Faites sans OGM!

Le week end dernier, j’ai eu le plaisir de parrainer avec Christian Vélot, la quatrième édition de  « Faites sans OGM », organisée par l’association Foll’Avoine, sur la commune de Le Thor. Administrée par Jacques Olivier (EELV), cette commune fut l’une des premières à se déclarer « sans OGM », à l’instar de nombreuses collectivités, un peu partout en Europe.  Lors de la première journée , les participants (environ 300 personnes, malgré le froid glacial !) se sont répartis dans des ateliers, où différents experts ont dressé le bilan des OGM, en Europe, Amérique du Nord, et en Afrique (étaient présents Jean-Didier Zongo, professeur de génétique à l’Université de Ouagadougou, et Ibrahim Coulibaly, fondateur de la coordination nationale des organisations paysannes du Mali).

Photos Guillaume de Crop

Pour ma part, j’ai rapporté mon expérience récente en Amérique du Nord, où , par deux fois, alors que je ne travaillais pas précisément sur la question des OGM, j’ai constaté le ras le bol des producteurs américains qui voudraient arrêter les cultures transgéniques, s’ils le pouvaient…

J’ai raconté ma visite, en octobre 2009,  dans l’Etat du Minnesota (USA), et très précisément dans la Red River Valley, une région d’agriculture intensive où l’on cultive à perte de vue le soja Roundup Ready de Monsanto. Je tournais alors mon documentaire Notre poison quotidien.

Accompagnée du professeur Vincent Garry et d’un technicien agricole de l’Université de Minneapolis, j’avais rencontré des farmers qui m’ont confirmé ce que je décrivais déjà dans mon livre Le monde selon Monsanto: leurs champs sont envahis par des mauvaises herbes résistantes au roundup, entraînant une augmentation exponentielle de leur consommation d’herbicides!

Mieux: ils m’ont assuré qu’ils voulaient renoncer aux OGM de Monsanto pour retourner à des semences de soja conventionnel, qu’ils ont d’ailleurs bien du mal à trouver, en raison du (quasi) monopole de Monsanto sur les semences (cf. mon livre).

« Les paysans de la région se détournent de plus en plus des OGM » m’a , pour sa part , raconté Nick Kgar, un journaliste d’une télévision locale de Fargo (le « Fargo » des Frères Cohen!) , qui a tenu à m’interviewer, dès qu’il a su que j’étais de passage dans la région (voir photos).

Tout ce que je rapportais déjà dans mon livre a été confirmé par un rapport, publié par Charles Benbrook , qui fut directeur de la division agricole de la prestigieuse Académie nationale des sciences, avant de créer un centre de promotion de l’agriculture biologique.

Intitulé « Impacts of Genetically Engineered Crops on Pesticide Use: the Firts Thirteen Years« , ce rapport confirme ce que Charles Benbrook avait déjà constaté dans ses études précédentes : contrairement aux promesses de Monsanto, les OGM roundup ready n’ont pas entraîné une baisse de la consommation d’herbicides, mais une augmentation de + 382 millions de livres  depuis leur introduction en 1996.

Les anglophones peuvent lire ce rapport ici:

www.organiccenter.org/science.latest.php

Les non anglophones peuvent lire cet article du Monde, publié le 29 novembre 2009 , intitulé « Aux Etats Unis, la généralisation des OGM aboutirait à une surutilisation des pesticides » :

mobile.lemonde.fr/planete/article/2009/11/28/aux-etats-unis-la-generalisation-des-ogm-aboutirait-a-une-surutilisation-de-pesticides_1273432_3244.html

Plus récemment, alors que je tournais mon prochain film, intitulé provisoirement « Comment on nourrit les gens ?? » (www.m2rfilms.com), j’ai rencontré un  producteur du Michigan, qui exploite plus de 600 hectares de maïs et de soja transgéniques. (voir photos). Cet agriculteur d’une cinquantaine d’années m’avait été proposé par des agronomes de l’Université du Michigan, car il représentait très bien le type d’agriculture intensive pratiquée dans le Midwest : à savoir un « désert vert » de monocultures, s’étendant sur des milliers d’hectares, sans arbres ni diversité. Contre toute attente, je suis tombée sur un producteur , complètement déprimé, qui ne sait plus comment se sortir de la spirale infernale dans laquelle l’a plongé Monsanto. Le jour de ma visite (octobre 2011), il s’apprêtait à moissonner un maïs transgénique manipulé par Monsanto pour présenter trois « caractéristiques » : deux gènes BT« insecticides », censés combattre la chrysomèle des racines du maïs et la pyrale du maïs, et un gène Roundup ready, censé tolérer les épandages de roundup. La totale !

« Les semences de Monsanto sont excessivement chères, m’a-t-il expliqué, mais si les cultures remplissaient leurs promesses, ça pourrait aller, mais ce n’est pas le cas : j’ai de plus en plus de mauvaises herbes résistantes au roundup, ce qui fait que je dois utiliser d’autres herbicides, et puis le BT ne marche plus très bien non plus, car les parasites ont aussi développé une résistance. J’ai commencé à chercher des semences conventionnelles, pour sortir des OGM, mais c’est très difficile à trouver… J’en suis à me demander s’il ne faudrait pas que je reparte de zéro, en passant au bio, mais à qui demander conseil ? »

Photos: Marc Duployer

Vous découvrirez cette interview dans mon prochain film et livre, en octobre prochain, mais en attendant, je suis surprise de voir que les grands céréaliers français et leurs représentants, -avec en tête l’ineffable Xavier Beullin, le patron de la FNSEA -, continuent de se battre , bec et ongles, pour semer du maïs transgénique dans leurs champs. De sources bien informées ( !), on sait qu’ils ont déjà acheté les semences de Monsanto, espérant pourvoir semer dans quelques semaines, alors que le gouvernement fait preuve d’une belle cacophonie : d’un côté, Bruno Le Maire, le ministre de l’agriculture et allié de la FNSEA, a déposé, le 30 janvier, un arrêté de mise en cultures des OGM, en s’appuyant sur la décision du Conseil d’Etat du 28 novembre 2011, qui a annulé le moratoire sur le maïs MON 810, en vigueur depuis janvier 2008 ; de l’autre, Nathalie Kosciusko-Morizet ,la ministre de l’écologie , a promis  une mesure d’interdiction gouvernementale pour la fin février, en s’appuyant, elle, sur  un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a reconnu le tort causé par les OGM aux abeilles et aux apiculteurs.

