Le ras de marée!

Je reçois chaque jour des dizaines de messages de solidarité et d’encouragement, et je remercie tous ceux qui prennent la peine de m’écrire.
Au début, j’essayais de répondre à chacun, mais désormais ce n’est plus possible. Je m’en excuse…
Par ailleurs, les demandes de projection/signature continue d’affluer de tout le pays, et au-delà (Suisse, Belgique, Allemagne, Brésil) et , encore, une fois, je ne pourrai pas toutes les honorer mais ferai de mon mieux.

Je transmets ici le message que vient de m’adresser la direction d’ARTE et qui me fait chaud au coeur, preuve que le métier que j’ai choisi (journaliste) peut véritablement servir à quelque chose…

Le monde selon Monsanto
Mardi 11 mars 2008 – 22h45
www.arte.tv

Le dossier Monsanto est un véritable succès,
Au 12 mars, soit un jour après l’émission, il totalise un chiffre record de 139 000 visites et 464 000 pages vues !
Le dossier n’a pas encore fait le plein des connexions
et devrait rapidement grimper dans le highscore général.

L’audience provient essentiellement du côté français
(85% des visites, 88% des pages vues).

Elle profite à l’ensemble du site français, faisant du 12 mars la journée record depuis 2005, devant le 2 mai 2007 (Débat Royal Sarkozy), aussi bien en terme de pages vues (555 000 PV) que d’internautes journaliers (90 000 IJ)

ARTE+7
Chiffres au 13/03/2008 – 10h30
Près de 76 000 vidéos visionnées en moins de deux jours, essentiellement le documentaire (68 000 vidéos, FR 51 500 – DE 16 500),
mais le débat fait déjà un bon score (7 500 vidéos, FR 6 300 – DE 1 200).

AUTRES VIDEOS
Près de 34 000 vidéos ont été visionnées,
essentiellement la bande-annonce (12 000 streams).

CHAT
Près de 10.000 participants au Chat (8000 côté français, 2000 côté allemand).

***

OGM: un outil pour vendre du roundup

Des archives exceptionnelles

Avant toutes choses, il faut comprendre que la passion soudaine de Monsanto pour les semences n’est qu’une stratégie pour assurer la pérennité de son activité de chimiste.
Si, dans les années quatre-vingt, la compagnie se lance dans la biotechnologie c’est d’abord parce qu’elle cherche une parade à la fin de son brevet sur le Roundup, prévue pour 2000 qui permettra à ses concurrents de fabriquer des génériques.

La fin du monopole sur l’herbicide le plus vendu au monde entraînera immanquablement une chute des prix que seule une augmentation des volumes vendus pourra compenser.
C’est ainsi que, dès 1985, est constituée une équipe autour du biologiste Stephen Padgette chargée de fabriquer des tomates, puis un soja résistant au Roundup.

J’ai retrouvé des archives exceptionnelles où l’on voit George Bush (père), alors en campagne pour être président, déambuler dans les laboratoires de Monsanto à Saint Louis.
La scène se déroule très exactement le 15 mai 1987.

Je retranscris ici l’incroyable dialogue entre le futur président des Etats Unis et les représentants de Monsanto, dont Stephen Rogers, l’un des « inventeurs » du soja roundup ready:

MONSANTO 1:
J’aimerais vous montrer les étapes pour déplacer des gènes d’un organisme à un autre. On va vous faire faire les mêmes manipulations que nous faisons au laboratoire. Nous prenons de l’ADN, nous le coupons en morceaux, puis nous mélangeons les différentes parties pour les recoller ensemble.

GEORGE BUSH :
Vous les insérer ?

MONSANTO 1:
Oui nous les réinsérons. Cette éprouvette contient de l’ADN qui provient d’une bactérie. Il a le même aspect, qu’il vienne d’une plante ou un animal.

