L’introduction de mon livre

Impossible de rapporter ici tous les articles qui parlent de mon film et livre « Notre poison quotidien » qui ont inspiré les unes de l’Express, le Nouvel Observateur et Télérama. Outre les articles du Monde, Le Pélerin, Sud-Ouest, Le Figaro Madame, Les Inrockuptibles, VSD, Télé 7 Jours, etc, je signale cet article de la Croix:

http://www.la-croix.com/Ce-danger-insidieux-niche-dans-nos-assiettes/article/2458059/5548

Par ailleurs, j’ai participé, hier, à un « face à face » d’une heure avec Jean-Charles Boquet, le directeur de l’Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP) qui sera mis en ligne sur le site de Libération et fera l’objet d’un compte-rendu de deux pages dans le journal de mardi 15 mars, le jour de la diffusion de mon film.

J’informe également les internautes que je je participerai , mardi à 18 heures 20, à l’émission Le Grain à moudre, de France Culture, avec Bruno Lemaire, le ministre de l’agriculture (voir mon agenda sur ce Blog)

L’avant-première de Berlin s’est très bien passée. Après la projection, j’ai répondu aux questions du public et de Thomas Kausch (photo) qui animera le débat à la suite de la diffusion du film mardi.

Dès la semaine du 20 mars, j’entreprendrai une tournée en France pour participer à de nombreuses projections/débats. L’agenda réactualisé en permanence est déjà consultable sur le site de « Notre poison quotidien »:

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3750866.html

Je mets en ligne l’introduction de mon livre qui explique ma démarche pour cette nouvelle enquête.

Savoir, c’est pouvoir

« Est-ce que ce livre sera la suite du Monde selon Monsanto[i][1] ? » Cette question n’a cessé de m’être posée depuis 2008, lorsqu’au cours d’un débat ou d’une conférence, j’annonçais que je travaillais sur un nouveau projet. Oui et non, ce livre est et n’est pas la « suite de Monsanto », même si sa matière a évidemment à voir avec celle de mon enquête précédente. En effet, il en est des livres et des films – pour moi, les deux sont intimement liés – comme des perles d’un collier ou des pièces d’un puzzle : ils se succèdent et s’emboîtent sans que j’y prenne garde. Ils naissent et se nourrissent par ricochets des interrogations suscitées par le travail qui les a précédés. Et ils finissent par s’imposer comme les maillons d’une même chaîne. Dans tous les cas, le processus à l’œuvre est toujours le même : le désir de comprendre, pour ensuite transmettre au plus grand nombre les connaissances accumulées.

Trois questions à propos du rôle de l’industrie chimique

Notre poison quotidien est donc le fruit d’un long processus, commencé en 2004. À l’époque, je m’inquiétais des menaces qui pesaient sur la biodiversité : dans deux documentaires diffusés sur Arte sur le brevetage du vivant et l’histoire du blé[ii], j’avais raconté comment des multinationales obtenaient des brevets indus sur des plantes et savoir-faire des pays du Sud. Au même moment, je tournais un reportage en Argentine, qui dressait le bilan (désastreux) des cultures de soja transgénique, le fameux soja Roundup ready de Monsanto[iii]. Pour ces trois films, j’avais voyagé aux quatre coins de la planète, en m’interrogeant sur le modèle agroindustriel mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et dont le but affiché était de « nourrir le monde ». J’avais constaté qu’il induisait une extension des monocultures au détriment de l’agriculture vivrière et familiale, provoquant une réduction draconienne de la biodiversité qui, à terme, constituait une menace pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des peuples. Je notais aussi que la fameuse « révolution verte » s’accompagnait d’un appauvrissement des ressources naturelles (qualité des sols, eau) et d’une pollution généralisée de l’environnement, en raison de l’usage massif de produits chimiques (pesticides ou engrais de synthèse).

Tout naturellement, cette trilogie m’a conduite à m’intéresser à la firme américaine Monsanto, l’un des grands promoteurs et bénéficiaires de la « révolution verte » : d’abord parce qu’elle fut (et continue d’être) l’un des principaux fabricants de pesticides du xxe siècle ; ensuite, parce qu’elle est devenue le premier semencier du monde et qu’elle tente de mettre la main sur la chaîne alimentaire grâce aux semences transgéniques brevetées (les fameux « OGM », organismes génétiquement modifiés). Je ne dirais jamais assez à quel point je fus surprise de découvrir les multiples mensonges, manipulations et coups tordus dont était capable la firme de Saint Louis (Missouri), pour maintenir sur le marché des produits chimiques hautement toxiques, quel qu’en soit le prix environnemental, sanitaire et humain.

Et au fur et à mesure que j’avançais dans ce « thriller des temps modernes », pour reprendre l’expression de la sociologue Louise Vandelac, qui a préfacé l’édition canadienne du Monde selon Monsanto, trois questions ne cessaient de me tarauder. Est-ce que Monsanto constitue une exception dans l’histoire industrielle ou, au contraire, son comportement criminel – je pèse mes mots – caractérise-t-il la majorité des fabricants de produits chimiques ? Et puis, une question en appelant une autre, je me demandais aussi : comment sont évaluées et réglementées les quelque 100 000 molécules chimiques de synthèse qui ont envahi notre environnement et nos assiettes depuis un demi-siècle ? Enfin, y a-t-il un lien entre l’exposition à ces substances chimiques et la progression spectaculaire des cancers, maladies neurodégénératives, troubles de la reproduction, diabète ou obésité que l’on constate dans les pays « développés », au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle d’« épidémie » ?

Pour répondre à ces questions, j’ai décidé de m’attacher dans cette nouvelle enquête aux seules substances chimiques qui entrent en contact avec la chaîne alimentaire, du champ du paysan (pesticides) à l’assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires). Ce livre n’abordera donc pas les ondes électromagnétiques, ni les téléphones portables ni la pollution nucléaire, mais uniquement les molécules de synthèse auxquelles nous sommes exposés, dans notre environnement ou notre alimentation – notre « pain quotidien » largement devenu notre « poison quotidien ». Sachant que le sujet était hautement polémique – et ce n’est pas surprenant, étant donné l’importance des enjeux économiques qui y sont rattachés –, j’ai choisi de procéder méthodiquement, en partant du plus « simple » et du moins contestable, à savoir les intoxications aiguës, puis chroniques, des agriculteurs exposés directement aux pesticides, pour aller progressivement vers le plus complexe, les effets à faibles doses des résidus de produits chimiques que nous avons tous dans le corps.

Assembler les pièces du puzzle

Notre poison quotidien est le fruit d’une longue investigation, qui a mobilisé trois types de ressources. D’abord, j’ai consulté une centaine de livres, écrits par des historiens, sociologues et scientifiques, majoritairement d’Amérique du Nord. Mon enquête doit ainsi beaucoup au précieux travail de recherche accompli par des universitaires de grand talent, comme Paul Blanc, professeur de médecine du travail et de l’environnement à l’université de Californie ou ses confrères historiens Gerald Markowitz et David Rosner, ou encore David Michaels, un épidémiologiste nommé en décembre 2009 à la tête de l’OSHA (Occupational Safety and Health Administration), l’agence américaine chargée de la sécurité au travail. Très documentés et malheureusement non traduits en français, leurs ouvrages m’ont permis d’accéder à une masse d’archives inédites et m’ont aidée à replacer l’objet de mon enquête dans le contexte beaucoup plus large de l’histoire industrielle.

C’est ainsi que je suis remontée aux origines de la « révolution industrielle » qui a précédé la « révolution verte », deux faces d’un même monstre insatiable : le progrès, censé nous apporter le bonheur et le bien-être universels, dont tout indique pourtant que, tel un Saturne des temps modernes, il menace de « dévorer ses propres enfants ». Si l’on n’effectue pas cet indispensable retour dans le temps, il est en effet impossible de comprendre comment le système de réglementation des produits chimiques a été inventé et fonctionne encore aujourd’hui – un système nourri du mépris récurrent des industriels et des autorités publiques pour les ouvriers des usines qui ont payé un lourd tribut à la folie chimique des sociétés dites « développées ».

Ce livre se nourrit aussi des multiples documents d’archives que j’ai pu glaner auprès d’avocats, organisations non gouvernementales, experts ou particuliers, particulièrement « têtus » et qui ont réalisé un travail considérable pour documenter les méfaits de l’industrie chimique. Comme par exemple l’incroyable Betty Martini, à Atlanta, dont je salue la persévérance à rassembler les pièces à conviction contre cet édulcorant de synthèse hautement suspect qu’est l’aspartame. J’ai bien évidemment gardé précieusement une copie de tous les documents que je cite au cours de ces pages, exclusifs ou méconnus de la presse et du grand public. Toutes ces pièces m’ont aidé, de façon décisive, à reconstituer le puzzle dont ce livre entend donner une image claire, sinon définitive.

Mais cette tache eût été incomplète si elle n’avait été également nourrie par la cinquantaine d’entretiens personnels que j’ai menés dans les dix pays où m’a conduite mon investigation : France, Allemagne, Suisse, Italie, Grande-Bretagne, Danemark, États-Unis, Canada, Inde et Chili. Parmi les « grands témoins » que j’ai interrogés, figurent notamment dix-sept représentants des agences d’évaluation des produits chimiques, comme l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé – de même que le Joint Meeting on Pesticides Residues (JMPR), le comité commun de l’OMS et de la FAO, chargé d’évaluer la toxicité des pesticides. J’ai aussi interrogé trente et un scientifiques, principalement européens et américains, à qui je voudrais rendre hommage, car ils continuent de se battre pour maintenir leur indépendance et défendre une conception de la science au service du bien commun, et non des intérêts privés. Ces longs entretiens ont tous été filmés, puisqu’ils font aussi partie de la matière de mon film Notre poison quotidien, qui accompagne ce livre.

« Le diable est dans le détail »

Notre poison quotidien est enfin le fruit d’une conviction que j’aimerais faire partager : il faut se réapproprier le contenu de notre assiette, reprendre en main ce que nous mangeons pour qu’on cesse de nous infliger de petites doses de poisons qui ne présentent aucun avantage. Comme me l’a expliqué Erik Millstone, un universitaire britannique, dans le système actuel, « ce sont les consommateurs qui prennent les risques et les entreprises qui reçoivent les bénéfices ». Mais pour pouvoir critiquer les (multiples) failles du « système » et exiger qu’il soit revu de fond en comble, il faut comprendre comment il fonctionne.

