Malheureusement, je n’ai pas pu assister au procès en diffamation intenté par le Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen contre le professeur Marc Fellous, président de l’association française des biotechnologies végétales ( AFBV) et ancien président de la Commission du génie génétique, qui s’est tenu à la 17ème chambre du tribunal de Paris, le mardi 23 novembre.
Etant en train de terminer l’écriture de mon livre Notre poison quotidien , qui sortira bientôt en même temps que mon film éponyme, j’ai préféré avancer dans le chapitre que je consacre aux conflits d’intérêts qui caractérisent les agences de réglementation ou certaines associations scientifiques se présentant, pourtant, comme « indépendantes ».
Or, l’affaire qui a conduit le président du CRIIGEN (le Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie GENétique, créé par l’ancienne ministre de la Santé Corinne Lepage) devant la justice est de ce point de vue fort intéressante.
Je fais ici un bref rappel des faits :
– Le 10 décembre 2009, le CRIIGEN a publié les résultats de la première contre expertise internationale réalisée sur les tests de sécurité sanitaire pratiqués par Monsanto sur son maïs OGM. Conduite par quatre chercheurs français, – Joël Spiroux de Vendomois, François Roullier, Dominique Cellier et Gilles-Eric Séralini – , cette étude a été publiée dans The International Journal of Biological Sciences , une revue scientifique très sérieuse qui a soumis les données à un comité de lecture, lequel a donné son feu vert à la publication :
http://www.biolsci.org/v05p0706.htm
– Cette publication a déclenché une controverse d’une rare violence contre le Professeur Séralini, de la part des quelques scientifiques qui ont soutenu la commercialisation du maïs pesticide dans les commissions officielles chargées de prononcer un avis sur cette question, alors même que l’article est cosigné par trois autres chercheurs .
Quatre jours seulement après la parution de l’article, l’Association des Biotechnologies Végétales (AFBV), créée le 6 juin 2009 et présidée par le Professeur Marc Fellous diffusait un communiqué de presse virulent, spécialement dirigé contre le Professeur Séralini en dénigrant ses recherches .
Ce communiqué de presse a été mis en ligne le 17 décembre 2009 par le site Internet « http://imposteurs.over-blog.com » qui s’inscrit, ainsi que je l’ai découvert au cours de ma dernière enquête, dans le « mouvement Junkscience » lancé par les fabricants de tabac, et repris par bon nombre d’industriels, pour dénigrer systématiquement les scientifiques qui osent questionner l’innocuité des produits chimiques qui contaminent notre environnement .
-Le 21 janvier 2010, Gilles-Eric Séralini et Joël Spiroux de Vendomois participaient à une émission de FRANCE 5, intitulée « Santé Magazine », dont le sujet était consacré aux OGM.
Cinq jours plus tard, l’AFBV du professeur Fellous adressait deux courriers datés des 26 et 28 janvier 2010 au Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Intitulées « Emission Santé Magazine France 5 » et « Santé Magazine, une émission militante de France 5 ? », ces deux lettres qui critiquaient violemment les compétences scientifiques du professeur Séralini ont été mises en ligne et largement diffusées via le Net.
Voici quelques extraits du premier courrier qui donnent une idée du ton employé par les membre de l’AFBV et des intérêts qu’ils représentent:
« Nous sommes scandalisés que votre émission s’appuie sur les seuls propos d’activistes opposés aux OGM, comme GE Séralini, chercheur avant tout militant anti-OGM qui se prétend indépendant alors que ses études sont financées par Greenpeace.
Ses déclarations médiatiques sont systématiquement contestées par la communauté scientifique comme l’a fait récemment le Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies le 11 janvier dernier.
Dès le 14 décembre 2009, dans un communiqué de presse, notre association, strictement indépendante et qui compte en son sein de nombreux experts scientifiques, avait jugé très sévèrement la dernière publication de GE Séralini.
Nous déplorons enfin qu’une chaîne de télévision publique se fasse la porte-parole de « marchands de peurs » d’organisations militantes et par là même participe à la campagne de dénigrement d’une technologie d’avenir répondant aux grands défis de notre siècle.
Le sujet évoqué méritait pour le moins un débat sérieux avec des experts compétents. Nous sommes très étonnés par ailleurs, que journalistes spécialisés dans la santé vous ne portiez pas un regard plus positif sur les biotechnologies (vertes ou rouges) dont les apports actuels et futurs à la médecine sont très largement reconnus. »
Quant au deuxième courrier, il ne faisait pas non plus dans la dentelle :
« Les réalisateurs de l’émission se sont contentés en effet de reprendre, sans aucun esprit critique, les idées couramment diffusées par des militants anti-OGM et qui sont pourtant dénigrées par les plus hautes instances scientifiques de notre pays : Académie de Médecine, Académie des Sciences, AFSSA, Comité Scientifique du HCB. Signe fort de ce parti pris militant, les animateurs de l’émission ont conseillé comme site Internet de référence celui de l’organisation Greenpeace qui finance les études de G.E. Séralini. » etc.
Je reviendrai longuement dans mon prochain livre sur les conflits d’intérêt et les jugements erronés qui ont jalonné l’histoire des institutions que l’AFBV appelle à la rescousse, comme l’Académie de médecine qui dans un rapport publié en avril 1996, adopté à l’unanimité par les académiciens, soutint mordicus l’innocuité de l’amiante. Un an avant que le gouvernement français interdise définitivement les fibres meurtrières, déjà interdites en Europe par une Directive (91632) datant de … 1992, et classé « comme cancérigène pour l’homme » par le Centre international de la recherche sur le cancer ( le CIRC qui dépend de l’OMS) en … 1987 !
