La une de Usine Nouvelle

Après l’Express, Télérama, Le Nouvel Observateur, c’est au tour de Usine Nouvelle de faire la Une sur mon livre Notre poison quotidien.

Je suis évidemment très heureuse de voir que mon ouvrage de 479 pages suscite autant de réactions du côté de l’industrie, contrainte de justifier ses pratiques et agissements pour maintenir ses produits sur le marché, fût ce au prix de coûts environnementaux et sanitaires considérables. J’espère qu’elle en profitera pour revoir de fond en comble son modus operandi car elle a tout à y gagner. Tout indique, en effet, que rien ne pourra arrêter l’exigence de transparence exprimée par la société civile, ainsi que le prouvent les projections-débats auxquelles je participe un peu partout en France et qui attirent les foules (photos ci-dessous).

Je note que certains industriels sont toujours dans le déni, ainsi que le prouve cette phrase de Usine Nouvelle: « Les industriels estiment que les liens entre manipulation de pesticides et cancers ne sont pas avérés ».

C’est toujours la même rengaine! Et une preuve supplémentaire de la mauvaise fois des industriels.

En effet, comment prouver avec certitude qu’un poison agricole donné est cancérigène?

La meilleure façon serait de renfermer dans une cage hermétique, sans contact extérieur, des volontaires et de les exposer pendant vingt ou trente ans à de petites doses de pesticide, pour mesurer ensuite le taux de cancer. On voit bien que c’est impossible!

La deuxième solution c’est de réaliser des études épidémiologique sen comparant des paysans malades à des personnes non malades pour voir si l’usage de pesticides peut être considéré comme un facteur déterminant. C’est ce qu’ont fait de nombreux chercheurs indépendants et le résultat est sans ambiguïté: il y a un lien évident entre l’exposition chronique aux pesticides et la prévalence des cancers. C’est d’ailleurs sur cet énorme corpus d’études épidémiologiques que se basent les tribunaux des affaires de sécurité sociale et la Mutualité sociale agricole pour accorder le statut de maladie professionnelle à des paysans atteints de cancer (voir mon film et livre).

La troisième solution ce sont des études toxicologiques réalisées sur des rats ou souris. En général, ces études sont (mal) réalisées par les fabricants de pesticides qui se gardent bien de les publier dans des revues scientifiques à comité de lecture. Et pour cause! Voyez ce qu’en dit le docteur Vincent Cogliano , chef des monographies au centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé, dans l’interview qu’il m’a accordée:

http://notre-poison-quotidien.arte.tv/fr/pesticides/

Je note, cependant, que Jean-Charles Bocquet, le directeur de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP), le représentant des fabricants de pesticides, a reconnu que les pesticides pouvaient provoquer des cancers chez les agriculteurs, chose qu’il a « regrettée », lors de notre face à face pour Libération:

http://www.liberation.fr/terre/06013220-pesticides-notre-poison-quotidien

Les internautes ont remarqué que Jean-Charles Bocquet trouve « regrettable » que les paysans aient des cancers à cause des pesticides et qu’il leur recommande de se « protéger » lors des épandages. C’est alors que je lui parle du rapport très inquiétant publié le 15 janvier  2010 par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) où les experts expliquaient en détail qu’ils avaient testé dix modèles de combinaison [i]. et constaté leur inefficacité : « Seuls deux modèles sur les dix testés conformément à la norme atteignent le niveau de performance annoncée, écrivaient-ils.  Pour les autres combinaisons, le passage des produits chimiques a été quasi immédiat à travers le matériau de trois d’entre elles et à travers les coutures pour deux autres, ce qui constitue des non-conformités graves. Les trois dernières sont à déclasser pour au moins une substance. »

Enfonçant le clou, ils constataient que les tests réalisés par les fabricants « sont réalisés en laboratoire dans des conditions trop éloignées des conditions réelles d’exposition. Les facteurs essentiels, tels que la durée d’exposition, la température extérieure, le type d’activité, la durée de contact n’entrent pas en considération ». Et leur conclusion était sans appel : « Un contrôle de conformité de l’ensemble des combinaisons de protection contre les produits chimiques liquides présentes sur le marché doit être réalisé et les combinaisons non conformes retirées sans délai. »

Lorsque j’ai cité ce rapport à Jean-Charles Bocquet, celui-ci s’est passablement énervé, allant jusqu’à dire que ce rapport était infondé et que l’UIPP l’avait dénoncé dans un courrier à l’AFSSET.