GEORGE BUSH :
Je vois, et cela vous sert à quoi ? A avoir une plante plus forte ou une plante qui résiste…

MONSANTO 1:
Dans ce cas, elle résiste à un herbicide.

GEORGE BUSH:
Ah, je vois.

MONSANTO 2:
Nous avons un herbicide fabuleux…

De cette conversation, il ressort que Monsanto n’a pas inventé les OGM pour nourrir le monde (nous verrons que ce bel argument a été inventé à la fin des années 1990 par une agence de communication pour redorer le blason des OGM qui suscitent alors un rejet massif en Europe).
Non! Dès le début, la firme de Saint Louis , entend se servir des OGM pour vendre de l’herbicide.
De la conversation il ressort aussi que Bush s’attendait à des objectifs plus nobles et qu’il découvre les véritables intentions de Monsanto…

Au moment où George Bush effectue sa visite au siège de Monsanto, il est le vice president de Ronald Reagan.
Le mot d’ordre de l’administration républicaine c’est la déréglementation.
Il s’agit de favoriser l’industrie en réduisant au maximum les entraves “bureaucratiques”, comme disent les faucons de la Maison Blanche, en supprimant notamment les tests toxicologiques ou environnementaux sur les nouveaux produits, dont la longueur tatillonne ralentit la mise sur le marché.

La suite de la conversation donne une idée de l’aplomb de la firme qui s’adresse, je le rappelle, au futur président des Etats Unis:

MONSANTO 1:
Nous avons fait une demande à l’USDA ( ministère de l’agriculture) pour qu’on puisse faire des essais avec les nouvelles plantes pour la 1ere fois dans l’Illinois cette année.

MONSANTO 2:
Nous en rêvons tous! on continue à investir de l’argent mais rien ne se passe.

MONSANTO 1:
Nous ne pouvons pas nous plaindre du ministère de l’agriculture, il suit le processus normal. Il fait très attention à ces nouvelles technologies, mais si en septembre on n’a pas reçu l’autorisation, peut-être qu’on changera de ton!

GEORGE BUSH:
Appelez-moi, mon job c’est la déréglementation. Je peux vous aider!

Gattaca: avis de recherche

M. (ou Mme) « Gattaca »: qui êtes-vous?

Les visiteurs auront sans doute remarqué les commentaires à répétition que poste un certain M. (ou une certaine Mme) « Gattaca ».

Je note que ce personnage anonyme utilise les mêmes pseudo arguments que ceux servis par Monsanto et consorts (comme la Royal Society, dont de nombreux membres sont subventionnés par les firmes de la biotechnologie), que ce soit pour l’affaire de Arpad Pusztai, Chapela, ou Malatesta, etc.
Les lecteurs qui veulent en savoir plus trouveront les réponses à ses allégations dans mon livre, car j’ai passé trois ans à éplucher minutieusement ces dossiers et je cite toutes mes sources.
Par ailleurs, je participais hier à un débat sur France Culture sur le thème des « lanceurs d’alerte »avec Christian Vélot , maître de conférence en génétique moléculaire à l’Université de Paris Sud, qui est très critique sur la manière dont les OGM ont été lancés dans les champs, sans tests sérieux.
Il m’a raconté que ce M. (ou Mme) Gattaca n’arrêtait pas de le dénigrer sur Internet, toujours avec la même verve virulente et incohérente.
Il semble donc que ce personnage n’ait que cela à faire…
Il se peut qu’il travaille pour une agence de communication- du type du Groupe Bivings aux Etats Unis – dont Monsanto loue les services.
Peut-être y aura-t-il un petit malin, comme Jonathan Matthews, dans l’affaire Chapela, qui saura débusquer qui se cache derrière ce mystérieux « Gattaca »…
En attendant, je serais ravie de le (ou la) rencontrer dans un débat public .

