L’agriculture industrielle accélère le réchauffement climatique

Je profite de l’une des questions posées par un internaute (« question? ») à la suite de mon dernier papier (Interview d’Olivier de Schutter) pour expliquer pourquoi l’agriculture industrielle émet des gaz à effet de serre, contrairement aux pratiques agroécologiques (agroforesterie, techniques culturales simplifiées ou permaculture) qui, elles, en revanche, permettent de créer des « puits de carbone« . Ce papier est le premier d’une série, car je ne peux pas expliquer tout d’un coup, pour cela j’ai écrit un livre de 300 pages!

D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’agriculture totalise à elle seule 33% des émissions de gaz à effet de serre (GES), bien avant l’industrie (19,4%) ou l’approvisionnement énergétique (25,9%). [1] Les 33% se déclinent en deux postes principaux : l’agriculture industrielle (14%) et la déforestation (19%).

Or, comme je l’ai écrit, nous sommes devant un incroyable paradoxe:  les grandes exploitations agro-industrielles sont, aujourd’hui, des productrices de GES, alors qu’au contraire, l’agriculture devrait avoir un bilan positif. Pour en comprendre les raisons, je m’appuierai sur un excellent document de Nature Québec, qui a conçu un manuel, destiné aux agriculteurs et aux décideurs, et intitulé « Des pratiques agricoles ciblées pour la lutte aux changements climatiques » [2].

Les auteures commencent par rappeler quels sont les gaz qui constituent les fameux « GES »: il y  a, bien sûr le CO2, qui constitue le principal (et le plus connu) d’entre eux. S’y ajoutent deux autres gaz, émis principalement par l’activité agricole : le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), dont le pouvoir de réchauffement global est beaucoup plus élevé que le CO2 [3] [4].

« Les GES sont naturellement présents dans l’atmosphère, expliquent-elles. Ces gaz forment une couche autour de la Terre, qui lui permet de conserver sa chaleur : c’est l’effet de serre. En effet, le soleil réchauffe la Terre qui, par la suite, réémet une partie de sa chaleur vers l’espace. Les GES présents dans l’atmosphère emprisonnent une partie de cette chaleur, l’empêchant de retourner dans l’espace. Ce phénomène permet de conserver des températures moyennes de 15 °C sur notre planète. Sans cela, il y ferait environ – 18 °C, ce qui ne permettrait pas la vie telle que nous la connaissons ».

Quelles sont maintenant les sources d’émission des différents gaz dans le milieu agricole ? Concernant le dioxyde de  carbone, la source « naturelle », c’est la respiration des plantes et des animaux. S’y ajoutent deux sources (les plus importantes) qui n’existaient pas avant l’avènement de l’agriculture industrielle : l’utilisation des combustibles fossiles (pétrole et gaz) due à la mécanisation et aux techniques d’irrigation, mais aussi à l’usage intensif d’intrants chimiques, et la décomposition de la matière organique du sol par les microorganismes, qui produit du CO2, quand les sols sont nus, ce qui caractérise les pratiques agricoles industrielles. Ces émissions massives de CO2 ne sont pas compensées par l’activité de photosynthèse des plantes, des arbustes et des arbres présents dans les exploitations agroindustrielles, qui  captent  et accumulent le carbone dans leur biomasse pour se développer. Résultat : au lieu d’être globalement captatrice de carbone, l’agriculture industrielle est émettrice de CO2.

Concernant le protoxyde d’azote (N2O), le plus puissant des GES, il est émis presque exclusivement par le secteur agricole. Sa création est liée au cycle de l’azote (N), dont les plantes ont besoin pour croître, mais dont la présence excessive dans le sol est néfaste. Ainsi que l’expliquent les auteurs du manuel québécois, « c’est dans l’atmosphère que l’on retrouve les plus grandes quantités d’azote, principalement sous forme de N2, ce dernier n’étant pas un GES ». Les légumineuses, comme le soja, la luzerne et le trèfle, ont la capacité de fixer l’azote de l’air et de le transformer sous une forme assimilable par les plantes, grâce à une association symbiotique avec certaines bactéries du sol (les rhizobium).  Une autre manière d’enrichir le sol en azote, c’est d’enfouir des résidus de végétaux dans le sol ou d’épandre des fumiers. Les microorganismes se chargent alors de ce que l’on appelle le «  processus de nitrification et de dénitrification de l’azote » : « lors de la nitrification, l’ammonium (NH4+) est converti en nitrate (NO3-), et lors de la dénitrification, les nitrates (NO3-) sont convertis en azote atmosphérique (N2) ». Le protoxyde d’azote (N2O) est un sous-produit de ces processus . Si l’émission de ce GES puissant a considérablement augmenté au cours des trente dernières années, c’est parce que les adeptes de l’agriculture industrielle ont massivement recours à des engrais de synthèse pour nourrir leurs sols ( de plus en plus dégradés) en azote. Or, « les excédents d’azote non exploités par les plantes sont disponibles pour les micro-organismes producteurs de N2O ». L’usage intensif d’engrais chimiques explique, donc, l’émission de protoxyde d’azote, mais est aussi  à l’origine de la pollution des eaux par les nitrates. [5]

