agenda et interview de Catherine Badgley (université du Michigan)

Au moment où j’écris ces lignes, mon film Les moissons du futur est diffusé sur la RTS, en Suisse. Le 25 septembre, il avait été diffusé sur la RTBF, en Belgique.

Demain, je pars à Luxembourg, pour une avant-première du film, qui sera diffusé sur RTL Luxembourg, le 14 octobre. Pendant cette journée très chargée, je rencontrerai notamment le ministre de la Santé Mars Di Bartolomeo, à qui je remettrai mon livre Les moissons du futur.

Jeudi 11 octobre, je serai à Bruxelles, où le film fera l’ouverture du festival Alimenterre :

http://www.festivalalimenterre.be/

Par ailleurs, cette semaine vont sortir les articles de presse et émissions de radio présentant mon nouveau film et livre. Voici quelques rendez-vous :

–       demain (mercredi 10), vers 13 heures 40, la Nouvelle édition de Canal + diffusera un reportage sur la Greenpride (voir sur ce Blog), dans lequel je suis interviewée comme marraine de l’événement.

–       samedi 13 octobre, Europe 1 diffusera une interview à 15 heures.

–       ce même samedi, je participerai à l’émission C02 mon amour sur France Inter

–        lundi 15 octobre, je serai à 8 heures dans le journal de Radio Nova

–       mercredi 16 octobre, le jour de la diffusion du film sur ARTE, je serai à 8 heures 30 dans Le Mouv, puis sur France Info

–   jeudi 18 octobre, de 14 à 15 heures sur France Culture

Par ailleurs, j’invite les internautes à lire cet article paru dans Libération , le 25 septembre dernier. Sylvestre Huet y rapporte l’expérience menée pendant plus de dix ans par Nicolas Munier-Jolain,  un chercheur de l’INRA, qui a testé la possibilité de se passer de poisons agricoles (herbicides) dans des grandes cultures, notamment de blé.

Et (bien sûr) ça marche !

La solution c’est de sortir des monocultures, en reconstituant la qualité des sols, grâce à la (ré)introduction dela biodiversité dans les champs. Comme le dit très bien l’agronome, « il faut revenir à l’agronomie », et, donc, cesser de considérer les sols comme un simple support sur lequel on déverse des produits, en oubliant qu’un sol est un organisme vivant que l’ont doit soigner, faute d’avoir des problèmes insurmontables avec les « adventices » (les plantes sauvages qui poussent au milieu des cultures que les promoteurs de l’agriculture industrielle appellent « mauvaises herbes ») ou les ravageurs.

Dans mon film Les moissons du futur , on verra comment Manfred et Friedrich Wenz, deux agriculteurs bios allemands, se sont complètement débarrassés de ces problèmes depuis qu’ils ont arrêté les engrais, herbicides  et insecticides chimiques. On verra aussi comment, chaque année, des dizaines d’agriculteurs allemands se ruent sur les journées portes ouvertes que les Wenz organisent, car ils sont confrontés à l’érosion de leurs sols et à la résistance  insoluble des « mauvaises herbes » et ravageurs aux poisons chimiques.

La bonne nouvelle c’est qu’avec un soutien approprié (espérons que la réforme de la PAC ira dans ce sens) et un échange de savoir entre paysans, on peut réussir l’indispensable transition en quatre à cinq ans.

Voici le papier de Libération (l’internaute notera la présence de l’incontournable Wackes Seppi dans les commentaires…) :

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/09/cultiver-sans-herbicides-possible-dit-linra.html

Enfin, je mets en ligne l’interview que j’ai réalisée de Catherine Badgley, une paléoécologiste de l’université du Michigan, qui a publié une étude en 2006 (avec sept autres chercheurs) où elle a comparé l’agriculture biologique et conventionnelle.[i]

Cette interview, que j’ai réalisée le 22 octobre 2011,  a été mise en ligne par la RTBF, comme « bonus ».

http://www.rtbf.be/video/v_catherine-badgley?id=1762005


[i] Catherine Badgley et alii, « Organic agriculture and the global food supply », Renewable Agriculture and Food Systems, vol. 22, n° 2, 2006, p. 86-108.

67 réflexions sur « agenda et interview de Catherine Badgley (université du Michigan) »

  1. Bonjour,
    j’ai lu une fois, un article qui établissait un rapport entre la destruction des vers de terre par les produits phytosanitaire et le ruissellement des eaux de pluies. En substance il expliquait que la disparition de ces vers rendait la terre moins poreuse et que l’on pouvait expliquer les crues plus importantes à cause de ce manque d’absorption que représentait l’absence des milliers de tunnel creusait par ces petits invertébrés….
    Encore un scientifique sujet à caution bien sur comme Monsieur SERALINI, encore hier soir sur LCP
    bIEN 0 VOUS;

  2. Bravo MM Robin. Vous faites bien de vous intéresser à l’agronomie, ça nous change de l’ésotérisme biodynamique et de la fausse sémantique de l’agroécologie. Toutefois, la conclusion du papier de l’INRA stupule bien que leur système est expérimental. Les chercheurs mettent en avant l’importance de l’amélioration variétale qui pourra mettre ne place de nouveaux cultivars plus compétitifs et plus résistants aux ravageurs.

    «For instance, breeding cultivars with improved competitive ability and increased pest resistances, or technology for increasing the precision of in-crop mechanical weeding or for patch spraying of herbicide could help in further reducing the environmental impacts of weed management.»

    À votre avis, quelles techniques seront employées pour mettre rapidement en place ces cultivars ? La sélection classique, ou bien les outils de transgenèse ?

    Un indice: http://www.biofortified.org/2012/05/next-gen-disease-resistance/

    Enfin les chercheurs parlent aussi d’application de précision d’herbicides. Étonnant non ?

  3. Bien sur, c’est la précision qui faisait défaut, que nous sommes bêtes…. Et celle de l’effet cocktail, Monsieur Bob ? Une journaliste d’investigation qui donne de son temps et de son énergie, laquelle fait l’objet de pressions, certainement d’intimidations, de menaces à le mérite de tenter d’apporter au simple mortel une information. Vous semblez l’a jugé comme une détractrice, mais n’a t on pas vu mourir des paysans indiens, ruiner des fermiers canadiens, des personnes qui se sont levées contre cette machine à tuer, la chimie, utiliser pour les produits phytosanitaires ????