Au même moment, on découvrait « la crise ouverte au Haut Conseil des Biotechnologies » (HCB), (Le Monde su 14 février), dont la mission est d’éclairer le gouvernement sur les enjeux des OGM. Toutes les organisations favorables aux OGM ont quitté l’instance, comme la FNSEA et l’ANIA, la fédération de l’industrie agro-alimentaire de mon « ami » Jean-René Buisson (voir sur mon site www.m2rfilms.com).

Dans un courrier adressé au   premier ministre, les défenseurs invétérés  de l’agro-business,  « déplorent l’absence de consensus sur la volonté même de parvenir à mettre en place des règles permettant une véritable coexistence des cultures OGM et non OGM en France ».

Et pour cause : la coexistence est impossible, ainsi que le montre l’exemple du colza au Canada (où le colza conventionnel et biologique a carrément disparu en raison de la contamination transgénique), même si on décide de « l’encadrer de nombreuses et difficiles précautions », pour reprendre les termes du  HCB.

Pour le maïs, la « coexistence » reviendrait à découper les campagnes françaises en camps retranchés et déboucherait sur une litanie de conflits entre les paysans conventionnels ou biologiques, et les grands industriels de la culture, comme ceux que représente Xavier Beullin. Tout cela pour un piètre résultat : le maïs BT finirait, de toutes les façons, par contaminer le maïs non transgénique, car la nature n’a que faire des « distances de sécurité » et autres « refuges » concoctés par les technocrates d’un modèle agricole , basé sur le pétrole (tous les pesticides et autres engrais chimiques dépendant des énergies fossiles, dont l’épuisement est déjà en cours), l’exploitation non durable des ressources en eau, l’érosion  des sols, la pollution environnementale et la destruction de la biodiversité.

Comme le soulignait très justement Hervé Kempf, (Le Monde du 6 février) : « Les OGM restent un problème politique. Qui ne pourra pas se résoudre tant qu’on ne formulera pas clairement le choix qu’ils impliquent : une agriculture productiviste et destructrice d’emplois, ou une agriculture écologique et créant du travail ».

En attendant, on peut s’interroger sur l’identité et les motivations de ces « paysans » qui sont prêts à semer des OGM dans leurs champs, pour nourrir les élevages intensifs, alors que tous les sondages (français et européens) montrent que leurs concitoyens et les consommateurs n’en veulent pas. Pensent-ils qu’ils vont survivre à une guerre déclarée avec la société  civile, alors que tous les signaux sont au rouge, montrant clairement que le modèle issu de la révolution verte nous mène dans l’impasse et a échoué à nourrir le monde ? La roue tourne inéluctablement  , et tout indique que l’aveuglement et la crispation des grands céréaliers de France sur un modèle qui appartient au passé (le XXème siècle) , soutenus par le principal syndicat agricole,  finiront par leur coûter très cher, en termes d’image mais aussi financiers…

32 réflexions sur « Faites sans OGM! »

  1. Je pense que madame Robin a eu une petite distraction, elle a oublié de me répondre, mais je pense qu’elle doit être totalement débordée, cependant, je suis persuadé qu’elle doit pouvoir me consacrer quelques minutes.
    vous avez écrit
    « De plus, des prélèvements réalisés par l’Ecole Technique Supérieure de Weihenstephan confirment que la toxine BT, loin d’être détruite par le système digestif des vaches, a été décelée dans le sang, le foie,la rate et les intestins des animaux. »
    OUI ou NON?

    Est-ce que l’Ecole Technique Supérieure de Weihenstephan a écrit dans sa publication?
    « It was concluded that Cry1Ab protein is degraded during digestion in cattle. »
    http://www.weihenstephan.de/fml/physio/sonstig/Lutz-et-al-2005.pdf
    OUI ou NON?

    pouvez-vous m’expliquer cette « incohérence »?

  2. Et vous Aatea, je vois que vous n’avez pas peur du ridicule!! C’est ce qu’on appelle une « pensée qui tourne en rond », qui caractérise malheureusement,je le crains, les défenseurs de l’industrie chimique, prêts à toutes les manipulations pour servir leurs maîtres et leurs intérêts. Marie-Monique Robin (notez que je cite de mon nom et non d’un pseudo, vous qui abusez de votre anonymat pour polluer mon blog)

  3. mmrobin says:

    17 février 2012 à 15:18
    Et vous Aatea, je vois que vous n’avez pas peur du ridicule!! C’est ce qu’on appelle une « pensée qui tourne en rond », qui caractérise malheureusement,je le crains, les défenseurs de l’industrie chimique, prêts à toutes les manipulations pour servir leurs maîtres et leurs intérêts. Marie-Monique Robin (notez que je cite de mon nom et non d’un pseudo, vous qui abusez de votre anonymat pour polluer mon blog)

    => mince, manifique diffamation, mais pas de réponse pour une question qui doit (pour une personne de votre importante) très facile.

