsanto et l’AFIS ?
L’AFIS est une association de scientifiques pour la « vulgarisation de la sciences » et pour le combat des « obscurantismes ». Je comprend donc que vous puissiez vous sentir menacée …
(Vous avez fait l’objet de beaucoup de leurs papiers, votre premier était sur votre idéalisation du paranormal en 2002. Un lourd passif entre vous donc !)
– D’autre part dénigrer, dénoncer, OK on peut accepter les critiques, mais encore faut-il qu’il y ait DEMONSTRATION !
Et là pour le moment, rien de neuf sous le soleil !
Tous ces gens que vous fustigez ont formulé un argumentaire sourcé et très précis. Le minimum serait que vous en fassiez de même non ?
Mais votre registre à vous est plus dans les « effets de manche », les « images fortes », semble-t-il ….
@Ma pauvre Claire
Alors on s’énerve,!!!!!depuis deux ou trois jours j’essaie de vous expliquez en toute honnèteté par différents arguments,pas seulement les miens mais également ceux d’autres pesronnes,chercheurs et scientifiques et vous me prenez toujours pour un pollueur de première sans rien mais vraiment rein connaitre de notre métier à part les infamies de MMR et compagnie.
Effectivement , je n’ai pas souvenir que nous ayons gardé des cochons ensemble surtout qu’avec mes 6 associés et nos douze salariés,nous en commercialisons près de 30000 par an sur deux sites différents!!!!à moins que vous ayez travaillé un certain temps dans une de nos porcheries?
Contrairement à ce que vous dites ce ne sont pas les urbains qui nous font vivre mais les aides PAC qui coûte la somme exorbitante de 10 millions d’€ soit environ 40 fois moins que l’ensemble de la fonction publique!!!!
Vous n’auriez pas du me dire « Les urbains, comme vous dites, vous font vivre. « ,ceci est méprisant au plus haut point,surtout que votre nouriture ne vous retire que 15% de votre budget mensuel(moyenne france).
Eh oui ,vous êtes sotte comme la plupart des internautes anti pesticides de ce site,qui ne font pas la différence entre un agriculteur sur plus de mille malade par « imprudence répétée durant une carrière entière » et les quelques résidus que vous allez éventuellemnt absorbés à votre inssu.
Je me fou pas mal de ce que vous pensez de moi,ma femme est soigné depuis bientôt 5 ans pour un cancer qui a débuté au rectum,nous avons rencontré une ribonbelle de spécialiste et cancérologue de toute sorte et je vous assure que les questions n’ont pas manqué,quoique ma femme n’ai jamais travaillé sur la ferme.
La maladie ,je connais,les réponses ,j’en ai eu et je peux vous assurer que si un seul des spécialistes et professeurs que nous avons rencontré et intérrogé nous avaient dit que le cancer de ma femme provenait de résidus pesticides de son alimentation,j’aurais tout fait pour ne plus utiliser de produits phytosanitaires,voire passer toute la ferme en bio!!!!
Et bien non,les cancers ne proviennent pas de « résidus pesticides »d’ailleurs c’est tout à fait logique puisque les agriculteurs sont en moyenne moins malades que le reste de la population avec je le répète une dernière fois une exposition multiplié par des millions voire des milliards par rapport aux consommateurs. Lorsque vous et autres antipesticides aurez compris cela,vous serez enfin sortis de la sotise qui vous aveugle.
Erreur 10 milliards d’€ et non 10 millions
@Aubarecy
Bernard Nadel que j’ai contacté voici un an et plus récemment Pierre Lebailly,ne sont pourtant pas aussi éloquant que vous.
Les anomalies constatées à la suite d’analyse de sang sont en fait des translocations entre les gènes 14 et 18.
Ces translocations se retrouvent chez tout le monde à des niveaux plus ou moins élévés parfois une cellule anormale sur 1 milliard de cellule et jusqu’à 1 anormale sur 100000,10000 etc
Les translocations peuvent être héréditaires,provenir des différents rayonnements terrestres, de la polution,du benzène des carburants,des pesticides ,etc et de choses encore inconnus.
Au jour d’aujourd’hui,ces deux chercheurs n’ont en encore rien conclu d’officiel,à part les écologistes « habituels antipesticides ».
Des maladies similaires,cancer du sang, du cerveau,leucémie et lymphomes se rencontrent également en surnombre chez le personnel des abbatoirs,vétérinaires et éleveurs,qui n’utilisent pourtant pas de pesticides.
Les analyses de sang pratiqués sur cette cohorte d’agriculteurs ne différencient pas les pures éleveurs des pures des céréaliers ,ni ceux qui se protègent de ceux qui ne se protègent pas(45% ont déclaré ne pas se protéger lors des applications phytosanitaires( préparation comprise,moment le plus contaminant).
@ Claire
Ne mettez pas votre nez dans les affaires « scientifques » de ME51 qui n’est d’ailleurs pas un scientifique mais un chargé de communication qui recopie ces fiches ici.
Vous savez bien que l’industrie veut notre bien et nous protège. Aller on retourne devant TF1 et on arrête de se demander ce qu’on donne a manger a ses enfants.
La DJA EST un concept scientique! … bancal… mais quel concept scientifique ne l’est pas!
Ils ne se trompeent pourtant jamais!
Sauf sur l’amiante, le tabac et puis un peu le nucléaire quand meme…
On vous protège! Circulez y a rien a voir!
Mme.Robin
Si vous aviez le millième du niveau scientifique des intervenants de l’AFIS celà vous aurait évité d’enfiler un ânerie après l’autre.
@John
Vous vous trompez de pays. Ici, en France, vous êtes dans un pays laïc. Ca veut dire que vous pouvez croire ce que vous voulez, manger ce que vous voulez, mais que vous n’avez pas le droit d’imposer aux autres ce qu’ils doivent manger sur la seule base de vos croyances. Pour demander l’inderdiction de quoi que ce soit (les pesticides, l’amiante, le tabac, les OGMs), vous devez prouver que ça vous cause un tort.
=> Donc, si vos interventions se limitent à l’exposé de vos croyances, vous pouvez vous abstenir.
Remarque au passage: Y a chez les écologistes une velléité qu’on sent poindre périodiquement de réécrire l’histoire de l’interdiction de l’amiante: ce seait en fait eux, les écologistes, avec leur flair idéologique infaillible, qui aurait débusqué l’affaire. En fait, la mise en évidence de la dangerosité de l’amiante, on la doit à des syndicalistes et à des scientifiques, qui ne demandaient d’ailleurs qu’une réglementation de l’usage de l’amiante.
Il me semblait qu’avant de l’interdire , il fallait que la mise sur le marché d’un produit ait été autorisée. Pour qu’un produit soit mis sur le marché, il faut apporter la preuve qu’il n’est pas dangereux.
Il est donc pertinent de s’interroger sur la façon dont on autorise la mise sur le marché d’un produit.
Il y a eu des erreurs, certains produits (alimentaires ou pas) se sont avérés nocifs par le passé, et c’est pour cela que des voix s’élèvent. Mme Robin fait partie de ces voix. Mais encore une fois, je ne comprends pas qu’on hausse le ton. Personne sur ce blog ne va changer le monde.
Quant à Monsieur ME51, il suffit comparer ses propos aux miens pour voir qui s’énerve ! Les insultes sont les arguments de ceux qui n’en ont plus.
J’habite un petit village d’agriculteurs, il n’y a pas d’exploitation Bio à ma connaissance, il ne me viendrait pas à l’idée de les insulter, ces agriculteurs. Ce sont mes voisins, ils tâchent de vivre de leur travail. Mais moi aussi, je tâche de vivre, et il est légitime que je m’informe. On ne va tout de même pas nous demander de tout gober sans nous poser de questions, non?
Participer à un blog ne cause aucun tort à personne, manifestement sur celui-ci, chacun est très convaincu de ses positions. Il est donc inutile de s’échauffer. Je ne prendrai pas le peine de sortir de mes gonds pour rien. S’insulter, c’est ça, la preuve de sottise.
Quelqu’un évoquait la possibilité que Mme Robin soit assignée en justice. Je ne le lui souhaite pas, mais ce n’est peut-être pas elle qui a le plus à perdre. Certaines vérités apparaitraient peut-être, qui mettraient davantage de monde d’accord. La vérité, c’est bien ce que tout le monde cherche?
Apporter la preuve qu’un produit n’est pas dangereux dans l’absolu est impossible. Comment vous y prendriez vous?
Par contre on peut prouver qu’un produit est dangereux, dans certaines conditions d’utilisation, avec un certain degré de confiance. Si on réussit pas à apporter cette preuve, alors on a pas le droit d’interdire (vient se greffer là-dessus le fameux principe de précaution, qui complique, inutilement, à mon avis, les choses, mais qui n’en change pas la logique: disons qu’il permet d’être moins exigeant sur le degré de confiance requis).
Tout ce qui précède est une évidence en démocratie. La liberté, d’abord. La prohibition, seulement si ça cause un tort à autrui. Les conflits, arbitrés par les institutions.
MMR n’est pas du tout dans cette démarche là. Suffit de lire une de ses pages: elle est dans la théorie du complot et l’anathème, avec Monsanto, mis à l’index.
@Claire
Si vraiment vous habitez un petit village d’agriculteurs,allez donc leur demander pourquoi ils ne cultivent pas bio et si beaucoup d’entre eux sont malades des pesticides?
Allez faire untour au cimetiere et regardez l’age des défunts,renseignez vous un peu,cela vous fera prendre l’air!!!
@John
Je ne suis pas chargé en communication mais agriculteur dans la Marne,j’ai bientôt 50 ans,deux enfants ,une femme en traitement de chimio actuellement.
Je cultive 168 ha dont 24 en Luzerne,30 en Blé,18 en Orge de Printemps,24 en Betteraves Sucrières,24 en graminés à gazon,24 en Pois et 24 ha en Pavot ,plante médicinale pour produire de la morphine.