  4. « Et (bien sûr) ça marche ! »

    Ah la foi ! Ah la crédulité ! Ah la myopie !

    Voici ce qu’écrivait M. Sylvestre Huet en conclusion :

    « L’agronomie propose des solutions techniques adaptées et non un illusoire et simpliste retour en arrière au défi des herbicides. Mais le cadre socio-économique susceptible de les accueillir reste à inventer. Sa mise en œuvre transformerait l’économie agraire, les circuits de commercialisation et jusqu’aux paysages en s’attaquant aux monocultures et en promouvant des cultures plus diversifiées. »

    Vous devriez aussi écouter attentivement M.  Nicolas Munier-Jolain sur le site de l’INRA :

    …://www.inra.fr/les_recherches/systemes_de_culture_utilisant_des_techniques_alternatives_aux_herbicides

    Ce qui est techniquement possible (dans les conditions particulières du site de recherche d’Époisses) n’est pas forcément transposable d’un coup de baguette magique dans la réalité technique et économique d’une exploitation agricole.

    Lisez aussi le communiqué de presse :

    …://www.inra.fr/presse/10_ans_essais_epoisse

    « On note aussi, pour les systèmes de PI testés, une légère baisse de rentabilité économique (de l’ordre de -100 €/ha pour un contexte de prix moyen), liée essentiellement à la faible productivité des cultures de « diversification » incorporées dans le système. »

    100€, pour un agriculteur, ce n’est pas léger, d’autant plus que le système est bien plus exigeant en temps.

    Mais bon… l’essentiel n’est-il pas d’enfumer les bobos et de taper sur les herbicides, et par contrecoup Monsanto.

    .

    « Comme le dit très bien l’agronome,  » il faut revenir à l’agronomie », et, donc, cesser de considérer les sols comme un simple support sur lequel on déverse des produits » ?

    Mais qui donc considère les sols comme un simple support ? Encore un bel homme de paille, Mme Marie-Monique Robin.

    .

    « …faute d’avoir des problèmes insurmontables avec les « adventices » » ?

    Il me semble que votre phrase est bancale. Elle est de toute manière fausse. Il n’y a pas de problèmes insurmontables d’adventices. Pour les ravageurs, c’est une autre histoire.

    En fait, l’agriculture biologique qui s’interdit les pesticides de synthèse a bien des problèmes. C’est pour elle que les autorités ont maintenu une dose maximum de 6 kg de cuivre par hectare en moyenne, alors que le respect des sols et de sa faune exige une limite de 4 kg. Alors le sol « organisme vivant » dans certaines cultures biologiques…

    Enfin l’« incontournable Wackes Seppi » m’a ravi… si c’est un compliment.

  5. J’ai aussi écouté avec grand intérêt l’interview – mise en ligne par la RTBF comme « bonus » » – de Mme Catherine Badgley, paléoécologiste de l’université du Michigan, ce qui la rend parfaitement compétente pour disserter sur l’avenir de l’agriculture.

    Ce n’est pas mon style de contester l’autorité d’une personne à raison de ses (manques de) compétences, mais je le fais ici parce que cela pose – comme dans l’affaire Séralini – la question de savoir comment son papier a pu être publié dans Renewable Agriculture and Food Systems.

    Leur chef d’oeuvre a essentiellement consisté à compiler des données chiffrées de production tirées de publications plus ou mains fiables (plutôt moins que plus) et à les extrapoler à des productions nationales. Dans l’interview elle dit 300 valeurs (values – et non études comme le dit le sous-titrage) de 91 sources de 53 pays.

    Du résumé :

    « …we compared yields of organic versus conventional or low-intensive food production for a global dataset of 293 examples and estimated the average yield ratio (organic : non-organic) of different food categories for the developed and the developing world. For most food categories, the average yield ratio was slightly 1.0 for studies in the developing world. With the average yield ratios, we modeled the global food supply that could be grown organically on the current agricultural land base. Model estimates indicate that organic methods could produce enough food on a global per capita basis to sustain the current human population, and potentially an even larger population, without increasing the agricultural land base. »

    C’est évidemment une vaste blague, sinon une fumisterie.

    Ce « truc » a été soumis à une « Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire », organisée du 3 au 5 mai 2007 par la FAO en partenariat avec l’IFOAM, le lobby mondial de l’agriculture biologique et quelques autres organisations.

    Et bien sûr, la machine à désinformer s’est mise en route. La FAO (ou plutôt un chargé de presse) a publié un communiqué de presse qui dit notamment ceci :

    « Le rapport cite des modèles récents sur l’approvisionnement mondial qui montrent que l’agriculture biologique peut produire assez par tête d’habitant pour nourrir la population actuelle de la planète.

    « “Ces modèles suggèrent que l’agriculture biologique a le potentiel de satisfaire la demande alimentaire mondiale, tout comme l’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui, mais avec un impact mineur sur l’environnement”, selon la FAO. »

    Et depuis, l’altermonde déclare sans discontinuer que « la FAO a déclaré que l’agriculture biologique peut nourrir le monde » (je mets des guillemets pour isoler le texte, ce n’est pas une citation exacte… encore que…). « Ces modèles suggèrent » passe évidemment à la trappe.

    Le Directeur général a été contraint par l’ampleur prise par la désinformation (Mme Marie-Monique Robin rétorquera : par l’agroindustrie), de publier un démenti, le 10 décembre 2007, avec pas mal de concessions pour que la FAO ne perde pas la face :

    « Le Directeur général de la FAO, M. Jacques Diouf, a déclaré aujourd’hui que la FAO n’avait aucune raison de croire que l’agriculture biologique puisse remplacer les systèmes agricoles traditionnels pour garantir la sécurité alimentaire mondiale.

    « M. Diouf commentait des informations parues récemment dans la presse et les médias indiquant que la FAO approuvait l’agriculture biologique en tant que solution à la faim dans le monde.