    Vous voulez que je la recopie?

  4. « De sources bien informées ( !), on sait qu’ils ont déjà acheté les semences de Monsanto, espérant pourvoir semer dans quelques semaines, »

    – Ces céréaliers prennent un risque immense. AUCUNE assurance n’est prête à rembourser du maïs fauché, et il le sera.
    D’autre part, si NKM, ne tient pas ses promesses, le prochain gouvernement devra prendre de sérieuses dispositions. nous n’avons pas a faire subir les OGM à toute une population pour le plaisir d’une poignée de céréaliers (sans doute moins de 50).
    J’ajoute une chose à l’attention de Marie Monique. je pense qu’il vaudrait mieux que vous ne répondiez plus à aatea.
    Ce personnage est d’une malhonnêteté indescriptible. Ils se permet de donner son avis et de dénigrer sans qu’il ait courage de nous dire quels sont ses compétences pour se permettre de critiquer les plus grands. Il abuse lâchement de sont anonymat en évitant de nous dire quelle est sa motivation pour venir défendre à longueur d’année une entreprise criminelle mainte fois condamnée par la justice (et encore récemment avec l’affaire « Paul François ». ,il prétend être pro-OGM, uniquement pour ( et je le cite) énerver les anti-OGM. Bref, ce type fait perdre du temps (c’est peut-être son but?) en tout cas, il ne vaut pas la peine que nous y en consacrons.

    Merci encore Marie Monique pour TOUT ce qui BOUGE grâce à vous (je pense que vous y êtes pour quelques chose dans l’issu du procès Monsanto/Paul François) et aux gens courageux comme vous.

  5. Madame Robin écrit: « … au Canada (où le colza conventionnel et biologique a carrément disparu en raison de la contamination transgénique) »

    Il s’agit encore d’un mensonge, ou d’une erreur, au choix, en effet…
    http://maisonorphee.com/fr/produits/huiles-biologiques/huile-de-canola-vierge/
    « • Sans OGM
    • Produit du Canada. Pressée à Québec »
    Est-ce possible qu’une journaliste enchaîne autant d’erreurs ou est-ce volontaire ?

  6. @ Albert

    Tu peux aussi consulter cette page : http://www.cbgnetwork.org/1162.html et aussi nous dire pour quelle raison tu es toujours là pour dénigrer le travail extraordinaire et d’utilité publique de Marie Monique Robin. Aurais-tu quelques intérêt à défendre et promouvoir les OGM ? Pourrais-tu, à l’inverse d’aatea et sa grande lâcheté nous dire ce qui te motive et quel est ton métier ???
    Allez Albert. J’espère que tu es moins trouillard et beaucoup plus franc qu’aatea. J’attends ta réponds. Un peu courage que diable !

    On a pas de temps à perdre avec des rigolos qui défendent les OGM mais qui n’ont pas la franchise de nous dire pourquoi !

  7. Un autre mensonge, ou erreur, de Madame Robin : « ils voulaient renoncer aux OGM de Monsanto pour retourner à des semences de soja conventionnel, qu’ils ont d’ailleurs bien du mal à trouver, en raison du (quasi) monopole de Monsanto sur les semences »

    C’est n’importe quoi, ils leur suffiraient de s’adresser à la concurrence qui se fera de leur fournir des semences conventionnelles si tel est leur souhait…
    http://www.stineseed.com/soybeans/traits/elite-soybeans/
    Monsanto détient moins de 25% du marché des semences, c’est loin d’être un monopole.
    C’est effrayant de voir avec quelle facilité Madame Robin cède à la désinformation.

  8. Albert L

    – On a pas a lire tes commentaires qui sont des mensonges d A à Z
    On ne peut prêter la moindre attention à un type lâche qui ne nous dit pas quelles sont ses compétence pour avoir le moindre jugement et pourquoi il défends les OGM.

    De quoi as-tu peur Albert L ? Pourquoi cette discrétion sur ta motivation et tes compétences ? Popurquoi cette peur Albert L . Tu n’as pas la conscience tranquille ?

  9. Et quand ce n’est pas Madame Robin qui raconte un bobard, ce sont les gens qu’elle interview. Par exemple, ce sympathique agriculteur du Michigan dit: « J’ai commencé à chercher des semences conventionnelles, pour sortir des OGM, mais c’est très difficile à trouver… »
    Chapeau l’artiste, vraiment pas doué le gars…
    http://www.nxtbook.com/nxtbooks/trilix/stineseed_2011/#/12
    Rien que dans le Michigan il y a 44 revendeurs Stineseed.

  10. Je reviendrai sans doute sur ce nouveau billet de pure désinformation particulièrement indigeste de Mme Marie-Monique Robin. Encore que… M. Albert fait un excellent travail de décryptage du «  travail extraordinaire et d’utilité publique de Marie Monique Robin » (M. Zeppe dixit.

    M. Albert a donc relevé « un mensonge, ou […] une erreur, au choix » à propos du canola (colza) au Canada et a démontré à l’aide d’une publicité pour de l’huile que le Canada continuait à produire du canola bio.

    S’agissant du colza conventionnel, dont elle déplore la quasi-disparition « en raison de la contamination transgénique », Mme Robin nous offre tout d’abord un beau sophisme : ce n’est pas parce qu’il y a – ou plutôt aurait – « contamination » que le conventionnel disparaît.

    Il sied de rappeler à Mme Robin qu’en Europe, l’obligation d’étiquetage n’intervient qu’à partir de 0,9 %.