Je possède également des parts dans deux grosses porcheries dont une qui exporte des jeunes femelles reprodutrices jusqu’aux portes de la Russie.Bien sûr je récupère du lisier qui fertilise à moindre coup mes terres.
Notre puit d’adduction d’eau est actuellement à moins de 20 ml de nitrate par litre d’eau et les pesticides sont jusqu’alors inexistant à part de temps en temps des traces d’atrazine,ancien desherbant à Maïs,cultivé naguère au dessus de ce même puit.
Voilà,je me suis présenté,maintenant à votre tour…..
On entend souvent parler de cette théorie du complot. Dans cette fameuse « théorie », on ne sait d’où partent les accusations et les cibles sont assez mal identifiées aussi. C’est un peu nébuleux.
Ici, on sait d’où partent les accusations et vers qui elles se dirigent.
Nous finirons donc peut-être par savoir le fin mot de l’histoire.
En tout état de cause, il n’y a pas à s’inquiéter pour les cibles de Mme Robin, je pense que ces personnes ne sont pas seules et qu’elles sont loin de manquer de moyens pour se défendre. Les grands groupes et nos institutions savent très bien réagir et protéger leurs intérêts. Pourquoi vouloir les protéger de cette journaliste? Dirait-elle quelque vérité, parmi tous les mensonges qu’on l’accuse de divulguer?
Dans mon village, justement, un agriculteur vient de se pendre, cet homme avait une femme et deux enfants, dont un dans la classe de mon plus jeune fils. Ses amis en ont été choqués; son exploitation lui causait des soucis, qui le savait ? Je n’épiloguerai pas , je ne le connaissais pas personnellement. Je n’irai certainement pas enquêter dans le cimetière ! Quelle suggestion déplacée !
Des gens malades, justement, il y en a. Mais je ne sais pas à quel point. Ici, il faut comprendre à demi mots, et encore. C’est très rural et très secret. C’est bien ce qui me fait me poser des questions.
Je ne suis pas agricultrice, je suis enseignante. Voyez, personne de vous menace, Monsieur ME51.
Le complot, c’est celui, supposé, des membres des agences gouvernementales, qui seraient tous vendus aux multinationales, et des comités de lecture des revues scientifiques, qui se ligueraient pour déconsidérer les études « indépendantes ». Vous avez d’ailleurs vous même, utilisé ce dernier argument. En procédant comme procèdent souvent les adeptes de la théorie du complot, pas par affirmation, puisqu’une affirmation sollicite une démonstartion, mais par interrogation.
Et ce qui est en jeu, c’est la démocratie, ou à tout le moins, la laïcité. C’est empêcher qu’arrivent au pouvoir des gens comme Voynet ou Cohn-Bendit, qui se payent une tribune dans Le Monde pour exiger l’interdiction des élevages industriels de porc sous prétexte qu’une rumeur faisait naître la grippe H1N1 dans un tel élevage au Mexique, et alors qu’on a depuis, localisé les premières traces du virus bien loin de là (aux Etats-Unis, il me semble). C’est demander que quelqu’un affirmant que les études de toxicité sur lesquelles les agences de sécurité s’appuient pour les AMR sont secrètes, ne se contente pas d’affirmation péremptoire, mais done quelques éléments de justification.
@Claire
« Des gens malades, justement, il y en a. Mais je ne sais pas à quel point. Ici, il faut comprendre à demi mots, et encore. C’est très rural et très secret. C’est bien ce qui me fait me poser des questions »
C’est vous qui laissez planer le mystére en laissant suposer que certains des agris de votre village sont malades « des pesticides ».
Sérieusement,si vous voulez en savoir un peu plus sur ces ruraux,rien ne vous empèche d’en parler à un parent d’élève agri!!!,je ne vois pas ou est le problème.
Dans ma commune,on a eu aussi notre part de suicides.
Le fils d’un agriculteur ,suivi de son père 2 ans plus tard, un menuisier,suivi de son fils et de sa fille, mon ancienne voisine,divorcée et partie depuis ,enseignante, a tenté de se suicider deux fois….
Enfin ,c’est fatiguant d’entendre toujours le même refrain sur les industriels de la chimie « qui nous gouvernent »!!!
Personne n’oblige les agriculteurs a employer des produits phytosanitaires,la marque Mansonto,ne représente rien en France puisque les OGM sont interdits.Nos institus techniques et coopératives font des essais tous les ans avec toute une panoplie de produits et le but est d’en mettre le moins possible et lorsque les conditions s’y prétent,de ne rien mettre du tout!!:
L’arboriculteur,producteur de pomme qui a subi les foudres de la journaliste Isabelle Saporta a son insu, a appri que ces pommes avaient été analysées(apparemment ce ne sont pas ses pommes et il a porté plainte) et quelle contenaient des pesticides.
Oui mais la journaliste c’est abstenu de dire que les doses analysées étaient de 10 à 20 fois inférieur à la LMR (limite maximale de résidus autorisés).
Je vous quitte,je vais mener mes enfants au bus.
@ nsl le chercheur oculaire qui n’a donc aboslument rien à voir avec le business des OGM et des pesticides
« A part nous dire que c’est des vendus, pourriez vous reprendre les critiques qu’il vous fait et nous expliquer en quoi elles sont fausses »
– A part lui demander de nous expliquer en quoi ces critiques sont fausses, tu pourrais nous dire ce que çà importe à un chercheur oculaire (ouarf, ouarf ouarf, je savait même pas que çà existait!!!) de d’année des explications à une excellente journaliste qui met à mal les lobbies OGM et de l’agrobusiness ????
Je te rappelle , petite lâche de nsl, que tu n’as jamais répondu à ma question. Ne serais tu pas un peu gêné de me répondre??? Tu n’adopterais pas, par hasard la même stratégie lâche que « aatea », le plombier, « wappe seppi, » le prof de gym, « décor », le peintre en bâtiment, « loulou » le dentiste, « Berny » le vendeur de pistolet à gaufre, anton l’agent immobilier….bref QUE des gens qui n’ont absolument rien à voir avec l’agro-business et les OGM ?????
@Zeppe
Encore en chasse du « lobbyiste-payé-par-Monsanto » ?
Puisque selon vous, tout se résume donc à « l’argent que l’on touche » ….
Vous seriez donc prêt à changer d’avis sur les OGM, si par cas Monsanto vous adressait un chèque d’un montant convenable à vos yeux ?
De toute façon quoi que vous puissiez répondre vous avez toujours affirmé que vous raisons « n’étaient que politiques ». La politique çà évolue, donc pour vous un chèque suffit pour orienter vos avis ….
Si tel est votre cas, tristes convictions ….
@ LCEP
« Puisque selon vous, tout se résume donc à « l’argent que l’on touche » …. »
– Tu sais très bien LCEP que çà n’as aucun sens de passer des mois, des années , à défendre les OGM et à critiquer systématiquement MM Robin si l’on est pas, soit-même dans ce business.
Une fois ou deux, on pourrait le comprendre, mais des « wappe seppi, aatea et autre décor ou Berny, servissent depuis des mois, voir des années. Et ce que tu pensez sérieusement qu’il ne viennent ici QUE pour « rétablir la vérité »???sans pour autant être concerné par ce business ???
On peut te comprendre , toi, en tant qu’ agriculteur (isolé car 95% des agris sont absolument contre les OGM) que tu vienne pour tes petites affaires bien égoïstes t’attaquer à MM Robin. On ne peut pas comprendre cette obsession à la critiquer s’il s’agit de personne qui n’auraient rien à voir avec le business des OGM et des pesticides. ça n’aurait pas de sens !!!
Zeppe,
C’est quoi votre problème au juste??
Si vous n’aviez pas remarqué, j’ai essayé pendant 3 ou 4 jours à discuter avec vous, en jouant à votre jeu de questions (débiles). Je me wsuis assez vite rendu compte que cela ne servait strictement à rien vu qu’il n’y a pas une once de rationnalité dans votre discours et que la seule chose que vous soyez capable de dire c’est « blabla…mais pourquoi venez vous ici si vous n’êtes pas lobbyiste??…blablabla….donc c’est léogique vous êtes lobbyiste…blablabla…je vous ai bien eu, moi, Zeppe le malin »
Vos messages ont tous exactement le même contenu, qui est plus est, souvent très insultant. Je suis étonné que la modération ne fasse pas son travail vous concernant, car pour moi, vous n’êtes qu’un troll-spammeur..
Pour finir, en admettant que nous soyions tous des lobbyistes comme vous en êtes tellement persuadé, pensez-vous vraiment que la meilleur manière de nous faire taire soit de nous insulter et d’ignorer complétement les critiques RATIONNELS et DOCUMENTES qui sont mises en avant??? (Bon, je sais vous avez appris cette technique de MMR)
DErnièere question: si vous êtes tellement clairvoyant, pourquoi personne içi ne vous soutient???????????
@ nsl le chercheur oculaire
Ca t’interesse le eye-tracking….
Tu veux que je te parle de fixations, saccades et smooth pursuit…Tu veux que je t’explique le débat sur la salience versus top-down pour la programmation des saccades ou encore des différents algos pour détécter des fixations: speed-based, distance-based, etc… ou encore du eye-tracker (de Merde) que j’utilise, le Tobii 175o….ou tu préfères parler du gaze-speech lag d’environ 700ms entre le moment oû tu prononces un mot et le moment ou tu regardes l’objet…
Bref, dis moi quel sujet de eye-tracking tu veux et je te ferais un exposer….
Mais bon, je ne doutes pas que tu vas penser que Monsanto me paie aussi pour que je suive un cours de eye-tracking en accélerer afin de me crédibiliser auprès du grand Zeppe sur le forum de MMR….
