L' »imposture » des OGM BT

J’invite les internautes à lire cet excellent article sur la « supercherie » que constituent les OGM BT, ainsi que je l’ai longuement démontré dans mon livre:

Imposture scientifique
Un chercheur rend publiques des études jamais diffusées sur les OGM

Par Nolwenn Weiler (4 mai 2009)

Le Haut conseil des biotechnologies, nommé le 22 mars dernier, commencera ses travaux à la mi-mai. Concernant le dossier OGM, il a devant lui un programme chargé, et polémique. Il devra notamment définir le « sans OGM », ainsi que des mesures de coexistence entre culture OGM et cultures non OGM. Pour ce faire, on lui suggère (entre autres) la lecture du petit précis scientifique de Lilian Ceballos, intitulé Plantes Insecticides : évaluation de l’impact sur les insectes auxiliaires, et édité par Le Rés-OGM. L’auteur, écologue et scientifique indépendant, y propose une synthèse d’études scientifiques dont les résultats mettent en doute l’innocuité des Plantes génétiquement modifiées. Ces études n’ont jamais été portées à la connaissance du grand public.


Bacillus Thuriengensis, ou Bacille de Thuringe, (BT) est le nom barbare d’une bactérie qui vit dans le sol et qui secrète toute une gamme de protéines insecticides (quatre au total). Isolées au début du 20ème siècle, et pulvérisées sur les plantes attaquées, ces protéines ne sont activées par un mécanisme complexe seulement quand elles se trouvent dans l’intestin de l’insecte cible. Cela garantit un spectre d’action restreint, avantage significatif par rapport aux insecticides chimiques qui tuent sans distinction insectes en tout genre mais aussi petits vertébrés, et oiseaux. Cette spécificité d’action fait que l’utilisation de BT est autorisée en agriculture biologique depuis les années 1970.

Plantes insecticides

Les fabricants de plantes génétiquement modifiées (PGM) se sont évidemment penchés sur les vertus du BT. Grâce au formidable concept de « l’équivalence en substance », ils ont pu créer et mettre sur le marché des PGM Bt (maïs, soja, coton) sans évaluation toxicologique. Dénoncé par Marie-Monique Robin dans son ouvrage Le monde selon Monsanto, mais aussi par de nombreux scientifiques, le principe d’équivalence en substance indique que, si un aliment ou un composé alimentaire est essentiellement semblable à un aliment ou à un composé alimentaire existant, il peut être traité de la même manière en ce qui concerne la sécurité. C’est ainsi que « l’utilisation des formulations BT en Agriculture biologique a permis d’exclure tout impact négatif sur la biodiversité sans effectuer de suivi environnemental », explique Lilian Ceballos, écologue et scientifique indépendant, auteur d’une étude sur les conséquences des PGM Bt sur les insectes., édité par l’association lyonnaise Res-OGM.

Supercherie scientifique

Or, le postulat de départ, à savoir BT= PGM Bt est une supercherie. « L’assimilation des toxines transgéniques Bt aux préparations insecticides autorisées en agriculture biologique n’est absolument pas scientifique, poursuit Lilian Ceballos. Tout biochimiste honnête vous dira que deux molécules qui ne pèsent pas le même poids sont différentes. Or, les protéines des toxines transgéniques sont de plus petite taille que celles du BT. Et ce n’est pas la seule différence. Les PGM Bt produisent des toxines végétales sous forme soluble et active ce qui influe sur l’activité et la spécificité des protéines synthétisées puisque l’activation des toxines ne dépend plus des conditions intestinales spécifiques à l’insecte cible. Bref, ces toxines transgéniques ont une structure altérée, et leurs impacts sur l’environnement sont susceptibles d’être différents de ceux que provoquent la bactérie BT. » La suspension, en janvier 2008, de la culture en plein champ du maïs MON 810 en France a d’ailleurs été justifiée, entre autres, par cette différence : l’ avis du 9 janvier 2008 du « Comité de préfiguration d’une haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés » stipule en effet que « la protéine produite par le transgène n’est pas identique à celle que produit le Bacille de Thuringe.(…) Seules les études à partir du maïs contenant l’évènement MON 810 sont pertinentes pour évaluer la toxicité humaine et environnementale. »