Je dois admettre qu’il ne fut pas aisé de décrypter les mécanismes qui président à l’établissement des normes régissant l’exposition à ce que le jargon édulcoré des experts appelle les « risques chimiques ». Ce fut par exemple un véritable casse-tête que de reconstituer la genèse de la fameuse « dose journalière acceptable » – ou « admissible », dite « DJA » – des poisons auxquels nous sommes tous exposés. Je soupçonne même que la complexité du système d’évaluation et de réglementation des poisons chimiques, qui fonctionne toujours derrière des portes closes et dans le plus grand secret, est aussi une manière d’assurer sa pérennité. Qui va en effet mettre son nez dans l’histoire de la DJA, ou des « limites maximales de résidus » ? Et si, par hasard, un journaliste ou un consommateur trop curieux ose poser des questions, la réponse des agences de réglementation est généralement : « Ça marche grosso modo. Et puis, vous savez, c’est très compliqué, faites-nous confiance, nous savons ce que nous faisons… »

Le problème, c’est qu’il ne peut pas y avoir de grosso modo quand il s’agit de données toxicologiques dont l’enjeu est la santé des consommateurs, y compris ceux des générations futures. C’est pourquoi, persuadée au contraire que « le diable est dans le détail », j’ai décidé de prendre le parti inverse. J’espère donc que le lecteur me pardonnera ce qu’il pourra considérer parfois comme un souci exagéré de la précision ou de l’explication, la multiplication des notes et des références. Mais mon objectif, c’est que chacun puisse devenir, s’il le désire, son propre expert. Ou, en tout cas, que chacun dispose d’arguments rigoureux qui lui permettent d’agir autant que ses moyens le lui permettent, voire d’influer sur les règles du jeu qui gouvernent notre santé. Car savoir, c’est pouvoir…


[1] Toutes les notes de référence sont classées par chapitre, en fin de ce livre, p. xxx.


Notes de fin

Notes de l’introduction

[i] Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto. De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, La Découverte/Arte Éditions, Paris, 2008.

[ii] Marie-Monique Robin, Les Pirates du vivant et Blé : chronique d’une mort annoncée ?, Arte, 15 novembre 2005.

[iii] Marie-Monique Robin, Argentine : le soja de la faim, Arte, 18 octobre 2005. Avec Les Pirates du vivant, il est disponible en DVD, dans la collection « Alerte verte ».

50 réflexions sur « L’introduction de mon livre »

  1. Mme Marie-Monique Robin,

    Vous qui vous targuez d’un « souci exagéré de la précision ou de l’explication », pourriez-vous orthographier correctement le nom de notre ministre de l’agriculture (etc.) ? C’est Bruno Le Maire, pas Lemaire.

    Franchement, ça fait désordre.

  2. Madame Robin,

    Les sous titres dans votre introduction son évocateurs : « Savoir, c’est pouvoir » ; « Assembler les pièces du puzzle » et « Le diable dans les détails »

    Avec un main, nous avons voulu vérifier à partir des données disponibles sur Internet ce que vous racontez sur l’Etat indien d’Orissa.
    Sur ce sujet, les conclusions seraient :
    -vous ne pouvez rien car vous ne voulez rien savoir
    – quand on assemble les pièces du puzzle (mortalité infantile, accès à l’eau potable, sous-nutrition, pollution chimique…), votre vision de cet état apparaît fantasmagorique et indécente. Complètement mensongère par omission.
    – les détails oubliés de votrre analyse sont tellement énormes qu’on a rarement vu un diable aussi gros
    Voir notre décorticage, auaquel je serais bien curieux de voir si vous pouvez lui opposer le moindre début d’argument un tant soit peu crédible :

    http://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou-dans.html

    Le seul fait qu’Arte diffuse un documentaire avec des biais aussi énormes jette un trouble sur sa réputation de chaîne « culturelle » sérieuse.

  3. M. Kindo,

    Une phrase résume la Weltanschauung* de Mme Marie-Monique Robin : « C’est ainsi que je suis remontée aux origines de la ‘révolution industrielle’ qui a précédé la ‘révolution verte’, deux faces d’un même monstre insatiable : le progrès, censé nous apporter le bonheur et le bien-être universels, dont tout indique pourtant que, tel un Saturne des temps modernes, il menace de ‘dévorer ses propres enfants’. »

    Le progrès, voilà l’ennemi.

    C’est donc le renouveau des Luddites*.

    On comprend dès lors comment Mme Marie-Monique Robin a pu s’enticher de l’État d’Orissa, l’un des plus pauvres de l’Inde, au point de l’idéaliser. Voyez la séquence de son pseudo-documentaire : que du bonheur ! Une procession de femmes, certaines un enfant sur le flanc, marchant, tandis que les hommes se déplacent à moto. Des femmes portant d’énormes gerbes de riz sur la tête (bon, quelques hommes aussi). Une femme sans âge accroupie avec un bâton à fouir. Une autre (ou peut-être la même) faisant cuire un maigre repas. Mais avec du curcuma ! Un interlocuteur (évidemment pas une interlocutrice) parcheminé, édenté, qui vous confirme, en réponse à votre obsession d’Occidentale écocondriaque avérée ou simulée (ah ! Les droits d’auteurs et autres produits dérivés en perspectives !), qu’il n’y a pas d’obèses dans son village. Et pas de cancers !

    ___________________

    * Désolé pour certains thuriféraires (désolé…) de Mme Marie-Monique Robin d’utiliser des mots savants qui ne se retrouvent pas dans la presse intellectuelle et scientifique – enfin, Télérama.

  4. Alors wackes seppi

    Toujours aussi lâche et peu courageux ???
    Que t’importes de savoir ce que dit ou fait MM Robin ???
    Est ce qu’elle te dérange pour venir polluer son blog et contester la moindre de ses phrases ???
    Pourquoi n’as tu pas le courage de répondre ??? Pourquoi tant de mensonge wackes seppi ???
    Tu n’as pas honte d’être aussi lâche ??? Tu n’as pas honte d’être aussi minable ?? Tu n’as pas honte d’avoir à te planquer comme tu le fais ????

    Voilà la question que je te posais , ainsi qu’à tes potes aussi lâches que toi , anton, Berny et je peux même ajouter Yann Kindo
    Quand allez vous avoir le courage de nous dire ce que vous venez faire ici ? Quand allez vous avoir le courage de nous dire ce que vous importe ce que fait ou dit MM Robin ??? Pourquoi vous dérange-elle ???
    Si je trouve que « Le Figaro » dit des âneries, je ne lis pas Le Figaro et basta. Je ne vais pas pour autant perdre mon temps et ma vie à polémiquer sur le site du Figaro pour y dire que ce qui y est écrit est nul . Pourquoi ne faites vous pas de même ?

    Allez , petit lâche de wackes seppi : réponds moi.

  5. @ Zeppe (malgré le carcactère surréaliste de son message)

    Moi, je viens contredire MMR ici pour deux raisons liées entre elles :
    – parce que je pense que la « vérité » scientifiquement établie est un truc progressiste, contrairement aux fantasmes et aux discours de peur fondés sur de la pseudo sciences (comme les manipulations de statistiques des cancers par MM Robin)
    – parce que je suis pour le développement et le « progrès » (matériel et social), et que les gens qui comme MM Robin essaient nous de rendre la misère sexy et enviable me hérissent le poil au plus haut point.

    Par humanisme et attachement à l’esprit des lumières, en gros, quoi.

    Maintenant, quelque chose à redire à propos de notre démonstration argumentée sur l’état d’Orissa, ou toujours l’invective comme seul argument ?
    Aurez vous le « courage » (quelle drôle de vocabulaire testostéroné !) d’argumenter, ou allez vous juste continuer à aboyer comme le toutou méchant qui défend sa maîtresse (à « penser », si l’on peut appeler cela comme ça)

  6. ca fait des annees que anton, wacke seppi lcep et d ‘autres viennent ici quasi quotidiennement :

    donc a part que vos intérêts puissent être contrariés par l’ampleur du travail de MMR ces dernières années , il n’y a rien qui justifient une telle présence de votre part sur ce site …

    comme zeppe le dit, vous n’avez ni le courage d’énoncer le secteur d’activité dans lequel vous évoluez , et encore moins votre identité ( contrairement a MMR)

    vous continuez de lecher le cul sans cesse des industriels , des corporations : bref vous faites tout ce qu’on est en droit d’attendre de lobbystes intensifs …

    vous n’avez toujours pas compris ( ou faites semblant ) ce que l’on dénonce ici … autant de de fausses naïveté en dit long sur votre pseudo démarche scientifique

  7. @ Yann Kindo

    – Et bien ce sont de très bonnes raisons pour foutre le camps de ce blog et ne pas le polluer.
    Je pense exactement comme toi s’agissant du libéralisme ou de ce qu’on peut lire dans « Le Figaro ». Je ne vais rien changer à l’éditorial de ce quotidien en allant polémiquer sur sont forum . Je n’y vais donc pas.

    « parce que je suis pour le développement et le « progrès » (matériel et social), »

    – Je suis certainement bien plus que toi pour le progrès, surtout social et je pense que les OGM et ce que fait l’industrie agro-alimentaire est tout le contraire d’une forme de progrès. Faire « bouffer » de la daube , pas chère et truffées de pesticide, pcb (made in Monsanto), dioxine, antibiotiques et autres additifs et exhausteurs de goût chimiques à nos concitoyens n’a rien à voir avec le mot « progrès ».
    Si tu n’es pas d’accord, comme je ne suis pas d’accord avec « Le figaro », fout le camp de ce blog.
    Si tu ne fout pas le camps de ce blog, pourquoi persiste tu à y venir puisque tu n’y changeras rien ?
    Si ce qu’on y apprend , et qui intéresse tout le monde , y compris les scientifiques, qui sont TOUS d’accord avec cette enquête te contrarie au plus haut point, soit assez intelligent pour ne plus y venir.