Bonjour,
Étant enseignante, j’aimerais entrer en contact avec Mme Robin. Merci de me contacter si c’est possible.
Meilleures salutations
Mme Hillairet
« Pourquoi vouloir les protéger de cette journaliste? Dirait-elle quelque vérité, parmi tous les mensonges qu’on l’accuse de divulguer? »
Comme beaucoup l’on répété à maintes reprises, entre autre pour essayer vainement de satisfaire la curiosité mal plaée du grand Zeppe, on ne vient pas içi pour défendre ceux qui sont attaqués par MMR mais bien plus pour l’attaquer elle(et ARTE en passant).
Parce qu’elle propage des contre-vérités en se faisant passer pour LA vérité et qui plus est, prétend sauver tout le monde en démontrant enfin ce que chacun savait au fond de lui-même: que l’industrie c’est que des salauds qui ne pensent qu’à se faire fric, quitte à nous empoissonner et aussi que 99% des scientifiques, c’est aussi des salauds qui se font grassement payer par les premiers pour soutenir leurs crimes
Parce qu’elle offre aux gens une vision complétement parcellaire et biaisée du monde et qu’elle répond aux critiques argumentées et documentées par des « va te faire foutre, sale lobbyiste »
Vous qui me paraissez plus censée, que pensez vous du profeseeur Narbonne et de ses critiques? Pensez-vous aussi que de toute façon, c’est un sale lobbyiste pourri? Si c’est le cas, je crains que nous n’ayons plus grand chose à nous dire…
PS: Pour avoir la réponse de Zeppe en primeur, simplement prendre ces 3 derniers messages, tirer au hasard 2 questions dans chaque message, les mettre bout à bout, ajouter 1 ou 2 insultes à choisir parmi « mentuer, lobbyiste, vendu, névroslé » et vous obtenez ladite réponse…
@Zeppe
« On ne peut pas comprendre cette obsession à la critiquer s’il s’agit de personne qui n’auraient rien à voir avec le business des OGM et des pesticides. ça n’aurait pas de sens !!! »
Ce qui n’a pas de sens, c’est de croire que l’on peut faire changer l’avis de chacun en donnant un chèque …
Par déduction, encore une fois, si tous les gens qui contestent les « écrits » de MMR sont « acheté » par un lobby quelconque.
Combien VOUS PAIE MMR pour la défendre ?
Vous « Zeppe premier » êtes sans arrêt sur la brèche (depuis plus de 2 ans que je vous y vois) pour défendre votre vision de l’agriculture ….
(soit la toute petite parcelle d’horizon que vous offre votre appareil photo) (Zeppe est photographe dans la comm’ … Riez pas c’est ce qu’il dit !)
la blague du jour :
99.9 % des gens ne pensent qu’au fric (c’est bien ça qui dirige le monde …)
Ouf !! je suis reassuré de savoir que les industriels (enfin, les décisionnaires … ) appartiennent aux 0.1 % restant.
@Claire31
Puisque vous habitez un village assez rural et agricole. Dites-nous quelle est la moyenne d’age des exploitants agricoles chez vous ?
(dans la Haute-Garonne ?)
En la moyenne dans mon département (65), pour les actifs agricoles, est au-dessus de 64 ans !
Étrange non ?
Comment des gens aussi menacés professionnellement par la chimie et le cancer peuvent vivre aussi vieux ?
Sachez que lorsque je fais un traitement de Pyréthrinoïde sur mes maïs. (c’est assez rare, il faut dire)
Lorsque je charge ma cuve je suis en contact avec l’équivalent de produit insecticide que l’on retrouve sur 1000 Tonnes de pommes !
(si ces dernières respectent les Limites légales en résidus)
Comment les agriculteurs, qui sont exposés à des doses 1.000 voire 1.000.000 de fois plus importantes que le consommateur lambda, peuvent donc vivre si vieux ?
L’agriculture est la profession le moins impactée par les cancers … (rapport INVs)
Comprenez qu’au regard de ces FAITS il est difficile de croire à la « Thèse MMR » …
Il est d’autant plus difficile de l’admettre qu’elle ne répond JAMAIS à ce genre de remarques …
Je ne sais que vous dire des propos du professeur Narbonne, je ne les connais pas.
Je tâche d’y voir plus clair, sans me faire insulter de préférence, dans ce que disent les uns et les autres. Je n’ai pas encore pris connaissance de tout et c’est le documentaire de MM Robin, qui m’a décidée à commencer à fouiner. Contrairement à ce que dit ME51 qui sait tout sur tout le monde, il n’est pas du tout facile de discuter avec les agriculteurs du coin. Je suis nouvelle dans le village, je n’y travaille pas, je fais des kilomètres et quand je rentre, je m’occupe de mes enfants. Nos horaires sont très différents et il n’y a pas de commerce. Mon voisin directe est une presque centenaire.
Il faut que je consulte plus sérieusement les interventions des divers scientifiques. Mais cela fait longtemps que j’achète du Bio, et cela à la suite de problèmes de santé de mes enfants. Tout ce que j’achète n’est pas Bio non plus, j’achète aussi à des producteurs locaux et au boucher du coin car c’est un voisin. J’en suis très satisfaite du Bio, et mes enfants vont beaucoup mieux (allergies dues à des intolérances alimentaires, eczéma envahissant et asthme): ils supportent mieux en Bio certains aliments qu’ils ne supportent pas du tout en non Bio. (Ma phrase n’est guère élégante). C’est ce qui me fait penser que les propos de MM Robin (et d’autres) ne sont pas dénués d’intérêt. Evidemment, il y a le problème des emballages, de l’eau, de la pollution atmosphérique etc. Toutes ces questions sont liées me semble-t-il. Je ne les cloisonne pas , comme le font certains.
Bien sûr, ce n’est que mon expérience personnelle, mais la santé de mes enfants est ma priorité, et leurs réactions à ce qu’ils mangent m’importent plus que les aboiements de certains. Pourquoi changer une équipe qui gagne?
Pourvez-vous m’indiquer un lien vers les propos de M. Narbonne?
Quelq’un peut-il me renseigner les « phtalates »?
LCP oublie bien volontairement les produits chimiques entrants dans le processus agro-alimentaire.
C’est un peu comme dire : eh !! regardez, les ouvriers qui travaillent sur les chaînes de tabac n’ont pas de problèmes de santé …. donc le tabac ne pose aucun problème !!
@Ludof
« LCP oublie bien volontairement les produits chimiques entrants dans le processus agro-alimentaire. »
Je ne suis qu’agriculteur … Pour ce qui est de la transformation de mes productions il faut voir quelqu’un qui officie à ce niveau …
« ludof says:
21 mars 2011 à 13:51
LCP oublie bien volontairement les produits chimiques entrants dans le processus agro-alimentaire.
C’est un peu comme dire : eh !! regardez, les ouvriers qui travaillent sur les chaînes de tabac n’ont pas de problèmes de santé …. donc le tabac ne pose aucun problème !! »
=>comme la roténone?
produit que les agriculteurs bio ont toujours de droit d’utiliser, mais pas les agriculteurs conventionnel?
http://forums.lefigaro.fr/user/non-frames/message.asp?forumid=226&messageid=2022056&threadid=2022056&parentid=3
« claire 31 says:
21 mars 2011 à 13:45
Pourvez-vous m’indiquer un lien vers les propos de M. Narbonne? »
=>http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-acheter/les-additifs-alimentaires/les-edulcorants/pr-narbonne-notre-poison-quotidien-accumule-les-contre-verites.html
« Je tâche d’y voir plus clair, sans me faire insulter de préférence, dans ce que disent les uns et les autres. »
Je comprends tout à fait. Si j’ai puis être insultant, je m’en excuse.
Après, c’est vrai que plusieurs des critiques venant ici sont certainement dès fois un peu sur les nerfs du fait des interventions très insultantes d’une personne que je ne nommerais plus…
« ils supportent mieux en Bio certains aliments qu’ils ne supportent pas du tout en non Bio. »
Je ne cherche pas à mettre en doute votre parole mais personnelement, je epnse qu’il très difficile d’affirmer une telle chose sans faire une observation systématique: ‘cest à dire, noter précisement TOUT ce que mange les enfants ainsi que TOUS les maux hors du commun dont ils souffrent. De cete manière, on peut contrôler assez précisèment ce qu’ils mangent et ce dont ils souffrent et ensuite voir si l’arrêt d’un aliment, ou l’ajout d’un autre, provoque ou stop un des maux.
Evidemment, la première étape reste le médecin, qui procédera certainement à des tests allergiques si besoin est.
Comprenez moi bien, je dis tout ça car trop souvent j’entends ce genre chose: depuis que j’ai arrété de manger ceci, ca va mieux…donc c’eétait forcément ça le probléme…
Notre esprti tout seul n’est pas fiable et nous trompe très facilement sur ce genre de causalité complexe. C’est pour cette raison que la science(mais pas seulement) a forgé au cours du temps des méthodes telles que l’observation rigoureuse et systématique afin d’essayer de comprendre un peu mieux les rouages du monde.
Maintenant, je ne dis pas que votre démarche n’était pas accompagnée de ce genre de précautions citées ci-dessus mais à vous lire, j’en doute un peu….corrigez moi si j’ai faux!!
« Bien sûr, ce n’est que mon expérience personnelle, mais la santé de mes enfants est ma priorité, et leurs réactions à ce qu’ils mangent m’importent plus que les aboiements de certains. »
Je comprends bien.
Pour cela, il me semble primordial d’avoir un certain nombre de certitudes sur ce qui leur cause ou peut leur causer du tord. Ainsi il est possible d’agir en conséquence.