La lucidité courageuse des dignes académiciens aura été d’un grand secours aux milliers de malades de l’amiante victimes du silence complice des médecins et scientifiques (je reviendrai aussi sur le rôle du Comité permanent de l’amiante, où des scientifiques étaient payés par l’industrie pour … mentir au public). Sans oublier les autres scandales sanitaires qui ont secoué la France de ces vingt dernières années : sang contaminé, vache folle, hormone de croissance.
Quant aux OGM, lisons ce qu’écrivaient les Académiciens lors d’une séance le 26 novembre 2002 consacrée à l’étiquetage:
« L’exigence de l’étiquetage totale et de la traçabilité peut très bien se traduire par des conséquences commerciales désastreuses » .
Incroyable ! On s’attendrait à ce que les représentants de l’Académie de médecine se prononcent sur les enjeux sanitaires posés par les OGM, et bien non, ils évoquent les « conséquences commerciales », révélant du même coup qu’ils sont plus préoccupés par les intérêts privés des industriels que par la santé des consommateur.
Pour revenir à l’affaire Séralini- Fellous, il est carrément amusant de voir comment l’’AFBV dénonce à l’envi le « militantisme » présumé du président du CRIIGEN, alors que tous les membres de cette association « indépendante » sont directement liés à l’industrie des biotechnologies.
En voici la preuve, obtenue par l’avocat de Gilles Eric-Séralini qui dans ses conclusions écrit : :
« Dans le curriculum vitae qu’il a remis au tribunal, le professeur Fellous a omis de signaler qu’il est le détenteur de deux brevets au profit de la société YEDA RESEARCH & DEVELOPMENT Co. LTD, située en Israël. Branche commerciale de l’Institut WEIZMANN, la société YEDA initie et favorise le transfert sur le marché mondial des créations de ses chercheurs, et travaille pour ce faire avec de nombreuses multinationales, telles NOVARTIS, BAXTER, PFIZER, SANOFI-AVENTIS, JOHNSON & JOHNSON, MERCK-SORONO, TEVA (…)
Concernant les attaques de Monsieur FELLOUS sur le financement du CGIIGEN, celui-ci sera certainement intéressé d’apprendre que sur quatre années consécutives, de 2005 à 2009, les versements de GREENPEACE ne représentent que 3,45% de son financement qui est des plus transparent ainsi qu’il résulte de la liste de ses contributeurs.
Les autres contributeurs sont notamment la Fondation Charles Léopold Mayer, la Fondation Denis Guichard, « Un nouveau regard sur le vivant », sous l’égide de la Fondation de France, l’Association CERES, Consommateurs et Entreprises Responsables, la Fondation pour une Terre Humaine.
En revanche, l’examen des emplois et/ou mandats des membres de l’AFBV), ainsi que les brevets déposés en leur nom posent le problème de l’indépendance des membres de l’AFBV. »
Lisez bien ! Inutile de préciser que l’avocat joint toutes les pièces justificatives , dont les fiches de l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) prouvant ce qu’il écrit:
» 1) Les Brevets des membres de l’AFBV:
a. Alain DESHAYES, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 administrateurs, ancien directeur de Recherche INRA, est en relation d’affaires avec NESTLE SA .
b. Roland DOUCE, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 membres de son Comité Scientifique, biologiste, membre de l’Académie des Sciences Américaine, est en relation d’affaires avec RHONE POULENC AGROGHIMIE.
c. Claude FAUQUET, membre fondateur de l’AFBV, Directeur du Laboratoire International des biotechnologies appliquées à l’agriculture tropicale, est en relation d’affaires avec DONALD DANFORTH PLANT SCIENCE, crée en 1998 par la Fondation DANFORTH, MC DONELL et MONSANTO. Il est l’un des partenaires de Recherche de MONSANTO qui finance, fournit des terres et participe à la gouvernance de la Fondation .
d. Lise JOUANIN, membre du Comité Scientifique de l’AFBV, est en relation d’affaires avec IMPERIAL CHEMICAL INDUSTRIES (ICI) et GENOPLANTE. ICI qui fabrique des produits chimiques, fertilisants et insecticides. En 2008, ICI devient filiale du conglomérat néerlandais AKZO NOBEL, l’une des plus grandes entreprises chimiques au monde.
GENOPLANTE est une SAS ayant pour objectif de déterminer la fonction des gènes pour les grandes espèces cultivées : blé, maïs, colza, tournesol, pois, tomate, hévéa, vigne, arbres, cacaoyer, caféier. Elle est un partenaire de LIMAGRIN, dont le président, Pierre PAGESSE, a été Président de GENOPLANTE pendant plusieurs années. Le Président actuel de GEOPLANTE, Georges FREYSSINET, a également des liens avec l’industrie puisqu’il a notamment travaillé pour BIOGEMMA et LIMAGRAIN HOLDING. Il est par ailleurs inventeur de plusieurs brevets pour la société BAYER CROPSCIENCE, qui n’est autre que l’un des leaders mondiaux des sociétés semencières, forte d’un chiffre d’affaires annuel de 5,8 milliards d’euros en 2007.
e. Axel KAHN, parrain de l’AFBV et Généticien, est en relation d’affaires depuis 1994 avec RHONE POULENC, devenu AVENTIS PHARMA.