  8. @Yann Kindo

    « Par humanisme et attachement à l’esprit des lumières, en gros, quoi. »

    – Désolé mon pauvre Yann Kindo, mais je ne vois rien de l’esprit des lumières dans votre comportement qui est très loin d’être un progrès pour l’humanité. Il serait temps pour toi d »étudier sérieusement ce qu’était l’esprit des lumières.

  9. Mme Marie-Monique Robin a écrit :

    « Notre poison quotidien est le fruit d’une longue investigation, qui a mobilisé trois types de ressources. D’abord, j’ai consulté une centaine de livres, écrits par des historiens, sociologues et scientifiques, majoritairement d’Amérique du Nord. »

    Une centaine de livres, voyez-vous ça ! Pour 480 pages marquées au sceau du « souci exagéré de la précision ou de l’explication » (cele, je le concède volontiers) pour un sujet aussi vaste que les pesticides, les additifs alimentaires, les produits entrant en contact avec les aliments, c’est effectivement un chiffre impressionnant. Et notez bien l’ordre de priorité : les scientifiques arrivent en dernier. Normal, ils ne sont pas crédibles puisque tout ce qu’ils ont construit est faux.

    « Ce livre se nourrit aussi des multiples documents d’archives que j’ai pu glaner auprès d’avocats, organisations non gouvernementales, experts ou particuliers, particulièrement ‘têtus’ et qui ont réalisé un travail considérable pour documenter les méfaits de l’industrie chimique. »

    Notez bien l’ordre de priorité : les experts n’arrivent qu’en troisième position, et on peut supposer que si les particuliers sont à la fin, c’est à cause de la nécessité de les qualifier. En tout cas, les documents dont ils s’agit sont sur les « méfaits de l’industrie chimique ». Mme Robin enquête à charge, uniquement à charge.

    Dans un livre qui « entend donner une image claire, sinon définitive ». Quelle démesure !

    Mme Robin a aussi « interrogé trente et un scientifiques, principalement européens et américains, à qui je voudrais rendre hommage, car ils continuent de se battre pour maintenir leur indépendance et défendre une conception de la science au service du bien commun, et non des intérêts privés ». Manifestement, ce sont des scientifiques militants, sinon des militants scientifiques.

    « Notre poison quotidien est enfin le fruit d’une conviction que j’aimerais faire partager ». Un aveu confondant.

  10. un document distribué par l’hopital de villejuif ( pavillon O / cancer ) met en garde contre certains additifs toxique que l’on trouve dans bon nombre de produits … je copie ce qui est ecrit

    reproduisez ce document et faites le tourner dans votre entourage

    TOXIQUES/ cancerigene : E 102 – 110 -120-123-124-127-211-220-225-230-250-251-252-311-330 ( le plus dangereux ) 407-450

    sSYMPTOMES ADDITIFS :
    -perturbations intesttins : E 221- 222- 223- 224-226
    -dermes ( peau) E 220-231_232_233
    -pertubation digestion :E 330- 339-340-341-400-461-463-466-467
    -calculs renaux E447
    – produits dangereux E 102 -110-120-124-127
    -destruction vitamines B12 : E200
    – accidents vasculaires : E 230-251-252 ( dans la charcuterie )
    – cholesterol :E 320-321
    -sensibilité cutanée : E 311-312
    -aphtes E330
    -digestion (E 407 ( cremes glacees )
    -produits cancerigenes : E131- 142-210-212-213-214

    A EVITER : bonbons la pie qui chante , pastis duval, picon, martini, cocacola

    A FUIR : BANGA canada dry , schweppes , la vache qui rit , moutarde amora certaines limonades et ts les produits qui contiennent du E330

    en l’espace de plusieurs années , les ANTON, lcep, wakepisse, et autres qui viennent pourrir le site de marie monique Robin n’ont JAMAIS admis du bout des levres que certains additifs presents dans bons nombres de produits alimentaire , pouvaient etre dangereux pour la santé , ils ne font que defendre leur industrie pour developper toujours plus leur agro business…. pour eux aucuns danger de la part de l’industrie agro le seul danger est marie monique robin

    ils ne font que mettre en avant le profit au detriment de la santé

  11. les lobbystes tels que wacke pisse , anton , lcep et le dernier petit suppot yann kindo sont partages entre malthusianisme agro et profits pharma qui en decoulent …

    mais la santé publique ne les interresse pas , ils n’ont jamais admis du bout des levres sur ce blog et l’ancien que le modele d’alimentation actuel mondial qui repose sur le modele intensif posait des probleme ….
    pour eux il n’y a aucun probleme si ce n’est le danger que represente MMR sur leur N+1

  12. @ Zeppe

    « Si ce qu’on y apprend , et qui intéresse tout le monde , y compris les scientifiques, qui sont TOUS d’accord avec cette enquête  »

    => Tous les scientifiques, rien que ça ! Et comment connaissez vous l’avis de TOUS les scientifiques sur ce documentaire (qu’ils n’ont pas encore vu) ???? Vous avez fait une enquête ? Combien en avez vous interrogé ? des centaines de milliers ? Plus ? Je dis ça parce que ça fait beaucoup de monde, TOUS les scientifiques…
    Bref : sur quoi vous fondez-vous pour avancer cette idée saugrenue selon laquelle TOUS les scientifiques (ou même « la plupart des sceintifiques », ou même « beaucoup de scientifiques », ou même simplment « un nombre significatif de scientifiques »…) partageraient l’avis de MM Robin ??? Vous racontez ça parce que ça vous plaît et que vous vous autorisez a raconter ce qui vous plaît sans avoir la moindre preuve (comme MM Robin, en pire, donc), ou alors vous avez des éléments pour étayer vos affirmations ?

    @ Zeppe et Citron :

    Pourquoi voulez vous absolument savoir qui sont les gens avec qui vous causez ici ????
    Vous confondez un blog ou un forum de discussion avec un site de rencontres genre Meetic par hasard ? Ce qui devrait retenir l’attention ici, cela devrait être « quels sont les arguments de machin ? », et pas « qui est machin ? » Pourquoi voulez vous absolument vous focaliser sur autre chose que les arguments ? Parce que vous êtes très démunis de ce côté-là ?
    Sinon, il se touve que je signe ici de mon vrai nom, puisque je viens pour opposer à MM Robin un articile que j’ai cosigné, à propos de l’état d’Orissa en Inde et des âneries qu’elle en dit sur les vidéos disponibles sur le site d’Arte.
    Sinon, si ça vous intéresse – bien que je ne comprenne pas pourquoi ça vous intéresse tant -, je suis prof d’histoire géo (pardon de fiare partie du lobby de sporfs d’hsitoire géo), ce qui notrlament se sent un pue dans l’article en question que j’oppose à votre égérie, et que reposte ici pour qu’on sache de quoi on parle :

    http://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou-dans.html

    Avez quelque chose à opposer sur le fond de cet article qui, je le répète, démontre (à mon avis, forcméent) que MM Robin raconte n’importe quoi.

    @ Madame Robin
    N’hésitez pas non plus à contre argumenter et à nous expliquer plus en détail pourquoi selon vous, si les habitants d’Orissa ont moins de cancers que les français, c’est parce que ils mangent beaucoup de curcuma, et pas parce qu’ils sont généralement morts avant d’avoir eu le temps d’en développer un.
    Allez-y juste pour voir, pour une fois, remettez au garage vos fantasmes de lobbys qui complotent contre vous, et argumentez sur le fond, cela devrait intéresser ceux qui pour l’instant vous trouvent encore crédible.

    Et aussi, j’aimerais vraiment bien, Madame Robin, que vous nous disiez quel effet ça fait de se promener dans une zone où sévit pour certains la sous-nutrition et de demander aux gens si il n’y a pas d’obèses dans le coin ?
    Je veux juste savoir comment on gère ce genre de choses sur un plan éthique, parce que ça me semble pas évident…

    Ah, au fait, et vous, vous êtes qui dans la vie, Zeppe et Citron ?
    [non, en fait, je m’en contrefous, je préférerais que vous essayez de discuter du fond]

    @ la modération
    Message de Citron à 21:24 :

    « les lobbystes tels que wacke pisse »

    C’est toléré, ce genre de formules ?

  13. @ Alors wackes seppi : toujours enfermé dans ta lâcheté et tes mensonges ????

    « Et comment connaissez vous l’avis de TOUS les scientifiques sur ce documentaire (qu’ils n’ont pas encore vu) ???? Vous avez fait une enquête ?  »

    @ Yann Kindo

    – Tous les scientifiques (non lobbyites ) l’ont vu et en font des commentaires dans la presse. Ils sont unanimement d’accord. Renseignes toi. Et pas sur « alerte environnement ».

    « ourquoi voulez vous absolument savoir qui sont les gens avec qui vous causez ici ???? »

    Nous ne voulons pas connaître leur identité mais qu’ils avouent être des lobbyistes. Or un lobbyiste qui vend une daube est obligé de mentir s’il veut la vendre. C’est exactement ce que fait couramment Monsanto qui a été condamné pour avoir fait de la pub mensongère en voulant faire passer sa merde de RoundUp hyper toxique, cancérigène et catastrophique pour l’environnement pour un produit sain et , limite bio.
    Les lobbies ne peuvent QUE mentir et c’est ce qu’on veut vous faire avouer.

  14. Pour ma part, fin de la discussion avec Zeppe, dont le dernier message montre qu’il n’est pas du tout dans l’ordre de la rationalité et de la logique. Je ne peux pas plus discuter avec lui qu’avec un raëlien ou un créationniste (quoique, les partisans de l’Intelligent Design sont plus subtil dans leur délire et donnent souvent l’impression d’avoir plus les pieds sur Terre et d’admettre des critères de vérité communs que cet étalage de folie furieuse à laquelle nous venons d’assister)

  15. Je suis aussi étonné que Mme Robin ne réponde pas aux questions tout à fait pertinentes amenées par certains intervenants. Je pense à celle sur l’état d’Orissa ou à ses affirmations gratuites (et fausses) sur la baisse de l’espérance de vie aux USA évoquée dans un précédent billet. Pourquoi tenir un blog s’il n’y a aucune interaction avec les intervenants ? Pourquoi la modération laisse-t-elle des intervenants comme « zeppe » ou « citron » venir étaler ici leurs problèmes mentaux ?
    Au fait, M. ou Mme citron, tout comme Mme Robin, vous aimez répétez les mythes circulant sur le net….
    http://www.igr.fr/index.php?p_id=12
    Elle a vraiment les admirateurs qu’elle mérite.