    Ensuite, elle méconnaît – et pour cause, c’est le propre de la désinformation – la réalité du Canada : on y cultive environ 10 % de conventionnel, essentiellement des variétés tolérantes aux imidazolinones (c’est un poison selon la nomenclature de Mme Robin) ; et 1 % de variétés appelées improprement et faute de mieux « non TH » (en fait, elles tolèrent des herbicides sélectifs, en général plus nocifs que le glyphosate).

    Mme Robin devrait aussi s’interroger pourquoi les Canadiens ne cultivent plus que des variétés – transgéniques ou non – tolérantes à des herbicides totaux ou à large spectre : ils y trouvent leur intérêt, et cela est particulièrement favorable à l’environnement. C’est pourtant bien expliqué dans des documents facilement accessibles sur l’internet (voir par exemple …canolacouncil.org/facts_gmo.aspx).

    Enfin, Mme Robin affirme péremptoirement que « la coexistence est impossible », tout en citant – mal comme d’habitude – le HCB !

    En fait, c’est tellement mal que « l’encadrer de nombreuses et difficiles précautions » ne figure pas dans l’avis du comité scientifique ! Le mot « précautions » apparaît que deux fois, et pas du tout dans la recommandation du CEES (contrairement à Mme Robin, qui se prétend si minutieuse, j’ai vérifié).

    Pour conclure sur ce point, voici de quoi mettre un sérieux bémol à l’hystérie anti-OGM :

    « On pourrait trouver dans notre panier d’épicerie certains produits dérivés d’OGM. En effet, il est possible que des plantes transgéniques entrent dans la composition de certains produits sous forme d’ingrédients : lécithine provenant de soja GM, huile extraite de canola GM, fécule de maïs produite à partir de maïs GM, etc. Ainsi, un maïs Bt résistant aux insectes est un OGM. Un sirop issu de ce maïs GM est un produit dérivé d’un OGM. Le sirop n’est pas lui-même génétiquement modifié. Les produits dérivés peuvent contenir des traces d’ADN, mais pas nécessairement la protéine ajoutée par la modification génétique. Par exemple, une huile de canola transgénique tolérant à un herbicide a une composition identique à celle d’une huile extraite d’un canola traditionnel, puisque la protéine ajoutée par modification génétique est éliminée lors de la purification du produit. Il en est de même pour la farine produite à partir de maïs GM, laquelle peut se retrouver dans des biscuits. La majeure partie du matériel génétique de la farine sera détruite lors de la cuisson du biscuit, sinon par notre système digestif. Les produits dérivés ne sont pas considérés comme des OGM, puisqu’ils ne peuvent pas se reproduire ou transmettre de matériel génétique. »

    …://www.ogm.gouv.qc.ca/utilisation_actuelle.html

    .

    M. Zeppe a des lectures et nous a fourni le lien d’un communiqué de presse de… 2005.

    C’est – malheureusement – encore de la désinformation. « La Cour de Justice de l’Etat fédéral du Saskatchewan, au Canada, » n’a pas « déclaré recevable une plainte collective déposée contre les multinationales Monsanto et Bayer CropScience par environ un millier de paysans pratiquant l’agriculture biologique. » Et Le Monde a aussi publié une fausse information.

    La plainte a été rejetée en première instance. Ce que la Cour de justice a fait, c’est d’autoriser les plaignants à faire appel de la décision de rejet (…://oapf.saskorganic.com/highlights_05.html).

    L’appel a été rejeté. En particulier, la Cour a estimé dans un arrêt longuement motivé que la plainte était sans cause (…://oapf.saskorganic.com/pdf/2007SKCA047.pdf).

    Et les plaignants n’ont pas été autorisés à se pourvoir devant la Cour suprême (…://oapf.saskorganic.com/pdf/13Dec07-letter.pdf).

  11. Je reviens sur les commentaire de cet agriculteur :
    « j’ai de plus en plus de mauvaises herbes résistantes au roundup, ce qui fait que je dois utiliser d’autres herbicides, et puis le BT ne marche plus très bien non plus, car les parasites ont aussi développé une résistance. J’ai commencé à chercher des semences conventionnelles, pour sortir des OGM, mais c’est très difficile à trouver… J’en suis à me demander s’il ne faudrait pas que je reparte de zéro, en passant au bio, mais à qui demander conseil ? »

    – Oui, c’est évident qu’il faut qu’il change et vite. Comment peut-on trouver un intérêt dans la vie lorsque notre métier est aussi inconsistant,monotone et insipide que la monoculture ? Ces gens-là ont l’impression de vivre dans un environnement naturel et voilà qu’il passe leur vie à cultiver sur la même surface, du maïs et du soja, à vie, au même endroit !
    C’est sûr que son environnement ne doit pas ressembler à un paysage Toscan !!!
    Et pourtant, la Toscane est aussi une grande région agricole.

  12. Albert L. says:

    18 février 2012 à 20:22
    Encore une autre belle énormité de Madame Robin. Selon elle, « la coexistence est impossible »…

    Ce n’est pas ce que pensent ces producteurs… canadiens!
    http://www.lefigaro.fr/environnement/2011/09/01/01029-20110901ARTFIG00761-les-canadiens-misent-aussi-sur-le-sans-ogm.php
    C’est la loi de l’offre et de la demande qui dicte ce que les producteurs mettent dans leurs champs.

    => pouvez-vous m’expliquer cette « nouvelle » inocohérence Mme Robin?