L’ensemble des brevets déposés – même si ils ne concernent pas directement les biotechnologies végétales – illustrent parfaitement le conflit d’intérêt. En effet, alors que Monsieur Axel KAHN a présidé de 1988 à 1997 la Commission du génie biomoléculaire (CGB), chargée d’évaluer les risques liés aux PGM, il est devenu, en 1997, « officiellement » Directeur Scientifique chez RHONE POULENC, géant de l’agrochimie qui avait investi de longue date dans le secteur des PGM. Ses liens avec RHONE POULENC datent pourtant d’avant 1997, puisque son 1er brevet est déposé pour cette société en 1994.
f. Marcel KUNTZ, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 administrateurs, Directeur de Recherche au CNRS, est en relation d’affaires avec SYNGENTA, un des leaders mondiaux sur le marché de la protection des plantes et n°3 sur le marché des semences. En 2004, l’entreprise a réalisé 7,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires .
g. Alain TOPPAN, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 administrateurs de l’AFBV, chercheur, est en relation d’affaires avec SANOFI ELF, ELF AQUITAINE, RUSTICA PROGRAIN GENETIQUE et BIOGEMMA. RUSTICA PROGRAIN GENETIQUE est une des filiales du groupe PAU-EURALIS, leader européen en semences de tournesol, maïs et colza. Dans le domaine des biotechnologies PAU EURALIS a privilégié une stratégie d’alliance avec le groupe français LIMAGRAIN, en créant la société de recherche BIOGEMMA qui participe au programme européen GENOPLANTE alliant recherche privée et publique.
h. Marc VAN MONTAGU, parrain de l’AFBV et l’un des 9 membres du Comité Scientifique de l’AFBV, Professeur émérite à l’Université de Gand (Belgique), Président de la fédération Européenne des Biotechnologies, auteur de la 1ère PGM en 1983, est en relation d’affaires avec PLANT GENETIC SYSTEMS, devenu BAYER AG.
La société PLANT GENETIC SYSTEMS a été créée en 1982, par Marc VAN MONTAGU. En 1996 il livre ses constructions génétiques et vend sa société à AGR EVO, un fabricant allemand de produits chimiques de protection des cultures, qui versera 725 millions de dollars à Monsieur MONTAGU et son associé Joseph SCHELL. En 1999, AGR EVO disparait car elle fusionne avec RHONE POULENC et devient AVENTIS CROPSCIENCE. En 2002, BAYER AG acquiert AVENTIS CROPSCIENCE. Celle-ci devient alors BAYER CROPSCIENCE AG. Cette branche s’occupe d’agrochimie (entre autres de pesticides) et de semences génétiquement modifiées (céréales, coton…).BAYER AG est, avec un chiffre d’affaires de près de 6 milliards (2005), le numéro 1 mondial. Le dernier brevet déposé par BAYER, mentionnant Marc VAN MONTAGU comme inventeur date de 2001.
i. Chris BOWLER, membre fondateur de l’AFBV, Directeur de Biologie Végétale à l’ENS, est en relation d’affaires avec la société anciennement dénommée PLANT GENETIC SYSTEMS .
j. Philippe JOUDRIER, membre fondateur de l’AFBV et l’un de ses 9 membres du Comité Scientifique, Biologiste, Directeur de Recherche Honoraire INRA, Président de l’AFSSA, se trouve être en relation d’affaires avec BIOGEMMA. PAU-EURALIS, leader européen en semences de tournesol, maïs et colza, a fait une d’alliance avec le groupe français LIMAGRAIN, en créant la SAS BIOGEMMA qui propose ses services pour l’étude des biotechnologies. L’actuel Président de BIOGEMMA n’est autre que Pierre PAGESSE, le Président de LIMAGRAIN, qui est le 1er semencier européen et le 4ème mondial.
k. Alain BOUDET, membre fondateur de l’AFBV, Professeur émérite à l’Université de biologie végétale UPS Toulouse, Membre de l’Académie des Technologies, est en relation d’affaires avec les sociétés BIOGEMMA, IMPERIAL CHEMICAL INDUSTRIES et ZENECA LTD. ASTRAZENECA a été créé le 9 avril 1999 par la fusion du laboratoire suédois Astra et du laboratoire britannique ZENECA. Présent dans plus de 100 pays, ASTRAZENECA fait partie des leaders de la pharmacie mondiale avec un chiffre d’affaires 2009 de 32,8 milliards de dollars .
l. Michel CABOCHE, membre fondateur de l’AFBV, Directeur de recherche INRA, et Membre de l’Académie des Sciences, est également en relation d’affaires avec GENOPLANTE VALOR, une SAS, avec un chiffre d’affaires en 2009 de 730 854 €. Créée par LIMAGRAIN et PAU EURALIS, la société BIOGEMMA participe directement à GENOPLANTE, dont le Président, Georges FREYSSINET, a des liens de longues dates avec LIMAGRAIN et a notamment publié des brevets pour BAYER CROPSCIENCE.
m. Jean-Pierre DECOR, membre fondateur de l’AFBV, Directeur général de l’Institut des Sciences du vivant, est également en relation d’affaires avec la société anciennement dénommée RHONE POULENC AGROCHIMIE .