  16. @ Yann Kindo

    « Pour ma part, fin de la discussion avec Zeppe, …. »

    – Effectivement. Chaque fois qu’un lobbyiste est coincé et est obligé d’avouer qu’il ne fait QUE baratiner ppour vendreb ses merdes et qu’il ne peut plus se défendre, il fini par couper court la discussion avec moi.
    C’est ce qui se passe avec tes potes wackes seppi, anton ou berny.

    Vous savez que TOUT ce que vous dites , c’est de l’arnaque. C’est faux. Vous êtes coincé par mes questions embarrassantes et vous choisissez de ne pas me répondre.
    En plus de « profiteurs égoïstes », vous êtes bien des lâches. wackes seppi en est le meilleurs exemple. Il se permet de faire son « cocker à poil ras » qui aboi à chacune des lettres de MM Robin , et lorsque je lui pose la question dérangeante, il va se planquer sous le canapé. Quel manque de courage!!! Qelle nullité !!!!!

  17. Bon, une dernière genre « post-scriptum » avec Zeppe, par pour Zeppe – qui manifestement vit dans son monde et a peu de contcats avec la réalité, mais pour autrui.
    Donc, je suis prof d’hsitoire géo, comme je l’ai déja dit. En quoi puis-je être considéré comme un « profiteur égoîste » ? [c’est un discours antifonctionnaire type branche dure de l’UMP, ça ?] ? En quoi suis-je un lobbyiste ? Quelle sont « les merdes » que je vends ????????
    Si tout ce que je dis sur Orissa est faux, il doit être possible de commencer à le démontrer, au bout du Xe message surréaliste
    Allez, je redonne encore une fois le lien de l’article qui démonte la vidéo de MM Robin ,et qu’il s’agirait de contester :

    http://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou-dans.html

    Allez, au boulot, les groupies (et la maîtresse à « penser ») !!!

  18. Bonjour,

    il est effectivement clair qu’il y a un manque de transparence dans les entreprises industrielles et que la population devrait avoir accès aux comptes financiers ainsi qu’à l’ensemble des études effectuées contrôlées par des scientifiques indépendants ayant aucun conflit d’intérêt. Ceci étant dit, je me demande pourquoi Madame Robin et vous autres qui hurlaient à la moindre critique : « lobbyiste » sans en apporter la moindre preuve (mais en fait peu importe si c’est le cas), vous n’en profitez pas pour répondre aux questions posées, dans cette article par exemple : http://afis-ardeche.blogspot.com/2011/03/du-poison-dans-nos-assiettes-ou-dans.html … On va finir par croire que vous en êtes incapable et que ça vous inquiète….

  19. Merci à vous de faire ce travail d’investigation. Après le brillant documentaire « le Monde selon Monsanto », j’attends avec impatience de pouvoir visionner « du poison dans nos assiettes ».

  20. @ Yann Kindo

    « En quoi puis-je être considéré comme un « profiteur égoîste » ? [c’est un discours antifonctionnaire type branche dure de l’UMP, ça ?]

    – Tu manques cruellement de psychologie pour trouver dans ma phrase un lien avec l’UMP (???)
    Ensuite, en tant que prof d’histoire /geo , que t’importes l’enquête de MM Robin ????

    « L’idée absurde selon laquelle le naturel serait forcément bon et le chimique forcément mauvais est à ce point répandue en France que la chaîne dite « culturelle » peut sans problème tracer un pont d’or à un documentaire proposant une réflexion aussi caricaturale, fondée sur une documentation aussi biaisée…. »

    – Cette seule phrase extraite de ton discours sur ton lien prouve une fois de plus que tu es icapable de cerner les problèmes liés aux OGM dans leur globalité.

    Le fait même que tu fasses parti de l’AFIS , prouve que tu n’as rien compris.
    L’afis est une association complètement nulle, faite principalement de lobbyistes qui essaient déséspérément de nous faire gober que les ANti-OGM ou anti-Nucléaire seraient des obscurantistes. C’est un argument à 2 balles qui vous discrédite complètement.
    Je ne crois , pour ma part à rien du tout. Je ne suis pas croyant. Je suis à 100% POUR la science et le progrès . Je suis à 100% progressiste. De gauche. Tu ne peux surtout pas me taxer d’obscurantiste. Je suis convaincu qu’une fois mort, on se retrouve dans le même état qu’avant la naissance, c’est à dire : rien. Le néant. Et c’est très bien comme çà.
    je remarque seulement que « Le Médiator » , l’amiante, le Zylon B; toutes ces choses sont aussi issus de la science et de la recherche. Avec la science on peut faire évoluer la planète. Grâce à elle , on a réalisé d’énorme progrès en matière de médecine , par ex. On vit plus vieux et en meilleure santé. Bravo la science et le progrès. Mais avec la science, on a aussi trouvé une solution pour gazer des gens pendant la guerre. On a fait du business avec un médicament comme le Médiator qui a tué des milliers de personne etc, etc . Je ne suis un « croyant religieux comme toi envers la science . Je ne me dit pas que TOUT ce qui relève de la science est excellent. Avec la science on peux améliorer le sort des humains, mais on peut aussi les tuer.
    Donc une asso qui comme l’AFIS qui fait exprès l’amalgame entre le refus de faire n’importe quoi et les « croyances » pour trouver un alibi aux lobbyiste, c’est, au départ une intention malsaine.

    Voici ce que dis l’AFIS « L’Association Française pour l’Information Scientifique se donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques.  »

    Personne au monde ne nie les valeurs culturelles de la science à part quelques croyants , de moins en moins nombreux, et souvent de droite comme toi.

    Dernière chose. Cela n’explique pas to acharnement sur MM Robin. Elle t’empêche de faire quoi au juste ??? Elle te prive de quoi ??? Dès l’instant où tu sais que ton argument, chère à l’AFIS  » anti-OGM = anti science » ne tient pas debout et est même ridicule , que viens tu faire ici ??? Si tu veux combattre l’obscurantisme tu te trompes de blog et de combat. Va plutôt combattre les sectes et les religions. ELLES font de réelles dégâts. Là dessus, je serais même prêt à t’aider.
    Si tu ne le fais pas et que tu continues de critiquer systématiquement ce que fait MM Robin ou les anti-OGM; il est certain que ton cas relève d’une névrose très avancée.

  21. @zeppe principalement

    Bonjour,

    Est-ce que vous vous réalisez que vous accusez invariablement de « lobbyiste » toute personne qui mette en doute les dires de MMR?
    Et que vous n’apportez pas le MOINDRE élément de réponse aux problèmes mis en avant. Au lieu de ça, vous vous contentez de dénigrer, pour ne pas dire insulter, ces personnes en affirmant que de toutes manières elles ne font que mentir (en bon suppot de sat…euh pardon Monsanto)

    Et si je vous comprends bien, pour vous, ce blog est résérvé aux fidèles de MMR et les gens qui ne sont pas d’accord n’ont pas leur place içi…..je vois que vous êtes du style ouvert 🙂

    De toute façon, il n’y a rien à remettre en cause, die…euh pardon MMR a parlé!

    Ah oui, j’ai oublié de préciser que, bien entendu, je travaille pour Monsanto et je suis aussi payé par les lobbys nucléaires et pharmaceutiques uniquement pour venir faire de la propagande sur ce site. J’espère que j’ai réussi mon coup!!

    PS: Au début, je voulais tenter de lancer une discussion raisonnée sur certains points mais quand j’ai vu où cela menait, j’ai préférais laisser tomber. Je salue par ailleurs le courage et la détermination de Kindo, seppi et les autres…

  22. M. Kindo,

    Vous faites preuve d’une extraordinaire patience à vouloir dialoguer avec le pseudo-nommé Zeppe et avec Mme Marie-Monique Robin.

    Le premier a fait étalage sur ce fil, en quelques interventions, de toute sa classe dans le seul registre dans lequel il excelle… enfin dans lequel il opère. Selon une de ses ‘contributions’ au site OGM de Greenpeace, il se fait un point d’honneur de ne pas s’investir dans la compréhension de la science sous-jacente à la technologie OGM, ce qui est assurément la meilleure façon de s’assurer que les convictions ne seront jamais ébranlées. Vous risquez donc d’attendre fort longtemps, M. Kindo.

    Quant à la seconde, une de ses rares interventions dans la partie commentaires du blog mis à sa disposition par Arte– sur nos deniers – a été, le 8 janvier dernier, pour rappeler aux « défenseurs invétérés des poisons chimiques » – et à eux seulement – qu’elle « supprimerai(t) tout message qui comporte des insultes ou ne respecte pas les règles élémentaires de la bienséance ». C’était en réaction à un de mes commentaires dans lequel je lui faisait part de certaines – disons – inexactitudes dans son billet, ce, sur un mode qui lui a manifestement déplu.

    ://robin.blog.arte.tv/2011/01/07/notre-poison-quotidien-pourquoi-ce-titre/

    J’ai donc été catalogué par Mme Robin de « défenseur(…) invétéré(…) des poisons chimiques » et, dans un billet précédent, de « lobbyste qui se cache sous le pseudonyme de « wackes seppi » (???) » et qui aurait Diana Bánáty, présidente du Conseil d’administration de l’EFSA, pour protégée.

    ://robin.blog.arte.tv/2010/10/02/conflit-dinteret-de-diane-banati-suite/

    J’en suis tellement flatté que je ne prends pas la peine de démentir. Et, puisque je suis harcelé, comme les autres commentateurs critiques des thèses de Mme Robin, cela permet au lecteur de passage de mesurer la qualité des soutiens qu’elle recueille.