Curieusement, quelques jours plus tard, M. Bocquet n’avait plus rien à dire contre ce rapport, lorsque nous nous sommes retrouvés dans une émission de Radio france Internationale:

http://www.rfi.fr/emission/20110319-1-mangeons-nous-poison-notre-assiette

Tout indique que Protéines, l’agence de communication de l’UIPP, a soigneusement analysé la prestation de son client sur Libération Labo en lui recommandant d’adopter un profil (plus) bas au sujet du rapport de l’AFSSET…

http://www.proteines.fr/-Portfolio-

Dans mon livre Notre poison quotidien ( 8ème meilleure vente de France au bout de dix jours dans le classement de l’Express, et troisième meilleure vente à la FNAC), je consacre six chapitres aux pesticides , dans lesquels j’expose minutieusement les principales études conduites par des scientifiques indépendants (c’est-à-dire sans liens avec l’industrie de la chimie):

Dans un prochain commentaire , je reviendra sur la phrase que Usine Nouvelle prête à Gérard Thomas qui travaille pour Syngenta « Notre poison quotidien contient beaucoup d’éléments fallacieux. Il n’est pas honnête du point de vue de l’investigation scientifique » … Je raconterai, notamment, l’histoire scandaleuse de l’atrazine, un herbicide fabriqué par Syngenta, aujourd’hui interdit en Europe, mais qui continue d’empoisonner les campagnes américaines.

Photos :

– Projection de Notre poison quotidien au festival du FIGRA au Touquet

–  Salle Pétrarque de Montpellier avec la librairie Sauramps:

– Festival Itinérances d’Alès:

http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/-notre-poison-quotidien–a-ales-68138232.html

Cinéma Utopia de Tournefeuille (Toulouse):

http://midi-pyrenees.france3.fr/info/marie-monique-robin-invitee-du-midi-pile-68181915.html?onglet=videos

Maison du peuple de Montauban:

– Cinéma de Romans avec la librairie des Cordeliers:

– Librairie Kléber à Strasbourg:

http://alsace.france3.fr/info/deux-rives/strasbourg–marie-monique-robin-en-visite-68029659.html


[i] Afsset, « L’Afsset recommande de renforcer l’évaluation des combinaisons de protection des travailleurs contre les produits chimiques liquides », <www.afsset.fr>, 15 janvier 2010.

73 réflexions sur « La une de Usine Nouvelle »

  1. vous écrivez :
    La meilleure façon serait de renfermer dans une cage hermétique, sans contact extérieur, des volontaires et de les exposer pendant vingt ou trente ans à de petites doses de pesticide, pour mesurer ensuite le taux de cancer. On voit bien que c’est impossible!

    => mais si, mais si c’est possible, vous le faites tout le temps, vous aimez le tabac, il me semble?

  2. Vous laissez croire que l »exposition aux pesticides de l’agriculteur a le même effet que celui de traces de pesticides dansnos assiettes.
    C’est pas très honnête, c’est faux.

  3. @ aatea

    Pourquoi tu ne te portes pas volontaire pour faire l’essai en vrai en faisant appel par exemple auprès des sites que tu affectionnes tant (agriculture – environnement / imposteurs / alerte – environnement) pour plus de convivialité entre amis lobbyistes !!!

    Je suis sur que le résultat intéressera beaucoup de monde ! En tout cas, je serai ton premier supporter ! Alors n’hésite pas, c’est pour l’intérêt général de tout le monde !!!!