L’AFIS attaque! (1)

La calomnie et la désinformation

Des internautes vigilants m’ont signalé un article mis en ligne sur le site de l’Association française pour l’information scientifique (AFIS) qui « se donne pour but de promouvoir la science contre ceux qui nient ses valeurs culturelles, la détournent vers des œuvres malfaisantes ou encore usent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques »…
(http://www.pseudo-sciences.org/)

À dire vrai, cela ne m’a pas étonnée, car cette association est connue pour ses prises de position scientistes pures et dures et son soutien sans faille à l’establishment scientifique, dont elle estime que la parole et les travaux ne sauraient être questionnés par des citoyens aussi ignares qu’impies parce que non scientifiques. C’est précisément au nom de cette science « au-dessus de la mêlée » et qui n’a de compte à rendre à personne, qu’ont pu avoir lieu les grands scandales sanitaires des vingt dernières années : affaire du sang contaminé, crise de la vache folle, drame de l’hormone de croissance, ou désastre criminel de l’amiante.

Concernant ce dernier dossier, je voudrais rapporter une anecdote à laquelle je n’ai cessé de repenser au fur et à mesure que s’allongeait la liste des victimes de l’amiante : au milieu des années 1980, journaliste fraîche émoulue, j’ai travaillé régulièrement pour une agence de presse institutionnelle qui réalisait notamment le journal d’entreprise d’Everite, une filiale de Saint Gobain, spécialisée dans la production d’ardoises et de tôles en fibrociment.
À plusieurs reprises, je me suis rendue dans ses usines , situées à Dammarie-les-Lys et à Descartes, où j’étais censée témoigner des mesures de sécurité mises en place par Saint Gobain pour protéger ses ouvriers des méfaits (mortels) de l’amiante.
Je me souviens d‘une interview que j’avais réalisée d’un responsable scientifique du Comité permament amiante (CPA) qui m’avait doctement expliqué que si la concentration en fibres d’amiante par mètre cube d’air ne dépassait pas un certain seuil, alors l’exposition était sans risque. Il donnait pour preuve des études scientifiques « au-dessus de tout soupçon » que, bien sûr, je m’étais empressée de citer dans mon article…
Comment imaginer les mensonges et manipulations qui allaient conduire à l’un des plus grands scandales sanitaires que la France ait jamais connus ?

On sait, aujourd’hui, que le CPA était sous la coupe de Saint Gobain qui a caché les effets hautement cancérigènes de l’amiante, connus depuis le début du XXème siècle. Pire : cette omerta criminelle a été couverte par des scientifiques recrutés par le CPA pour lui « fournir une caution scientifique incontestable » , selon les termes d’un rapport rédigé par le sénat (http://www.senat.fr/rap/r05-037-1/r05-037-17.html#toc32).

Après l’interdiction définitive de l’usage de l’amiante, en 1996, des ouvriers malades de Dammarie-les-Lys et de Descartes ont porté plainte contre Saint Gobain, à l’instar de milliers de victimes un peu partout en France…

De cette expérience j’ai gardé une méfiance viscérale par rapport à la parole officielle des scientifiques surtout quand elle est liée aux intérêts des industriels, et un attachement indéfectible au principe de précaution, n’en déplaise à nos amis de l’AFIS…

Revenons au site de l’AFIS, justement, qui vient donc de mettre en ligne un article intitulé sobrement « Le monde selon Monsanto. Un film de Marie-Monique Robin ».

L’avant-propos est signé par Michel Naud, un « ingénieur et chef d’entreprise », président de l’AFIS, qui se présente comme un « rationaliste scientifique » et un « bright »… (http://brightsfrance.free.fr/michel.naud.htm.)

Je note que pour lancer leur « mise en garde » contre ce que Michel Naud appelle les « contrevérités et les approximations relayées sans esprit critique » par mon enquête sur Monsanto, les auteurs de l’AFIS n’ont rien trouvé de mieux que d’avoir recours à la calomnie et à la désinformation.