    ____________________

    Reposté, sans les « http », la première version n’ayant pas résisté à la « modération »

  23. Petit témoignage sur l’utilisation des LMR (Limites Maximales de Résidus).

    Le Marché International Saint-Charles (MISC) de Perpignan est le point de passage d’un très gros volume de fruits et légumes en provenance de France et de l’étranger, et à destination du marché français et européen.
    J’ai travaillé sur cette plateforme pendant plusieurs années entre autre sur la question de la traçabilité.

    Les contrôles des produits se font par échantillonnage. Je pense qu’il n’y a pas moyen techniquement de faire autrement (en tous cas pour l’instant). Le problème vient du taux d’échantillonnage : environ 1 pour 1.000 (si ma mémoire est bonne) …
    Il faut noter qu’il n’y a pas d’harmonisation européenne sur les autorisations d’utilisation des produits phytosanitaires. Certains produits interdits en France sont par exemple autorisés en Espagne. Certains agriculteurs locaux vont faire leur « courses » à quelques kilomètres de l’autre côté de la frontière (ce sujet avait été traité dans un reportage, dans « Envoyé Spécial » je crois). Que dire de produits de provenance extra-européenne ?
    Les produits interdits en France ou en Europe sont-ils dépistés dans les échantillons ? Vraisemblablement non puisque les dépistages ne sont réalisés que pour un nombre restreint de produits phyto (là aussi il y a échantillonnage pour des contraintes de temps et de coût financier des analyses, et puis à voir le nombre de produits phyto sur le marché on comprend qu’il est impossible de tous les rechercher dans les analyses )
    Il est donc évident que les résidus de certains produits interdits ou en dehors des limites, se retrouvent dans nos assiettes.

    D’autre part, il existe des procédures de dérogation aux dépassements de LMR. C’est encadré et légal. Le MISC aide les entreprises rencontrant des problèmes de dépassement de LMR à monter les dossiers de demande de dérogation auprès de la DGCCRF. Le MISC est en relation étroite avec la DGCCRF pour que les dossiers soient traités dans les plus brefs délais (les fruits et légumes sont des denrées rapidement périssables). J’ai entendu, à plusieurs reprises, le directeur du MISC faire publiquement référence au taux d’acceptation de ces dossiers et à leur nombre, en les présentant comme des indicateurs de productivité (il est dans son rôle pour attirer de nouvelles entreprises).
    Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement pour les autres plateformes logistiques européennes du type MISC, Rungis, etc.

    Je me demande donc à quoi peuvent bien servir les LMR, si ce n’est nous endormir et déresponsabiliser les producteurs de produits phytosanitaires ?

    Passez au Bio.

  24. nsl

    « Est-ce que vous vous réalisez que vous accusez invariablement de « lobbyiste » toute personne qui mette en doute les dires de MMR? »

    – Un citoyen lambda qui n’est pas d’accord avec MM Robin peu le dire. Il peu à la rigueur fréquenter le blog une ou 2 autres fois et s’apercevoir qu’il n’est jamais d’accord. Dans ce cas, que fait ce citoyen lambda s’il est équilibré ??? Il zappe ce blog et s’intéresse à autre chose que ce que fait MM Robin.
    – Un type qui vient depuis des années polémiquer sur ce blog ne peut-être qu’un lobbyiste. pourquoi ? Parce que le citoyen lambda, peut être pour ou conter les OGM ou les additifs dans la malbouffe, mais n’as rien à perdre dans l’un ou l’autre des cas , puisqu’il ne vit pas des revenu des OGM . Alors que le lobbyiste est fortement contrarié par les enquêtes de MM Robin puisqu’il fait des profits avec les produits qui sont dénoncés dans les reportages de MM Robin. Tu comprends oui ou non ???
    Lorsqu’on ne tire aucun profit des OGM , on peut être pour ou contre mais au final on accorde peu d’importance à ce qu’on ai ou non la possibilité d’en cultiver. Lorsqu’on fait des profits avec les OGM , on ne veut SURTOUT pas qu’un personne comme MM Robin viennent faire une enquête qui risque d’être une menace pour l’avenir des OGM.

    Voilà mon gars . C’est pas pplus dur que çà et tu ne pourras pas me démontrer l’inverse.

    « De toute façon, il n’y a rien à remettre en cause, die…euh pardon MMR a parlé! »

    – Bien sur que oui qu’on peut TOUT remettre en cause. Ne soit pas , comme tous les lobbyistes, de mauvaise foi. ON peutb ne pas être d’accordv DU TOUT avedc MM Robin , et le dire. OUI ce blog est bien ouvert à tous. Sauf que , lorsqu’on est pas du tout d’accord et qu’on est pas lobbyiste, il est stupide de venir polémiquer pendant des années sur ce blog.
    Jene serait JAMAIS d’accord avec la vision ultralibérale les lecteur du « Figaro ». Est ce que je vais polémiquer sur ses forum??? NON
    Seul un lobbyiste peut venir sans arrêt polémiquer sur ce site. Un type équilibré qui n’est pas d’accord et qui n’est pas lobbyiste , au bout d’un moment n’y vient plus.

  25. Je m’appelle Mathieu Mauriès (vous noterez que je ne me cache pas derrière un pseudo) je suis agriculteur-éleveur dans les Alpes de Haute Provence et je vous félicite Mme Robin pour votre travail. « La critique est aisée mais l’art est difficile » Philippe Néricault, 1732 … Je vous joins ci-après la lettre ouverte que j’ai écrite en 2010 pour traduire mon désespoir, lettre que toutes les revues agricoles que j’ai contactées ont refusé de publier !

    A bon entendeur salut messieurs et mesdames les scientifiques si imbus de votre supériorité qui croyaient détenir des vérités absolues et décidaient pour les autres de ce qui est bon pour leur santé et pour leur avenir. Science sans Conscience est le poison de l’humanité et ça c’est de moi !

    Cruis le 1° juillet 2010

    « Lettre ouverte d’un berger sans troupeau à notre société de consommation et à ses élus »

    EXPOSITION PHOTOS à Cruis, Alpes de Haute Provence
    du 9 au 15 juillet 2010

    « Chèvres de Lure, Hommage d’un berger à son troupeau disparu »

    Pendant l’été 2009 Mathieu a photographié son troupeau de chèvres accompagné par ses chiens patous dans la Montagne de Lure. Au lever ou au coucher du soleil, les photos du troupeau expriment toute la beauté de la Nature environnante et la symbiose qui a existé de tout temps entre le berger, son troupeau, ses chiens et la montagne.
    Cette exposition est le dernier hommage vibrant du berger à son troupeau condamné à disparaître dans une société où les paysans sont devenus des parias.

    Voilà mon Histoire

    Il y a 10 ans j’ai créé à partir de rien et fait vivre tout seul pendant tout ce temps mon exploitation agricole. J’ai investi tout ce que j’avais dans cette aventure, mon rêve d’enfant. Je n’ai pas bénéficié des aides à l’installation car à plus de 40 ans j’étais déjà trop vieux ! Pendant 10 ans j’ai travaillé en moyenne 70 heures par semaine et par tous les temps, dans la boue, sous la pluie, la neige, la grêle, de -13 °C à +35 °C. Plus de 15 heures par jour en été quand je gardais mon troupeau en montagne. Et ce sans jamais prendre un jour de repos ou un jour de vacances. J’ai créé avec passion et conviction un projet innovant et original, unique en France, avec ce troupeau que j’ai adoré chaque seconde passée.
    J’ai vécu au rythme des saisons avec mes chèvres et mes chiens, une histoire fantastique, mais aussi extrêmement difficile moralement et physiquement. J’ai mis au monde des centaines de chevreaux plus beaux les uns que les autres, qui ont fait ma fierté, et que j’ai exportés dans le monde entier. Mais je les ai aussi vu tomber malades et mourir malgré tous les soins que je leur apportais. J’ai vécu l’existence de mes chèvres jusqu’à les accompagner au dernier jour de leur vie. J’ai été émerveillé devant mes nouveaux nés mais j’ai aussi beaucoup pleuré mes animaux disparus.

    Au tout début j’ai acheté ma première ferme dans une agence immobilière à laquelle j’ai versé une commission. Mais la SAFER (Société d’Aménagement Foncier de l’Espace Rural), par agent interposé, est venue me voir et m’a menacé d’empêcher la vente si je ne faisais pas passer le dossier dans son administration en lui versant au passage une deuxième commission. Ils n’ont strictement rien fait pour moi, mais j’ai été obligé de payer. J’ai demandé l’aide d’un syndicat agricole pour me défendre … il n’a rien fait pour moi, éleveur avec un projet trop original … La SAFER ! Ces parasites de l’agriculture n’ont jamais rien fait pour m’aider si ce n’est me pousser pratiquement au suicide lorsque j’ai vendu cette première exploitation pour en racheter une autre à Cruis, mon village aujourd’hui. Ils m’ont « autorisé » à acheter cette deuxième exploitation tout en m’empêchant de vendre la première et je me suis retrouvé à devoir rembourser deux crédits en même temps alors la situation de mon élevage était déjà difficile. Les organisations professionnelles censées me protéger ont à peine levé le petit doigt pour prendre ma défense, une véritable honte.
    Autre exemple, le CPIE des Alpes de Haute Provence (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) a considéré que je n’avais pas assez « l’esprit paysan » pour m’inclure dans les « Itinéraires paysans » proposés aux touristes qui visitent notre département … et il a fallu que je crée tout seul ma propre communication. J’ai toujours reçu des compliments des visiteurs sur la qualité de mon élevage.

    J’ai maintenant bien compris à quoi servent toutes ces nombreuses organisations agricoles qui gravitent autour des paysans … à rien … si ce n’est à justifier leur propre fonctionnement en créant des règlements et des obligations, tous plus absurdes les uns et que les autres, que nous devons respecter à la lettre sous peine de lourdes sanctions.

    Il y a 30 ans, jeune étudiant, j’entendais dire que l’installation en agriculture était un parcours du combattant … 30 ans plus tard rien n’a changé, constat cuisant d’échec d’une politique qui pousse l’absurdité à des sommets d’incompétence.