Pour moi et pour beaucoup d’autres(dont Narbonne), les « problèmes » mis en avant par MMR(à savoir les résidus de pesticides ds les laiments) ne sont, soit pas des problèmes, soit des problèmes totalement négligeable (j’entends dans l’order de grandeur de l’effet)
« Pourvez-vous m’indiquer un lien vers les propos de M. Narbonne? »
Le voici:
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/environnement/contaminants-alimentaires/pr-narbonne-notre-poison-quotidien-accumule-les-contre-verites.html
Bonne lecture!
Demain soir sur Arte à 20h40, un film documentaire » Water makes money » qui explique très bien la collusion entre les politiques et les lobbys !
– http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Water-makes-money/3752030.html
Exemple parmi d’autre : Dominique Villepin ex 1er ministre sous Jacques Chirac a été lors des nouvelles présidentiels de 2007 embauché chez VEOLIA !!!
Ce qu’il y’a de réconfortant, c’est le soulèvement des citoyens européens mais aussi à l’internationale !
Mais également des retours d’expériences d’actualités, la ville de Munich desserve en régie à ces citoyens, une eau potable naturelle qui ne subis aucun traitement (chloration, additif chimique) grâce à la généralisation sur les captages d’eau potable de l’agriculture biologique !!!!
Et les économies réalisées sont énormes (santé – biodiversité – socialement responsable) pour les contribuables et les agriculteurs sont rémunérés intelligemment par la ville pour les efforts consentis ! Tout le monde est gagnant sauf les intermédiaires que sont les lobbytes !
Ces faits vont dans le sens de ce que dénonce Mme Marie-Monique Robin !!!
A diffusé au plus grand nombre !!!
Ce billet robinien pose deux problèmes.
1. Mme Marie-Monique Robin se félicite que « Ca chauffe sur la toile » (visiblement, elle ne sait pas encore comment produire un « c » cédille majuscule… il y a encore une marge de progression !).
Donc, deux réponses de sa part :
a. La diffamation pure et simple : « …Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto (voir mon Blog Le monde selon Monsanto) » et « …le dogme de la vieille école de toxicologie incarné par Jean-François Narbonne… »
Elle en a une autre sur :
…://www.lexpress.fr/actualite/environnement/marie-monique-robin-il-faut-reprendre-le-controle-de-son-assiette_972965.html
« Simon : Qui était le toxicologue bordelais aux cotés du ministre à France Culture hier soir? Il n’avait pas l’air très en empathie avec vous. Pourquoi?
« (Réponse de MMR) :C’est le professeur de (sic) Narbonne qui manifestement, ne connaissait pas très bien le dossier sur le bisphénol A et sur l’aspartame à moins que ses intérêts soient d’un autre ordre. »
C’est du même tonneau.
b. L’appel en renfort de ses coreligionnaires, en l’occurrence André Cicolella… porte-parole du réseau Environnement Santé (RES) et donc, manifestement, chercheur (s’il l’est encore) militant. Remarquez que Mme Marie-Monique Robin a eu le nez creux en nous fournissant un lien vers Télérama et « On nous fait avaler n’importe quoi ! ». En effet, elle essaie de nous faire avaler n’importe quoi.
c. la contre-attaque stalinienne. C’est : « vous voyez, les suppôts du grand capital m’attaquent ! J’ai donc raison ! »
Ceux qui ont une parcelle de libre arbitre liront avec intérêt :
…://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/environnement/contaminants-alimentaires/pr-narbonne-notre-poison-quotidien-accumule-les-contre-verites.html
2. Le chapitre de son livre (et film… n’oublions pas de lui chatouiller le nombril, elle adore) sur la DJA fourmille d’approximations, d’erreurs, de sophismes et de contre-vérités. Par exemple, un concept n’est pas privé de base rationnelle – et d’efficacité – simplement parce que ceux qui sont chargés de son application en ont oublié l’histoire de la genèse. Par exemple aussi, sa déclaration sur le principe d’équivalence en substance est une grossière contre-vérité. Ces deux exemples montrent que ce sont les fondements mêmes de ses théories qui sont bancales.
Mais on notera que Jim Watson est devenu James Watson… manifestement le blog aimablement mis à la disposition de Mme Robin par Arte, sur nos deniers, a joué son rôle de correcteur (…://robin.blog.arte.tv/2011/01/30/bande-annonce-de-notre-poison-quotidien/ – dites merci à mon compatriote Berny, Mme Robin !). Mais il y a encore une grande marge de progrès…
Puisque MM Robin « conspire » contre l’industrie du poison, je lui donne tout mon soutien !
Je signale en passant que j’avais publié une étude très proche sur mon blog en démarrant sur le nombre faramineux de nouveaux cas de cancers chaque année en France et leur progression de 3% annuelle (on parle d’incidence).
Donc combien de nouveaux cas chaque année ?
10 000
30 000 ??
Vous en êtes très loin puisqu’on est aux alentours de 350 000 nouveaux cas, soit près d’1 million tous les 3 ans !!!!
Partant de là, j’ai regardé l’épidémiologie mondiale et recherché les causes principales, et sans déflorer le sujet, les pesticides à eux seuls sont responsables de plus de 50% des cas.
La suite ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/09/10/cancer-la-catastrophe-partie-1-etat-des-lieux-6895783/
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/10/23/cancer-la-catastrophe-partie-2-pesticides-sur-l-occident-7189183/
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/12/27/cancer-la-catastrophe-partie-3-les-causes-7640286/
http://french-revolution-2.blog.fr/2010/06/28/cancer-la-catastrophe-partie-4-que-fait-l-etat-8878482/
http://french-revolution-2.blog.fr/2010/06/28/cancer-la-catastrophe-partie-5-se-proteger-8878451/
Alors manger BIO ou pas ?
C’est comme si on se demandait s’il faut ou non dégoupiller une grenade pour voir ce qui se passe !
mais non, mais non, eau pure, nos amis des pesticides vont t’expliquer que c’est bien mieux que l’eau soit gérée par une multinationale car celà rapporte bcp d’argent à leurs actionnaires qui le redistribuent généreusement à toute la société grâce à notre beau système libéral…
Même quand on leur montre les énormes conflits d’intérêt entre les multinationales des pesticides et les agences sanitaires (experts employés après (ou avant) par ces même entreprises ou dont les études sont financées par elles) aux usa (revolving doors) ou en europe et ben non , ils ne voient pas où est le mal, celà n’empêche pas ces experts d’être indépendants! autant d’aveuglement ou de mauvaise foi entraîne forcément des questions sur les motivations de ces personnes qui nient l’évidence…
Il y a aussi l’argument qui tue comme le fait que « c’est naturel », les plantes produisent leur propre insecticide donc c’est pas dangereux…auquel cas on pourrait déjà se demander pourquoi en rajouter alors?? c’est exactement le même argument (pertinent,si,si) que les pro-nucléaires: ben oui la radioactivité c’est naturel, vous ne saviez pas? (bon , sauf qu’un morceau de granit a moins de chance de vous exploser à la gueule et d’envoyer dans l’air un nuage de particules nucléaires qu’une centrale nucléaire )
Finalement tout ça est assez rassurant car tous ces « pollueurs de blog » qui réagissent aussi violemment et aussi souvent montrent involontairement que MMR pose les bonnes questions et appuie là où ça fait mal même si on pourra toujours critiquer son travail qui n’est pas forcément parfait mais qui est bien plus complet que le travail de nombreux autres journalistes.De toute manière la prise de conscience est en marche et plus rien de pourra l’arrêter d’autant plus qu’elle n’est pas dû qu’à une seule personne (MMR) mais à de nombreux scientifiques, journalistes et donne lieu à l’existence de nombreux films/documentaires et autres livres!
Sur ce messieurs les pourfendeurs de MMR (et autres) bien le bonjour chez vous!
@ nsl
« Si vous n’aviez pas remarqué, j’ai essayé pendant 3 ou 4 jours à discuter avec vous, en jouant à votre jeu de questions (débiles). »
-Tu n’as pas répondu à mes questions. Tu ne nous expliques pas pourquoi un « chercheur auriculaire » passe son temps à critiquer une journaliste qui dénonce la présence de pesticide et produits dangereux dans nos assiettes.
Lis ma réponse du 21 mars 2011 à 17:06 sur « jour J »
Tu ne réponds jamais et tout le monde aura compris (Rosenhan le prouve dans « record d’audience) que tu te débines comme un lâche et comme tout tes potes, quoi que tu en penses.
@ Nsl
« Parce qu’elle propage des contre-vérités en se faisant passer pour LA vérité et qui plus est, prétend sauver tout le monde »
– Tout comme dans mon exemple , je me mettrais à critiquer une association de défense des animaux qui veut interdire la chasse à l’ours ,(alors que je ne suis pas chasseur), parce qu’elle propage des contre-vérités en se faisant passer pour LA vérité et qui plus est, prétend sauver les ours »
tu comprends comment tu es incohérent, lâche et ridicule???? Tu comprend que tu ne peux QUE mentir ????
je ne te lâcherais pas nsl. Tu auras toujours l’air stupide, comme tes potes.
@ Eau pure
Très bien de faire la pub pour ce documentaire qui s’annonce très intéressant et qui, comme pour les OGM, les pesticides, etc, nous montrent de quoi sont capables les multinationales du fric. j’allais d’ailleurs en parler.
à voir donc : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Water-makes-money/3752030.html
Ce billet de Mme Marie-Monique Robin a donné lieu à un échange de commentaires intéressant. Enfin, si l’on élimine les zepperies, etc. et quelques manifestations d’agacement. Sur le fond, il me semble utile de revenir sur deux points.