    Pour qu’il y’ait pas vice de forme dans le protocole expérimentale, nous ferons appel pour le validé à Réseau Santé Environnement et l’Association Française des Biotechnologie Végétale !!!!

  4. Je ne comprends pas comment, du point de vue du raisonnement, on peut passer de « des combinaisons échouent aux tests et d’autres (certes moins nombreuses) les réussissent » à « les combinaisons ne servent à rien ».

    Cela me fait penser au discours du pape sur les préservatifs…

  5. Le livre qui empoisonne l’industrie.

    Bravo et encore bravo. Voilà un livre qui fait bouger les choses. Voilà une enquêtes qui ne laisse pas indifférent, qui mobilise, qui pousse les gens à agir, bouger,informer. Trembler lobbies et industriels. Grâce au travail de personnes comme MM Robin ou Isabelle Saporta et bien d’autre encore vous devrez modifier vos comprtements et votre business est menacé si vous ne réagissez pas dans le bon sens.
    je parle d’Isabelle Saporta pour dire à ces lobbyistes stupides comme aatea, pantoufle, Berny ou wappe seppi qui viennent régulièrement critiquer sur ce blog que MM Robin est loin dêtre un cas isolé et qu’ils (elles) sont de plus en plus nombreux à faire le même travail que MM Robin , à dénoncer les mêmes choses, à créer et diffuser des documentaires et à mobiliser de plus en plus. Et c’est tant mieux.

  6. bon, visiblement, vous n’arrivez pas à comprendre.

    – La cigarette est composé des produit extrémement toxique, et cela personne ne le niee
    – Mme Robin, consomme ces produits toxiques
    – elle peut parfaitement s’en passer
    – elle veut interdire l’utilisation de produits phytosanitairen nécessaire en agriculture, alors qu’elle consomme des produits toxiques et qu’elle peut parfaitement s’en passer.

    il y a pas un gros gros problème de raisonnement?

  7. « Zeppe says:
    8 avril 2011 à 8:07
    Le livre qui empoisonne l’industrie.
    pour dire à ces lobbyistes stupides comme aatea, pantoufle, Berny ou wappe seppi qui viennent régulièrement critiquer sur ce blog que MM Robin est loin dêtre un cas isolé et qu’ils (elles) sont de plus en plus nombreux à faire le même travail que MM Robin , à dénoncer les mêmes choses, à créer et diffuser des documentaires et à mobiliser de plus en plus. Et c’est tant mieux »

    => mon cher Zeppe, je ne suis pas certain que les personnes qui critique les marchands de peur soit tellement plus nombre, j’ai plutôt l’impression que les adeptes de cette secte sont de moins en moins nombres.

    tiens, j’ai oublié de te rappeler
    10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde, tu en pense quoi, il y a augmentation ou diminution?

  8. « SECRET ANONYME says:
    7 avril 2011 à 21:08
    @aatea : Vos commentaires sont d’une très grande utilité »

    => c’est gentil comme remarque.

  9. @ aatea

    « elle veut interdire l’utilisation de produits phytosanitairen nécessaire en agriculture, alors qu’elle consomme des produits toxiques et qu’elle peut parfaitement s’en passer. »

    – Quel imbécile cet aatea !
    Si MM Robin « consomme des produits toxiques et qu’elle peut parfaitement s’en passer » , c’est son choix.
    Lorsqu’on consomme tous des produits phytosanitairen qu’on retrouve dans nos assiettes, çà n’est pas notre choix.
    Tu n’as vraiment rien dans la cervelle pauvre aatea!!!

    « mon cher Zeppe, je ne suis pas certain que les personnes qui critique les marchands de peur soit tellement plus nombre, j’ai plutôt l’impression que les adeptes de cette secte sont de moins en moins nombres.

    tiens, j’ai oublié de te rappeler
    10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde, tu en pense quoi, il y a augmentation ou diminution? ».

