Avant-première des Moissons du futur à Parthenay

Ce fut un grand moment d’émotion : samedi dernier, a été présenté en avant première nationale mon film Les moissons du futur au Palais des Congrès de Parthenay, dans les Deux Sèvres. Le choix de cette ville n’était pas anodin, puisque c’est à Parthenay que j’ai fait toute ma scolarité, très précisément au lycée Ernest Pérochon, du nom de l’écrivain régional (1885-1942) qui reçut, en 1921, le Prix Goncourt pour son roman Nêne.

L’avant-première était organisée dans le cadre de la troisième édition de l’ Ecofestival « Ca marche ! ».

700 personnes étaient présentes, et plusieurs dizaines n’ont pas pu entrer pour des raisons de sécurité, la jauge maximale étant atteinte !

Photos: Dominique Robin

Je mets en ligne un court extrait de cette soirée qui s’est terminée tard dans la nuit, tant les questions étaient nombreuses après la projection du film. Je n’oublierai jamais l’enthousiasme, qui planait dans l’assistance, comme un parfum de liberté et d’espérance retrouvés, je n’oublierai jamais non plus le sentiment de bonheur partagé, la sérénité et le désir de solidarité unissant le public qui a applaudi à tout rompre quand s’est terminé le générique des Moissons du futur.

J’espère que l’extraordinaire énergie (positive !) qui a baigné toute la soirée aura permis à chacun de recharger ses batteries pour pouvoir agir ici et maintenant en faveur de la nécessaire transition écologique dont la planète a besoin de toute urgence

Vidéo: Dominique Robin

Samedi matin j’ai reçu la visite de France 3 sur la ferme de mes parents, située à douze kilomètres de Parthenay. Etait aussi présent Patrice Moyon, le responsable de la page « Agriculture » de Ouest France, qui était venu spécialement de Rennes, après avoir vu, à Paris, Les moissons du futur, lors de la projection à la presse, organisée dans les locaux d’ARTE, le lundi 17 septembre.

http://poitou-charentes.france3.fr/info/les-moissons-du-futur-de-mm-robin-a-parthenay–75580582.html

Enfin, je mets en ligne l’interview réalisée par Emmanuel Robin à Radio val d’Or qui a consacré quarante minutes à la présentation des Moissons du futur.

http://soundcloud.com/robinmm/marie-monique-robin-moissons/s-8dF8Y

13 réflexions sur « Avant-première des Moissons du futur à Parthenay »

  1. http://www.slate.fr/story/62773/anti-ogm-climatosceptiques-gauche

    Les anti-OGM sont les climatosceptiques de la gauche

    J’ai toujours pensé qu’en matière de désinformation, rien ni personne ne pouvait rivaliser avec les sceptiques du changement climatique et leurs sbires plus ou moins haut placés.

    Mais c’était avant que je ne commence à m’intéresser aux manipulations scientifiques des anti-OGM. L’étendue de leurs prouesses et le nombre de personnalités qui leur prêtent main-forte ont de quoi vous surprendre.

  2. Et après, les Pro OGM se demande encore et toujours pourquoi l’opinion publique est majoritairement contre les OGM !

    Maïs OGM, une belle paire d’experts ! Par Brigitte Rossigneux, le 04/10/2012

    Les scientifiques qui s’en prennent à l’étude de Séralini sur le maïs OGM sont d’une indépendance qui gagne à être connue ! Feu à volonté ! On sait le ramdam déclenché par l’étude de Gilles-Éric Séralini sur le maïs OGM de Monsanto. Les snipers de l’industrie agroalimentaire n’ont pas fini de dégainer.

    « C’est du show, pas de la science », s’est étranglé, illico dans le JDD, Marc Fellous, professeur émérite de génétique humaine. Tandis que Gérard Pascal, directeur honoraire de recherche mais toujours chargé de mission à l’Inra, s’est répandu en déclinant un jugement sans appel dans toutes les gazettes. Le Figaro : « Ça ne vaut pas un clou » ; Le Monde : « Le protocole présente des lacunes rédhibitoires » ; Sciences et Avenir : « Je n’ai jamais vu ça. Il faut envoyer une commission d’enquête dans ce labo ».