Enfin, comme le protoxyde d’azote, le méthane (CH4) est directement lié à l’activité agricole. Ses principales sources d’émission sont les fumiers, mais aussi, et surtout, le système digestif des ruminants. Le développement de l’élevage intensif de bétail, nourri avec des aliments de synthèse, qui sont plus difficiles à assimiler qu’un fourrage naturel de qualité (herbe des prairies ou foin) et qui entraînent, donc,  une perturbation du processus de fermentation entérique, est à l’origine de l’augmentation des émissions de méthane dans l’atmosphère.

Comme l’expliquent les experts que j’ai interviewés dans mon film et livre Les moissons du futur ,  les techniques agroécologiques permettent d’inverser radicalement la tendance, en refaisant de l’agriculture ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une activité captatrice de carbone, avec un bilan de N2O et de CH4 neutre.


[1] Source : « Bilan 2007 des changements climatiques », GIEC, Rapport de synthèse, 2007.

[2] Jeanne Camirand, Christine Gingras, Module 1, Des pratiques agricoles ciblées pour la lutte aux changements climatiques, Nature Québec, 2009.  Document réalisé dans le cadre du projet Agriculture et climat : vers des fermes 0 carbone, 44 pages

[3] Pour une meilleure comparaison de l’impact de chacun des GES, leur concentration est souvent exprimée sur une même base : le CO2 équivalent (CO2e dans le texte). Le CO2e est une mesure des GES, qui tient compte du pouvoir de réchauffement global (PRG) par rapport au gaz de référence, le CO2. C’est ainsi que le N2O, pour une même quantité, réchauffe 310 fois plus l’atmosphère que le CO2, donc 1 kg de N2O émis correspond à 310 kg de CO2e. Le PRG du CH4 est de 21 COEe.

[4] Depuis l’ère industrielle, la concentration de ces trois gaz a augmenté  de 30 % pour le CO2, de 150 % pour le CH4 et de 16 % pour le N2O . Source :« Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2006 et leur évolution depuis 1990 », Ministère du développement durable de l’environnement et des parcs, 2008

[5] Au Canada, 15 à 20 % des émissions de protoxyde d’azote provenant des activités agricoles sont dus à l’utilisation d’engrais de synthèse. E.G. Gregoritch et Al , « Greenhouse gas contributions of agricultural soils and potential mitigation practices in Eastern Canada »,  Soil and Tillage Research., 2005, Vol 83, p. 53-72.

31 réflexions sur « L’agriculture industrielle accélère le réchauffement climatique »

  1. Vous semblez ignorer que le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau.
    Qu’en est-il des GES d’origine naturelle (volcans, océans, décomposition des végéraux,…) ?

  2. Madame Robin, grande supportrice de l’agriculture biologique a tout de même oublié de citer quelques études intéressantes et chiffrées (comme le demandait le dénommé « question ? » dans le billet précédent). Par exemple, voici les conclusions d’une étude danoise publiée en 2010 dans le journal « Agriculture, Ecosystems & Environment » qui analyse la différence entre les émissions de N2O des sols cultivés en bio et des sols cultivés en conventionnel:

    « We found that organic cropping systems with limited access to manure for fertilization did not have significantly lower N2O emissions compared to a conventional system based on a higher input of mineral fertilizer. Neither did we observe any effect of including catch crops or grass-clover ley in the rotation, hence our working hypotheses were both rejected. The lower grain yields achieved with organic farming practices without a corresponding reduction in N2O emissions suggest that organic farming faces important challenges with a continued need for improving management strategies.« .

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167880909003430

  3. Pouvez-vous, chers Albert L, Philippe, Berny, Laurent Bertault et autres wackes seppi m’expliquer quel intérêt pour vous de lire et de critiquer sans arrêt ce blog puisque visiblement vous n’êtes d’accord en rien du tout sur son contenu ?