1. Nous sommes actuellement confrontés à une extraordinaire hystérie sur notre alimentation, en particulier du point de vue de la présence de pesticides. « Notre poison quotidien – qui, pour faire bonne mesure, porte aussi sur les additifs alimentaires, les édulcorants de synthèse et les substances en contact avec les produits alimentaires – n’en est qu’un exemple, mais c’est le plus médiatisé.
a. Il sied de rappeler que cette hystérie n’a pas lieu d’être. Les études – notamment le dernier rapport de l’EFSA sur le sujet et ceux de la Commission européenne qui l’ont précédé – montrent que la majorité des produits agricoles (et alimentaires) ne présentent pas de résidus de pesticides à des taux détectables. Une grosse minorité est en-dessous des limites maximales de résidus (LMR). Les produits dépassant la LMR sont une petite minorité, sachant que – les LMR ayant été définies à des niveaux qui offrent une marge de sécurité très ‘confortable’ – les dépassements n’impliquent un risque pour la santé que dans des conditions fort improbables, du style cure exclusive d’épinards sur une durée relativement longue.
Je n’ai pas mis de chiffres dans la mesure où ceux-ci dépendent dans une certaine mesure du choix des produits examinés en priorité et de certains autres facteurs. Mais on est dans une gamme telle que 60 – 37 – 3 %.
Les produits dits ‘biologiques’ ne sont pas indemnes de résidus de pesticides non autorisés (curieusement, les analyses officielles ne portent pas sur les pesticides autorisés en biologique, les données sont limitées aux seuls cas de dépassement, et certains pays fortement ‘biologisés’, tels l’Autriche et l’Italie, n’ont pas fourni de données lors du dernier round… de quoi alimenter une belle théorie de la conspiration). En biologique, les dépassements de LMR ne sont en aucun cas attribuables à un événement fortuit du style dérive des produits épandus par un voisin conventionnel*. Ces dépassements représentent en gros le quart des dépassements observés en conventionnel. En d’autres termes, celles et ceux qui choisissent de manger ‘bio’ par peur des pesticides divisent le risque d’un dépassement de LMR déjà faible (en moyenne de 3-4 %) par quatre pour une augmentation des prix par deux, trois, sinon quatre.
Pour un résumé, et le lien vers le rapport, voir :
…://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/1646.htm
b. Une autre approche consiste à examiner la nature du risque. Pour faire court, et pour reprendre un mot de Bruce Ames, on absorbe autant de substances cancérigènes en une fois, avec une tasse de café, qu’en un an avec les pesticides. À lire, en français :
…://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=15531
2. On voit souvent écrit que l’agriculture (dite) biologique est la solution d’avenir et, surtout, qu’elle est en mesure de nourrir le monde, qu’elle est plus respectueuse de l’environnement que l’agriculture que l’on qualifie dédaigneusement de « productiviste » ou d’« industrielle » (celle qui nous nourrit…), et qu’elle produit des denrées alimentaires plus saines. C’est faux.
Rappelons à cet égard qu’un mensonge mille fois répété, même étayé par des ‘preuves’ manifestement bidonnées, n’en devient pas pour autant une vérité.
Pour faire simple avec un exemple, le blé dit ‘conventionnel’ rend actuellement environ 70 quintaux par hectare en France. Le blé biologique : 27. Les deux chiffres ne sont pas directement comparables ; on peut penser, par exemple, que les meilleures terres ne sont pas converties en biologique (n’est-ce pas M51 ?). Néanmoins, il illustre clairement le fait que la France abandonnerait sa souveraineté alimentaire, et deviendrait importatrice nette de denrées alimentaires, si toute sa surface agricole était convertie en biologique.
Contrairement à ce qui est généralement proclamé, l’agriculture biologique n’est pas une agriculture sans pesticides. Elle utilise des pesticides, qualifiés de ‘naturels’ (c’est parfaitement outrancier…), dont certains sont aussi préoccupants pour la santé humaine et l’environnement, sinon plus, que les pesticides synthétiques (roténone et maladie de Parkinson, spinosad et abeilles, cuivre non dégradable…). D’autre part, il est clair que, à production égale, elle exige plus de surface et par conséquent empiète sur les écosystèmes non cultivés.
Enfin, les études sérieuses montrent que les produits dits biologiques ne présentent pas de supériorité par rapport aux produits conventionnels du point de vue de la santé. Pour un bon résumé :
…://www.com-agri.fr/documents/LeonGueguen.pdf
Chaque mode de culture, de stockage, etc. a ses avantages et ses inconvénients. On verra donc de nombreux articles sur la toile sur la ‘supériorité’ des produits dits biologiques du point de vue de la teneur en matière sèche et en polyphénols – mais sans que l’on ne dise que la première ne s’applique qu’aux produits riches en eau et la deuxième à certains types de produits seulement, archétype tomate – mais peu, par exemple, sur le déficit des blés dits biologiques en protéines ou sur les risques liés aux mycotoxines.
L’agriculture dite biologique a une place en France, pour répondre à une demande. Mais elle ne saurait usurper une place qui n’est pas la sienne sur la base de théories infondées. Parmi ces théories infondées figure Notre poison quotidien.
Et quand on se préoccupe de l’avenir de nos enfants et petits-enfants, on ne peut que s’élever vigoureusement contre ce genre de littérature, j’ose le mot, ignoble.
______________
* Voir par exemple (bas de la page 1 et tableau 1) :
…://www.agencebio.org/upload/pagesEdito/fichiers/etude_pesticides_setrab.pdf
Il est à noter que les chiffres de dépassement concernent en très grande majorité les céréales et dérivés, ce qui fait que les chiffres ne sont pas comparables à ceux de l’EFSA.
Chère Madame,
Félicitations, pour votre « Poison au quotidien » sur Arte, parmi les émissions qui traitent de ce sujet, la vôtre est remarquable par sa clarté et sa rigueur. Depuis de nombreuses années, je suis scandalisé par le comportement des firmes qui continuent d’inonder les pays en voie de développement avec de l’amiante. Vous avez de nombreux contacts avec les organismes internationaux, et plus particulièrement avec ceux dépendant de l’ONU. Comment peut-on expliquer que ces organismes n’empêchent pas ce scandale ? Quelle action peut-on entreprendre ?
J’ai écouté votre interview sur « La tête au carré », et il est surprenant que les firmes chimiques contestent les essais sur les rats, alors que leurs comportements ne changent pas dans le cas de l’amiante.
Encore félicitations pour votre courage de s’attaquer à ces lobbys si puissants.
Avec ma profonde sympathie,
Otto Dideberg
Si les essais sur les rats sont contestés, c’est qu’il y a tout lieu de les contester du point de vue de la rigueur de la méthodologie et de la démarche scientifique. Rigueur ne se situant pas du tout au même niveau que le racolage pseudo journalistique du docu-fiction qu’est NPQ.
@ wappe seppi
« Il sied de rappeler que cette hystérie n’a pas lieu d’être. Les études – notamment le dernier rapport de l’EFSA sur le sujet et ceux de la Commission européenne qui l’ont précédé – montrent que la majorité des produits agricoles (et alimentaires) ne présentent pas de résidus de pesticides à des taux détectables. »
– En supposant que tu dise vrai, en quoi cela te dérange qu’on cherche à supprimer les pesticides ???
Soit honnête wappe seppi et dis nous franchement que t’importe qu’on veuille supprimer totalement les pesticides ???Es-tu fabricant de pesticides ???
Dit nous pourquoi cela te dérange qu’on cherche à ne plus utiliser de pesticide.Si tu n’as rien avoir avec la production ou la vente de pesticide, pourquoi passes tu du temps à nous dire que a majorité des produits agricoles (et alimentaires) ne présentent pas de résidus de pesticides à des taux détectables ???? Pourquoi ne réponds-tu JAMAIS à cette question wappe seppi ??? Elle te mets mal à l’aise ??? Est ce que tu penses être crédible sachant que tu ne réponds pas à cette question primordiale??? Pourquoi ne pas nous dire franchement que les pesticides c’est ton business et que tu as peur de te retrouver au chômages si on en utilise plus ???? Ya pas de honte tu sais ???
Monsieur Nsl,
je ne croyais pas vous induire en erreur en parlant des insultes, il ne s’agissait pas de vous. Navrée.
J’en viens à ce que vous dites à propos de l’observation systématique. C’est en effet très fastidieux et obligatoire si on veut mettre en évidence une substance à laquelle on est allergique.
Il faut éliminer tous les allergènes fréquents connus, je dis bien tous (arachide, gluten, PLV, fruits exotiques, poissons, et j’en passe) dans une liste assez conséquente, fournie par le médecin. On vous donne même des marques de produits recommandés et d’autres interdites (à l’hôpital !)
C’est un protocole d’éviction. Il faut presque tout faire soi-même, très peu de préparations indutrielles sont autorisées.
Comme vous le disiez, ensuite, en effet , on réintroduit ces aliments. Oui, il faut noter tout ce qu’ils mangent et cela vous « pourrit » littéralement la vie. Mieux, il faut apporter le repas à la cantine, monter un « PAI » comme on dit, pour que l’établissement scolaire ait des consignes précises, émanant du pédiatre et de l’allergologue.
Quand ce calvaire a commencé pour le premier, les boutiques d’alimentation spécialisées étaient restreintes. Les kilomètres allaient bon train, eux!
Quand vous réintroduisez les aliments, là on peut voir la différence entre différentes marques, origines, qualités (etc) pour un même produit.
Maintenant, je suis rompue à tout cela, si fait que pour le deuxième, j’ai vu le médecin après avoir mis en place le protocole, et je ne me suis (malheureusement) pas trompée.
Toute cette histoire n’a guère d’intérêt pour ceux qui n’ont pas d’allergie ou ceux qui ne sont pas trop « sensibles », mais les enfants, eux le sont davantage. Les miens sont peut-être plus sensibles que d’autres, mais je vous assure que vous apprenez à regarder ce que vous mettez dans votre assiette, et que vous recherchez ce qui est le moins « transformé », y compris par les pesticides.
Je me répète mais ils ne sont d’ailleurs qu’une partie du problème. Il y a le reste (contenants, COV, allergènes de l’air, pollutions atmosphériques…).