  13. M. aatea a écrit: « pouvez-vous m’expliquer cette « nouvelle » inocohérence Mme Robin? »
    Madame Robin est très cohérente… avec elle-même. Cette dame est une anti-OGM radicale. Par conséquent elle ne rapporte que des fables ou des rumeurs en « cohérence » avec ses préjugés. De même elle n’interroge que des personnes qui la renforceront dans ses aprioris. Toute information ne permettant pas d’étayer sa thèse est rejetée sans autre forme de procès. C’est encore plus évident lorsqu’on voit avec quelle facilité elle va jusqu’à déformer la réalité comme elle l’a fait à de nombreuses reprises sur son blog et dans ses films. Le fait qu’elle ne réponde pas, ou plutôt qu’elle n’ait que des invectives à vous servir pour tout réponse à la question que vous lui posiez sur son mensonge à propos des travaux de l’École Technique Supérieure de Weihenstephan montre à quel point elle est engagée dans le processus de l’escalade d’engagement. Si elle commençait à reconnaitre l’un de ses mensonges c’est tout son édifice qui s’écroulerait. Elle ne peut pas se le permettre.
    Ce qui serait intéressant d’apprendre tout de même c’est si elle désinforme pour des raisons mercantiles ou par aveuglement idéologique.

  14. Dans mon commentaire précédent, j’ai relevé une petite incohérence dans le galimatias de Mme Marie-Monique Robin.

    M. Zeppe, laudateur inconditionnel de Mme Robin, dont il trouve « le travail extraordinaire et d’utilité publique », s’est empressé de changer de sujet.

    Donc, faisons comme M./Mme Aatea : le HCB a-t-il utilisé, comme le prétend Mme Robin, les termes « encadrer [la coexistence] de nombreuses et difficiles précautions » ? Et , puisque Mme Robin l’a prétendument cité à l’appui de son affirmation, le HCB a-t-il prétendu que la coexistence est impossible ?

    .

    Mais revenons à cette fameuse rencontre « [c]ontre toute attente » – interdit de rire… – avec un « producteur complètement déprimé ».

    Voilà un agriculteur qui ne sait pas à qui demander conseil… Invraisemblable !

    Qui trouve que « [l]es semences de Monsanto sont excessivement chères »… mais qui en a acheté !

    Qui se plaint que Monsanto l’ait entraîné dans une « spirale infernale »… mais qui avait le choix de cultiver des variétés non transgéniques, et des variétés ne venant pas de Monsanto ou de ses succursales.

    « La totale ! » selon Mme Robin ? En matière de désinformation, oui !

    Mme Robin devrait nous fournir des informations plus précises sur les pyrales résistant au Bt (ou plutôt un Bt). Car ça, c’est une grande nouvelle. Même son collègue en désinformation Hervé Kempf n’en a parlé dans Le Monde. C’est dire !

    En revanche, on sait que la chrysomèle a vraisemblablement réussi à contourner un événement Bt (Cry3Bb1) dans l’Iowa. Les rapports sur des dégâts sur racines dans des maïs Bt concernent l’est de l’Iowa, le nord-ouest de l’Illinois et des parties du Minnesota et du Nebraska. Pas le Michigan. Mais il faut poursuivre les analyses pour confirmer que les dégâts sont dus à un phénomène de contournement (…://bulletin.ipm.illinois.edu/article.php?id=1569).

    Ce qui est de surcroît étonnant, c’est que ce « producteur » est censé produire produire du maïs et du soja, donc pratiquer une rotation, alors que dans tous les cas de résistance identifiés par Aaron Gassmann, les producteurs avaient indiqué avoir semé du maïs Cry3Bb1 pendant trois années consécutives ou plus à l’endroit où s’est développée la résistance.

    Le seul problème d’adventices résistantes au glyphosate rapporté pour le Michigan est l’amarante de Palmer dans le soja, et le rapport a été fait en 2011 (…://www.weedscience.org/usa/state.asp?StateID=23).

    Et au fait… Comment faisait-il avant, cet agriculteur qui déclare : «  j’ai de plus en plus de mauvaises herbes résistantes au roundup, ce qui fait que je dois utiliser d’autres herbicides » ?

    Cet agriculteur doit avoir la poisse… vraiment avoir la poisse. Et il ne doit pas savoir qu’il existe des solutions simples à chacun des problèmes qui ne semblent pas être survenus sur son exploitation.

    Quant à Mme Robin, elle a manifestement touché le jackpot : tomber, par hasard, sur un producteur qui a vraiment une invraisemblable scoumoune.

  15. @ wackes seppi

    « M. Zeppe, laudateur inconditionnel de Mme Robin, dont il trouve « le travail extraordinaire et d’utilité publique », s’est empressé de changer de sujet. »

    Petit jaloux waches seppi !

    1) je ne suis pas un laudateur. Marie Monique Robin n’en a pas besoin. Elle est lue et reconnue dans le monde entier. Ses enquêtes sont vue dans le monde entier. Elle est reçue pour son travail et ses enquêtes par les plus grands scientifiques, sociologues, économistes, biologistes, ministres, présidents, etc…. C’est une personne qui peut faire des enquêtes car sa notoriété et le sérieux de son travail reconnu dans le monde entier lui ouvre les portes des plus grands pour pouvoir travailler et enquêter , écrire ses livres, et créer et diffuser ses documentaires. Arte la plus grande chaine culturelle lui met un blog à sa disposition et ne manque jamais de diffuser et rediffuser ses enquêtes qui apprennent beaucoup aux millions de personnes qui les regardent. Récemment encore, je pense qu’elle est pour quelque chose dans la décision de la justice de condamner lourdement Monsanto dans le procès François Paul.
    2) Wackes seppi, à l’inverse est un petit ridicule complexé, sans doute pour n’avoir jamais été grand chose dans la vie, prétentieux qui se permet de savoir mieux que les plus grands mais qui a la lâcheté de ne pas vouloir nous dire quelles sont ses compétences.
    3) Je ne change pas de sujet. Quand tu veux, je peux , en fonction de mes connaissances ,( car contrairement à toi, je ne suis pas prétentieux et je ne sais pas , mieux que tout le monde et encore moins , que les scientifiques) je peux débattre sur le fond avec qui que ce soit. Il te suffit simplement de me dire à qui j’ai à faire.