Toxicité élargie

Eludées par les firmes qui commercialisent les OGM « BT », ainsi que par les instances d’autorisation des PGM, diverses études, dont Lilian Ceballos fait la synthèse dans son ouvrage, semblent effectivement aller dans ce sens d’une différence d’effets, montrant que la toxicité des toxines transgéniques est supérieure à celle des protoxines sécrétées par la bactérie BT.

Premièrement, les PGM produisent la toxine en permanence, que les ravageurs soient présents ou non, alors que les formulations à base de protoxine BT ne sont appliquées que sur les plantes attaquées. De plus les préparations bios ne sont appliquées qu’à la surface des végétaux et les protoxines sont rapidement détruites pas les UV. Les plantes transgéniques synthétisent les toxines à l’intérieur des cellules, ce qui exclue la dégradation rapide par des UV. « Cette protection intracellulaire leur permet de conserver plus longtemps leur activité insecticide. Elles vont s’accumuler dans l’environnement et en particulier dans le sol, qui vont conserver une activité insecticide plusieurs mois après la fin des cultures transgéniques », avertit Lilian Ceballos.

« Cette diffusion dans l’écosystème suggère que certains organismes non cibles pourraient être exposés avec des conséquences méconnues sur le fonctionnement des services écosystémiques qui en dépendent »,note-il encore. L’élargissement du spectre d’activité des toxines Bt et leurs répercutions sur l’abondance des groupes d’insectes non cibles dans les champs ont notamment été étudiés par Michelle Marvier en 2007. Son étude, publiée dans la revue Science, montre que « les hyménoptères auxquels appartiennent les abeilles voient leur abondance relative fortement diminuée dans les champs de maïs ou de coton Bt ». Rappelons que les abeilles sont essentielles à la pollinisation de 90 cultures fruitières et maraîchères dans le monde !

Résistance des ravageurs

Outre ces risques associés à la perte de biodiversité, la diffusion massive de toxines Bt va entraîner, irrémédiablement, une résistance des insectes cibles. On connaît déjà ce problème avec les pesticides. « En 1934, 236 espèces étaient classées comme parasites des cultures. Parmi elles : des virus, des bactéries, des champignons, des insectes, des mollusques, des oiseaux, des mammifères, des nématodes, des acariens. 236 au total, dont 140 espèces d’insectes. En 1972, Elles étaient 643 au total, soit environ trois fois plus. Dont 278 espèces d’insectes ! », avertissent ainsi François Veillerette et Fabrice Nicolino dans leur ouvrage Pesticides : révélations sur un scandale français. « La résistance aux toxines Bt a été documentée dans plus de 17 espèces d’insectes, alors que ces plantes ne sont dans la nature que depuis une dizaine d’années », rapporte Lilian Ceballos.

Les firmes créatrices et vendeuses de PGM ne nient pas ce risque d’apparition de résistance, qui, en plus d’une prolifération d’insectes ravageurs, rendrait inutilisable la bactérie BT par les producteurs bios. Ils ont même mis en place des stratégie de lutte contre l’apparition de résistance. L’un des axes de cette stratégie conseille la mise en place d’une zone refuge. D’une surface indéterminée, et non obligatoire d’un point de vue légal, cette zone est plantée de plantes non OGM, afin d’éviter que les insectes résistants ne se croisent entre eux. L’efficacité de ces zones refuges, et la possibilité de les mettre en place suscitent la controverse. En Europe, où les parcelles agricoles sont bien plus réduites qu’aux Etats-Unis, la mise en place d’une zone refuge est parfois simplement impossible. Quoi qu’il en soit, cette stratégie n’est qu’un retardateur de catastrophe puisque tôt ou tard les insectes deviendront résistants. « Dans deux ou trois dizaines d’années au mieux. Demain, au pire », selon Lilian Ceballos. Voilà qui est rassurant ! Nous espérons que le haut Conseil aux biotechnologies ramènera un peu, de rigueur scientifique dans ce dossier très brûlant. Et conseillons aux citoyens de surveiller le dit Haut conseil, et ses décisions, de très près.