    Sans préjuger des éventuelles failles de l’étude, il n’est pas inintéressant de savoir qui sont vraiment ceux qui la pourfendent avec une telle véhémence. Ainsi, Fellous sort d’un procès contre Séralini. Procès qu’il a perdu pour avoir traité, en 2010, son cher collègue de « marchand de peur » dont les « études » seraient « financées par Greenpeace ». Mauvaise pioche, C’est la fondation Mulliez, le patron d’Auchan, qui a mis 2 millions au pot pour savoir si, oui ou non, il empoisonne ses clients en leur vendant dans ses hypermarchés des aliments contenant des OGM.

    Quant à Gérard Pascal, il était membre éminent de la Commission du génie biomoléculaire, dont Fellous était président jusqu’en 2007. Or, en 2004, celle-ci avait donné un avis « favorable » à la culture expérimentale du maïs OGM NK603, celui-là même qu’a ausculté Séralini. On mesure mieux la grande indépendance de son jugement d’aujourd’hui. D’autant que les deux experts avaient conclu que l’OGM en question ne présentait pas de « risque pour l’environnement et la santé publique ». Forcément ça énerve !

    Le même Fellous est également co-fondateur de l’Association française des biotechnologies végétales, l’AFBV. Un organisme très indépendant, lui aussi, 26 de ses 71 membres ayant des liens directs avec les marchands d’OGM… Quant à l’excellent Gérard Pascal, la compilation de ses titres et travaux pour l’industrie agroalimentaire et ses lobbies ne tiendrait pas sur une carte de visite grand format. Il a travaillé pour Nestlé, Danone, le Centre d’information des viandes. Et il est membre du Fonds Français pour l’alimentation et la santé et de l’Ania, le club des industriels de l’agroalimentaire. Mieux, il œuvre pour l’Ilsi (International Life Sciences Institute). Cet institut hautement indépendant est financé par près de 500 groupes industriels de l’alimentation, de la chimie (BASF, DuPont), des pesticides et des OGM, dont… Monsanto.

    Nos deux esprits libres ont également reçu le soutien d’un troisième expert tout aussi exemplaire, Louis-Marie Houdebine, directeur de recherche honoraire de l’Inra. La lecture de la déclaration publique d’intérêt de ce troisième larron est, à elle seule, un plaidoyer pro-OGM. Le bonhomme est co-fondateur de BioProtein Technologies, spécialisé dans les OGM animaux. Il est aussi président de l’Association française pour l’information scientifique (l’Afis), dont le célèbre rhumatologue Marcel-Francis Kahn a claqué la porte en 2008, au motif qu’elle était « devenue une sorte de lobby pro-OGM ».

    Mais de là à soupçonner cette chic bande de jugements éthiquement modifiés…

    Le Canard Enchaîné N° 4797 du 3 octobre 2012

    Source : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article21153#forum13776

  3. Pétition Cyber@cteurs ! Signez et partager sans modération !!!

    Pétition mise en ligne le 2012-10-03

    Elle sera envoyée à : Premier ministre, Ministres de la recherche, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement.

    OGM – Santé publique: 130 ONG exigent la transparence et réclament la suspension provisoire des autorisations du Maïs NK603 et du Roundup

    Suite à la publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini1, 130 organisations de la société civile (dont le WWF, Greenpeace, Générations Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt 2012, la Confédération Paysanne,…) signent un appel commun. Cet appel a été remis ce jour aux autorités publiques compétentes (Premier ministre, Ministres de la recherche, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement…), afin de prendre les mesures de précaution nécessaires dans l’intérêt général.

    Plus d’infos

    OGM – Santé publique : Appel des organisations de la société civile
    « La publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini1 conclut à la toxicité d’un maïs OGM tolérant au Roundup (NK603) et du Roundup lui-même, l’herbicide le plus utilisé au monde. Face à la gravité des conséquences sanitaires possibles, les organisations signataires s’inquiètent, et ce d’autant plus qu’elles constatent que les principales critiques de cette étude proviennent des membres des comités d’évaluation à l’origine de l’autorisation dudit maïs. Elles demandent donc la suspension provisoire des autorisations du maïs NK603 et du Roundup.