Donc pour moi, le BIO a fait partie des solutions (mais pas seulement, car même en Bio, il y a des choses qui restent problématiques).
Merci pour le lien.
attention
ME51 = ANTON
et non je ne suis pas Anton!!!
@Wackes Seppi
Il y a les deux cas de figure,les gens qui passe une partie de leur ferme en bio pour profiter « d’un surplus d’aides Pac » sur des terres à productivité limité( 200€ supplémentaire,c’est parfois la marge nette bénéficiaire / ha) et puis d’autres qui mettent leurs meilleures terre en bio ou plus exactement ,les terres les plus pourvues en éléments fertilisants ,phosphore,potasse et magnésie et humus pour la fourniture d’azote, sachant que les engrais organiques et minéraux autorisés en bio sont tellement chers et même rares en grande culture sans élevage que seules de très bonnes terres pourront donner des récoltes acceptables pendant quelques années sans restituer de fertilisants.
D’ailleurs les terres de grandes cultures,en bio depuis longtemps, ont aujourd’hui des teneurs en éléments minéraux très faibles et les rendements décrochent depuis quelques années.Le plus génant étant bien sûr le risque de carence alimentaire provenant des maigres récoltes.(ostéomalacie des bovins provoqué par une carence en phosphore, ou ostéoporose pour les femmes).
Les 30 ha de bio d’un de mes voisins,situés sur des terres pas terrible, n’ont jamais dépassé les 30 qx en blé alors que ma parcelle ‘du même type de terre en face à rarement fait moins de 100 qx/ha.
@ME51
Nous sommes d’accord.
Il y a bien longtemps – avant de devenir lobbyiste, protecteur de Mme Diana Bánáty (voir …://robin.blog.arte.tv/2010/10/02/conflit-dinteret-de-diane-banati-suite/), fabricant et marchand de pesticides, etc. – j’ai appris, par exemple, qu’un quintal de blé exportait 3 unités d’azote, 0,9 unités de phosphore et 0,5 unités de potasse. C’est maintenant fort rustique car on en sait beaucoup plus sur la fertilisation, les besoins de chaque variété, etc., mais cela fera l’affaire ici. Donc, pour avoir un bon rendement, il faut alimenter la plante au bon moment, notamment pour l’azote, et pour maintenir la fertilité des sols, il faut leur restituer ce qui a été prélevé.
Les idéologues de l’agriculture biologique veulent nous faire croire qu’on peut faire cela avec de la matière organique. Que l’on utilise le fumier de ferme, composté ou non, ou de la matière organique extérieure à la ferme, on ne peut équilibrer le bilan sur une surface donnée que si l’on apporte de la matière organique extérieure, et que l’on appauvrisse une autre surface. Le cas de l’azote est particulier car il existe des plantes fixatrices d’azote. Mais, outre qu’elles immobilisent les terres le temps de produire de l’azote pour la ou les cultures suivantes – pour un gain financier nul pour l’agriculteur si la culture engrais vert est retournée – leur production d’azote n’est pas suffisante pour produire les rendements que l’on obtient en ‘conventionnel’. D’où votre constatation : 30 qx contre 100 qx, et carence en phosphore.
Je ne crains pas de dire que les gugusses qui promeuvent une agriculture biologique ou – nouveau terme à la mode – une agroécologie faisant l’impasse sur les engrais extérieurs à la ferme, particulièrement dans les régions où la pauvreté des sols est un facteur limitant, commettent un crime contre l’humanité.
Une lecture intéressante pour qui sait dénicher les bons morceaux :
…://www.rothamsted.bbsrc.ac.uk/resources/LongTermExperiments.pdf
@ wappe seppi
« l y a bien longtemps – avant de devenir lobbyiste,….. »
– Enfin, tu le reconnais !!!!!!!
« wackes seppi says:
Il y a bien l…
…..pdf »
=> c’est aussi ce que j’ai compris, pour faire encore plus basique, il faut donner suffisant de nourriture aux plantes pour qu’elles poussent correctement, au bon moment.
De plus, lorsqu’elles sont malades, il faut les soigner (sauf si elles sont suffisamment résistantes, variété résistantes à certaines ravageurs).
d’ou l’utilisation des produits phytosanitaires efficace et le moins toxiquee possible.
Exemple OU comment les lobbys désinforment afin de créer le doute auprès de l’opinion publique en dénigrant systématiquement les alternatives à l’agriculture conventionnelle et/ou raisonnée chimique !
Mme Marie-Monique Robin appelle cela : « la fabrique du doute »
Livre : Bio : fausses promesses et vrai markenting de Gil Rivière-Wekstein, Valérie Rivière-Wekstein.
QUI EST M. Gil Rivière-Wekstein ……… Voici la réponse :
Gil Rivière-Wekstein et ses réseaux
Après avoir rassemblé ces éléments de promotion, je me suis ensuite demandé qui était Gil Rivière-Wekstein. Est-il le journaliste « indépendant » qu’il prétend être ? Voici quelques éléments de réponse glanés sur le web pour mesurer son objectivité :
•L’auteur de ce livre, Gil Rivière-Wekstein, peut-on lire dans sa biographie « est interpellé par des amis agriculteurs, qui lui proposent de lancer une lettre d’information indépendante pour répondre aux mises en cause environnementales de plus en plus fréquentes dont le monde agricole fait l’objet. De cette rencontre est née Agriculture & Environnement (A&E), une lettre résolument polémique et engagée (sous-titrée « Pesticides, ogm, santé, écologie politique, l’agriculture ou le bio sont autant de sujets traités avec pertinence et impertinence »). Aujourd’hui, Gil Rivière-Wekstein y consacre l’ensemble de son temps ». Sur ce site on peut lire des attaques contre des personnalités comme Marie-Monique Robin, auteur de notre poison quotidien (« globalement orientée à gauche »), François Veilletette du Mouvement Générations durables (« un monsieur Antipesticides pas très crédible »), Fabrice Nicolino (L’auteur de Pesticides, un scandale français serait « sur les traces de Thierry Meyssan ») ou le Professeur Belpomme. Marie-Christine Blandin, sénatrice Europe-Ecologie-Les Verts, dénonçait en 2008 dans Politis les pressions exercées par les pro-OGM sur les parlementaires. Dans cet entretien elle confiait : « Régulièrement, nous recevons de modestes informations, mal présentées, d’origine mal définie, sous le couvert d’une étrange association, qui publie un quatre-pages, Agriculture et environnement. Sur tous les thèmes, cette feuille, un véritable libelle, attaque violemment ceux qui mettent en doute l’agriculture intensive et évoquent le réchauffement climatique. On y trouve des calomnies, des diffamations sur le professeur Belpomme, Greenpeace, Nicolas Hulot, le WWF ou l’association Kokopelli. Souvent des attaques sordides. Avec un ton presque militant. Comme ce n’est pas sur papier glacé, c’est presque plus efficace ! » Daniel Sauvaitre, président de l’Association Nationale Pommes Poires, écrit sur blog à propos de Gil Rivière-Wekstein qu’ « il est l’honneur du journalisme » (encore faut-il qu’il détienne une carte de journaliste…) : « Je conseille à tous les professionnels qui œuvrent dans ces métiers de production et qui sont aujourd’hui pour le moins déstabilisés et désemparés face à l’avalanche médiatique qui s’abat sur eux, qui trouve de surcroît un large écho chez les politiques et dans l’administration, de lire Gil Rivière-Wekstein et s’ils le peuvent de s’abonner à sa lettre mensuelle. Tant qu’il y aura des journalistes comme lui qui refusent d’hurler avec les loups, qui ont cette exigence de vérité et qui abhorrent la manipulation, tous les espoirs sont toujours permis ». Ce que ne précise pas Daniel Sauvaitre, c’est qu’il est régulièrement interrogé par Gil Rivière-Wekstein dans cette lettre « indépendante ». Le Canard enchaîné dévoile en 2007 que « Gil Rivière-Wekstein qui se présente comme un « journaliste agricole » a participé à la création d’une société d’intelligence économique qui a pondu en 1999 une « étude sur la nature des mouvements écologistes et leurs véritables objectifs ». » Gil Rivière-Wekstein ne s’en cache d’ailleurs pas puisque sa biographie précise qu’il « propose des formations sur les acteurs de l’écologie politique et apporte un décryptage de leurs méthodes ».
•En 2006, Gil Rivière-Wekstein publie « Abeilles, l’imposture écologique ». Selon sa biographie : « Il révèle comment deux insecticides, susceptibles d’être impliqués dans les mortalités inhabituelles des colonies d’abeilles, ont pu servir de prétexte à l’utilisation du principe de précaution pour des raisons politiques aux dépens des considérations scientifiques. Véritable plaidoyer contre la recherche facile du bouc émissaire, cette enquête sur l’origine des mortalités d’abeille met en garde contre les discours alarmistes et les raisonnements simplistes ». L’idée de ce livre est bien de démontrer que l’industrie agrochimique n’est pas responsable de la disparition de nombreuses colonies d’abeilles à travers le monde.
•Gil Rivière-Wekstein, qui ne s’en cache pas, est membre de l’Afja (Association Française des Journalistes Agricoles). Cet organisme, cinquantenaire, a pour « membres associés » des fabricants de pesticides et d’OGM : Bayer (qui produit l’insecticide Gaucho, accusé d’être une cause de mortalité des abeilles), l’UIPP, organisation professionnelle des Industriels de la Protection des Plantes (avec Bayer, BASF et Monsanto entres autres), le groupe Syngenta , un des leaders mondiaux sur le marché de « la protection des plantes » et n°3 sur celui des semences… Un « membre associé » paye une cotisation de 625 €. De là à dire que l’AFJA est financée par les fabricants de pesticides… On retrouve tout de même dans cette association des journalistes qui exercent dans des médias « indépendants » tels que : « La France Agricole », « Le Betteravier Français », « Phytoma-La défense des végétaux », « Réussir Grandes Cultures », « Semences et Progrès » … Le Ministère de l’agriculture récompense régulièrement les membres de cette association avec le « Grand prix du journalisme agricole ».