Parmi les quelque deux cents reportages et documentaires que j’ai réalisés pour la télévision (voir mon CV sur le site d’ARTE), ils en ont retenu deux qui leur semblaient devoir jeter le discrédit sur mon travail.

Le premier, dont je suis très fière, concerne un documentaire que j’ai réalisé en 1994 pour M6 et Planète Câble sur le trafic d’organes en Amérique du Sud. Intitulé « Voleurs d’organes » (version longue) ou « Voleurs d’yeux » (version courte) , il a été diffusé dans une trentaine de pays et m’a valu cinq prix internationaux, dont le prix Albert Londres, et une … campagne de diffamation, orchestrée par l’USIA – United State Information Agency- une agence gouvernementale américaine, spécialisée dans ce qu’elle appelle la « white propaganda » (« propagande blanche », à la différence de la « black propaganda » de la CIA, dont l’USIA est proche).

Il m’est impossible de relater ici tous les dessous de cette incroyable affaire et je renvoie les curieux à mon livre « Voleurs d’organes. Enquête sur un trafic » que j’ai publié aux Editions Bayard (disponible sur Amazon.fr)

Je me contenterai de résumer les informations importantes que Michel Naud semble ignorer. Après la projection de mon film à la Commission permanente des droits de l’homme de l’ONU, un certain Todd Leventhal de l’USIA a commencé à propager la rumeur que j’étais « membre du KGB » (en 1995 !) , puis que j’avais payé les témoins de mon film.
Au coeur de cette campagne de diffamation se trouvait le témoignage d’une mère colombienne qui affirmait qu’on avait volé les cornées à son fils Jaison que j’ai rencontré dans un institut pour enfants aveugles de Bogota.

Face à ces accusations graves, le jury du prix Albert Londres décida de suspendre mon prix, pour vérifier le sérieux de mon enquête, ce qui fit la une des journaux.

Après vérification, il me rendit le prix, le 20 mars 1996, en soulignant qu’il « n’avait décelé aucune intention frauduleuse chez la réalisatrice, même si son reportage n’apporte pas les preuves irréfutables de ce qu’elle avance dans le cas précis de l’enfant Jaison Cruz Vargas ».

Le jury, qui me lavait du soupçon infâmant de bidonnage, ne pouvait, cependant, pas écrire autre chose : dans l’affaire du petit Jaison ( qui ne représente que cinq minutes sur un documentaire de 57 minutes), j’ai toujours su qu’il n’y aurait jamais de preuves irréfutables du crime que dénonçait sa mère, tout simplement parce que cette femme démunie d’un bidonville n’avait pas eu les moyens d’intenter un procès au moment des faits (dix ans plus tôt) et que sa parole ne faisait pas le poids face au puissant lobby des mandarins.

De fait, elle subit des pressions monstrueuses, d’abord pour se rétracter, puis pour accepter que son fils soit examiné par des médecins à Paris.

Le voyage fut organisé, en août 1995, par la clinique du Pr. José Barraquer, haut lieu des greffes de cornées internationales à Bogota, et le gouvernement colombien, alors dénoncé par Amnesty International pour son inertie face aux nombreuses violations de droits de l’homme commises dans le pays.

Le 18 septembre 1995, Me Pernet, l’avocat de l’ambassade de Colombie, rendait public le rapport du trio de médecins censé avoir examiné Jaison. Mais comme le révèle ledit rapport, il n’y eut jamais d’ « examen », mais la seule interprétation d’un dossier médical fourni par la clinique Barraquer…

En fait, l’examen était impossible, car, comme le souligneront des médecins courageux qui ont publié un contre-rapport, il avait été posé des prothèses oculaires à Jaison, peu avant son voyage à Paris, ce qui avait nécessité de « nettoyer ses cavités oculaires » rendant impossible tout examen…