    Certains de mes voisins, pas tous heureusement, m’ont fait vivre un véritable enfer me menaçant des pires représailles parce que mon troupeau ou mes chiens les dérangeaient dans leur petite vie tranquille de retraités ou de fonctionnaires … alors qu’ils s’étaient installés dans des zones explicitement agricoles. Ils n’ont pas hésité à saboter délibérément mon travail en perturbant la tranquillité de mes troupeaux à de multiples reprises. J’en ai perdu le sommeil …

    L’ONF (Office National des Forêts) m’a chassé comme un vulgaire gibier, procès verbal à l’appui. Plutôt laisser brûler des centaines d’hectares embroussaillés que permettre à un éleveur et son troupeau de chèvres de nettoyer la forêt et de la protéger de la façon la plus écologique qui soit … A moi tout seul et mes 80 chèvres c’est sûr j’allais détruire toute la montagne de Lure ! On pourrait presque en rire si ce n’était si dramatique. Cruis 2004, un an avant mon arrivée : 400 hectares de forêt sont ravagés par un incendie, les maisons du village sont léchées par les flammes, le coût financier pour la commune est monstrueux … et pourtant les bergers, qui existaient bien longtemps avant l’ONF, sont toujours aussi indésirables. Voilà comment une grosse administration, dont l’utilité reste à démontrer en matière de lutte contre les incendies de forêts, peut broyer en toute impunité un petit paysan et son troupeau. J’en ai perdu le moral … et la santé …

    Les administrations française et européenne m’ont assommé de paperasserie. Elles pratiquent un véritable terrorisme à l’encontre des éleveurs en leur imposant des contraintes de plus en plus insupportables, voire totalement irréalisables, avec force sanctions prévues en cas de non respect (et on paye des fonctionnaires pour imaginer ces sanctions et punir ces criminels de paysans qui ont l’audace de vouloir vivre de leur métier). Nous ne sommes plus que des numéros de dossier face à une administration inhumaine devenue une véritable machine à broyer la créativité, l’innovation et l’enthousiasme. Il a bon dos le fameux « principe de précaution » utilisé à toutes les sauces par des fonctionnaires irresponsables des conséquences de leurs actes. Pourquoi devrions nous accepter des lois iniques qui détruisent nos exploitations ? J’en ai perdu la foi en mon métier …

    A plusieurs reprises les Services vétérinaires m’ont empêché de vendre mes animaux à l’export, mon seul revenu, pendant des mois sous prétexte d’une réglementation européenne qui était censée enrayer la propagation d’une épidémie (FCO) … j’en ai crevé de faim mais l’épidémie n’a jamais été enrayée et a quand même gagné toute l’Europe. Pourtant les contraintes imposées aux éleveurs, totalement injustifiables, n’ont pas été levées. J’ai été incité à vacciner mes chèvres pour bien faire … et elles ont avorté … qui a payé l’addition ? Moi bien sûr. Aujourd’hui les services vétérinaires français mettent au tribunal les éleveurs qui refusent de vacciner leur troupeau ! Quelle honte qu’un pays qui traite ses paysans comme des criminels. J’en ai été dégoûté d’entreprendre quoi que ce soit …

    Un vétérinaire il y a 5 ans a commis une dramatique erreur de diagnostic sur mon troupeau. Je me suis révolté devant son incompétence. Il a été totalement soutenu par ses collègues experts, eux aussi vétérinaires, qui m’ont traîné dans la boue « mais Monsieur Mauriès m’a-t-on dit vous n’avez pas d’ordre à donner à un vétérinaire ! » alors que justement mes demandes étaient totalement justifiées et auraient pu sauver mes animaux. La justice n’a pas encore tranché pour savoir qui des deux, de l’éleveur ou du vétérinaire, était le menteur … mais moi je le sais depuis toujours. Et je n’ai jamais été indemnisé de mes lourdes pertes et de la souffrance morale de voir mourir avec leurs mères dans d’atroces souffrances deux générations de mes merveilleux petits chevreaux. J’en ai perdu toute confiance en la justice …

    Après 10 ans je n’ai jamais réussi à gagner ma vie correctement, même les minima sociaux comme le RSA ne nous sont pas accordés à taux plein à nous les agriculteurs français, pourquoi ? Parce que nous sommes une sous population de la nation française, des « parias » ? J’en ai perdu toute confiance en la solidarité …

    2008, l’armée nous a joué les grandes manœuvres sur la commune sans prévenir qui que ce soit. Mon troupeau a été mis en déroute par un bataillon d’hélicoptères gigantesques faisant un bruit tellement monstrueux à même pas 50 m du sol que les chèvres ont cassé leur clôture pour s’enfuir. Elles sont aller se réfugier sous les râteliers dans la bergerie, entassées les unes sur les autres. Résultat : 20 chèvres ont avorté (elles n’ont des petits qu’une fois par an) et presque 2 ans de procédures pour obtenir une réparation loin du préjudice réel. L’armée m’a-t-on répondu quand j’ai dit mon indignation au service concerné à la préfecture ? Un état dans l’état … intouchable, ayant tous les droits. Liberté, égalité, fraternité ? Quelle foutaise … j’en ai perdu l’envie de vivre.

    J’en passe … et des meilleures … C’est la fin de l’histoire …

    Ca vous dit d’être agriculteur ?

    Aujourd’hui à 50 ans j’ai perdu mon troupeau adoré pour toutes ces raisons et il me faut repartir à zéro …

    Madame, Monsieur, vous qui êtes allés jusqu’au bout de mon histoire. Vous avez peut être été touchés par ma détresse mais avez-vous réalisé que notre société de consommation, que Vous qui en faites partie, avez juste oublié que Nous les Paysans, les Hommes et les Femmes de votre Pays et de tous les Pays du Monde, vous nourrissons chaque jour !

    Notre société soi disant « évoluée » est en train de nous éliminer tous sans le moindre scrupule pour des profits sans cesse plus importants de grandes multinationales en amont (semences, OGM, engrais, pesticides, herbicides, fongicides …) et en aval (industries agroalimentaires, grande distribution) de l’agriculture. Ces profits ont l’odeur de la charogne, ils violent nos terres et nos troupeaux, détruisent nos familles, poussent les hommes au suicide et nous emmurent vivants dans des voies sans issues cautionnées par une science sans conscience.

    Et vous qui m’avez lu jusqu’au bout : des produits alimentaires bon marché voire bradés dans les rayons des super et des hypermarchés, c’est génial bien sûr !
    A chaque fois c’est un Eleveur, un Agriculteur, un « Pays-san » qu’on assassine.

    Nous sommes de moins en moins nombreux, nous sommes de plus en plus vieux, les jeunes veulent travailler 35 heures par semaine …

    Que mettrez-vous dans vos assiettes lorsque nous aurons tous disparu ?

    « La Paix est là où Nos Actes expriment Notre Cœur » a écrit une de mes Amies et cette lettre ouverte est un Acte d’Homme Libre au cœur brisé dans un monde devenu fou.

    Mathieu Mauriès
    Croix de Lumière
    04230 Cruis

    Une excellente lecture que je vous conseille pour comprendre tous les ravages de
    « l’agriculture industrielle » et pourquoi il faut soutenir « l’agriculture paysanne »
    La seule agriculture respectueuse des Hommes, des Bêtes et de l’Environnement.

    « LA RIPOSTE DES PAYSANS »

    de Silvia Pérez-Vitoria
    Editions ACTES SUD
    ISBN 978 2 7427 8796 8

    DESTINATAIRES :

    Monsieur Sarkozy Président de la République
    Monsieur Le Maire Ministre de l’Agriculture
    Monsieur N’Gahane Préfet des Alpes de Haute Provence
    Monsieur Bianco Président du Conseil Général des Alpes de Haute Provence
    Monsieur Castaner Président de la communauté de communes
    Monsieur Moroso Maire de Cruis

  26. @ MAURIES

    – Concernant les OGM , tu es très loin d’être un cas isolé. L’écrasante majorité des agriculteurs y sont totalement défavorables et subissent tous les jours le dégâts dû aux importations. Quant aux consommateurs , n’en parlons pas . Il n’existe (et je pèse mes mots) AUCUN consommateur AU MONDE qui préférera consommer des OGM plutôt que des produits sains issus de l’agriculture bio.
    Les OGM ne sont qu’un business et ne profitent qu’à une toute petite poignée de très puissant lobbies.

  27. @ Wappe seppi

    « J’en suis tellement flatté que je ne prends pas la peine de démentir. »

    – de toutes façon tu en serais incapable.

  28. citron a écrit le 13 mars à 21 h 15 (sans citer de sources et pour cause…) :

    « un document distribué par l’hopital de villejuif ( pavillon O / cancer ) met en garde contre certains additifs toxique que l’on trouve dans bon nombre de produits … je copie ce qui est ecrit

    reproduisez ce document et faites le tourner dans votre entourage

    TOXIQUES/ cancerigene : E 102 – 110 -120-123-124-127-211-220-225-230-250-251-252-311-330 ( le plus dangereux ) 407-450

    sSYMPTOMES ADDITIFS :
    -perturbations intesttins : E 221- 222- 223- 224-226
    -dermes ( peau) E 220-231_232_233
    -pertubation digestion :E 330- 339-340-341-400-461-463-466-467
    -calculs renaux E447
    – produits dangereux E 102 -110-120-124-127
    -destruction vitamines B12 : E200
    – accidents vasculaires : E 230-251-252 ( dans la charcuterie )
    – cholesterol :E 320-321
    -sensibilité cutanée : E 311-312
    -aphtes E330
    -digestion (E 407 ( cremes glacees )
    -produits cancerigenes : E131- 142-210-212-213-214

    A EVITER : bonbons la pie qui chante , pastis duval, picon, martini, cocacola

    A FUIR : BANGA canada dry , schweppes , la vache qui rit , moutarde amora certaines limonades et ts les produits qui contiennent du E330 »

    le pauvre, ce n’est pas étonnant qu’il gobe absolument tout ce que MMR raconte, il ne sait même pas qu’il s’agit d’un faux démenti plusieurs fois et depuis des années par l’institut du cancer de l’hôpital de Villejuif, la preuve ici :

    http://www.igr.fr/index.php?p_id=12

    alors, Citron, qui ment, qui propage de fausses nouvelles ?