•Il est donc facile de comprendre pourquoi des sites comme agriavis.com (« l’avis des agricuteurs ») font la promotion du dernier livre de Gil Rivière-Wekstein qui en retiennent, pour essentiel, ce message (le reste étant un simple copié-collé du communiqué de presse émanant de l’auteur) : « De quoi clouer le bec à Isabelle Autissier, François Veillerette, le docteur Laurent Chevallier, Nicolas Hulot ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet, Noël Mamère, Isabelle Saporta… et autres agitateurs politico-médiatiques ».Le site Plus belle ma terre a également opté pour un copié-collé du communiqué. Bon, de la part de la société LetMotiv qui est aussi celle qui a réalisé le site de Jean-Marc Morandini, je ne suis pas trop surpris par cette pratique.
Je vous laisse donc seul juge de la réelle objectivité de Gil Rivière-Wekstein. Dans un droit de réponse à « L’Express », il écrivait à propos du travail de Marie-Monique Robin, « auteur-militante du reportage Le Monde selon Monsanto » : « Faire de Monsanto le coeur d’une menace planétaire alors que son chiffre d’affaires s’élève à 5 milliards d’euros (soit seize fois moins que celui de Carrefour et l’équivalent de ce que la Société Générale a perdu en une seule journée), me semble être le fruit d’une thèse contestable ». Cher Monsieur, il me semble que votre dernier livre est également le fruit d’une thèse contestable et que votre travail ressemble aussi, à s’y méprendre, à celui d’un auteur-militant. Même si le bio, comme tout business, a été récupéré comme une affaire juteuse par la grande distribution ou certains industriels, il n’en demeure pas moins une voie plus durable, plus respectueuse des hommes et de notre environnement. Pour dénoncer toute dérive sans orientation et parti pris, encore faut-il avoir l’honnêteté intellectuelle de dire pour qui on roule…
Source : http://cdurable.info/Bio-fausses-promesses-et-vrai-marketing-une-information-au-service-du-lobby-agro-chimique,3334.html?artsuite=0#sommaire_1
Ça bouge ! Les masques tombent ! Continuez Mme Robin ! Ne lâcher rien !
Cordialement
@ Eau pure
« Ça bouge ! Les masques tombent !… »
Vous pourriez m’expliquez en quoi les masques tombent, étant donné que l’ensemble des infos sont EN CLAIR disponible dans la bio de GRW, ou sur Agriculture et environnement qui n’a jamais caché sont positionnement. Comme le remarque d’ailleurs votre copier-coller.
Par contre combien dans combien d’interviews d' »experts », il est oublié de mentionner leurs engagements militants ou leur appartenance à une association?
Deux poids, deux mesures ?
@Eau Pure
Vous avez recopié la bio de Gil Rivière-Wekstein, et ensuite ?
Vous savez, son livre comme celui de Jean Kervasdoué est TRÈS sourcé, chiffré, référencé.
Croyez-vous qu’en le dénigrant personnellement, cela suffise à démonter ses explications ?
Vous croyez qu’il suffi de dire « ne l’écoutez pas c’est un lobbyiste » (comme aime le faire MMR) pour mettre à mal tout un raisonnement dont les FAITS, les constats, les conclusions scientifiques, ont été exposées ?
Ce que GRW avait dénoncé sur WWF et GreenPeace, il se trouve qu’une autre personne le fasse à son tour aujourd’hui …
Le dernier livre de Fabrice Nicolino, « Qui a tué l’écologie ? », reprend à peu de chose prêt les arguments de GRW …
Mr Nicolino serait-il lui aussi un « lobbyiste de l’ombre » servant l’agro-business ?
Vous ne trouverez curieusement personne pour affirmer de quel « lobby » dépend Nicolino. Pas même Médiapart, Ru89 ou Cdurable, ne veulent trop s’y arrêter, parce que Nicolino est un « vieux » du sérail écolo … C’est donc moins contestable ?
Ce qui est pathétique dans cette histoire c’est que généralement les arguments des « écolos-Politicards » sont bien trop attachés à l’étiquette des gens plus qu’à leurs discours ou faits et gestes …
Votre argument « people », qui est-il ? D’où vient-il ? Est bien des plus FUTILE !
Une diatribe digne des cafés-bobo parisiens !
Eau pure (22 mars 2011 à 12:58) a écrit :
« … »
Superbe copier-coller d’un gugusse qui fait dans l’ad hominem pure et simple.
Il y en a bien plus à faire sur Mme Marie-Monique Robin, par exemple à :
http://www.ecolopedia.fr/?p=3423
Et encore, c’est édulcoré. On ressort son panégyrique de la parapsychologie (encore un truc « vendeur ») ? On relance la polémique du Prix Albert Londres, retiré puis restitué grâce au manque de c… d’un jury qui n’a pas eu le courage de tirer la conclusion qui s’imposait de son constat sinon de bidonnage, du moins de légèreté et de manque d’objectivité ?
On reprend donc votre « argument » et on pose : « comment les lobbys désinforment afin de créer le doute auprès de l’opinion publique en dénigrant systématiquement l’agriculture conventionnelle et/ou raisonnée chimique ! »
Car, quand on roule avec des organisations comme Greenpeace (in bed with Carrefour), les Amis de la Terre, ATTAC, Fondation Sciences Citoyennes, Via Campesina (un « lobby » comme la FNSEA, n’est-ce pas…), etc., il est difficile – surtout si l’on applique les critères robiniens – de ne pas voir qu’elle contribue à la promotion de causes peu avouables.
Reprenez donc les propos de Mme Marie-Monique Robin et appliquez les mutatis mutandis à celle-ci. Pas la peine d’aller chercher loin, dans le présent billet : « Jean-François Narbonne, l’expert de l’ANSES qui roule pour l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), un groupuscule dont j’ai déjà montré les liens avec Monsanto ». Marie-Monique Robin, la journaliste d’Arte qui roule pour Greenpeace, une nébuleuse dont on a déjà montré qu’elle roule pour Carrefour ». Les deux déclarations se valent.
Sur le site cdurable, Gil Rivière-Wekstein a fait une réponse à l’article le mettant en cause :
« D’abord, je tiens à vous remercier pour l’attention que vous portez à mon dernier livre Bio, Fausses promesses et vrai marketing. En revanche, il est dommage que vous n’ayez pas attendu la lecture du livre pour rédiger votre article. Vous auriez alors découvert qu’il n’est nullement à charge contre l’AB, mais bien à charge contre les idées reçues autour de l’AB. Je continue à croire que l’agriculture biologique a sa place, car, très souvent, elle apporte aux consommateurs des produits de qualité et des produits originaux. Cela suffit pour justifier son développement. Concernant votre « enquête » à mon sujet, vous avez découvert que je suis membre de l’Afja, association française des journalistes agricoles. Bigre ! Je confirme. Nous sommes dans cette association une petite centaine de 100 journalistes qui couvrent l’agriculture, notamment pour les médias généralistes comme L’Humanité, Le Figaro, l’AFP, Le Monde, ainsi que pour l’essentiel de la presse agricole, notamment La France Agricole, Agrapress, Agriculture Horizon. Par ailleurs, il est vrai que j’ai rédigé en 2006 un livre intitulé Abeilles : l’imposture écologique, qui, pour la première fois, mettait clairement en évidence que la mortalité des abeilles était d’ordre multifactoriel et non le fait unique du Gaucho et du Régent. Depuis, cette hypothèse fait l’unanimité et d’autres ouvrages ont été rédigés reprenant les mêmes conclusions. Notamment le livre L’étrange silence des abeilles écrit par Vincent Tardieu, ancien journaliste à Libération et au Monde. En outre, vous avez raison de signaler les propos de Marie-Christine Blandin, qui estime que Agriculture & Environnement apporte une voix contradictoire à la sienne sur le dossier des OGM. En effet, j’ai dénoncé dès le début l’instrumentalisation politique de ce dossier par Nicolas Sarkozy qui, sur ce sujet, entretient des peurs inutiles sur les risques sanitaires et environnementaux des OGM. Autoriser ou non les OGM est sans aucun doute un choix politique, mais, selon moi, il doit se justifier par des arguments réels et non par des craintes injustifiées sur la santé ou l’environnement. Enfin, vous auriez aussi pu ajouter que je reste convaincu que la France a fait le bon choix en optant pour l’énergie nucléaire, un mode de production d’électricité que je défends depuis plusieurs dizaines d’années. Vous l’aurez compris, je ne m’aligne pas sur le discours anxiogène des « marchands de peur », ni sur la stigmatisation systématique des autorités publiques sur le mode du « tous pourris » qui a alimenté la vague bleue marine…
Gil Rivière-Wekstein Agriculture & Environnement »
@ Jorj X. McKie
Vous avez raison, ça manque totalement de transparence ! Mais pour qui ?
Je vous recommande également ceci : http://www.decitre.fr/livres/La-forteresse-agricole.aspx/9782213615530
Ecrit par un vrai journaliste !!!
Zardoz says:
23 mars 2011 à 15:27
Sur le site cdurable, Gil Rivière-Wekstein a fait une réponse à l’article le mettant en cause :
…
Concernant votre « enquête » à mon sujet, vous avez découvert que je suis membre de l’Afja, association française des journalistes agricoles. Bigre ! Je confirme. Nous sommes dans cette association une petite centaine de 100 journalistes qui couvrent l’agriculture, notamment pour les médias généralistes comme L’Humanité, Le Figaro, l’AFP, Le Monde, ainsi que pour l’essentiel de la presse agricole, notamment La France Agricole, Agrapress, Agriculture Horizon
…
je ne vois pas comment on peut être plus transparent.
c’est marrant ce monologue entre lobbystes …
« hendrix says:
24 mars 2011 à 13:20
c’est marrant ce monologue entre lobbystes … »
=> quel monologue?
nous répondions à Eau pure
@ aatea
C’est vrai, le livre et le documentaire de Mme Robin sont également d’une très grande limpidité !