    « “Nous devons recourir à l’agriculture biologique et l’encourager”, a déclaré M. Diouf. “Elle produit des aliments sains et nutritifs et représente une source croissante de revenus, pour les pays développés comme pour les pays en développement. Mais il n’est pas possible de nourrir aujourd’hui six milliards de personnes, et neuf milliards en 2050, sans une utilisation judicieuse d’engrais chimiques”. »

    L’interview de Mme Badgley a ceci d’intéressant qu’elle fait dans l’escalade d’engagement. Oui, l’agriculture biologique peut nourrir le monde selon elle ; elle a eu un feedback extrêmement positif ; les critiques n’étaient pas toujours très honnêtes et venaient de personnes fortement alliées à l’agrobusiness ; Alex Avery appartient au Hudson Institute, un think tank de droite ; etc. Enfin, la technique classique d’enfumage.

    Un point m’a particulièrement intéressé. Elle dit à propos des légumineuses utilisées comme cultures de couverture ou engrais verts :

    « …they could at least in principle potentially replace the use of synthetic nitrogen as fertilizers »

    C’est mal traduit dans le soustitrage, mais mot à mot, cela donne :

    « elles pourraient au moins en principe remplacer potentiellement… »

    Une telle avalanche de précautions oratoires est tout simplement remarquable.

  6. @Waches Seppi:

    Son délire sur l’azote vient d’une communication personnelle avec un mec du Rodale Intitude qui dit:

    «The Farm Systems Trial at the Rodale Institute uses legume cover crops grown between main crops every third year as the only source of N fertility and reports comparable grain yields to those of conventionally managed systems, while using non-legume winter cover crops in other years to maintain soil quality and fertility and to suppress weeds (R. Seidel and P. Hepperly, personal communication, 2006).»

    Si un engrais vert pouvait fournir assez d’azote pour une grande culture (typiquement le maïs qui bouffe au moins 150 à 200 unité d’azote) plus personne ne perdrait son temps et son argent à gérer des intrants.

    Pour les curieux voici l’étude en question:

    Badgley et al: https://dl.dropbox.com/u/72234047/Badgley.pdf

  7. Pour une paléoécologiste je la trouve très optimiste sur l’apport d’azote par les légumineuses:

    «In addition, rotation of food-crop legumes, such as pulses, soy, or groundnuts, with grains can contribute as much as 75 kg N ha-1 to the grains that follow the legumes»

    Ouais bon, en fait c’est plutôt 3 fois moins.

    «Since biologically available N is readily leached from soil or volatilized if not taken up quickly by plants, N use in agricultural systems can be as low as 50%»

    C’est pour ça que l’azote (ou le liser) n’est pas appliqué à la volé mais enterré ( ou épendu à raz le sol). Et c’est aussi pour ça que l’on fractionne l’apport d’N durant la saison. Pas fous les agriculteurs.

    «Organic N sources occur in more stable forms in carbonbased compounds, which build soil organic matter and
    increase the amount of N held in the soil»

    Les producteurs «conventionnels» savent très bien épandre de façon éco-friendly les lisiers/fumier de leur troupeaux tout en sachant que la disponibilité de l’azote peut varier fortement selon le type utilisé. Il y a même des logiciels qui s’occupent de ça. C’est dingue le progrès non?

    «Although this scenario of biological N fixation is simple»

    Je ne vous le fais pas dire

    «This scenario is not intended to be prescriptive for any particular rotation or location, but to demonstrate the possibility of this type of cover-cropping system to fix large quantities of N without displacing food crops or expanding land area.»

    Ou comment démontrer un truc sans rentrer dans les détails. Brillant.

    «The Farm Systems Trial at the Rodale Institute uses legume cover crops grown between main crops every third year as the only source of N fertility and reports comparable grain yields to those of conventionally managed systems»

    Ils se comparent à qui? À ceux qui font 14 t/ha de maïs ou à ceux qui en font 8 et moins?

    «the full potential of leguminous cover crops in agriculture is yet to be utilized. Implementation of existing knowledge could increase the use of green manures in many regions of the world»

    JE SUIS ENTIÈREMENT D’ACCORD, les engrais vert, c’est bien !

    «Future selection for crop varieties and green manures that have higher rates of N fixation, especially in arid or semi-arid regions, and perform well under N-limiting conditions, as well as for improved strains of N-fixing symbionts»

    Voilà du boulot intéressant pour la biotechnologie.

    PS: Réduire la fertilisation à l’azote est…gonflé. Quid du P, du K, du S, du Ca, du Mg mais aussi du B, du Cu, du Fe, du Mn, du Mo et du Zn ? Ils sont fixés par les légumineuses peut-être ? Comment on en apporte quand on a pas troupeau ? Et que dire de la certification bio qui accepte un apport d’éléments mineurs en cas de carence ?

  8. Encore une petite remarque. Voici où les auteurs travaillent:

    Museum of Palaeontology, School of Natural Resources and Environment, Department of Horticulture, School of Art and Design,Department of Ecology and Evolutionary Biology.

    On a donc une étude réalisée par des chercheurs dont le domaine de spécialité n’a aucun rapport avec la science du sol ou l’agronomie. Le seul lien est le chercheur en horticulture. Je trouve ça vraiment très léger pour apporter une analyse pertinente de la situation, surtout quand on parle de rotation et d’engrais verts. J’ai du mal à imaginer l’inverse, une bandes d’agronomes et de pédologues publiant une étude de paléoécologie sans l’aide de spécialistes de la question. M’enfin, c’est peut-être possible au Michigan qui sait?

  9. Bonjour,
    le fait que l’on peut se demander si ceux qui critique avec tant d’ardeur apprécierait de voir leurs travaux autant dénigrer qu’ils dénigrent ceux des autres ????