    Il est hors de question que je perde mon temps à débattre, par exemple avec aatea qui ne semble pas avoir un niveau intellectuel très élevé, et qui prétend savoir mieux que Séralini, Vélot, le pr Jacquard…etc , tout en prenant bien soin de ne pas nous dire quelles sont ses compétences pour se permettre de dénigrer ces gens-là.

  16. Chassez le naturel, et il revient au galop :

    « un petit ridicule complexé… »
    « …prétentieux… »
    « …qui se permet de savoir mieux que les plus grands »
    « …qui a la lâcheté de ne pas vouloir nous dire quelles sont ses compétences. »
    Etc.

    M. Zeppe, je me permet, en effet, de savoir mieux que Mme Marie-Monique Robin sur ce sujet. Ce n’est du reste pas difficile.

    Et ce ne serait pas difficile pour Mme Robin d’en savoir autant que moi : il lui suffirait de respecter la déontologie du métier qu’elle prétend exercer, et faire de l’information plutôt que de la désinformation.

    M. Zeppe, vous écriviez : « Quand tu veux, je peux , en fonction de mes connaissances ». Il faut juste quelques connaissances basiques d’informatique pour vérifier si le HCB a utilisé l’expression « l’encadrer de nombreuses et difficiles précautions » comme le prétend une Mme Robin dont vous faites le panégyrique dans votre commentaire sous 1).

    Alors, M. Zeppe, le HCB (CS ou CEES) a-t-il écrit dans l’un quelconque de ses documents « l’encadrer de nombreuses et difficiles précautions »?

    Tenez, je vais vous aider : les liens vers les documents sont à …://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/

  17. on verra bien , quand il sera temps de rendre des comptes , il faudra assumer vos responsabilités les lobbystes ici presents .

    depuis les nombreuses années ou vous expliquez publiquement , et notament sur ce site , que les produits denoncés par MMR ne presentent pas de dangers …. sachez bien que votre responsabilité sera mise en cause devant la justice …. implacablement ..

    vous ne pourrez plus des lors vous cacher derriere un pseudo et il faudra assumer vos decisions pleinement et non pas comme vou le faites ici en vous cachant derriere un pseudo .

  18. libertad says:

    20 février 2012 à 12:47
    on verra bien , quand il sera temps de rendre des comptes , il faudra assumer vos responsabilités les lobbystes ici presents .
    ….

    => vous considerez que les auteurs de documents qui sont incohérents (pour être gentil, avec l’auteur du site) doivent rendre des comptes?

    La liberté de la presse n’autorise pas cela, …

  19. Albert L. says: 19 février 2012 à 15:17
    … Si elle commençait à reconnaitre l’un de ses mensonges c’est tout son édifice qui s’écroulerait. Elle ne peut pas se le permettre.

    => oui, c’est le propre de « personnalités » engagés, la réalité n’a que peu d’importance par rapport à leurs idéologies.

  20. Mme Marie-Monique Robin a cru bon d’écrire :

    « Tout ce que je rapportais déjà dans mon livre a été confirmé par un rapport… »

    Le contraire eût été étonnant… Mme Marie-Monique Robin ne se remet jamais en question. Et bien sûr elle ne cherche ses sources que là où ses préjugés et son idéologie seront confirmés et renforcés.

    « …publié par Charles Benbrook , qui fut directeur de la division agricole de la prestigieuse Académie nationale des sciences, avant de créer un centre de promotion de l’agriculture biologique. »

    C’est sans doute pour vanter les mérites de M. Benbrook que Mme Marie-Monique Robin a fait état du centre de promotion de l’agriculture biologique. Grossière erreur. En effet, M. Benbrook est de ce fait affligé d’un sérieux conflit d’intérêts dans cette affaire. Alors qu’elle est si prompte à dénoncer les conflits d’intérêts dans les secteurs qu’elle dénigre à longueur d’ouvrages et de blog, Mme Marie-Monique Robin a oublié de mettre, au minimum, un caveat dans son billet.

    Mais il est vrai que le caveat aurait ruiné sa démonstration et gâché le plaisir de l’autosatisfaction.

    Il se trouve en outre que les évaluations de M. Benbrook ont été sévèrement critiquées. De fait, des critiques sont citées dans l’article du Monde que Mme Marie-Monique Robin a mis en lien. Notamment :

    « Le rapport de M. Benbrook est contesté par le cabinet de conseil britannique PG Economics, spécialisé dans l’analyse de l’impact des biotechnologies – et en général favorable à ces dernières. « M. Benbrook utilise des données incomplètes de façon erronée« , résume Graham Brookes, de PG Economics. Premier écueil : les données de l’USDA s’arrêtent en 2007 pour le coton, en 2006 pour le soja et en 2005 pour le maïs. Elles ont été complétées par extrapolation par M. Benbrook. Deuxième critique : ce dernier sous-évaluerait les traitements réalisés par les cultivateurs de soja traditionnel, peu nombreux aux Etats-Unis, donc jugés non représentatifs. »

    Mais Mme Marie-Monique Robin a oublié de relire l’article avant de le citer imprudemment à l’appui de ses thèses. Et elle a dû croire qu’il était de son condisciple en désinformation Hervé Kempf (il est de Mme Gaëlle Dupont).

    M. Benbrook a certes éreinté l’étude de PG Economics. Entre consultants on ne se fait pas toujours des cadeaux ! Mais il semble ne pas y avoir de trace d’une réponse de M. Benbrook aux critiques formulées par PG Economics sur son étude. Mais surtout, les évaluations de M. Benbrook ont aussi été contestées par d’autres.