D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi, vous vous trouvez ici puisque tout est transparent !!!!
« Eau pure says:
24 mars 2011 à 15:00
@ aatea
C’est vrai, le livre et le documentaire de Mme Robin sont également d’une très grande limpidité !
D’ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi, vous vous trouvez ici puisque tout est transparent !!!! »
=> il n’y aurait pas des grosses grosses erreurs sur ses « reportages »?
@ aatea
Un petit article du canard enchaîné qui date déjà de 2007 !
– http://www.mdrgf.org/_canard/canard-enchaine-pesticides.html
Retiens bien ce qui est surligné et fait passé auprès de tes amis du dénigrement systématique !
Une chose est sur, le canard enchaîné ne fait pas partis d’un groupuscule extrémiste écologique !
Un conseil, lit le livre Pesticides, Révélations sur un scandale Français ! Tu auras fait un grand pas envers l’honnêteté et pour l’intérêt général de tous !!!!
Sinon concernant Gil Rivière-Wekstein ! Quels sont les lobbys qui sollicitent les services de sa société ! Si tu as des infos, je suis preneur mais sans grosses grosses erreurs !!!
« Eau pure says:
Sinon concernant Gil Rivière-Wekstein ! Quels sont les lobbys qui sollicitent les services de sa société ! Si tu as des infos, je suis preneur mais sans grosses grosses erreurs !! »
=> toujours la diffamation comme argument, c’est d’un lassant …
@ aatea
Bonne lecture pédagogique car apparemment, tu en as un très grand besoin !!!
T’inquiète pas, les sources mentionnées sont fiables, je n’ai pas trouvé de résultats de procès pour diffamation !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tu verras l’enquête est très passionnante ! La collusion (INRA – FNSEA – l’ancien UIPP- Politiques « casquette FNSEA » n’est pas d’aujourd’hui !!!
Si ta des doutes n’hésite pas ! Je reste à ta disposition !!!
Pour info ! J’attends avec impatience le livre de Mme Robin ! Si y’a des nouveautés, je te les signalerais !!!
« Eau pure says:
Pour info ! J’attends avec impatience le livre de Mme Robin ! Si y’a des nouveautés, je te les signalerais !!! »
=> même lorsqu’il y a des preuves de sa mauvaise foi ?
@ aatea
Demande à tes amis les lobbyistes d’intenter un /ou des procès pour diffamation concernant le livre et documentaire de Mme Robin, on verra de quel côté ce situe la mauvaise fois !!!
Exemple : Gilles Éric Séralini et Marc Fellous !!!!!!!!!!!
Par contre ! En ce qui te concerne, on sait déjà, ce n’est pas la peine !!!!
Pour la lecture, bon courage, tu en auras bien besoin !!!
@ Eau de vaisselle..
Si la FNSEA et la Cordination Rurale,n’étaient pas coincées par certains de leurs adhérents convertis totalement et partiellement en bio,je pense que MMR et les autres pastèques de service auraient du souci à se faire….
@ aatea
« même lorsqu’il y a des preuves de sa mauvaise foi ? »
En ce qui te concerne ce n’est plus de la mauvaise foi mais de la bêtise et de la lâcheté.
Tu t’es bien gardé de me répondre petit aatea.
C’est un peu facile d’accuser vos contradicteurs de rouler pour un tel ou un tel sans répondre sur le fond aux critiques qui vous sont faites. Jean-François Narbonne est un scientifique reconnu et compétent, qu’on ne peut pas suspecter de connivence avec les industriels du bisphénol ou des pesticides. Il pointe les erreurs de votre démonstration, répondez-lui donc point par point. En ce qui me concerne, si je salue votre travail pour la mobilisation à laquelle on assiste, je n’ai rien appris de votre documentaire qui n’était sur déjà, et je regrette en tant que scientifique certains raccourcis rapides, sur l’aspartame notamment.
Sécurité sanitaire
L’Anses centre ses actions en 2011 sur les pesticides
Dans le programme pour 2011 présenté jeudi par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) (1), l’évaluation des impacts de l’exposition des travailleurs aux produits phytosanitaires figure en bonne place.
« Cette initiative se traduira par la mise en place dans le courant de 2011 d’un groupe d’experts en charge de ce sujet, consitué sur la base d’un appel à candidature ouvert, avec l’objectif de premiers résultats d’ici à la fin de 2012 », a précisé l’Anses.
L’agence devrait aussi se pencher sur la question des moyens de protection utilisés par les agriculteurs. « Il s’agit notamment d’évaluer l’efficacité des vêtements et équipements de protection individuels (EPI) commercialisés », précise l’agence, pour permettre aux utilisateurs de produits d’identifier facilement parmi les dispositifs disponibles sur le marché, ceux dont les caractéristiques techniques permettent d’assurer un niveau de protection suffisant. Là encore, un groupe d’experts en charge de cette problématique devrait être mis en place en 2011.
L’agence devrait aussi publier d’ici à l’été de 2011 une étude sur l’exposition des consommateurs aux contaminants présents sous forme de résidus dans l’alimentation. Elle couvre 250 aliments, 20.000 produits disponibles sur le marché pour lesquels près de 300 contaminants potentiels sont recherchés, et permettra d’évaluer l’exposition des consommateurs.
« En parallèle, des travaux de recherche ont été initiés pour aborder la problématique des effets combinés des résidus de pesticides sur la santé, précise par ailleurs l’Anses. Des premiers résultats sont attendus pour 2012. »
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(1) Fruit du regroupement entre l’Afssa (sécurité des aliments) et de l’Affset (sécurité au travail).
Merci à Mme Robin. Son travail a le mérite de déranger !
Je lui accorde ma confiance, car sa démarche est guidée par le souci du bien commun. Ce n’est pas simple de faire face aux lobbies qui nous gouvernent. Elle n’a pas d’intérêt personnel à défendre.
Je soumets aux sceptiques, et ceux qui n’ont pas compris pourquoi l’agro-écologie se préoccupe de nourrir la terre (et la plante pourra s’y développer naturellement !), l’expérience des Amanins, http://www.lesamanins.com/
ou http://www.hameaudesbuis.com/ sous l’impulsion de Pierre Rabhi.
Je veux croire aux Colibris, qui n’ont pas que des chiffres de rendement dans la tête, mais un profond respect pour la terre nourricière.
Des revues telles que Silence relatent des expériences, explorent d’autres alternatives : http://www.revuesilence.net/
Arrêtons d’accuser ces gens-là de vouloir affamer la planète : il démontre, de manière concrète, qu’une autre voie est possible, tout simplement.
Il est incroyable de trouver, au XXIe siècle, des gens pour qui la vie n’a pas de valeur…
Mony Kéreuné says:
25 mars 2011 à 22:55
@ aatea
« même lorsqu’il y a des preuves de sa mauvaise foi ? »
En ce qui te concerne ce n’est plus de la mauvaise foi mais de la bêtise et de la lâcheté.
Tu t’es bien gardé de me répondre petit aatea.
=> vous n’avez posé une question?
http://blog.lefigaro.fr/agriculture/2011/04/jean-pierre-coffe-balance-sur.html
Innovation importante du dispositif de gouvernance de l’Anses, le Comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts est inscrit dans les textes fondateurs de l’Agence. Avec la mise en place de ce comité, l’Agence dispose désormais d’un appui majeur pour assurer un haut niveau d’indépendance et de transparence de l’expertise.
Le Comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts de l’Anses s’est réuni pour la première fois le 7 avril 2011. Au cours de cette séance inaugurale, il a élu son président, Pierre Le Coz, agrégé en philosophie et docteur en sciences de la vie et de la santé. Le Professeur Le Coz est, par ailleurs, vice-président du Comité consultatif national d’éthique.
Cette réunion d’installation a été l’occasion d’échanger sur la structure et le mode d’organisation du travail du Comité. Les travaux du Comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts viseront, dans un premier temps, à préciser ses règles de fonctionnement et les modalités de saisine. Ce préalable permettra, dans un deuxième temps, de procéder à l’examen des premiers dossiers.
Le Comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêts peut être saisi sur toute situation particulière dans le cadre du travail scientifique, sur des questions d’ordre déontologique. Il accède à toutes les informations détenues par l’Agence nécessaires à l’exercice de ses compétences. S’il le juge nécessaire, il peut procéder à des auditions.
Il formule des avis et des recommandations à l’instance qui l’a saisi, ainsi qu’au Conseil d’administration et au directeur général de l’Anses.
Les 6 membres du Comité ont été nommés par l’arrêté interministériel du 9 mars 2011 sur proposition du Conseil d’administration de l’Anses. Aux côtés de Pierre Le Coz, les autres membres sont :
-Christian Géraut, professeur des universités, médecin spécialiste des hôpitaux ; membre de l’Académie nationale de médecine ;
-Marie-Angèle Hermitte, docteur en droit, directrice de recherche ; membre du Haut comité des biotechnologies ;
-Françoise Houel, administratrice civile honoraire ; déléguée territoriale du Médiateur de la République ;
-Patrick Legrand, ingénieur de recherche de l’Inra ; vice-président de la Commission nationale du débat public ;
-Patrice Van Lerberghe, inspecteur général honoraire de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche ; auteur d’un important rapport sur l’expertise.
Pour en savoir plus
– Le Code de déontologie de l’expertise de l’Anses (pdf)
– Notre page « Le cadre déontologique de l’Anses »
– Notre page « Présentation de l’Agence »
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