  10. Bonjour Johann.
    Oui, certains lecteurs assidus de ce blog critiquent avec une ardeur bien trop empressée pour être honnête. Wackes Seppi, Bob le (pas assez) silencieux, Aatea et d’autres petits copains à eux hantent ce site et d’autres sites écologistes comme celui de Greenpeace à toute heure du jour et de la nuit et réagissent instantanément à tout post, à croire qu’ils sont payés pour ça… Vous pouvez regarder les commentaires de tous les posts précédents, ils y sont. Mais bon, plus personne ne lit leur prose soporifique. Je vous la résume pour vous éviter l’endormissement : les OGM c’est super, les pesticides c’est chouette, l’industrie agro-alimentaire c’est top moumoute, et ceux qui ne sont pas d’accord sont des imbéciles (y compris les grands journalistes comme Mme Robin qui a reçu de grands prix de journalisme, et les grands scientifiques).

  11. @ Mina et johann

    Ceux qui critiquent n’y connaissent absolument rien du tout.
    N’importe quel abruti est capable de critiquer les plus grands chercheurs lorsqu’ils sont bien planqués derrière leur pseudo et qu’en plus ils sont incapable de nous dire quelles sont leur compétences. A partir de là il est très facile (et surtout très lâche) de dénigrer les plus grands chercheurs.

    Bob est très silencieux sur ses compétences, son boulot, sur sa motivation à venir dénigrer ici. Il a un blog de Mr qui sait tout mais LUI, on ne sait pas qui il est.
    Wackes seppi adore faire des commentaires soporifiques très efficaces et , idem, on a jamais su qui il était pour se permettre de critiquer les scientifiques les plus compétents du monde.
    aatea m’a révélé un jour qu’il était pro_OGM uniquement pour (et je le cite) « énerver les anti-OGM ».
    Berny me dit un jour que ce blog le faisait « vomir » mais il y vient presque tous les jours.
    Laurent Bertold cri victoire trop vite en mettant sur son blog (à 2 balles et digne d’Imposteur, autre blog stupide servant beaucoup de référence scientifique au sus nommé wackes seppi ) qu’en mai 2010 un concombre bio avait tué 52 personnes avant d’apprendre que ce concombre n’y était pour rien. Puis il a voulu faire un véritable haro sur TOUT le bio après avoir appris que cette infection mortelle était attribuée à des graines germées bio (en oubliant que la même souche – E.Coli avait été trouvée dans des steaks hachés non bio, et intoxiqué mortellement d’autres personnes).
    Bref nous avons là affaire à une toute petite bande (toujours les mêmes depuis au moins 5 ans) qui n’ont pas pur du ridicule et qui prennent un plaisir à polluer ce formidable blog en oubliant qu’ils sont contreproductif car leur incohérence nous pousse beaucoup plus à chercher la BONNE information et à nous radicaliser.

  12. zeppe says:
    11 octobre 2012 à 12:23
    Ceux qui critiquent n’y connaissent absolument rien du tout.
    quel abruti
    très lâche
    dénigrer
    dénigrer ici.
    Mr qui sait tout .
    des commentaires soporifiques
    son blog (à 2 balles
    ,autre blog stupide
    toute petite bande
    polluer
    contreproductif
    incohérence

    => mon cher Zeppe, vous avez retrouvé vosq arguments favorient , l’insultes et la diffamation.

    vous pensez encore à lui?
    vous qui adorez l’insulte…

  13. C’est la vérité aatea ! : tu n’y connais rien du tout et si je me trompe, je te pries de me contredire en me rappelant quelles sont tes compétences pour prétendre t’y connaitre mieux qu’un chercheur (Séralini) .

    Un peu de courage aatea. Dis nous tout !

  14. zeppe says: 11 octobre 2012 à 13:54
    C’est la vérité aatea !

    => que vous utilisez que les insultes et la diffamation comme arguments?
    oui

    que l’étude de séralini et tellement pourrie que je suis capable de voir les incohérences?
    oui

    que vous insultez les morts?
    oui

    vous pensez encore à lui?

  15. « que l’étude de séralini et tellement pourrie que je suis capable de voir les incohérences? »

    – Donc j’ai raison , tu n’as pas les compétences pour juger l’étude d’un chercheur . Si c’était le cas tu n’hésiterai pas à nous les révéler. Que tu le veuilles ou non , Séralini est un chercheur scientifique et pour pouvoir juger son travail il faut tout de même avoir les compétences d’un scientifique de haut niveau, ce qui n’et pas ton cas .

  16. moi : »que l’étude de séralini et tellement pourrie que je suis capable de voir les incohérences? »

    – Zeppe : Donc j’ai raison , tu n’as pas les compétences pour juger l’étude d’un chercheur .

    => mon cher Zeppe avez vous des problème de lecture?

    vous pensez encore à lui?

  17. Le match aatea vs zeppe est vraiment un must, 5ème set et 61 partout, service zeppe.

    Cher zeppe, ce n’est pas un problème de compétences. Les choix politiques lourds et structurants ne DOIVENT PAS être une affaire d’experts pour au moins deux raisons.
    1) Ils ne sont pas élus et ne sont responsables devant rien ni personne.
    2) L’examen attentif de leurs expertises majoritaires dans tous les domaines (économique, démographique, énergétique, agronomique, etc..) ne plaide pas spécialement en leur faveur.

    Ceci dit, la lecture du premier post de l’incontournable Wackes Seppi indique que l’on progresse. Cela fut long, mais on commence à s’approcher des questions politiques. Dans ses grandes lignes, le type d’agriculture dominant d’un pays comme la France est d’abord le résultat de choix politiques.

    Réorienter massivement l’agriculture sur une autre voie que celle qu’elle a emprunté depuis plusieurs décennies suppose donc de faire des choix politiques différents que ceux qui l’ont conduit dans l’impasse. Beaucoup de pratiques agricoles rénovées et soutenables sont prêtes, mais comme le dit S. Huet « le cadre socio-économique susceptible de les accueillir reste à inventer ».

    Autrement dit, et comme dans beaucoup d’autres domaines (l’énergie par exemple), les choix en matière de politique agricole sont d’abord des choix de société.

  18. philippulus says: 11 octobre 2012 à 15:33


    Autrement dit, et comme dans beaucoup d’autres domaines (l’énergie par exemple), les choix en matière de politique agricole sont d’abord des choix de société.