  10. @ aatea

    « mon cher Zeppe, je ne suis pas certain que les personnes qui critique les marchands de peur soit tellement plus nombre, j’ai plutôt l’impression que les adeptes de cette secte sont de moins en moins nombres.

    tiens, j’ai oublié de te rappeler
    10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde, tu en pense quoi, il y a augmentation ou diminution? ». »

    1) Les marchands de peur c’est vous qui faites del’intox en disantque les OGM sont une solution contre la famine , ce qui, bien au contraire, est totalement faux.
    2) 10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde , c’est une supercherie comme on te l’a déjà démontré.
    3) Les sectes , tu dois savoir ce que c’est , toi qui te réfères toujours à « l’Afis » et « Imposteurs », 2 sectes notoires.

  11. « zeppe says: 8 avril 2011 à 10:48
    – Quel imbécile cet aatea !
    Si MM Robin « consomme des produits toxiques et qu’elle peut parfaitement s’en passer » , c’est son choix.
    Lorsqu’on consomme tous des produits phytosanitairen qu’on retrouve dans nos assiettes, çà n’est pas notre choix.
    Tu n’as vraiment rien dans la cervelle pauvre aatea!!! »

    => mais si, mais si, si vous avez peur des produits chimique, vous pouvez consommer bio, vous voulez un peu de sulfate de cuivre avec?

    vous ne m’avez pas réondu

    10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde, vous en en pensez quoi, il y a augmentation ou diminution? ».

  12. aatea

    Si çà t’amuses de répéter inlassablement les mêmes âneries, après tout,c’est ton choix.
    Coté réponse, j’attend toujours la tienne concernant ma question : pourquoi te réjouis-tu de la supposée, ( et, je dirais même la fausse) augmentation de 10% des cultures de plates gm dans le monde ???
    Une fois de plus , tu ne va pas répondre et une fois de plus tu auras comme d’hab l’air idiot, mais çà n’a pas l’air de te gêner.

  13. zeppe says:

    « 8 avril 2011 à 11:43
    aatea
    Si çà t’amuses de répéter inlassablement les mêmes âneries, après tout,c’est ton choix.
    Coté réponse, j’attend toujours la tienne concernant ma question : pourquoi te réjouis-tu de la supposée, ( et, je dirais même la fausse) augmentation de 10% des cultures de plates gm dans le monde ???
    Une fois de plus , tu ne va pas répondre et une fois de plus tu auras comme d’hab l’air idiot, mais çà n’a pas l’air de te gêner »

    => mais si je vous ai répondu, voir plus huat maintenant, c’est à vous de réflechir.

  14. zeppe says:
    1) Les marchands de peur c’est vous qui faites del’intox en disantque les OGM sont une solution contre la famine , ce qui, bien au contraire, est totalement faux.

    => j’ai dit une telle « connerie », c’est vrai ce mensonge?
    2) 10% d’augmentation des cultures de plates gm dans le monde , c’est une supercherie comme on te l’a déjà démontré.

    => non , vous n’avez rien démontré, répéter votre « cathéchisme », mais rien démontré

    3) Les sectes , tu dois savoir ce que c’est , toi qui te réfères toujours à « l’Afis » et « Imposteurs », 2 sectes notoires.

    => 🙂 🙂
    même un grand inquisiteur a de l’humour, c’est une bonne nouvelle.

  15. @aatea

    Tu as le droit de conserver tes « croyances » de sectaire.
    Tout ce que tu dis est , bien évidemment faux .
    Pour preuve : tu ne réponds JAMAIS à ma question, à savoir : pourquoi te réjouis-tu de la supposée, ( et, je dirais même la fausse) augmentation de 10% des cultures de plates gm dans le monde ???

    Tu ne réponds JAMAIS à cette question.
    Tu sais bien que TOUT ce que tu dis est faux.

    Tu vas répondre oui ou non ???
    sans réponse , tu sais bien que TOUT (de A à Z ) ce que tu dis est totalement faux.
    Merci de le confirmer à chaque fois par ton manque de réponse.