    Mon point de vue est que si je ne suis pas d’accord avec l’éditorial d’un journal ou une émission d’information , et bien savez vous ce que je fais ? Je ne le lis plus ou je ne la regardre plus.
    Alors , soyez sympa de m’expliquer ce que je trouve être une incohérence de votre part .

  4. Ici aussi mon commentaire du 30/08 est en «attente de modération», ce que veut dire : poubelle. Dommage, j’y évoquais, documents de l’USDA / FAO à l’appui, que les techniques culturales simplifiées représentent 35% des champs aux USA (et surtout avec le soya OGM).

  5. @ Philippe

    Alors pourquoi ne vas-tu pas protester au CSA ou sur Arte ?
    Tu sais , mon brave Philippe que ce que tu racontes ici, fort heureusement tout le monde s’en fout ?
    Nous , nous cherchons la bonne et vraie info et c’est pour cela que nous sommes attentifs à l’excellent travail de MM Robin. Ce que racontent des gens comme toi, TOUT LE MONDE s’en fout et c’est tant mieux !

  6. Non, Zeppe ne pense pas, il répète ce que lui dit son gourou. Pour lui, malheureusement, pas « d’effet cocktail » :
    0 neurone+0 neurone fera toujours 0 neurone.

  7. Je pense que les commentaire à plus de 2 liens se font mettre en spam a-priori et qu’aucun modérateur ne va vérifier ces dernier. Je supprime dans les liens de mon commentaire «en attente de modération» pour voir ce que ça donne.

    Opposer techniques culturales simplifiées (TCS) et agriculture conventionnelle est étrange. Les TCS ont été mises en place pour l’agriculture conventionnelle et particulièrement grâce aux herbicides totaux et aux OGM qui ont permis de se passer du labour.
    D’ailleurs les superficies en TCS (No till en anglais) sont en croissance partout dans le monde (chercher le rapport de l’USDA: “No-Till” Farming Is a Growing Practice, de 2010). Les É.-U. ont la plus grande superficie en no-till, soit 26 millions d’hectares et ils sont suivis de près par le Brésil, l’Argentine et le Canada (chercher le rapport de la FAO: «Current status of adoption of no-till farming in the world and some of its main benefits» de Rolf Derpsch, 2010). Presque 35% des champs américains sont en no-till et la culture où cette technique est la plus utilisée est le soja (très majoritairement OGM). Bref, le monde agricole n’a pas attendu l’invention de concepts fumeux (agroécologie) pour s’adapter aux technologies permettent d’accroître l’efficacité en réduisant les opérations culturales.

  8. Celui qui ne pense pas c’est celui qui s’obstine à fréquenter un blog qu’il juge inintéressant, et qui selon lui ne dit que des sottises sans décider tout simplement de l’ignorer,ce qui serait beaucoup plus intelligent et plus digne d’un « penseur » mon cher Berny .
    Seul un type qui ne pense plus depuis longtemps peut avoir un comportement aussi incohérent que le votre et qui consiste à vous rendre tous les jours sur un blog qui , selon vous, ne raconte que des sottises. tu comprends le degré de votre bêtise ?
    Je ne m’imagine pas aller sur les blogs de Laurent ou de Anton tous les jours alors que je trouve qu’ils ne racontent que des sottises. Je trouve plus intelligent de l’ignorer et c’est ce que je fais. Vous ne faites pas de même ? Libre à vous d’être les derniers des idiots !

  9. « On a le droit de ne pas être aussi intelligent que Zeppe et de dire ce qu’on pense sur un blog que l’on ne trouve pas inintéressant mais mensonger. »

    – Oui mais dans quel but ?
    Je trouve ton blog mensonger , et bien je m’en fout. Continue tes mensonges . Je suis tolérant et je m’en fout de tes mensonges. Je ne vais pas sur ton blog et te laisse tranquillement continuer à raconter des mensonges car ils n’ont aucune incidence sur ma vie. Alors explique-moi pourquoi tu as besoin de dire ce que tu penses ici étant donné que tout le monde s’en fout ? Est ce que le blog de MM Robin a une incidence sur la tienne ? Laquelle ?

  10. Je ne prive personne de leur droit à s’exprimer. Je dis simplement que si tu es contre la corrida et que tu veux mobiliser des gens pour lutter contre ce sport que tu trouves barbare (c’est un exemple) il me parait plus intelligent et plus judicieux de chercher à convaincre ceux qui n’ont pas d’opinion sur la corrida plutôt que de faire le troll stupide sur le blog d’un passionné de corrida.
    Si Laurent Berthod ne répond pas c’est qu’il n’a pas de réponse.
    je suis contre les OGM. Je suis tolérant et donc je ne vais pas passer mon temps bêtement à polémiquer sur les blogs de Anton ou Laurent Berthod bien connus pour être hyper pro-OGM. Qu’ils racontent en toute liberté ce qu’il veulent sur leur blog, je m’en fout et je leur souhaite même bonne chance . C’est çà être tolérant . Laurent Berthod ne l’est pas .