2) Les emplois et/ou mandats des membres de l’AFBV[2] :
a. Philippe AYMARD, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur du groupe LIMAGRAIN. Groupe agricole international, spécialiste des semences et des produits céréaliers, le 1er semencier européen et 4ème semencier mondial .
b. Jean-Yves FOUCAULT, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur Groupe LIMAGRAIN (cf. supra) .
c. Sebastien VIDAL, membre fondateur de l’AFBV est Administrateur Groupe LIMAGRAIN (cf. supra).
d. Georges PELLETIER, Président du Comité Scientifique de l’AFBV est Président du Comité Exécutif de GENOPLANTE (cf. supra), aux côtés de Georges FREYSSINET, Directeur Scientifique chez LIMAGRAIN et inventeur de brevets déposés par le groupe BAYER .
e. Gérard FAURE, membre fondateur de l’AFBV est Directeur de l’UNION FRANCAISE DES SEMENCIERS (UFS), et Ancien Directeur technique de PIONEER, qui est une filiale de DUPOND, n°1 mondial et européen en semences de maïs, n°2 dans le monde et en Europe en semences de tournesol. L’UFS est le nouveau syndicat de l’industrie des semences et des biotechnologies végétales, né le 25 mars 2009 de la volonté des entreprises semencières de rassembler leurs forces pour promouvoir ensemble leurs activités de manière efficace et cohérente, et d’être entendues des pouvoirs publics français et internationaux (Pièce n°….).
f. Luc ESPRIT, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général MAIZ’EUROP et Directeur de la F.N.P.S.M.S. (Fédération Nationale de la Production des Semences de Maïs et de Sorgho) qui rassemble les entreprises semencières et les producteurs de maïs semences autour d’un objectif commun : gérer la production française de semences et contribuer à son développement en France et à l’international. Quant à MAIZ’EUROP, il s’agit de l’organisation fédératrice de la filière française de maïs, une collective composée de différentes structures maïsicoles .
g. Henri-Bernard CARTIER, membre fondateur de l’AFBV est Gérant de la SARL GERM SERVICE qui est une filiale commerciale de l’A.G.P.M. et d’ARVALIS. GERM-SERVICES, une des composantes de MAIZ’EUUROOP (cf. supra) .
h. Alain GODARD, membre fondateur de l’AFBV et l’un des 9 administrateurs de l’association, a été PDG de RHONE-POULENC AGRO – 1er groupe français à avoir investi dans le secteur des OGM dans le début des années 90 et PDG démissionnaire d’AVENTIS CROPSCIENCE qui a été racheté par le Groupe BAYER (CA 5,8 milliards d’€) .
i. Régis FOURNIER, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général MAISADOUR SEMENCES et Président de SEPROMA, Syndicat professionnel regroupant les établissements qui sélectionnent, produisent ou commercialisent des variétés de maïs en France, en Europe et dans le monde. Rassemblant 35 entreprises, SEPROMA a pour vocation de représenter l’industrie des semences de maïs auprès des instances officielles. Le Groupe MAÏSADOUR est un groupe agro-alimentaire coopératif qui a dégagé pour l’exercice 2008/2009 un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros .
j. Laurent JUBERT, membre fondateur de l’AFBV est Directeur Général de CHAMPAGNE CEREALES, groupe coopératif agro-industriel, d’origine Française et « d’ambition mondiale ». Il s’agit d’un groupe agri-industriel avec 2,512 milliards d’euros de chiffre d’affaires, des filiales en aval de dimension internationale, des filiales en Ukraine et sur d’autres « terres à fort potentiel de développement » .
k. Pascal PROT, membre fondateur de l’AFBV est Président de CHAMPAGNE CEREALES (cf. supra)
l. Jean-Michel PATACQ, membre fondateur de l’AFBV est Vice-Président du Groupe coopératif EURALIS, leader européen des marchés agricoles et agroalimentaires, rassemblant 15 000 agriculteurs et 5 000 salariés avec un chiffre d’affaires de 1,3 Md d’euros. Le Groupe Euralis est aujourd’hui 1er producteur mondial de foie gras, 1er opérateur européen sur le marché du maïs, 1er collecteur de légumes transformés du Sud-Ouest, un des leaders européens des Semences .
Guy CRAPEZ, membre fondateur et Trésorier de l’AFBV est ancien Directeur Général d’AGRALYS devenu le Groupe AXEREAL à 50% avec EPIS-Centre. Il est Leader de l’activité céréalière européenne, avec un chiffre d’affaires pour l’année 2008″.
L’AFBV est effectivement une association totalement « indépendante »!
J’invite les internautes à consulter le site de Terre TV et de la Fondation scientces citoyennes du professeur Jacques Testard pour des informations complémentaires sur le procès qui oppose les professeurs Séralini et Fellous, dont le jugement est annoncé pour le 18 janvier 20011.
http://www.sciencescitoyennes.org/spip.php?article1898
[1] Liste non exhaustive
[2] Liste non exhaustive
Étant cultivateur, n’étant qu’un des milliers de sociétaires de deux des coopératives ci-dessus désignées corrompues et corruptrices, je suis indigne de donner un quelconque point de vue.
Il ne peut donc pas y avoir de débat, sinon qu’entre purs esprits!