    => un choix de société, oui, je suis d’accord, mais il y a quoi derriére ces choix?
    Wackes Seppi says: 10 octobre 2012 à 22:03
    …://www.inra.fr/presse/10_ans_essais_epoisse

    « On note aussi, pour les systèmes de PI testés, une légère baisse de rentabilité économique (de l’ordre de -100 €/ha pour un contexte de prix moyen), liée essentiellement à la faible productivité des cultures de « diversification » incorporées dans le système. »

    => donc pour le consommateur une augmentation des prix, tous les consommateurs (il n’y a pas que les écolo-bobos) peuvent ce permettre cela?

    bob le silencieux says: 11 octobre 2012 à 0:52

    Réduire la fertilisation à l’azote est…gonflé. Quid du P, du K, du S, du Ca, du Mg mais aussi du B, du Cu, du Fe, du Mn, du Mo et du Zn ? Ils sont fixés par les légumineuses peut-être ? Comment on en apporte quand on a pas troupeau ? Et que dire de la certification bio qui accepte un apport d’éléments mineurs en cas de carence ?

    => dans ce cas, il y a un gros problème ( engrais n’est pas un gros mots, malgré ce que pensent certains écologistes) s’il n’y a pas assez de nutriments, comment les plantes peuvent poussées?

    nous nous nourrissons en important massivement notre nourriture?

  19. @philipullus:

    «Réorienter massivement l’agriculture sur une autre voie que celle qu’elle a emprunté depuis plusieurs décennies suppose donc de faire des choix politiques différents que ceux qui l’ont conduit dans l’impasse»

    Quels choix politiques ?

    «Beaucoup de pratiques agricoles rénovées et soutenables sont prêtes.»

    Lesquelles ?

    @aatea

    «dans ce cas, il y a un gros problème ( engrais n’est pas un gros mots, malgré ce que pensent certains écologistes) s’il n’y a pas assez de nutriments, comment les plantes peuvent poussées?»

    Je voulais juste souligner que réduire la fertilisation à l’azote est contre productif. Les cultures peuvent pousser même si elles ont des carences mais c’est leur physiologie qui trinque.

  20. Je suis désolé mon cher philippulus mais moi j’estime que pour être capable de critiquer le travail d’un chercheur scientifique de son niveau, ce que n’a pas du tout aatea visiblement.
    Je sais bien que nos posts t’agacent. Je te propose de ne pas les lire. Je ne suis pas scientifique et je ne me permets pas de critiquer l’étude d’un scientifique , qu’il soit pro ou anti OGM. Et si j’interviens ici c’est justement pour la simple raison que je veux monter à quel point les lobbyistes manquent de cohérence , de franchise et de transparence.

    Si tu te sens capable et compétent pour discuter science, libre à toi. Moi je préfère ne pas tricher et montrer qu’un type qui dit que ce blog le fait vomir et qui y vient tous les jour n’est pas particulièrement sain ou clair , et si çà t’agace : tant pis.
    Lorsque je démontre cette incohérence ou ce manque de franchise je ne trouve pas qu’entre le match zeppe/Berny , il y a 1 partout. Berny est écrasé et c’est tout ! (idem concernant aatea, wackes seppi et autre bob).

  21. M./Mme Aatea m’a cité ci-dessus pour une citation du site de l’INRA sur les essais d’Époisses.

    La rentabilité économique n’est qu’un aspect du problème de la transposition d’un dispositif expérimental dans la pratique agricole (le scaling up des Anglo-saxons).

    Allonger les rotations, c’est par exemple aussi introduire des cultures nettement moins productives que l’assortiment classique, et/ou plus aléatoires. Pour faire court, c’est des quintaux en moins.

    Les bobos-écolos s’imaginent que ce n’est pas dramatique… La France est un grand pays agricole, n’est-ce pas ? En fait, l’Europe est importatrice nette pour une quantité de produits qui, exprimée en termes de surface nécessaire pour les produire, équivaut à la superficie de l’Allemagne.

    La question qui se pose est celle de la sécurité alimentaire, aujourd’hui et à l’horizon d’une planète à 9 milliards d’habitants.

    Écrire cela, ce n’est pas s’opposer à la démarche étudiée par l’INRA. C’est seulement démontrer ici que les choses ne sont pas aussi simples que ne l’écrit Mme Marie-Monique Robin et que ne le pensent des commentateurs.

  22. @ Wackes Seppi:

    La sécurité alimentaire ça ne parle à personne quand la part du budget consacrée à l’alimentation est de 15% et moins.
    Peut-être que les discours changeront quand, comme en 1960, elle représentera plus du quart des dépenses.

  23. je reprend ma phrase tronquée :

    Je suis désolé mon cher philippulus mais moi j’estime que pour être capable de critiquer le travail d’un chercheur scientifique du niveau de Séralini (car quoique en disent les lobbyistes il est chercheur qui a conçu une thèse de doctorat en biochimie et biologie moléculaire ) il faut aussi avoir de solides compétences scientifiques , au moins égales à son niveau , ce que n’a pas du tout aatea visiblement ni wakces seppi ou Berny en encore moins anton ou laurent Bertold.

  24. A propos de l’expérience INRA/Epoisses, INRA-mag22web, p 17 :
    « Les systèmes testés tendent à diminuer la rentabilité, du fait essentiellement de la diversification
    des cultures moins valorisables sur le marché, mais le différentiel reste modéré ».
    Rien n’interdit de penser que ces cultures deviennent valorisables.

    Et rien n’interdit de penser aussi qu’il n’est pas inéluctable que des parasites de type bipèdes pèsent d’un poids important dans le fait qu’aujourd’hui bon nombre de ménages n’ont pas les moyens de se nourrir sainement et correctement et que bon nombre de producteurs n’arrivent pas à tirer un revenu décent de leur travail. Puisque certains ici sont pour le traitement chimique des parasites, ça serait bien de s’occuper sérieusement de cette espèce. Voilà pour une partie de la question des choix politiques, évidemment ce n’est pas très libéral.

    Quelles pratiques me demande prof bob : voir le magazine précité p 13 à 24, par exemple.