  16. « zeppe says:

    8 avril 2011 à 14:48
    @aatea
    Tu as le droit de conserver tes « croyances » de sectaire.
    Tout ce que tu dis est , bien évidemment faux .
    Pour preuve : tu ne réponds JAMAIS à ma question, à savoir : pourquoi te réjouis-tu de la supposée, ( et, je dirais même la fausse) augmentation de 10% des cultures de plates gm dans le monde ???
    Tu ne réponds JAMAIS à cette question.
    Tu sais bien que TOUT ce que tu dis est faux.
    Tu vas répondre oui ou non ???
    sans réponse , tu sais bien que TOUT (de A à Z ) ce que tu dis est totalement faux.
    Merci de le confirmer à chaque fois par ton manque de réponse. »

    => mon cher Zeppe, je vous ai répondu, vous n’arrivez pas à le lire et une chose, mais (si vous arrivez à comprendre) je vous ai répondu, maintenant, il faut comprendre mes interventions.

    autre réponse, je ne me réjouis pas de l’augmentation (tiens vous reconnaissez qu’il y a +10%), je m’amuse de voir le gouffre qu’il y a entre vos croyances et la réalité.

  17. petit rappel

    – La cigarette est composé des produit extrémement toxique, et cela personne ne le nie
    – Mme Robin, consomme ces produits toxiques (en fumant)
    – elle peut parfaitement s’en passer
    – elle intoxique toutes personne étant près d’elle lorsqu’elle fume
    – elle veut interdire l’utilisation de produits phytosanitairen nécessaire en agriculture, alors qu’elle consomme des produits toxiques (en fumant).

    l y a pas un gros gros problème de raisonnement?

  18. Je ne vois pas ce que la cigarette vient faire ici. Pourquoi pas les crottes de chien aussi? Il y a beaucoup de gens qui en possèdent des chiens ou autres anomaux domestiques, c’est souvent inutile, ça salit, dérange les voisins, pollue etc. On peut raisonner à vide longtemps.

    Si les OGM progressent, ce n’est pas vrai partout, mais surtout, la plupart des consommateurs n’en veulent pas en France. On peut le savoir sur les étiquettes et ne pas en consommer. Ceux qui veulent nous les vendre se lasseront si les gens n’en achètent pas.

  19. @ aatea

     » mon cher Zeppe, je vous ai répondu, vous n’arrivez pas à le lire et une chose, mais (si vous arrivez à comprendre) je vous ai répondu, maintenant, il faut comprendre mes interventions. »

    – Faux et archi faux.
    Si tu prétends m’avoir répondu, tu peux me le répéter ???
    La seule réponse, et qui ne veut rien dire que tu m’as donné c’est « « tu penses à lui? »

  20. Je crois Monsieur Zeppe que vous n’y arriverez pas. Vous êtes très tenace mais il y a des gens qui ne sont pas faits pour s’entendre. Ici tout le monde campe bien sur ses positions et c’est bien naturel, chacun voit son intérêt. En tout cas, contrairement à ce que disent les tenants de l’agro pesticides, il y a de plus en plus de consommateurs qui voudraient bien manger autre chose ! Nous ne sommes pas des cas isolés, même si ce forum est étonnant tant il est fréquenté par les gens qui « détestent »Mme Robin. Je n’ai jamais vu de blog qui soit davantage fréquenté par des opposants que celui-ci, et je n’en reviens pas. Faut-il que cela dérange du monde!

  21. @ aatea

    Vous êtes pour quel syndicat agricole !!! Moi, je suis pour le syndicat des consom’acteurs citoyens contribuables de la PAC et des dégâts collatéraux qui milite pour l’intérêt général de tout le monde et génération future compris !!!!