Campagne pour l’étiquetage au Canada

Je suis donc rentrée du Canada, où j’ai fini ma (troisième) mini tournée à l’Assemblée nationale du Québec. Greenpeace, en effet, a lancé une campagne pour l’étiquetage des OGM, auquel s’était d’ailleurs engagé le candidat Jean Charest (libéral), qui, depuis qu’il préside le gouvernement, a oublié ses promesses.

Je rappelle qu’une vingtaine de sondages réalisés en Amérique du Nord indiquent que la très grande majorité des consommateurs des Etats Unis et du Canada veulent que les aliments contenant des OGM soient étiquetés, comme en Europe, mais qu’ils n’ont, pour l’heure, pas été entendus.

Ainsi que je le révèle dans mon livre, Monsanto mène un lobbying incessant pour que l’étiquetage ne soit pas obligatoire en Amérique du Nord, car la firme sait très bien que l’étiquetage entraînera la fin des plantes transgéniques pesticides.

Comme je le disais encore récemment aux journalistes canadiens qui m’ont interviewée: entre une huile faite avec des graines arrosées de roundup et une huile sans résidus de roundup, laquelle choisissez-vous? Même chose pour le maïs: entre un maïs insecticide (BT) et un maïs sans insecticide, pour les consommateurs, le choix est évident…

Je retranscris ici la partie de mon livre que j’avais consacrée à l’étiquetage des OGM en Amérique du Nord.

DÉBUT EXTRAIT

Une entreprise à « hauts risques » pour les investisseurs

Manhattan, toujours, à quelques encablures du siège de TIAA-CREF. Cette fois-ci, je rencontre Marc Brammer, qui travaille pour Innovest Strategic Value Advisor, le leader de ce qu’on appelle l’« analyse extra-financière », qui consiste à noter les performances sociales et environnementales des entreprises, selon un barème allant de AAA (pour les entreprises meilleures de la classe) à CCC (pour les cancres). Ces notes servent à conseiller les investisseurs pour qu’ils puissent réduire leurs risques financiers et augmenter le rendement de leurs placements.

Installé à New York, mais aussi à Londres, Tokyo et, plus récemment, Paris, Innovest s’est fixé pour mission de développer la clientèle des portefeuilles axés sur le développement durable.

En janvier 2005, Marc Brammer a publié un rapport intitulé « Monsanto et le génie génétique : les risques pour les investisseurs », dans lequel il dresse un bilan de l’activité de la firme de Saint-Louis et note sa « gestion et stratégie » dans le domaine des biotechnologies.

Résultat : CCC. « C’est la plus mauvaise note environnementale, m’explique l’analyste financier. Or, nous avons constaté que dans presque tous les secteurs industriels, les compagnies ayant des notes environnementales au-dessus de la moyenne dépassent en général sur le marché des valeurs les entreprises en dessous de la moyenne, de 300 à 3 000 points par an. Cela veut dire que la firme représente une entreprise à risques pour les actionnaires à moyen ou long terme.

– Qui sont les actionnaires de Monsanto ?

– C’est un actionnariat très dispersé, mais les principaux investisseurs sont les fonds de pension et les banques, qui représentent des dizaines de milliers de petits porteurs.

– Comment expliquez-vous qu’un fonds comme TIAA-CREF ait investi dans Monsanto ?