    En effet l’Europe est importatrice nette de produits agricoles, mais que dire du Japon ? 127 millions d’habitants, 375000 km2 de superficie, dont le tiers seulement de réellement habitable et cultivable.
    Bilan : le Japon produit moins de 40% de sa nourriture malgré une agriculture parmi les plus productives du monde, tous modes de production confondus.

    Comment tout cela va-t-il finir ? Les OGM et monsanto vont ils sauver le monde ? Effondrement or not effondrement ? Allez, je vais faire à manger, bio of course.

  25. Wackes Seppi says: 11 octobre 2012 à 17:06

    La question qui se pose est celle de la sécurité alimentaire, aujourd’hui et à l’horizon d’une planète à 9 milliards d’habitants.

    Écrire cela, ce n’est pas s’opposer à la démarche étudiée par l’INRA. C’est seulement démontrer ici que les choses ne sont pas aussi simples que ne l’écrit Mme Marie-Monique Robin et que ne le pensent des commentateurs.

    => c’est ce que voulez souligner, il y a un choix de société, mais ce n’est pas un choix entre une méchante multinationale et la gentille nature, il faut fournire de la nourriture à des prix raisonnable à l’ensemble de la population.
    et l’agriculture que vous idéalisez est incapable de fournire ces quantité,les personnes qui vont dépensez de plus en plus d’argents pour se nourrir, ils vont être d’accord avec vous très longtemps? Et vous faites quoi pour les personnes qui n’aurons pas accés à la nourriture?

  26. Philippulus, moi je pense au contraire que Zeppe a de grandes vertus pédagogiques, et je trouve que c’est une excellente chose qu’il soit toujours présent et que par ses interventions, il révèle aux yeux des tiers l’immense hypocrisie de Wackes Seppi, Bob, Aatea et consorts. Toi, tu sais à quoi t’en tenir ; mais les personnes qui fréquentent ce blog pour la première fois pourraient facilement se laisser abuser par leur pseudo omniscience et leur discours si sérieux et scientifique à première vue. Donc tant que leurs commentaires continuent à être publiés, c’est indispensable que quelqu’un continue à mettre les points sur les i et rappelle les antécédents de ces gens, Wackes Seppi, Aatea et leurs autres amis clowns, et rappelle aussi que leurs références scientifiques proviennent de sites liés à l’industrie. Si certains comme toi le savent, beaucoup ne le savent pas.

    Quant à l’histoire des choix politiques, bien sûr que c’est un choix politique. Mais c’est aussi à mon sens une histoire de gros intérêts financiers. Il n’y a qu’à voir tous les problèmes de conflits d’intérêts qu’il y a dans nombre d’instances publiques. C’est aussi une histoire de communication. De la communication, c’est ce qu’essaient de faire Wackes Seppi, Aatea et consorts, ces défenseurs si désintéressés des OGM et des pesticides, qui passent leur vie sur les sites écologistes. Donc c’est très très bien qu’il y ait des gens pour les contredire.

  27. Mina says:
    12 octobre 2012 à 7:39
    Philippulus, moi je pense au contraire que Zeppe a de grandes vertus pédagogiques,

    => effectivement, il a une grande vertu, il démontre que les arguments des antis sont :
    – la diffamation
    – l’insulte
    – la théorie du complot.

    technique que Mme Robin semble affectionner

  28. @zeppe

    Il n’y a aucun agacement de ma part à admirer le match épique que vous livrez…

    @Mina

    Vous dites que « c’est aussi à mon sens une histoire de gros intérêts financiers ». C’est bien cela que je pointe en parlant de choix politiques. Se coucher systématiquement devant les « gros intérêts financiers » et ce dans tous les secteurs, c’est un choix politique.

  29. Sans être scientifique je peux dire qu’il y a assez de preuves qui démontrent le lien entre lobbys et industries aux seules fins d’imposer des vues à court terme et à haut rendement financier, à des femmes et des hommes politiques qui doivent eux penser à l’emploi dans leurs pays. Malgré cela, les géants de ces industries délocalisent, dégraissent pour obtenir toujours plus de dividendes pour leurs actionnaires qui en définitive cautionnent ce système. Tout comme les détracteurs des lanceurs d’alertes. Bhopal en Inde, le saccage de la frontière laotienne par l’agent orange, AZF, mais comment ce fait il que personne ne produise une étude démontrant la totale innocuité des produits qu’utilisent des agriculteurs qui finissent par s’empoisonner ?
    Apparemment cela est impossible ? Et puis, bêtement lorsque je vois une tête de mort sur un bidon de pesticides, j’ai du mal à croire que ce soit inoffensif pour moi si c’est mortel pour les insectes… Les abeilles qui périssent, cela n’effraie pas les détracteurs de Mme ROBIN, visiblement…

  30. johann says: 12 octobre 2012 à 10:04
    … mais comment ce fait il que personne ne produise une étude démontrant la totale innocuité des produits qu’utilisent des agriculteurs qui finissent par s’empoisonner ?

    =>amusant coome théorie, il faut prouver qu’il n’y a rien
    mais s’il n’y a rien, on ne peut par définition trouver quelque chose.

    problème de logique?

  31. http://www.encyclo-ecolo.com/Pesticides_bio#Pesticides_Bio_-_Qu.27est_ce_que_c.27est_.3F

    Pesticides bio : des extraits de plantes

    Comme pesticides bio pour défendre les cultures, on peut se servir d’extraits de plantes très efficaces :
    la roténone

    => même si ce pesticide n’est plus utilisé en bio (il ne devrait plus l’être), critiquer notre agriculture car elle utilise des pesticides et en même temps idolâtrer le bio qui utilise ce pesticide hautement toxique est comique

  32. Bravo Mina , c’est très clair et exactement ce que je cherche à faire ici : prouver la supercherie et la malhonnêteté de tous ces lobbyites qui n’y connaissent absolument rien et qui se permettent de dénigrer des chercheurs scientifiques qui ont fait leur preuve, tandis qu’eux sont incapable de nous dire quelles sont leurs compétences et qui ils sont.