    De plus, elles demandent la transparence sur les études d’évaluations des risques sur la santé et l’environnement ayant conduit à l’autorisation (culture ou importation) dans l’Union européenne des OGM et des pesticides. Elles exigent la communication des données brutes de ces études sur un site public en ligne et sous une forme exploitable statistiquement, pour permettre à l’ensemble de la société civile de réaliser ou commanditer toute contre-expertise.

    Cette exigence de transparence concerne en priorité les données brutes des études ayant conduit à l’autorisation :

    ■du maïs OGM NK603, autorisé à l’importation et à la consommation en Europe, objet de l’étude citée.
    des différentes formulations commerciales des Roundup autorisées en Europe, dont l’une fait l’objet de l’étude citée.■de deux maïs OGM Bt : le Bt 176, le premier à avoir été autorisé à la culture en France, et le maïs MON810, seul maïs OGM autorisé actuellement à la culture en Europe.
    ■des sojas OGM tolérant le Roundup : le GTS 40-3-2, le plus ancien autorisé, et le soja qui entre actuellement le plus dans l’alimentation animale et humaine. »

    Source : http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/lettre-ouverte-ministres-ogm-sante-publique-516.html

  4. aatea

    Une fois de plus tu bottes en touche.
    Je te réponds sur ce file car l’autre « La polémique autour de l’étude du professeur Séralini » est fermé.

    Le conclusion de nos échanges, :

    1) Le bio n’est en rien responsable des morts par E. Coli en mai 2010.
    2) Si le bio présentait un danger quelconque , la loi l’interdirait comme çà a été le cas pour la Médiator, l’amiante ou les farines animales.
    3) Le bio est le seul mode d’agriculture qui respecte l’environnement et la biodiversité.
    4) La loi ne parme de mentionner sur un produit qu’il « respecte l’environnement et la biodiversité » que s’il est issu de l’agriculture biologique
    5) Toutes les autres technologies (agriculture conventionnelles ou BT) ne respectent pas l’environnement et la biodiversité
    6) Des faucheurs ont saccagée une parcelle consacré à la recherche qui était autorisée à fait mais pas du tout légitime puisque la majorité de la population est opposées aux OGM et que la loi nous dit que ce mode de culture ne respecte pas l’environnement et la biodiversité.

  5. Super, ils ont perdu définitivement toute crédibilité envers les consommateurs ! Les OGM ont rendu leurs derniers souffles de désinformation de l’opinion publique !!!

    samedi, 06 octobre 2012 / OGM : l’agence européenne aux doubles casquettes

    Pour rédiger son préavis sur l’étude de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603, l’Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), avait montré patte blanche : elle assurait que les rédacteurs n’étaient pas membres du « panel » (le groupe scientifique) qui avait autorisé la mise sur le marché de ce même NK 603.

    Logique : être juge et partie rendait ipso facto l’avis suspect. Comment en effet se déjuger sur ce qu’on a déjà jugé ? Sauf qu’une fois de plus, l’Efsa se prend les pieds dans la déontologie.

    Explication :

    L’un des deux scientifiques consultés (« peer reviewers » (1)) pour rédiger le préavis assassin de l’Efsa sur la recherche de Gilles-Eric Séralini le 3 octobre dernier est le britannique Andrew Chesson.

    Or c’est le même Andrew Chesson qui, avec Gijs Kleter, avait préparé le brouillon d’avis sur lequel le panel de l’Efsa avait voté positivement le 25 novembre 2003. Et qui concluait à l’autorisation de mise sur le marché du maïs NK 603.

    Andrew Chesson était en effet chaleureusement remercié en toute fin de l’avis favorable de novembre 2003 en ces termes : « Le groupe scientifique sur les organismes génétiquement modifiés tient à remercier Andrew Chesson et Kleter Gijs pour leur contribution au projet d’avis. »

    Ainsi le même expert qui prépare l’argumentaire de l’Avis en faveur du feu vert à la commercialisation du NK 603 est précisément le conseil scientifique, le Pair, de ceux qui doivent se prononcer sur l’étude qui met en évidence sa toxicité !