  11. Dire ce qu’on pense c’est être intolérant ! Dernière nouvelle ! Il faudra que vous proposiez cette définition à l’académie. En vérité c’est Zeppe qui est intolérant, il ne supporte pas de lire ce qui le dérange.

  12. Laurent Berthod continue dans sa stratégie : se débiner en faisant semblant de ne pas comprendre.
    Je n’ai jamais dis que « Dire ce qu’on pense c’est être intolérant ! ».
    Faire le troll , c’est être intolérant et « faire le troll » c’est très différent de « dire ce qu’on pense ».
    Un troll est une personne qui participe à une discussion ou un débat (par exemple sur un forum) dans le but de susciter ou nourrir artificiellement une polémique, et plus généralement de perturber l’équilibre de la communauté concernée (cf wikipedia) .
    Laurent Berthod ne dit pas ce qu’il pense , il fait le troll et c’est à ce titre qu’il est intolérant.
    Si j’allais sur son blog pour dire que les OGM et les pesticides c’est con et qu’il faut que TOUTE la planète se mette au bio , je serais un troll et non, quelqu’un qui vient dire ce qu’il pense et dans ce cas, je serais aussi intolérant que Laurent Berthod.

  13. @zeppe : laissez tomber, les cas auxquels vous vous intéressez sont au delà de toute thérapie connue. Leur problème est politique.

    Les OGM c’est excellent pour les actionnaires, le réchauffement climatique c’est bidon puisque Allègre l’a dit, l’énergie nucléaire nous prépare un futur irradieux, l’industrie chimique nous fait la nique et ma tante est mon oncle.

    Depuis toujours des individus non dénués de connaissances et de compétences ont choisi de se vendre au système dominant. C’est comme ça, on peut avoir plein de neurones et être un larbin et en avoir peut-être moins et être un homme (ou une femme, circonstance aggravante) libre.

    C’est cette parole libre qu’ils ne supportent pas, et les gens qui la portent. En bref ce sont de très bons chiens de garde et je ne vois pas bien l’intérêt de discuter avec ça.

  14. @ philippulus

    – Tu as raison mais en même temps çà me fais plaisir de les ridiculiser. Perso, j’aurai honte de me faire clouer le bec sans arrêt et de devoir me retrancher en faisant l’idiot qui ne comprend pas . Visiblement çà ne les gène pas le moins du monde !

  15. @zeppe

    En fait c’est un peu par hasard que j’ai atterri sur ce blog, via le site d’ARTE. Comme la question « explosion du cancer du sein » m’intéresse et pas qu’intellectuellement, j’ai lu l’article de MMR sur le sujet.
    Puis j’ai lu les commentaires et les autres articles de la page d’accueil ainsi que leurs coms et après avoir visité quelques archives, j’ai halluciné. Ta constance à répondre au coup par coup à la meute des affidés de l’AFIS et autres seconds couteaux est admirable, ce n’est pas de la dentelle mais puisque c’est de castagne qu’il s’agit, et non de débat, tu dois être dans le vrai coté méthode.

    @Laurent Berthod

    J’ai visité votre site; c’est très joli avec plein d’images, une grosse police de caractères et un contenu insignifiant pour qu’on attrape pas trop mal à la tête en le consultant. C’est bien, continuez, mais avec la multitude de visiteurs que vous devez avoir et le travail que ça représente je ne comprend pas bien où vous trouvez le temps de venir troller ici. Allez marcher un peu dans la nature, ou bien en ville si celle ci vous indispose, car il me semble à la vue de votre photo que il y aurait peut-être comme une légère surcharge pondérale à défaut de cérébrale.
    Bon, c’est pas gentil ce que je vous dit mais je n’aime pas bien qu’un égo boursoufflé (tout votre site pue la fatuité) se permette de me traiter de parano.

  16. Voilà encore un titre qui pue la haine : « L’agriculture industrielle accélère le réchauffement climatique ».

    Mais Mme Marie-Monique Robin se met en peine de nous expliquer.