    Et, à voir la réaction rapide et dépouillée de tout commentaire de Berny, tu as frappé dans le mille.
    je pense que sa réponse est courte car il n’ a pas eu le temps de prendre du Primpéran avant de venir sur ce blog et il commençait à avoir des nausées !

  33. zeppe says: 12 octobre 2012 à 12:12

    lobbyites
    qui n’y connaissent absolument rien
    qui se permettent de dénigrer des chercheurs scientifiques

    => 3 insultes, pas en forme Zeppe

  34. @ aatea,
    amusante théorie ???? C’est donc bien qu’il y a quelque chose et le cacher est mieux à votre sens ??? Ces produits sont dangereux, un point c’est tout et apporter la preuve du contraire est impossible CQFD. En un sens vous défendez donc la dangerosité pour l’espèce humaine, d’une consommation d’un cocktail de poisons qui non seulement deviennent inefficace passer un certain temps mais aussi de plus en plus dangereux au fur et à mesure que nouvelles substances sont mises sur le marché…. ( cf le DDT et les moustiques) Interrogez vous , interrogez votre conscience, lorsque nos enfants nous accuserons de leur avoir laisser un monde rempli de toutes ces molécules tueuses, vous serez où ?

  35. johann says:
    12 octobre 2012 à 12:19
    @ aatea,
    amusante théorie ???? C’est donc bien qu’il y a quelque chose et le cacher est mieux à votre sens ???

    => non,non.
    votre raisonnement est incohérent.

    s’il n’y a rien, on ne peut par définition trouver quelque chose.

  36. johann says: 12 octobre 2012 à 12:19
    … lorsque nos enfants nous accuserons de leur avoir laisser un monde rempli de toutes ces molécules tueuses, vous serez où ?

    => je ne suis pas certains qu’ils m’accuseront, mais s’ils m’accusent je pourrais dire que j’ai combattu la roténone, et vous, l’avez vous combattu?

  37. aatea et la logique.
    Je cite : « amusant comme théorie, il faut prouver qu’il n’y a rien. Mais s’il n’y a rien, on ne peut par définition trouver quelque chose. Problème de logique? »

    Je ne connais pas vos compétences en matière d’agronomie et, à la différence de zeppe, je m’en fous royalement. Par contre ne vous aventurez pas sur le terrain de la logique pure, car vous allez sombrer rapidement. Vous confondez un postulat et une démonstration, car vous postulez qu’il n’y a rien (sans même définir ce « rien ») et à partir de ce postulat vous arrivez à la conclusion formulée dans le postulat. En ajoutant, circulez il n’y a rein à voir.
    Montrer que l’équation x² = 2 n’a pas de solution dans Q (ensemble des nombres rationnels). Vous n’avez pas idée du temps que l’on passe en mathématiques à MONTRER qu’il n’y a rien.

  38. philippulus says: 12 octobre 2012 à 14:41

    … Vous confondez un postulat et une démonstration, car vous postulez qu’il n’y a rien (sans même définir ce « rien ») et à partir de ce postulat vous arrivez à la conclusion formulée dans le postulat. En ajoutant, circulez il n’y a rein à voir.

    => ce n’est pas un postulat.
    Johann exige d’avoir une étude démontrant la totale innocuité des plantes gm.
    par définition, on peut prouver l’existence qu’un risque (ou d’une innocuité).
    mais on ne peut pas prouver l’absence de risque (ou d’une innocuité)..
    ce que j’ai résumé en
    s’il n’y a rien, on ne peut pas, par définition trouver quelque chose.

  39. philippulus says:
    …. En ajoutant, circulez il n’y a rein à voir.

    => vous avez des visions?
    je n’ai jamais écrit
    circulez, il n’y a rien à voir
    vous me faites « dire » des choses, pour pouvoir après me diffamer?

  40. @ philippulus

    « Par contre ne vous aventurez pas sur le terrain de la logique pure, car vous allez sombrer rapidement. »

    – Ce que tu ne veux pas comprendre mon cher philippulus, c’est que tu ne pourras JAMAIS faire sombrer un type qui n’a qu’un objectif : (je le cite)  » énerver les anti-OGM.
    Un type qui se fixe pour objectif que d’énerver les anti-OGM n’a nullement besoin de dire la vérité. Il peut dire ce que bon lui semble dès l’instant où il réussi à t’énerver et c’est pour cela que je ne réponds jamais à ses polémiques stupides.

  41. c’est pour cela que je ne réponds jamais à ses polémiques stupides et j’ajoute que c’est aussi pour çà que je me contente de prouver qu’il n’est ni cohérent, ni honnête, qu’il est toujours de mauvaise foi et qu’il n’a aucune compétence.

  42. @aatea

    Le naufrage est en cours.
    « par définition, on peut prouver l’existence qu’un risque (ou d’une innocuité), mais on ne peut pas prouver l’absence de risque (ou d’une innocuité) ».
    L’introduction « par définition » n’a aucun sens, mais passons.
    Si non[existence] = absence et si non[risque] = innocuité alors prouver l’existence d’un risque est équivalent à prouver l’absence d’innocuité et prouver l’existence d’une innocuité est équivalent à prouver l’absence de risque. Je n’y peux rien, ce n’est pas idéologique, complotiste ou paranoïaque, c’est juste le B A BA de la logique.

  43. philippulus says:

    « par définition, on peut prouver l’existence qu’un risque (ou d’une innocuité), mais on ne peut pas prouver l’absence de risque (ou d’une innocuité) ».
    L’introduction « par définition » n’a aucun sens, mais passons.
    Si non[existence] = absence et si non[risque] = innocuité alors prouver l’existence d’un risque est équivalent à prouver l’absence d’innocuité et prouver l’existence d’une innocuité est équivalent à prouver l’absence de risque.

    => ok, on reprend
    Johann exige d’avoir une étude démontrant la totale innocuité des plantes gm.
    par définition, on peut prouver l’existence qu’un risque
    mais on ne peut pas prouver l’absence de risque (ou d’une innocuité)..
    ce que j’ai résumé en
    s’il n’y a rien, on ne peut pas, par définition trouver quelque chose

  44. philippulus says: 12 octobre 2012 à 15:18
    Je n’y peux rien, ce n’est pas idéologique, complotiste ou paranoïaque,

    => en parlant de cela, pouvez vous expliquer ceci.
    philippulus says:
    …. En ajoutant, circulez il n’y a rein à voir.