  29. Zeppe

    « – Un citoyen lambda qui n’est pas d’accord avec MM Robin peu le dire. Il peu à la rigueur fréquenter le blog une ou 2 autres fois et s’apercevoir qu’il n’est jamais d’accord. Dans ce cas, que fait ce citoyen lambda s’il est équilibré ??? Il zappe ce blog et s’intéresse à autre chose que ce que fait MM Robin. »

    Ou alors, il peut aussi penser que MMR propage un grand nombre de contre-verités, et une vision complétement biaisée de la réalité et de la science. Il peut aussi penser que ses « documentaires » touchent un très grand nombre de gens qui les prennent pour parole d’évangile. Et il peut avoir en avoir plus que marre de devoir repasser derrière elle pour expliquer que « Non, Monsanto n’est pas le diable en personne » ou que « Non, nous n’allons pas tous mourir empoisonnés par tous les produits chimiques fabriqués par un groupuscule démoniaque qui contrôle tout (même le blog de MMR en l’occurrence) ».
    Et donc, il peut alors venir içi pour confronter la vision du « monde selon MMR » en amenant des critiques précises et documentées (entre autre chose)
    Je l’avoue: à ce que j’ai pu voir, cela ne sert strictement à rien! MMR ni personne ne cherche à répondre aux critiques (prenez par exemple l’article donné dans ce fil par Kindo)

    « – Un type qui vient depuis des années polémiquer sur ce blog ne peut-être qu’un lobbyiste. pourquoi ? Parce que le citoyen lambda, peut être pour ou conter les OGM ou les additifs dans la malbouffe, mais n’as rien à perdre dans l’un ou l’autre des cas , puisqu’il ne vit pas des revenu des OGM . Alors que le lobbyiste est fortement contrarié par les enquêtes de MM Robin puisqu’il fait des profits avec les produits qui sont dénoncés dans les reportages de MM Robin. Tu comprends oui ou non ???
    Lorsqu’on ne tire aucun profit des OGM , on peut être pour ou contre mais au final on accorde peu d’importance à ce qu’on ai ou non la possibilité d’en cultiver. Lorsqu’on fait des profits avec les OGM , on ne veut SURTOUT pas qu’un personne comme MM Robin viennent faire une enquête qui risque d’être une menace pour l’avenir des OGM. »

    Question: Qui paye MMR et ses très nombreux et couteux voyages ?

    Info: ce qui nuit à une entreprise sera très souvent favorable à une ou plusieurs autre entreprises (ne ce serait-ce que ses concurrents plus ou moins directs)

    Si je résume, quelqu’un qui s’acharne à venir contredire MMR içi a forcement un intérêt financiervous justifiez vos accusations en disant que, forcement, si quelqu’un poste plus de X messages contraire à MMR, c’est qu’il est lobbyiste vu que personne ne perdrait son temps à faire ça s’il n’avait pas quelquechose à y gagner…les personnes que vous incriminez ayant postés de multiples messages critiques à l’encontre de ces « documentaires », ils ont donc quelquechose à y gagner et ils sont donc lobbyiste CQFD
    c’est bien ça???

    Pour info, on peut ne pas être « lobbyiste » et pourtant être en profond désaccord avec MMR et surtout penser qu’elle fait de gros dégats en produisant de la désinformation pure qui touche un très grand nombre de gens. Bien entendu, c’est aussi de la faute des gens qui prenne un (très mauvais) reportage pour parole d’évangile…

    Et pour info, il faudrait peut-être prendre la peine de lire les messages avant d’y répondre ou de les commenter, y compris lorsqu’il s’agit de vos fidèles. En l’occurence, je ne comprends pas bien votre réponse à Mauries étant donné que son histoire n’a RIEN à voir avec les OGM. Mieux, le mot OGM n’apparait qu’une suele fois…

    « Est-ce que vous vous réalisez que vous accusez invariablement de « lobbyiste » toute personne qui mette en doute les dires de MMR? »

    – Un citoyen lambda qui n’est pas d’accord avec MM Robin peu le dire. Il peu à la rigueur fréquenter le blog une ou 2 autres fois et s’apercevoir qu’il n’est jamais d’accord. Dans ce cas, que fait ce citoyen lambda s’il est équilibré ??? Il zappe ce blog et s’intéresse à autre chose que ce que fait MM Robin.
    – Un type qui vient depuis des années polémiquer sur ce blog ne peut-être qu’un lobbyiste. pourquoi ? Parce que le citoyen lambda, peut être pour ou conter les OGM ou les additifs dans la malbouffe, mais n’as rien à perdre dans l’un ou l’autre des cas , puisqu’il ne vit pas des revenu des OGM . Alors que le lobbyiste est fortement contrarié par les enquêtes de MM Robin puisqu’il fait des profits avec les produits qui sont dénoncés dans les reportages de MM Robin. Tu comprends oui ou non ???
    Lorsqu’on ne tire aucun profit des OGM , on peut être pour ou contre mais au final on accorde peu d’importance à ce qu’on ai ou non la possibilité d’en cultiver. Lorsqu’on fait des profits avec les OGM , on ne veut SURTOUT pas qu’un personne comme MM Robin viennent faire une enquête qui risque d’être une menace pour l’avenir des OGM.

    Voilà mon gars . C’est pas pplus dur que çà et tu ne pourras pas me démontrer l’inverse.

    « De toute façon, il n’y a rien à remettre en cause, die…euh pardon MMR a parlé! »

    – Bien sur que oui qu’on peut TOUT remettre en cause. Ne soit pas , comme tous les lobbyistes, de mauvaise foi. ON peutb ne pas être d’accordv DU TOUT avedc MM Robin , et le dire. OUI ce blog est bien ouvert à tous. Sauf que , lorsqu’on est pas du tout d’accord et qu’on est pas lobbyiste, il est stupide de venir polémiquer pendant des années sur ce blog.
    Jene serait JAMAIS d’accord avec la vision ultralibérale les lecteur du « Figaro ». Est ce que je vais polémiquer sur ses forum??? NON

    « Seul un lobbyiste peut venir sans arrêt polémiquer sur ce site. Un type équilibré qui n’est pas d’accord et qui n’est pas lobbyiste , au bout d’un moment n’y vient plus. »

    mouais…moi je dirais que seul un fou

  30. Mmm…me suit bien planter avec le message d’avant….je ne voulais pas mettre tout ça.

    Pour info, il suffit de lire jusqu’à la question sur le financement de MMR et l’info qui suit (1er tiers du message)….
    Tout le reste n’est que brouhaha de copier-coller…

  31. Un très grand merci à Marie-Monique Robin
    Nous exhortons depuis des années les parents à lire et relire les étiquettes des produits qu’ils achètent pour cesser d’être involontairement le bras armé de l’industrie alimentaire et ses résultats sur la santé de nos enfants !
    http://www.enfant-durable.com/index.asp

    La dépense alimentaire n’est pas une dépense comme une autre c’est un investissement à votre capital santé.

  32. Zeppe a écrit le 14 mars à 19 h 43

    « Je ne crois , pour ma part à rien du tout.»

    ben si, tu crois à toutes les âneries que débite MMR…

    « Je suis à 100% POUR la science et le progrès . »

    ben, non puisque tu préfères croire la désinformation journalistique plutôt que tenir compte de ce que disent des milliers d’études scientifiques dûment publiées dans des revues à comité de lecture, lues et décortiquées par des centaines de milliers de chercheurs de par le monde !… la vraie science, quoi !

    Et, au fait, tu n’as toujours pas répondu à la question sur l’état d’Orissa…

  33. « LE MONDE SELON MONSANTO » m’a dirigée vers une consommation pour les produits alimentaires locaux et de saison… »NOTRE POISON QUOTIDIEN » me confirme que c’est le bon choix !
    Mon père, diabétique a pris de l’aspartame pendant des années….Un cancer de la prostate, qui s’est terminé en horrible cancer des os l’a emmené il y a 3 ans….Une vie saine,…j’ai peut être depuis hier soir la réponse à ma question…Pourquoi ?
    Merçi, pour ces livres, ces films….qui ne sont pas fait de langues de bois…..

  34. Bonsoir,
    Après monsanto, notre poison au quotidien… pas très gai mais très instructif. Félicitations.

    Juste une idée : peut-être serait-il intéressant de demander à tous ces cadres prônant l’innocuité des insecticides, comment ils se nourrissent. Bio, pas bio??
    Quoi que, quel crédit accorder à leur réponse.

    Cordialement

  35. @ Philippe

    Sachez qu’il n’existe aucune étude épidémiologique démontrant l’effet supposé bénéfique de la nourriture bio.

    98% des gens mangent non bio et leur espérance de vie ne fait que croître.

    Les chiffres sont têtus.

    Vos craintes sont irrationnelles, alimentées par des documentaires dont le niveau scientifique est nul car réalisé par une non scientifique dont les connaissances dans les domaines qu’elle aborde sont très faibles.
    Celà saute aux yeux par le simple fait qu’elle n’a que des certitudes jamais de doute.

  36. réaction de M. Erik Orsenna s’insurge contre « notre poison quotidien » d’Arte
    http://www.youtube.com/watch?v=UlGLl3qpEgA&feature=player_embedded#at=54

    L’académicien Erik Orsenna, hausse le ton contre l’émission diffusée sur Arte, mardi 15 mars 2011, intitulée « notre poison quotidien ». Il qualifie l’attitude de ses confrères qui ont réalisé ce programme de « malhonnête »

    Il s’adresse à vous Mme Robin?

    malhonnête, c’est une accusation grave, vous ne trouvez pas?

  37. L’espérance de vie ne fait qu’augmenter, les chiffres sont têtus, disait un intervenant.
    On vit plus plus longtemps, en effet, mais dans quel état? Il ne s’agit pas seulement de vivre ou de mourir, mais de la qualité de la vie.
    J’espère bien qu’à l’âge de la retraite, je serai en mesure de profiter de belles années pour faire ce que j’aurai envie de faire, libérée des contraintes de la vie professionnelle… plutôt que de me présenter régulièrement chez un médecin , un spécialiste ou dans un service hospitalier. La cigarette ne tue pas tout de suite, c’est même agréable de fumer (pour un fumeur). Alors quoi? Je propose aux fumeurs (les gros) de manger n’importe quoi sans crainte, puisqu’ils mourront des conséquences de la cigarette, avant celles de leur alimentation. Belle logique.