    On est vite frappé de stupeur : « …l’agriculture industrielle – écrit-elle – émet des gaz à effet de serre, contrairement aux pratiques agroécologiques (agroforesterie, techniques culturales simplifiées ou permaculture) ». Donc, pour les « pratiques agroécologiques » (dans lesquelles elle range les TCS par une sorte de hold-up…), GES = 0.

    C’est ce qui est confirmé par le paragraphe suivant : « D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’agriculture totalise à elle seule 33% des émissions de gaz à effet de serre (GES), bien avant l’industrie (19,4%) ou l’approvisionnement énergétique (25,9%). [1] Les 33% se déclinent en deux postes principaux : l’agriculture industrielle (14%) et la déforestation (19%).»

    14 + 19 = 33. Élémentaire, mon cher Watson.

    Mme Marie-Monique Robin semble avoir pris ses chiffres d’un camembert qui figure à la page 5 du rapport du GIEC.

    On y trouve en effet les 19,4 % de l’industrie et les 25,9 % de l’approvisionnement énergétique (appréciez au passage la précision du GIEC – c’est à mourir de rire !). Mais c’est l’agriculture – et non l’« agriculture industrielle » qui y figure, et pour 13,5 %. Quant à la déforestation », il s’agit en fait de la foresterie, pour 17,4 %.

    En clair : Mme Marie-Monique Robin, en guise d’explication, nous livre une grossière manipulation.

    Quant aux explications elles-mêmes…

  17. Quand on a une maladie grave, ou que quelqu’un de son entourage en est atteint, on n’accepte pas le destin, on cherche un coupable, on le trouve, comme JP Jaud, et, sans doute comme Philippulus. C’est très humain.

  18. Les accusateurs, notamment de boursouflure et de fatuité, feraient mieux de regarder la poutre qu’ils ont dans l’œil plutôt que la paille dans celle du voisin.

    L’accusation portée contre quelqu’un qui ne pense pas comme soi qu’il ne s’exprime que pour des motifs d’intérêt économique est une insulte. Mais les paranos ne s’en rendent pas compte.

  19. @The great Laurent Berthod

    Je maintiens évidemment mes propos vous concernant. Vous n’êtes pas boursouflé que physiquement, et très franchement je conseille à tout le monde d’aller visiter votre blog. Je conseille en priorité la lecture de l’article « A la faute morale, les écologistes ajoutent la faute intellectuelle », et surtout des commentaires et de vos réponses. Tous les commentaires qui ne vont pas dans votre sens, même si la critique est légère ont droit à la réponse standard : crétin, vous savez pas lire, écolo-fachiste, j’en passe et des meilleures. C’est ça la fatuité de l’ignorant nourri au reader’s digest.

    Vous allez même jusqu’à proposer (souhaiter ardemment plutôt) que ceux qui formulent que l’évolution démographique actuelle et future est problématique s’autodétruisent. Quel bel humanisme ! Et vous venez ici donner des leçons de tolérance et de droit à contredire la tenancière de ce blog !

    Alors oui, je maintiens que vous êtes vil et fat.

    A propos d’humanisme : « l’humanisme bien ordonné met le monde avant la vie et la vie avant l’homme » Claude Levi-Strauss. Je suppose que vous le mettez dans le même sac que Hubert Reeves, René Dumont, etc..Tous des nains intellectuels face à l’immense Laurent Berthod.

  20. Je ne doute pas que vous mainteniez vos insultes à mon égard. Quand on est insultant on est insultant pour la vie.

    Sur la fin de sa vie Levi-Strauss était devenu quelque peu gâteux. Comme il était un grand esprit il avait néanmoins gardé de la lucidité et il disait lui-même qu’arrivé à son âge il ne comprenait plus le monde dans lequel il vivait.

    Exprimer même vivement, ce que l’on pense n’est pas s’opposer à la liberté d’expression, bien au contraire.

    Vous n’avez aucun sens de ce qu’est l’ironie ou bien risquez-vous un jour de suivre mon conseil d’autolyse ?

  21. YYYYEEESSS, le bouffon craque !
    On ne dit pas « et ce que je me moque » mais « est-ce que je me moque ». WS, lui, il sait écrire…
    Au fait, ma compagne (pas mariés, non mais ça va pas) se porte aussi bien que possible.
    Qu’est ce que vous pouvez être neu-neu, puisque vous aviez choisi le registre de l’ignoble, j’ai pensé que ça serait fun d’en rajouter. Un petit problème fonctionnel (rien de grave, ne vous réjouissez pas trop Mister bouffon) me clouant momentanément chez moi, je me suis dit que ce temps perdu serait aussi bien employé à vous faire un peu caguer.
    A plus.

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