MON 810: casse-tête gaulois

Dans un précédent post, j’ai copié une dépêche de l’AFP annonçant que des faucheurs volontaires (dont José Bové) avaient détruit, vendredi 15 août, deux parcelles de maïs MON 810 situées dans la Vienne. Je rappelle que ce maïs BT de Monsanto recouvrait quelque 20 000 hectares l’année dernière et qu’il a été interdit, en février, par le gouvernement.
Après la destruction des parcelles, la préfecture a déclaré que celles-ci étaient « cultivées à des fins d’expérimentation sous le contrôle du ministère de l’agriculture ».

Les parcelles étaient donc des « essais en plein champ ». D’abord, cela pose le problème de la dissémination de ces OGM interdits, et puis, des essais pour quoi?
A-t-on toujours besoin de tester ce maïs transgénique, alors qu’on a en a déjà cultivé 20 OOO hectares?

On aimerait comprendre la logique du gouvernement qui, d’un côté, interdit le MON 810 , en invoquant le principe de précaution , et de l’autre, autorise des essais en plein champ, qui menacent de contaminer les cultures environnantes et préparent le retour sur le marché du maïs interdit….

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