– C’est surprenant, me répond Marc Brammer, car c’est une institution qui encourage vraiment l’investissement responsable. D’un autre côté, c’est assez caractéristique du mode de fonctionnement des fonds de pension, qui calculent à très court terme et sont très sensibles aux rumeurs de la Bourse. Or, dans le cas de Monsanto, il est clair que sa valeur est surévaluée, grâce à un soutien inconditionnel de Wall Street.

– Quels sont les principaux facteurs de risques pour les investisseurs ?

– Le premier d’entre tous, c’est le rejet des marchés, qui, pour Monsanto, constitue une véritable bombe à retardement. Les OGM font partie des produits les plus fortement rejetés qui aient jamais existé. Plus de trente-cinq pays ont adopté ou annoncé des législations limitant les importations d’OGM ou exigeant l’étiquetage des aliments contenant des ingrédients transgéniques. La plupart des distributeurs alimentaires européens ont mis en place des mesures pour s’assurer qu’aucun ingrédient transgénique n’est utilisé dans leurs produits. C’est le cas de Nestlé, Unilever, Heinz, ASDA (Wal-Mart), Carrefour, Tesco et bien d’autres. Hors d’Europe, il existe aussi une forte opposition des consommateurs aux OGM, en Asie ou en Afrique.
Même aux États-Unis, Monsanto a dû, par exemple, retirer ses pommes de terre Bt du marché, après que des firmes comme McDonald’s, Burger King, McCain et Pringles ont refusé d’en acheter. Je suis sûr que si la Food and Drug Administration décidait d’étiqueter les OGM, Monsanto perdrait 25 % de son marché en une nuit… De fait, une vingtaine de sondages, réalisés entre 1997 et 2004, indiquent clairement que plus de 80 % des Américains veulent un étiquetage des produits transgéniques . C’est tellement vrai que l’une des conséquences du non-étiquetage des OGM est le développement absolument exponentiel du marché des produits biologiques aux États-Unis. »

Monsanto a bien compris le danger que représentait l’étiquetage pour son business transgénique. Lorsqu’en 2002, une initiative citoyenne a obtenu de l’État de l’Oregon qu’il organise un référendum sur l’étiquetage des OGM, la firme de Saint-Louis n’a pas hésité à monter une campagne, baptisée « Coalition contre la loi sur l’étiquetage coûteux », avec le renfort de ses « alliés des biotechnologies et de l’industrie alimentaire », qui a coûté la bagatelle de 6 millions de dollars.

« Le sentiment général, a argumenté Shannon Troughton, le porte-parole de Monsanto, c’est que si cette mesure passe, elle créera un nouveau paquet de règles bureaucratiques, en fournissant une information sans importance au frais des consommateurs … »

Finalement, l’initiative, qui constituait une première aux États-Unis, a été rejetée par 73 % des votants, au motif que l’étiquetage allait coûter trop cher…

« L’autre facteur de risque qui menace la performance de Monsanto, ce sont les failles du système réglementaire, qu’illustre parfaitement le désastre de StarLink, poursuit Marc Brammer. Nous avons calculé que si elle était confrontée à une affaire similaire, la firme perdrait 3,83 dollars par action. Le problème fondamental avec les OGM, c’est qu’il n’y a que Monsanto qui en tire des bénéfices : les risques sont pour les autres, alors que les agences réglementaires ont abdiqué leur rôle d’évaluation et de contrôle. L’opacité du processus réglementaire alimente le rejet des consommateurs aux États-Unis, où ceux-ci n’ont pas le droit de choisir ce qu’ils veulent manger, mais aussi en Europe, ainsi que le montre l’affaire du maïs MON 863. »

FIN DE L’EXTRAIT

Je rappelle qu’en France et en Europe l’étiquetage des animaux nourris aux OGM sera bientôt obligatoire, pour répondre au souhait des consommateurs européens. En attendant, la meilleure manière d’éviter les OGM pesticides, c’est , bien sûr, de manger de la viande bio!