    Après les conflits d’intérêt qui ont affaibli considérablement l’autorité de l’Efsa, voilà le temps des faux nez, du cache-cache et des mensonges par omission.

    Ca fait beaucoup pour un organisme qui a en charge la santé de 300 millions d’Européens. Et dont on attendrait une conduite et des procédures au-dessus de tout soupçon.

    Guillaume Malaurie

    (1) « Acknowledgement: EFSA wishes to thank the following EFSA staff: Saghir Bashir, Per Bergman, Danièle Court Marques, Claudia Paoletti, Manuela Tiramani, Didier Verloo and Elisabeth Waigmann for the support provided to this scientific output. EFSA also thanks the peer reviewers of this statement Andrew Chesson (member of the GMO Panel) and Alberto Mantovani (member of the PPR panel). »

    Source : http://planete.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/10/06/ogm-l-agence-europenne-aux-doubles-casquettes.html

  6. Et le « Bundes Institut für Risiko Bewertung », (pendant allemand de notre ANSES) qui considère au vu de cette étude, je cite: » il n’y a aucune raison de réévaluer la toxicité du glyphosate ni du maïs transgénique NK 603″

    Probablement des pourris incompétents à la solde de Monsanto.

    Tous les statisticiens sont d’accord pour dire qu’il n’y aucune différence statitisquement significative entre les rats traités et les témoins.
    Probablement tous incompétents et achetés par Monsanto!

    Ca fait beaucoup non?

  7. ça fait beaucoup effectivement, it’s not even funny… je trouve aussi très intéressant comment la notion de conflit d’intérêt s’étend de jours en jours. si on a donné un avis positif à un moment donné sur un produit quelconque, c’est au constat des données et de la science disponible au moment où l’avis fut donné. il n’est pas interdit ni même surprenant (ou honteux?!) de revenir sur cet avis à la vue de nouvelles données. La preuve étant que de nombreux pesticides ont été interdits ces dernières années (y compris des pesticides utilisés dans le bio).

  8. Bonjour,

    J’aime beaucoup ce que vous faites, mais il y a un gros bémol dans votre discours que je ne comprends pas car vous êtes une journaliste, et comme vous le dites vous-même, il faut faire attention aux discours et aux thèses dominantes.
    Oui je suis climato-sceptique, et la recherche scientifique sur ce sujet continue d’avancer, de déconstruire, de reconstruire les différentes thèses.
    Ce que je vous reproche, c’est de n’avoir aucun esprit critique concernant ce sujet. (Les augmentations des événements extrêmes : faux. Le réchauffement climatique : les températures ne suivent plus les modèles mathématiques. Le GIEC : plus politique que scientifique, …).

    Voilà, je ne suis pas du tout pessimiste concernant le réchauffement climatique, mais je le suis bien plus avec ces transnationales qui sont en train de nous bouffer.

    Désolé de n’être pas totalement dans le sujet. Mais je trouvais ça assez grave de la part d’une journaliste de prendre le discours dominant tel quel sans esprit critique.

    Merci pour le reste.

    Alexandre.

  9. Je n’ai pas pu m’empêcher de regarder le film en streaming avant sa rediffusion sur arte. Il est formidable.
    Et se dire que ces différents modes existent depuis des décennies et n’ont jamais engendré de problèmes alors que la avec l’agrochimie on est déjà entrain d’accumuler les dégâts matériel, environnementaux et sanitaires.
    Mélanger plusieurs modes de culture de pays différent c’est la manière de dire on peut le faire ici et pourquoi pas ailleurs. Et le gros problème est évoqué dans le film. Comment faire prendre conscience aux agriculteur et paysants que le modèle d’agriculture conventionnel n’est finalement pas le modèle de demain…

  10. zeppe says:
    6 octobre 2012 à 11:17

    Le bio n’est en rien responsable des morts par E. Coli en mai 2010.

    => pardon?
    les graines germées venaient d’une ferme bio …
    le bio est responsable de laorts d’environ 50 personnes et de centaines de personnes qui vont être traités jusqu’à la fin de leur vies …

    vous pensez encore à lui?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *