Postface, fin!
Lors de mes projections-débats, qui réunissent toujours entre deux cents et six cents personnes, je pose immanquablement la même question :
« Qui a dans son entourage très proche quelqu’un qui souffre d’un cancer, de la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer ? » Systématiquement, quelque 80 % des personnes présentes dans la salle lèvent la main. Suivent alors invariablement les deux mêmes questions, venues, cette fois, du public : « Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? »
Par un « hasard » de calendrier, Le Monde selon Monsanto est arrivé au bon moment, contribuant à cristalliser les inquiétudes de la société civile face à cet énorme enjeu que représentent les plantes transgéniques et, au-delà, face à l’angoissante épidémie de cancers, de maladies neurologiques ou auto-immunes et de dysfonctionnements de la reproduction, qui s’étend aujourd’hui dans les pays dits « développés ».