L’Argentine montre la voie

Je vous écris de Montréal où j’ai présenté , aujourd’hui, mon film « Le monde selon Monsanto » au 5ème Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement, en présence du Dr. Shiv Chopra, le lanceur d’alerte de Santé Canada, qui avait dénoncé la tentative de corruption de Monsanto pour imposer la mise sur le marché de son hormone de croissance bovine transgénique (voir mon film et livre). Le Dr. Chopra vient de publier un livre, intitulé Corrompus jusqu’à la moelle. les mémoires d’un scientifique de Santé Canada qui a choisi de sonner l’alarme. J’en ferai un compte rendu dès que je l’aurai lu.

En rentrant d’une journée bien remplie, j’ai découvert sur ma boîte mail deux articles publiés par le journal argentin Página 12, qui, après ma visite en Argentine à la fin du mois de mars (voir sur mon Blog) enchaîne les révélations sur la manière dont Monsanto a introduit le soja roundup ready au pays de la vache et du lait.

Récemment, je racontais comment le Pr. Andrés Carrasco, qui a montré dans une étude les effets mortels du roundup sur des embryons d’amphibiens, avait été menacé de mort et victime d’une campagne de diffamation orchestrée par les promoteurs du modèle transgénique et leur relai dans la presse complaisante comme Clarín ou la Nación.

Cette lamentable affaire a provoqué le réveil de 300 scientifiques et intellectuels argentins qui viennent de publier une pétition en soutien au Dr. Carrasco où ils dénoncent ce qu’ils appellent l’ « intromission mercantile » dans la science , à savoir les pressions exercées par les multinationales de l’agro-alimentaire comme Monsanto et consorts pour contrôler la production scientifique et empêcher toute recherche indépendante des pouvoirs économiques sur les OGM et les pesticides qui leur sont liés.

C’est un événement sans précédent dans ce pays laminé par une dictature sanglante et une crise économique dramatique qui compte, aujourd’hui dix-huit millions d’hectares de soja roundup ready.

Pour les hispanophones, voici l’article de Página 12.

Par ailleurs, Página 12 publie un communiqué de l’association des petits producteurs agricoles qui dénonce les conséquences néfastes de l’agrobusiness sur la sécurité alimentaire et la biodiversité :

Tout indique qu’après avoir longtemps ignoré la catastrophe transgénique qui a conduit à une pollution environnementale et à un désastre sanitaire dramatiques, l’Argentine montre la voie de la résistance à un modèle dévastateur que j’avais déjà dénoncé en 2005 dans mon film  » Argentine: le soja de la faim » (consultable sur ce Blog, dans la rubrique « les films qui m’ont conduite à Monsanto ».

Quel succès!

Voici le message que vient de m’envoyer Eric Darier, directeur du bureau Greenpeace du Québec, avec deux photos qui m’ont bien fait rire à mon retour de Suède!

« Une petite dose d’humour..

Voici 2 photos du visionnement de monde selon Monsanto par les retraités de l’enseignement dans une région agricole du Québec.
Il est évident que dès que le public voit Marie-Monique Robin sur l’écran, cela déclenche une adoration instantanée. Par contre, ma présentation après, les fait s’assoir et se tenir tranquilles ! »

Canada: Greenpeace lance une campagne pour l’étiquetage des OGM

Comme je l’ai indiqué dans un précédent message, mon film « Le monde selon Monsanto » sera présenté à l’assemblée nationale du Québec mercredi 13 mai.

Greenpeace en profite pour lancer une campagne pour demander aux députés d’exiger l’étiquetage des OGM, qui, pour l’heure est interdit au Canada (et aux Etats Unis), au nom du « principe d’équivalence en substance »:

Dernière nouvelle: après la version portugaise, espagnole, allemande, je viens de recevoir la version italienne de mon livre. Une tournée italienne est prévue en octobre prochain.

Sortiront en juin les versions hollandaise et hongroise. Je serai à Amsterdam pour le lancement du livre et livre à la mi juin.

Je m’envole demain aux aurores pour la Suède!