En attendant, j’ai attaqué en diffamation Me Pernet ainsi que José Mackenzie, un journaliste colombien, qui m’avaient accusé de « bidonnage ».
Pour leur défense, ils ont produit le fameux rapport, qui ne leur fut pas d’un grand secours, puiqu’ils ont été tous les deux condamnés pour diffamation. Au même moment, le Pr. Barraquer était débouté de l’action qu’il avait intentée contre moi et mon producteur, l’agence CAPA, pour « préjudice commercial » (sic) , il a poursuivi jusqu’en cassation, mais en vain…

J’ajoute qu’après cette affaire qui a bouleversé ma vie, je n’ai pas pu retourner en Colombie pendant dix ans, car , comme l’a expliqué un représentant du Quai d’Orsay à Hervé Chabalier, le patron de l’agence CAPA, des « contrats » avaient été placés sur ma tête, ce qui prouve que j’avais mis le doigt sur un sujet hautement dérangeant…

Enfin, je tiens à souligner, que contrairement aux affirmations de Michel Naud, le vol d’organes n’est pas une « légende urbaine ». L’arrestation récente au Népal (7 février 2008) du médecin indien Amit Kumar, accusé de diriger depuis des années un réseau de trafic de reins, et poursuivi pour «transplantation illégale de reins, escroquerie et complot criminel», est une preuve qui s’ajoute aux multiples révélations qui ont suivi la diffusion de mon documentaire.
Il est sûr, en revanche, que si ce trafic honteux a pu se développer en toute impunité, c’est notamment grâce au déni têtu d’un certain nombre de médecins qui ont découragé toutes les tentatives d’enquête sérieuse…

L’AFIS attaque! (2)

Michel Kuntz vole au secours de Monsanto

Le deuxième documentaire que cite Michel Naud, apparemment pour me discréditer, était intitulé « La science face au paranormal » et fut diffusé, effectivement, d’abord sur Canal +, puis sur ARTE, en 2004.
Il s’intéressait aux expériences menées sur les phénomènes dits de « perception extra-sensorielle » par des scientifiques de l’Université de Edimbourg (Ecosse) et des Etats Unis, où les parapsychologues sont regroupés au sein d’une association qui fait partie de l’American Association for the Advancement of Science, l’AAAS, laquelle coiffe toutes les disciplines scientifiques américaines et édite le célèbre magazine Science.

Je rappelle, au passage, que la France est l’un des rares pays occidentaux à ne pas mener d’étude dans ce domaine, ce qui ne rend pas moins légitime d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs…
De mon enquête, j’ai conçu un beau livre, avec le psychologue Mario Varvoglis, publié aux Editions du Chêne, et ainsi présenté par le magazine Science et Vie : « Un fascinant périple qui invite à transcender la séparation opérée par la pensée occidentale entre esprit et matière »… De quoi faire monter au rideau, nos amis de l’AFIS…

Après l’introduction malhonnête de Michel Naud, le papier principal est signé par Marcel Kuntz, un « biologiste, directeur de recherche au CNRS ».

En consultant le site de l’AFIS, je suis tombée sur l’une de ses contributions fort intéressantes, où il vole au secours de Monsanto, dans l’affaire du maïs MON 863 que j’ai déjà évoquée sur mon blog (rubrique « l’actualité des OGM »).

(http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article734)

J’invite le lecteur à comparer les deux versions de ce cas d’école, et je me contente de souligner les étranges oublis du scientifique : en effet, à aucun moment il ne signale qu’il a fallu une décision du tribunal de Munich, le 9 juin 2005, pour que les fameuses 1139 pages du dossier technique de Monsanto soient rendues publiques, la firme s’y opposant au nom du « secret commercial » !
De quoi avait-elle donc peur ? Et bien que l’on découvre que les anomalies observées sur les rats nourris avec son maïs transgénique étaient bien plus importantes que ce que révélait l’examen du résumé de données qu’elle avait fourni aux autorités européennes.

D’ailleurs, deuxième « oubli », la Communauté européenne a finalement décidé d’enterrer subrepticement la culture de ce maïs encombrant …