    => vous me faites « dire » des choses, pour pouvoir après me diffamer?

  45. Interessant : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20121011.OBS5243/ogm-seralini-recoit-le-soutien-de-chercheurs-internationaux.html

    Sur les commentaires qui suivent vous pourrez remarquer ceux des éternels lobbyistes (i ne sont qu’une poignée mais toujours les mêmes : Wackes seppi et Laurent Bertold (celui qui n’a pas eu la honte du siècle d’avoir incriminé le concombre tueur bio avant de passer pour un con 2 jour plus tard lorsqu’on a appris que ce concombre n’y était pour rien).

  46. Bonjour Marie-Monique
    J’ai écouté « CO² mon amour » je ne peux rien dire de mieux.
    Viticulteur pratiquant le « non agir » en matière d’agriculture qui veut que :
     » ne rien faire et que rien ne soit pas fait  » selon la formule taoïste. Je me passe de pesticide depuis plus de 10 ans sur 70 hectares, et ne connaît, pour cette raison aucune baisse de rendement. L’agro-ecologie de toutes façons s’imposera, la crise l’aidera sûrement.
    Continuez, nous avons besoin de vous !
    pphilippe13

  47. Rapport: agroécologie et droit à l’alimentation

    [8 mars 2011] GENEVE -Fondé sur l’examen approfondi des plus récentes recherches scientifiques, le rapport De Schuttter démontre que l’agroécologie peut doubler la production alimentaire de régions entières en 10 ans tout en réduisant la pauvreté rurale et en apportant des solutions au changement climatique.

    “Agroécolgie et droit à l’alimentation”, Rapport présenté à la 16ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU [A/HRC/16/49], 8 mars 2011 (également disponible en anglais, espagnol, chinois et russe).
    http://www.srfood.org/index.php/fr/component/content/article/1174-report-agroecology-and-the-right-to-food

  48. philippulus says:
    – En ajoutant, circulez il n’y a rein à voir.
    – Si j’écris aatea = Ane Abruti Troll Et Analphabète, est ce la diffamation ? D’un autre côté, peut-on vraiment diffamer RIEN ?
    => donc, vous me faites « dire » des choses, pour pouvoir après me diffamer, et vous m’insultez.
    je peux donc considérer que vous maitrissez pafaitement les « arguments » des antis, l’insulte et la diffamation

  49. Diviser pour mieux régner… Tel semble être le choix de certains détracteurs…. Il ne me semble pas que cela puisse s’appliquer dans ce domaine. Par contre nous voyons bien tous que ceux qui dénoncent le plus ne sont pas ceux qui soient le mieux informé… Alors si c’est juste pour énerver les alter OGM, les alter produits phytosanitaires, c’est une cause sans fondement. Je pense que leur avis est le bienvenu, en effet ils nous permettent d’établir que la critique est aisée mais l’art est difficile…
    Mais en toutes choses il faut savoir raison garder, que ceux qui se sentent diffamer fassent ce qu’il y a à faire dans ces cas là….
    Je remercie philippulus car personnellement mon entendement n’est pas aussi grand que le sien. Quand même, comment certains peuvent desservir les scientifiques en objectant à tout va ? Ils ne rendent vraiment pas service à ceux qui pourtant ils croient défendre….
    Ainsi va la vie aujourd’hui, responsable mais pas coupable ! Au moins Mme ROBIN aura elle fait un travail de synthèse et d’analyse qui nous amènent, nous, commentateurs, à réfléchir et peut être à l’aider à porter son flambeau, si difficile à porter…
    Merci à elle et toutes les personnes qui l’accompagnent…

  50. @ aatea,
    mon amusante théorie, à au moins le mérite d’être amusante…. Mais donc il ne serait pas difficile de démontrer scientifiquement l’innocuité des cultures OGM. Si elle représentent aucuns danger autant le démontrer tout de suite plutôt que d’épiloguer sans cesse…

  51. johann says: 15 octobre 2012 à 19:14
    @ aatea,
    mon amusante théorie, à au moins le mérite d’être amusante…. Mais donc il ne serait pas difficile de démontrer scientifiquement l’innocuité des cultures OGM…

    =>on peut prouver qu’il y a un risque, mais, il est impossible de démontrer l’existence de quelque chose qui n’existe pas.

    s’il n’y a rien, on ne peut pas, par définition trouver quelque chose

  52. @johann

    Votre entendement est largement supérieur à celui du robot spammeur bipédique dénommé aatea. Vous pouvez faire votre deuil de toute discussion contradictoire sérieuse avec l’analphabète en logique précité.
    Nous sommes de toutes façons arrivés à un point de basculement. « Ils » le savent ce qui renforce leur hargne un peu désespérée. Un mouvement de fond, maintenant appuyé par l’INRA, est engagé pour sortir l’agriculture de l’impasse. Espérons juste qu’il ne soit pas trop tard.

  53. philippulus says:
    16 octobre 2012 à 9:59
    robot spammeur bipédique
    l’analphabète en logique précité.
    leur hargne un peu désespérée.

    => 3 insultes, c’est vos arguments?
    vous pouvez aussi utiliser la diffamation, cela permet d’apprécier les seuls « arguments » des faucheurs de science

  54. S’il n’en reste qu’un ce sera aatea, le troll robotisé qui voit dans son délire des insultes et de la diffamation partout. Malheureusement le ridicule ne tue pas…

  55. Mon cher philippulus, vous n’avez pas écrit?
    robot spammeur bipédique
    l’analphabète en logique précité.
    leur hargne un peu désespérée.
    Si j’écris aatea = Ane Abruti Troll Et Analphabète, est ce la diffamation ? D’un autre côté, peut-on vraiment diffamer RIEN ?
    vous ne m’avez pas fait dire :,circulez il n’y a rein à voir.

    =>il n’y a pas des insultes et de la diffamation?

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