2/ MMR : « Je reviendrai longuement dans mon prochain livre sur les conflits d’intérêt et les jugements erronés qui ont jalonné l’histoire des institutions que l’AFBV appelle à la rescousse, comme l’Académie de médecine qui dans un rapport publié en avril 1996, adopté à l’unanimité par les académiciens, soutint mordicus l’innocuité de l’amiante. »….////////////// Une falsification de plus de votre part, que j’imagine vous allez reprendre dans votre prochain « documentaire » ?
http://www.sante-publique.org/amiante/rapports/academie1996.htm////////////////////////
Quelques lignes du rapport de l’académie de médecine, dès la première page :
« L’ensemble des maladies provoquées par l’inhalation prolongée d’amiante a été défini progressivement dans les groupes professionnellement exposés de manière évidente et sur des sites naturels très riches en amiante et modifiés par des travaux humains (…)L’EXPOSITION EST BIEN CORRÉLÉE À CES MALADIES, D’APPARITION LENTE, SURVENANT DANS DES DÉLAIS DE 2 À 10 ANS POUR LES SIGNES INITIAUX DE FIBROSE PLEURALE ET PULMONAIRE, DE 15 À 30 ANS (20 ANS EN MOYENNE) POUR LES CANCERS DU POUMON, DE 15 À 50 ANS POUR LES MÉSOTHÉLIOMES, APRÈS LE DÉBUT DE L’EXPOSITION.(..) Dans ces conditions, LES INSUFFISANCES RESPIRATOIRES PROVOQUÉES PAR UNE FIBROSE PULMONAIRE (asbestose classique proprement dite) ONT ÉTÉ RECONNUES DEPUIS LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XXE SIÈCLE.(..) A propos du cancer du poumon, il a été démontré, dès le début des études épidémiologiques sérieuses, que le rôle du tabagisme associé était quasi exclusif. Après de nombreuses études, LE FACTEUR TABAGISME EST, EN TOUT CAS, CONSIDÉRÉ COMME TRÈS PRÉPONDÉRANT. IL EST MAINTENANT CONSIDÉRÉ QUE L’INHALATION DE FIBRES D’AMIANTE À DES TAUX NETTEMENT SUPÉRIEURS À 1 FIBRE/ML (1 000 fibres/l) EST UN FACTEUR AMPLIFICATEUR DU NOMBRE DES CAS DE CANCERS DU POUMON PAR TABAGISME ACTIF. Ce facteur amplificateur n’est pas démontré (résultats classés non-significatifs) lorsque le taux devient inférieur à 1 fibre/ml (1 000 f/l d’air).(..) LES MÉSOTHÉLIOMES des séreuses posent des problèmes particuliers difficiles à exposer. BIEN QUE TRÈS RARES, CE SONT DES MARQUEURS TRÈS SPÉCIFIQUES D’UNE EXPOSITION PROFESSIONNELLE À L’AMIANTE, malheureusement extrêmement décalés dans le temps par rapport au début de l’exposition. Ce décalage est la source de toutes les confusions actuelles puisque les observations des années 1975-1990 correspondent aux travaux de bâtiment débutant dans les années d’après-guerre 39-45.UNE RELATION DOSE-EFFET A ÉTÉ ÉTABLIE POUR DES EMPOUSSIÉRAGES INDUSTRIELS MASSIFS. »
3/MMR : « Dans le curriculum vitae qu’il a remis au tribunal, le professeur Fellous a omis de signaler qu’il est le détenteur de deux brevets au profit de la société YEDA RESEARCH & DEVELOPMENT Co. LTD, située en Israël. » ……….///////// Pure manipulation, ces brevets n’ont strictement rien à voir avec les biotechnologies ….
http://imposteurs.over-blog.com/article-les-methodes-execrables-de-jacques-testart-62261017-comments.html#anchorComment////////
4/ MMR : « Concernant les attaques de Monsieur FELLOUS sur le financement du CGIIGEN, celui-ci sera certainement intéressé d’apprendre que sur quatre années consécutives, de 2005 à 2009, les versements de GREENPEACE ne représentent que 3,45% de son financement qui est des plus transparent ainsi qu’il résulte de la liste de ses contributeurs.Les autres contributeurs sont notamment»….//////////// On va vous rafraichir la mémoire , puisque vous « omettez » certains intêrets privés qui financent directement les activités du CRIIGEN ; CARREFOUR , SEVENE PHARMA, LEA NATURE, N’HÉSITEZ PAS À COMPLÉTER LA LISTE SI J’EN OUBLIE 🙂
5/ « Conduite par quatre chercheurs français, – Joël Spiroux de Vendomois, François Roullier, Dominique Cellier et Gilles-Eric Séralini – , cette étude a été publiée dans The International Journal of Biological Sciences , une revue scientifique très sérieuse qui a soumis les données à un comité de lecture, lequel a donné son feu vert à la publication » ////////////////////////////////C’est amusant que vous qualifiez IJ Biological Sciences de « revue scientifique très sérieuse », vous n’en savez évidemment strictement rien. Séralini et al ont publié leur premier article (en 2007) dans Archive of Environnemental Contamination and Toxicology , de très faible facteur d’impact (1,864). Les deux suivants dans IJ Biological Sciences sans facteur d’impact, et qui en était à son 5ème volume ! En fait, elle n’est « très sérieuse » que pour les besoins de la propagande de MMR !
Décidément, Mme Robin, vous jouez en première ligue pour l’ignoble et le crétin.