    Que ce soit l’alimentation, l’air qu’on respire, ou l’eau qu’on boit, la qualité de la vie est liée à celle de notre environnement. Nous ne sommes pas faits pour absorber des produits chimiques. On se porte forcément mieux en ne les absorbant pas. Le régime omnivore humain de comprend pas le BPA, et autres cochonneries utilisées dans l’industrie. Qu’on les « supporte » qu’on ne meure pas immédiatement foudroyés par leur toxicité, que la nature elle aussi répande ses propres poisons, n’y change rien. C’est mieux SANS. Le bon sens nous le dit, pas seulement les publications scientifiques.

    On entend souvent qu’avec l’agriculture non intensive, on ne nourrira pas toute la planète.
    Où a-t-on vu qu’on la nourrissait, la planète? N’y a-t-il pas des gens qui souffrent de la faim, de la malnutrition? Qui a réellement accès, sans problème, aux denrées alimentaires et qui peut se payer le luxe (car c’est un luxe que d’avoir le choix de se pourrir la santé) de se nourrir d’une quantité indécente de viande, de gâteaux, de produits tout prêts etc? Les rayons des supermarchés regorgent de « saloperies » (pardon pour le vocabulaire) qui ne sont pas des aliments. Évidemment, nous, on peut les payer ces produits. Pourquoi alors aller nourrir les crève-la-faim?

    Quand les grandes firmes agro-alimentaires qui vivent de l’agriculture intensive auront exterminé les autres modes de production, elles se mettront à nourrir le pauvre monde? Vrai? Je ne m’étais pas rendue compte de la dimension altruiste de leur démarche. Suis-je aveugle, tout de même!

  38. Vous les avez bien mis en échec sur France Culture! BRAVO!!!

    Jean René Buisson a mangé la poussiere!!! Il dit en conclusion « on veut bien améliorer les choses mais tout doucement et arrêtez de nous pointer du doigt ». Donc il acquiesce bien que la situation actuelle n’est pas acceptable.

    Il propose donc de réduire les doses de poison dans chaque aliment! Youpi tout est réglé! Sauf que la dose ne signifie rien pour les perturbateurs endocriniens et que meme minime on constate des effets important sur les nourissons en particulier!

  39. Oui j’ai écouté cette émission aussi. P

    our ceux qui se demandent qui a raison: celui qui défend son industrie ou une journaliste indépendante qui joue sa réputation sur chaque enquête?

  40. J’ai vu le reportage et je vous dis bravo MMR pour tout votre travail de journaliste, du vrai journalisme qui change du 20h de TF1 ! Mille mercis pour toutes ces informations.

  41. @Lion

     » perturbateurs endocriniens et que meme minime on constate des effets important sur les nourissons en particulier! »

    Peut être(quoique c’est un peu gros comme connerie!!) mais ce que vous ne savez apparemment pas c’est que les pots d’aliments pour Bébé ont moins de résidus pesticides que les aliments bio…

  42. Article paru ce matin dans un périodique médical sur internet:

    De l’influence particulière de la pollution particulaire
    sur le poids des nouveau-nés
    jim.fr publié le 23/03/2011 – Dr Anne Bourdieu

    Un nombre croissant d’observations suggère une association entre la prématurité, le petit poids de naissance (PPN), le retard de croissance intra-utérin (RCIU), les malformations congénitales et la pollution de l’air. Des liens entre exposition aux particules jusqu’à 10 µm (PM10) et survenue de pathologies fœtales ont également été rapportés ici et là dans la littérature.

    L’association entre PPN à terme et exposition aux PM10 a été étudiée dans l’une des zones les plus polluées par l’industrie et la circulation automobile aux USA. Les naissances à terme, non multiples, survenues entre 1994 à 2000 ont été recensées. Une modélisation a été réalisée pour évaluer le niveau d’exposition par quartier et par trimestre à partir du lieu de résidence de la mère, de la date de naissance et du terme. L’analyse statistique a pris en compte des facteurs de risque de PPN à terme.

    Sur 92 447 naissances à terme (100 595 enregistrées au total), 2 058 soit 2,2 % concernaient des enfants de petit poids (<2 500 g). Le risque de PPN à terme était augmenté par un âge maternel ≤ 20 ans ou ≥ 40, un faible niveau d’étude, l’ethnie « afro-américaine », le tabagisme, la primiparité, un mauvais suivi de grossesse, un antécédent de PPN ou de prématurité. Attendre un enfant de sexe masculin constituait un facteur protecteur ; les risques de PPN diminuaient avec l’âge gestationnel et la prise de poids de la mère.

    Les risques de PPN ont été estimés pour une augmentation d’exposition de 7 ug/m3 et l’OR était de 1,13 (IC 95 % 1,02-1,25)) au premier trimestre et de 1,1 (IC 95 % : 1,00-1,22) au deuxième trimestres et de 1,05 (0,96–1,16) au troisième. Pour la totalité des 9 mois de grossesse, il n’a pas été retrouvé d’association entre variation d’exposition aux PM10 (de 4,3 ug/m3) et risque de PPN (OR : 1,07 ; 0,99–1,14. D’autres polluants comme le CO, l’O3, le SO2, les NOX ont été suspectés d’être néfastes pour le poids de naissance, mais les données métrologiques étaient manquantes. Les PM10 pourraient n’être qu’un intermédiaire ou le reflet d’un mélange de polluants. D’autres études ont toutefois montré un impact négatif des particules sur le poids de naissance même lors du troisième trimestre de grossesse. La physiopathologie suggérée se rapproche de celle retenue pour les effets du tabagisme maternel et pourrait varier selon l’âge de la grossesse : anomalies placentaires, lésions de l’ADN, perturbations endocriniennes, troubles de la coagulation. Dans cette étude, l’estimation de l’exposition sous-entendait une absence de mobilité des femmes enceintes. Certains facteurs de confusion, comme le tabagisme passif, la prise d’alcool, l’alimentation, l’exposition professionnelle, le niveau socio-économique, n’ont pas été renseignés.

    L’exposition aux PM10, pendant le premier trimestre de la grossesse surtout, semble associée à une augmentation du risque de PPN à terme. Bien que la puissance de ce facteur soit faible en comparaison d’autres facteurs de risque, son ubiquité accroît son impact en terme de niveau de risque à l’échelle d’une population.

    Xu X et coll : PM10 air pollution exposure during pregnancy and term low birth weight in Allegheny County, PA, 1994-2000. Int Arch Occup Environ Health 2011; 84: 251-257

  43. @ME51

    « les pots d’aliments pour Bébé ont moins de résidus pesticides que les aliments bio »
    Merci de citer vos sources! (Blédina? Gerblé? ou autre du genre « peu intéressé »?)
    Franchement, si c’était une réalité, cet argument aurait fait un tabac !

  44. @ Dan LEROND

    Voilà plusieurs jours que j’ai posté « mes sources » mais celle ci sont en attente de modération et donc non visible pour vous.

    La source en question doit dater si ma mémoire est bonne de l’année 2009, efsa.europa.eu/fr/scdocs/doc/1646.pdf Attention il y a plus de 400 pages sur ce rapport d’analyse de résidus pesticides.
    Ci dessous je vous propose en attendant de controler vous même mes dires un copier coller venant d’un autre forum:

    La réponse est : 0,9 % des échantillons analysés dépassaient la LMR selon le communiqué de presse de l’EFSA, 1 % selon le tableau de la page web 71
    Même s’il faut être prudent avec les petites séries, il est quand même intéressant de noter que 5 échantillons de céréales sur 335 (1,5 %, soit sensiblement la même proportion que pour les produits de l’agriculture conventionnelle) et, surtout, 2 d’aliments pour enfants sur 150 (1,3 %) dépassaient la LMR.

    Le tableau ne fait pas la distinction entre les produits biologiques sans traces detectables et les produits avec traces, mais en-dessous de la LMR.

    Sauf démenti, les analyses n’ont pas porté sur les pesticides autorisés en agriculture biologique (dont certains, quoique “naturels”, sont préoccupants du point de vue de la santé publique), mais sur ceux de l’agriculture conventionnelle ; les rapports ne permettent pas non plus de savoir quels pesticides on y a trouvés. D’autre part, deux pays fortement “biologisés” – l’Autriche et l’Italie – n’ont pas pris d’échantillons… Quelques éléments pour une belle théorie de conspiration du silence !

    Effectivement 0.9 des échantillons bio analysés dépassaient la LMR,alors que les échantillons de pots pour Bébé »non bio » ne la dépassent que de 0.4 %.

    Je conseille donc aux « pesticiphobes » de ne consommer que des pots pour Bébé.

    Bonne lecture

  45. Je suis allé voir, le 29 mars 2011 à Montpellier, avec qq centaines d’autres la projection débat du film « Notre poison quotidien »
    Oui il faut quitter l’agriculture chimique, consommer bio, local… faire changer ces normes qui autorisent notre empoisonnement quotidien au profit des marchands de produits chimiques agricoles, ces politiques, qui détruisent notre vie. Nous sommes beaucoup à en rêver, à esssayer de le faire.
    Je crois que cette situation est le fruit de mon (notre?) incohérence interne. Nous mangeons parfois bio, local, mais souvent achetons au supermarché, des aliments produits chimiquement et/ou qui viennent de l’autre bout de la planête.
    Sur un même arbre poussent des feuilles différentes… La même personne porte aussi des fruits différents
    Essayons d’arrêter de courrir après le temps et reprenons ce vieil adage : Fait ce que tu dis !

    Le type d’organisation de cette soirée ne me semble pas tres efficace pour pousser les présents à agir. Quand on écoute qqn, ça ne nous mets pas trop en mouvement. En débatre en petit, puis grand groupe, me parait plus efficace. J’ai déjà animé ce genre de choses, en milieu professionnel et associatif. Ce sont qq jours de préparation, d’une séquence réutilisable, mais si cela vous intéresse, faites-moi signe.
    Merci de votre engagement
    nicolas@veriso.org

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