    Le plus grand reproche qu’on ait fait à M. Benbrook est d’avoir utilisé des livres/acre (ou kg/ha en système métrique) alors qu’il y a une mesure bien plus représentative, qui tient compte non seulement de la quantité de matière active, mais aussi de la toxicité, l’EIQ (Environmental Impact Quotient), décrit pour la première fois par Kovach et al en 1992. Pour le(s) thuriféraire(s) de Mme Robin qui avoue(nt) les limites de ses (leurs) connaissances, 2 kg de matière active peuvent être plus favorables que 500 g d’un autre herbicide si le premier est plus de quatre fois moins toxique que le second.

    M. Benbrook était bien conscient de la faiblesse de sa démonstration – car son papier est bien la démonstration d’un préjugé, d’une conclusion fixée a priori. On lit dans Le Monde que Mme Marie-Monique n’a pas relu : « A ce débat sur les tonnages utilisés s’ajoute une controverse sur le glyphosate, la molécule active du Round Up, présentée comme moins dangereuse que celles qu’elle a remplacées. « C’est l’une des moins nocives utilisées actuellement, mais elle n’est pas sans risque« , répond M. Benbrook. »

    Cette pirouette est un aveu.

    En fait, son « étude » frise la malhonnêteté. Car la faiblesse d’une analyse limitée à des masses (poids) de matière active lui a déjà été soulignée au moins en 2004 par M. Wayne Parrott*.

    Pour conclure ce point, voici l’un des commentaires (corrigé) sur l’article du Mondeque Mme Robin devrait méditer :

    « La question n’est pas de nier les errements d’acteurs américains, indéniables et graves (mais qui n’a pas les siens: mettez-vous l’agriculture française ou UE en exemple?). La question est de comprendre que vous parlez de réalités complexes qui ne se résument pas au système abstrait manichéen qui vous fait tant plaisir, mais vous empêche de penser, étouffe toute nuance dans l’insulte, et vous fait sélectionner les faits. Respirez un peu, voyagez [ça, ce n’est pas à méditer par Mme Robin], lisez autre chose que Le Monde Diplo. »

    ______________

    *  « Benbrook’s recent claim of increased pesticide use due to the advent of genetically engineered crops … does not hold up to close scrutiny. Benbrook doesn’t always provide all the pertinent details, nor are all his assumptions necessarily valid. For beginners, he consistently ignores the fact that amount of active ingredient and environmental impact are not the same thing. »
    ….jralphb.co.uk/wparrott.pdf)

  21. @ Berny
    « silence assourdissant de Mme Robin lorsqu’elle a des contradicteurs qui ont du bagage. »

    – Et toi Berny, ton silence n’est pas assourdissant ?
    Je ne me souviens pas avoir eu de réponse de ta part sur ce que tu faisais sur ce blog, pour quel motif et quelles étaient tes compétences pour te permettre de dénigrer ?
    Et wackes seppi, qui prétends « savoir mieux que Mme Marie-Monique Robin sur ce sujet. Ce n’est du reste pas difficile. »
    Il est pas assourdissant son silence sur ce qu’il est et quelles ont ses compétences ?
    N’est ce pas de la prétention que d’affirmer connaître un sujet mieux que quiconque tout en masquant ses compétence ?

  22. « Accompagnée du professeur Vincent Garry et d’un technicien agricole de l’Université de Minneapolis… »

    C’est curieux ! Je n’arrive pas à trouver un professeur Vincent Garry…

    « Cet agriculteur d’une cinquantaine d’années m’avait été proposé par des agronomes de l’Université du Michigan, car il représentait très bien le type d’agriculture intensive pratiquée dans le Midwest : à savoir un « désert vert » de monocultures, s’étendant sur des milliers d’hectares, sans arbres ni diversité. »

    Qu’y a-t-il en arrière-plan de la première photo ? D’accord, il y a aussi une maison.

    « …je suis surprise de voir que les grands céréaliers français et leurs représentants, -avec en tête l’ineffable Xavier Beullin, le patron de la FNSEA -, continuent de se battre , bec et ongles, pour semer du maïs transgénique dans leurs champs. »

    Moi aussi, je suis surpris : je n’ai pas vu la FNSEA s’agiter… Mme Marie-Monique Robin doit faire un rêve éveillé !

    « De sources bien informées ( !), on sait qu’ils ont déjà acheté les semences de Monsanto, espérant pourvoir semer dans quelques semaines… »

    Le point d’exclamation entre parenthèses est tout à fait approprié. Quelle est la source ? Monsanto a annoncé qu’ils ne vendraient pas de semences OGM. Mme Marie-Monique Robin doit faire un cauchemar !

    « …alors que le gouvernement fait preuve d’une belle cacophonie : d’un côté, Bruno Le Maire, le ministre de l’agriculture et allié de la FNSEA, a déposé, le 30 janvier, un arrêté de mise en cultures des OGM… »

    Un arrêté de mise en cultures des OGM ? Première nouvelle !

    « de l’autre, Nathalie Kosciusko-Morizet ,la ministre de l’écologie , a promis une mesure d’interdiction gouvernementale pour la fin février, en s’appuyant, elle, sur un jugement de la Cour de justice de l’Union européenne, qui a reconnu le tort causé par les OGM aux abeilles et aux apiculteurs. »

    En s’appuyant… ? Autre première nouvelle !

    « Au même moment, on découvrait « la crise ouverte au Haut Conseil des Biotechnologies » (HCB), (Le Monde su 14 février), dont la mission est d’éclairer le gouvernement sur les enjeux des OGM. »

    Mme Marie-Monique Robin fait encore une fois dans l’idéologie et l’approximatif. La CFDT – qui défend les travailleurs – a ouvert le bal en démissionnant du HCB le 17 janvier 2012.