Où sont les conflits d’intérêts à l’AFBV (avec un « s » à « intérêt » : pour qu’il y ait conflit, il faut plusieurs intérêts) ? Où sont-ils, d’une manière générale, pour une association ?
Petit rappel sur l’AFBV :
« L’AFBV est une ONG, sous forme d’association nationale régie par loi de 1901, strictement indépendante et regroupant à titre individuel des personnes issues de divers horizons, convaincues de l’intérêt des biotechnologies végétales pour notre pays, en particulier pour développer une agriculture durable. » (Site de l’AFBV – les italiques sont les miens)
Petit rappel fort utile pour votre « livre Notre poison quotidien, qui sortira bientôt en même temps que (votre) film film éponyme » :
« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle un agent public a un intérêt personnel de nature à influer ou paraître influer sur l’exercice impartial et objectif de ses fonctions officielles. L’intérêt personnel de l’agent public englobe tout avantage pour lui-même ou elle-même ou en faveur de sa famille, de parents, d’amis ou de personnes proches, ou de personnes ou organisations avec lesquelles il ou elle a ou a eu des relations d’affaires ou politiques. Il englobe également toute obligation financière ou civile à laquelle l’agent public est assujetti. » (Conseil de l’Europe, Recommandation n° R (2000)10 du Comité des ministres sur les codes de conduite pour les agents publics, 11 mai 2000)
« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle une personne employée par un organisme public ou privé possède, à titre privé, des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont elle s’acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées par cet organisme ». (Service central de prévention de la corruption, Rapport 2004).
Vous avez écrit :« Cette publication a déclenché une controverse d’une rare violence contre le Professeur Séralini » ? Où est cette controverse, à part le communiqué de l’AFBV ?
Cette publication, comme les précédentes, est un torchon ; et l’AFBV n’a fait que dénoncer un fait établi.
Petit rappel sur les faits :
Le HCB a écrit : « Seuls des arguments d’ordre statistique, non recevables pour un statisticien et un toxicologue, sont mis en avant pour justifier les conclusions de l’étude. Il est important de rappeler ici la contribution de la statistique : c’est un outil d’aide à la décision, mais pas un outil de décision. Ce n’est pas la statistique qui permet de conclure si un OGM est dangereux ou non pour la santé humaine. La statistique est là pour aider le toxicologue à évaluer correctement les risques de se tromper en concluant sur l’absence ou la présence d’effets négatifs. […] »
SFANZ, l’autorité australo-néozélandaise de normes alimentaires a écrit : « Séralini et al. ont déformé la signification toxicologique de leurs résultats en mettant indument l’accent sur le traitement statistique des données et en omettant de tenir compte d’autres facteurs pertinents. Le recours exclusif aux statistiques pour déterminer les effets liés aux traitements n’est pas indicatif d’une analyse toxicologique robuste. Il n’y a pas de preuve corroborante qui mènerait indépendamment à la conclusion qu’il y avait des effets significatifs du point de vue de la toxicologie… » (Ma traduction)
Mais il est vrai que, pour vous, Mme Robin, quiconque n’est pas de votre bord idéologique a un conflit d’intérêts (avec un « s », Mme Robin : pour qu’il y ait conflit, il faut plusieurs intérêts).
Et qu’est-ce que ce déballage de noms et d’insinuations ? À quand la Saint-Barthélémy des personnes qui sont convaincues de l’intérêt des biotechnologies vertes ? Une nuit de cristal contre les rationalistes qui ne font pas de caca nerveux quand on prononce le sigle OGM ?
« The International Journal of Biological Sciences » n’est même pas référencée parmi les 6598 revues scientifiques (base issues de l’ISI, référence en la matière) !!!!
http://hepatoweb.com/Documents_PDF/Impact_Factor_2008.pdf
Courage Marie Monique,
les attaques de ces 2 lobbyistes notoires ne valent même pas le coup d’être lus.
Quand on pense qu’ils continuent de se référer à un blog aussi nul que ‘imposteurs »!!! (qui n’est d’ailleurs jamais visité…et pour cause). Avec un nom pareil , j’imagine qu’il s’agit d’une filiale du FN !
Merci de nous tenir informé.
Puisque Wackes Seppi enfonce le clou sur les conflits d’intérets, on pourrait rappeler une remarque assassine du HCB à propos de GES and co : « On notera que l’absence de conflit d’intérêt des rédacteurs qui est mentionnée en fin d’article pourrait être discutée. Au 5 Janvier 2010, (le CRIIGEN) continue d’afficher sur son site des résultats d’étude commme celui de l’étude Autrichienne de 2008 prétendant démontrer des effets négatifs du maïs MON 810 sur la reproduction alors que les résultats ont été reconnus erronés par les auteurs de l’étude eux-mêmes !!!!!!!!!
http://www.ogm.gouv.fr/IMG/pdf/avisCSduHCB-Saisine-Grosdidier_cle0e6cfc.pdf
Aux Wsep, Anton et autres désimformateurs lobbyistes
Quand je lis que l’ AFBV est une ONG, cela me doucement rire !!!
Ce qui me fait moins rire, c’ est que cette pseudo « ONG » soit financée par l’ état , c ‘est carrément du vol quand on sait que 80% de ses membres ont des conflits d’ intérêt.
Une ONG lobbyiste comme pas mal d’ autres dans le monde qui profitent des aides des grandes organisations mondiales.
Il est proprement scandaleux que cette association lobbyiste puisse influencer des prises de décisions politiques ou des journalistes.
Pour ce qui est de l’ avis DU HCB sur cette étude, c’ est pitoyable .
Ce que le HCB reproche à Seralini, il ne le reproche pas aux études fournies par Monsanto.
Dans ce dernier cas, le HCB ne s’ offusque pas de la pauvreté des échantillons, du maque de critères d’ anlalyse ou de la faible durée de l’ essai. Leur avis est totalement bidon.
Monsanto & Co = AFBV = HCB
Bon, ben moi j’suis en relation d’affaire avec Nestlé, j’achète mon Nescafé régulièreent à Monop !
C’est marrant, depuis plus de soixante ans que j’avale mon poison quotidien, les petits français qui naissent autour de moi voient leur espérance de vie augmenter de plusieurs mois chaque année. C’est sûr que moi je mange du poison, mais eux, comment font-ils pour y échapper ?
Et puis quoi encore!
MMR nous dit que « le tabac est dangereux pour la santé » alors que les scientifiques de l’institut indépendante Philippe Morris n’ont encore JAMAIS pu établir de lien direct entre le tabagisme et des dangers supposés pour la santé!
De toute évidence les affirmations de MMR sont celles d’une militante liberticide! Laissez nous fumer!
J’avoue qu’on a bien infiltré les agences sanitaires « indépendantes » quand même! Mais y a pas que nous!!!
Une fois de plus vous colportez des infos sans même les vérifier !
Corine LEPAGE a lancé cette « info » la première :
Marc FELLOUS a oublié de spécifier dans son CV qu’il a déposé 2 brevets avec des entreprises de Biotech ….
Vu comme ça, on pourrait croire Mr FELLOUS économiquement très concerné par le développement des Biotechnologies.
Mais sur quoi portent ces brevets ?
Déposés il y a seize ans pour le premier, dix ans pour le second, ils concernent une molécule régulée par interféron dans le cadre de LA LUTTE CONTRE LE CANCER …
Mince Mme ROBIN a aussi une dent contre les chercheurs de la lutte contre le cancer !
Je resoumets, avec des URL tronqués, la première version étant toujours en attente de modération… sur un site qui fait dans l’immodération.
Et tant que j’y suis, M. Séralini n’est pas le président du CRIIGEN comme vous l’écrivez… La présidente est Mme Corinne Lepage. Elle est certes en vacance de poste pour cause de conflit d’intérêts (avec un « s », Mme Robin : pour qu’il y ait conflit, il faut plusieurs intérêts) mais le conflit d’intérêts (avec…) n’est pas purgé par cette décision… Mme Robin, vous qui voyez des conflits d’intérêts partout, comment n’avez-vous pas vu celui-là ?
M. Séralini est en revanche président du « Conseil scientifique » du CRIIGEN (je mets les guillements parce que c’est une usurpation de titre). À ce titre, il a un conflit d’intérêts (avec…) évident lorsqu’il produit une publication sur les OGM qu’il prétend réalisée de manière indépendante. Mme Robin, bis repetita…
La publication que vous avez évoquée a aussi bénéficié du soutien logistique et financier de Greenpeace, une organisation dont on peut difficilement nier que son fond de commerce en France (mais pas aux USA, siège des grands semenciers mondiaux et notamment de Monsanto) est l’activisme anti-OGM. Mme Robin, ter repetita…
D’ailleurs, le HCB a écrit : « « On notera également que l’absence de conflit d’intérêt des rédacteurs de l’article [de Séralini et al.], qui est mentionnée en fin d’article, pourrait être discutée. Au 5 janvier 2010, l’organisme de rattachement des auteurs continue d’afficher sur son site public des résultats d’études, comme celui de l’étude Autrichienne de novembre 2008, prétendant démontrer des effets négatifs du MON810 sur la reproduction, alors que ces résultats ont été reconnus comme erronés par les auteurs de l’étude eux-mêmes. »
Ah ! J’oubliais, le HCB a des conflits d’intérêts…
Vous avez écrit : « Le 10 décembre 2009, le CRIIGEN a publié les résultats de la première contre expertise internationale réalisée sur les tests de sécurité sanitaire pratiqués par Monsanto sur son maïs OGM ». C’était sur trois – pas un – OGM. Ce n’est pas qu’un détail, Mme Robin : c’est la preuve de votre manque de sérieux.
Vous avez écrit : « le site Internet « …imposteurs.over-blog.com » qui s’inscrit, ainsi que je l’ai découvert au cours de ma dernière enquête, dans le « mouvement Junkscience » lancé par les fabricants de tabac… ». C’est de la diffamation, Mme Robin. D’ailleurs, si ce site devait s’inscrire dans un mouvement, ce serait plutôt le « mouvement anti-junk science ». Du reste, vous n’avez rien découvert du tout : vous avez (mal) lu l’entrée « junk science » de Wikipedia.
Vous avez écrit, certes reprenant un élément du dossier du plaignant Séralini : « Concernant les attaques de Monsieur FELLOUS sur le financement du CGIIGEN, celui-ci sera certainement intéressé d’apprendre que sur quatre années consécutives, de 2005 à 2009, les versements de GREENPEACE ne représentent que 3,45% de son financement qui est des plus transparent ainsi qu’il résulte de la liste de ses contributeurs. » Je crois savoir que M. Fellous, s’agissant des conflits d’intérêts (avec…) de M. Séralini, avait fait référence au financement des études de M. Séralini, et non pas du CRIIGEN.