    « Pour le maïs, la « coexistence » reviendrait à découper les campagnes françaises en camps retranchés et déboucherait sur une litanie de conflits entre les paysans conventionnels ou biologiques, et les grands industriels de la culture, comme ceux que représente Xavier Beullin. »

    Pour les conflits, on peut faire confiance aux opposants, comme ce Herr Bablok en Allemagne, qui a délibérément placé des ruches près d’un champ d’expérimentation (qui sait s’il n’a pas mis lui-même du pollen de maïs OGM dans son miel). Quant à M. Beulin (avec un seul « l », Mme Robin), il semble qu’il représente tous les agriculteurs, y compris des « bios », au sein de la FNSEA.

    « …car la nature n’a que faire des « distances de sécurité » et autres « refuges » concoctés par les technocrates… »

    Les distances ont été élaborées par des scientifiques…

    « …concoctés par les technocrates d’un modèle agricole , basé sur le pétrole (tous les pesticides et autres engrais chimiques dépendant des énergies fossiles, dont l’épuisement est déjà en cours), l’exploitation non durable des ressources en eau, l’érosion des sols, la pollution environnementale et la destruction de la biodiversité. »

    Voilà une diatribe qui résume tout le délire.

  23. M. Zeppe a oublié qu’on a fait état de mes compétences sur ce blog, il y a quelque temps déjà… Ce n’était pourtant qu »en mai 2011.

    Je ne me réfère pas aux éructations de Mme Marie-Monique Robin qui m’a traité de lobbyiste protecteur de Mme Diana Bánáty (…://robin.blog.arte.tv/2010/10/02/conflit-dinteret-de-diane-banati-suite/)

    M. Zeppe oublie que certains de mes commentaires n’exigent aucune compétence particulière.

    C’est le cas de la vérification des citations.

    Et M. Zeppe – tout comme Mme Marie-Monique Robin – oppose un silence assourdissant à la question de savoir si le HCB a écrit « « encadrer [la coexistence] de nombreuses et difficiles précautions »

    Alors, comme l’écrit M. Berny, « en attendant, nous attendons »

    Berny, mer warda noch lång wårta!

  24. @ Wackes seppi

    « M. Zeppe a oublié qu’on a fait état de mes compétences sur ce blog »

    – Et çà te coûte beaucoup de les rappeler ?

    « M. Zeppe oublie que certains de mes commentaires n’exigent aucune compétence particulière. »

    – Pour me dire quelle est ta motivation, tu n’as pas besoin non plus de compétence particulière. Or tu n’as jamais répondu à cette question.

    « Et M. Zeppe – tout comme Mme Marie-Monique Robin – oppose un silence assourdissant à la question de savoir si le HCB a écrit « « encadrer [la coexistence] de nombreuses et difficiles précautions »

     » Wackes seppei et ses potes opposent un silence assourdissant à la question de savoir quelle est leur motivation ? Alors, comme l’écrit M. Berny, « en attendant, nous attendons  » que waches seppi, Berny et aatea nous disent qu’est ce qui les poussent à défendre les OGM à longueur d’année ?

  25. bis
    Je pense que madame Robin a eu une petite distraction, elle a oublié de me répondre, mais je pense qu’elle doit être totalement débordée, cependant, je suis persuadé qu’elle doit pouvoir me consacrer quelques minutes.
    vous avez écrit
    « De plus, des prélèvements réalisés par l’Ecole Technique Supérieure de Weihenstephan confirment que la toxine BT, loin d’être détruite par le système digestif des vaches, a été décelée dans le sang, le foie,la rate et les intestins des animaux. »
    OUI ou NON?

    Est-ce que l’Ecole Technique Supérieure de Weihenstephan a écrit dans sa publication?
    « It was concluded that Cry1Ab protein is degraded during digestion in cattle. »
    http://www.weihenstephan.de/fml/physio/sonstig/Lutz-et-al-2005.pdf
    OUI ou NON?

    pouvez-vous m’expliquer cette « incohérence »?

  26. Merci Madame Robin pour tout votre travail, vous qui devez affronter sans cesse des lobbyistes enragés qui ont des intérêts financiers à nous désinformer et à nous empoisonner sans vergogne. Continuez Madame ! Beaucoup de gens comme moi vous soutiennent.

  27. Madame Robin ne répond pas à ceux qui sont payés pour mentir et , ou déformer la réalité afin de casser son travail. Elle a raison et bien mieux à faire.
    Vos OGM je n’en veux pas ni dans mon assiette ni autre part dans ma vie.Je veux être libre de choisir .

  28. Bonjour!

    A l’attention de la clique des zélotes pro-ogm:
    Hahaha, très drôle, on retrouve la même meute de chiens enragés que sur d’autres espaces ouverts aux commentaires et consacrés aux ogm, la même horde de fanatiques prêts à tout et n’importe quoi pour pourrir le travail d’une journaliste qui vous dérange. Si vraiment elle mentait aussi éffrontément que vous le prétendez, eh bien, écrivez vous aussi un livre, sortez un film, bougez-vous le cul, plutôt que de diffamer, dénigrer, désinformer. Allez zou! Faites le à visage découvert, et pas derrière des pseudos. Dites qui vous êtes, si vous étes des scientifiques, des journalistes, des mafieux, allez-y exposez-vous, utilisez votre temps intelligement! Et arrêtez de pourrir le web, on a pas besoin de parasites de votre trempe, le monde est déjà assez con sans vous, abstenez-vous au minimum, par pitié!

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