Quant à la transparence, pour autant que je sache, le site du CRIIGEN est d’une grande opacité. Il est du reste navrant de constater que votre liste ne s’étend pas aux entreprises – il va sans dire sans aucun intérêt dans la promotion d’un monde sans OGM (j’ironise…) – alors même que Carrefour et Léa Nature sont cités sur le site du CRIIGEN, le premier dans un article polémique (1) et le second dans des remerciements (page d’accueil).
Enfin, Mme Robin, faites l’honneur au professeur dont j’admirais les travaux avant qu’il ne vire suppôt de la junk science (en deux mots, Mme Robin) d’écrire correctement son nom : c’est « Testart », avec un « t » à la fin.
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(1) criigen.org/SiteFr//index.php?option=com_content&task=view&id=37&Itemid=32
« Mince Mme ROBIN a aussi une dent contre les chercheurs de la lutte contre le cancer ! » …. Bien sûr, des gens qui cherchent…et trouvent des choses utiles ne peuvent être qu’haïs par des gens comme madame Robin.
Merci pour votre courage : il nous permet de relayer de l’information réelle; Belle route, Anne
http://afrodeau1.over-blog.com/article-le-proces-seralini-fellous-et-les-conflits-d-interet-de-l-afbv-62569019.html
Bravo pour toutes vos informations; tous les « toutous de Monsanto » que tout un chacun a bien reconnu dans les commentaires ne font que confirmer ce que vous dénoncez.
D’ailleurs, dans le même registre, peut être serait il intéressant de se pencher sur les relations entre tous ces toutous (qui interviennent sur tous les forums OGM) et le lobby OGM-pesticides?
un prochain sujet de reportage?
cordialement
j’ai bien cru qu’il n’y avait que des Anton sur ce forum !!
incroyables ces combats pour défendre des intérêts de Philip Morris !!! encore aujourd’hui !!! alors que leurs méfaits reconnus et dénoncés datent de .. la dernière guerre !! ou alors, c’est de l’ironie ? un film retraçait lui aussi en son temps le scandale attaché à cette firme que personne n’oserait plus défendre !
Les intérêts financiers sont partout, premiers pollueurs de la santé mentale de pseudo scientifiques dont on peut amplement qualifier les travaux de CRIMINELS = paysans indiens et français qui se suicident en masse, de JUNK science, avec des inventions bien dénoncées dans le film de MMR sur Monsanto, JUNK Food – voir simplement Food, Inc, JUNK médecine (et l’excellent film sur LES MEDICAMENTEURS réalisé lui aussi par une FEMME) – Bravo à toutes ces courageuses, à MMR puisque (vous l’appelez ainsi), dont j’admire l’intelligence, les films, l’engagement.
Quelle bonne nouvelle de savoir que Mr Seralini a remporté son procès !! à la manif organisée avec/par ? C. Vélot, on y croyait !! oui, le vent commence à tourner grâce à des chercheurs honnêtes et courageux qui, plutôt que de penser à leur propre intérêt pensent à celui des générations futures.
Je milite entre autres pour la future santé de mon petit-fils que je sens bien menacée à l’heure actuelle
VIVENT LES LANCEURS D »ALERTE !!
leur voix, tout comme celle de SEVERN, nous l’entendons et nous la relayons !
Merci à eux
@monique
je comprends pas que vous ayez laissé vos enfants se reproduire … une bouche de plus a nourrir, un consommateur en puissance … en plus avec une esperance de vie qui augmente (grace a une agriculture de qualité .. eh oui ; une medecine qui progresse) il va polluer grave le petit, si c’est pas honteux ça.
les lanceurs d’alerte devraient se faire entendre un peu plus
Et pour être certain que l’on parle tous de la même chose lorsqu’on lâche le mot « lobby », je vous propose l’interview de Catherine Lemorton, une députée :
http://www.rue89.com/2008/10/15/comment-lutter-contre-les-lobbys-qui-assaillent-les-deputes
Cela peut ne paraître avoir aucun rapport immédiat mais j’ai envie de partager avec les lecteurs de cette page une réflexion de P. Bourdieu, un défunt sociologue français qui a beaucoup travaillé sur la question de la domination. Il évoque ici les liens entre démocratie et sociologie :
http://www.homme-moderne.org/societe/socio/bourdieu/Bsocdemo.html
D’ailleurs il rappelait souvent dans ses interventions que nous disposons d’outils pour comprendre ce qui nous entoure.
@ Georges 29 janvier – 0:42
on est d’accord, c’est pas un scoop
d’ailleurs la liste des lobbystes est publique et en ligne sur le site du parlement :
tou le monde fait du lobbying, les ONG ne sont d’ailleurs pas les dernieres (14 personnes rien que pour Greenpeace …)
Enfin une justice qui rend la justice en reconnaissant le bien fondé de la plainte de Gilles-Eric Séralini qui fait partie des lanceurs d’alerte au même titre que Christian Vélot.
Et bravo pour le courage dont Marie-Monique Robin fait preuve dans ses documentaires.
Christian Moretto chroniqueur bio radio, télé, presse
06 76 90 66 09
Toulouse
Commentaire du 29/01/2011 toujours en « attente de modération ».
People all over the world receive the loans in different creditors, because that is comfortable.