    Etats-Unis et OGM : une diplomatie offensive révélée par Wikileaks
    par Christophe NOISETTE , mars 2011

    Les jeux de la diplomatie ont toujours été le royaume de l’opacité… Cela ne date pas d’aujourd’hui. Les États-Unis, en tant que première nation productrice d’OGM, ont tout intérêt à faire pression sur les autres pays pour qu’ils ouvrent leur porte aux OGM. On imaginait donc facilement Washington utiliser ses diplomates pour faire pression sur les pays les plus récalcitrants… Les câbles révélés par Wikileaks confirment ce scénario.

    Sommaire
    L’alliance incongrue entre un syndicat (…)
    Le Vatican, un symbole fort pour les États-Unis
    Rome : une législation trop restrictive (…)
    L’Espagne, l’allié infaillible des États-Unis
    Références
    Au Vatican, à Madrid, à Paris, mais aussi à Rome, au Caire, etc., les ambassades des États-Unis cherchent à imposer les PGM : c’est ce que nous confirment les dernières fuites obtenues par Wikileaks. Pour la France, le moratoire sur le maïs Mon810 décrété en 2008 et « le soutien apparent au principe de précaution » sont jugés « néfastes » par les autorités américaines.

    L’alliance incongrue entre un syndicat français et les États-Unis
    Le 14 décembre 2007, Craig Stapleton, ambassadeur des États-Unis à Paris, écrivait dans un télégramme : « L’Europe recule plutôt que d’avancer sur cette question [des PGM, ndlr] avec la France qui joue un rôle de premier plan, avec l’Autriche, l’Italie et même la Commission. Passer à des représailles montrerait clairement que la voie actuelle a un coût réel pour les intérêts européens et pourrait aider à renforcer la voix européenne pro-biotechnologique ». L’ambassadeur suggère donc explicitement pour les États membres de l’UE des « représailles » s’ils n’assouplissent pas leur politique qu’il considère comme défavorable aux PGM, donc aux intérêts des Etats-Unis. Il recommande, toujours selon ses propres paroles, « de dresser une liste de représailles ciblées qui causeraient une certaine douleur à l’Union européenne puisqu’il s’agit d’une responsabilité collective, mais qui se concentreraient sur les pires coupables. La punition doit être mesurée plutôt que brutale et doit être durable sur le long terme, puisque nous ne nous attendons pas à une victoire rapide ». Or, si on en croit les écrits de l’ambassadeur, les mesures de rétorsions lui auraient été soufflées par les « pro-bio- tech » français, y compris au sein du syndicat agricole. Ces mesures envers la France seraient le seul moyen de faire bouger le pays. Cette attitude est plus étonnante et réellement scandaleuse… surtout quand on se rappelle qu’un certain nombre de produits agricoles français (comme le Roquefort) sont toujours victimes d’un boycott officiel de la part des États-Unis.
    Le télégramme ne précise pas le nom du syndicat, mais il semble évident qu’il s’agisse de la FNSEA, syndicat majoritaire, dont les positions par rapport aux PGM oscillent entre la prudence économique et le soutien idéologique. Dans une lettre ouverte [1], la Coordination rurale a demandé à la FNSEA de s’expliquer. Réponse : « personne n’a jamais été mandaté pour intervenir. […] C’est une rumeur […] La FNSEA n’a rien à voir avec ça » [2].

    Le Vatican, un symbole fort pour les États-Unis
    Nous l’avons vu dans nos différents articles [3], le Vatican oscille entre prudence et laisser-faire. Nous avons repéré deux câbles issus de la diplomatie états-unienne au Vatican, le premier datant de 2001 et le second de 2009. On y retrouve la même idée : le Vatican doit continuer à être l’objet d’un important lobby afin qu’il parle en faveur des PGM, « en espérant qu’une voix plus forte à Rome encouragera les chefs individuels de l’Eglise, n’importe où, à reconsidérer leur vision critique ». En effet, l’ambassadeur note que plusieurs évêques, aux Philippines ou en Afrique du Sud, sont peu favorables aux PGM. Or, regrette l’ambassadeur, « quand des responsables ecclésiastiques, pour des raisons idéologiques ou par ignorance, parlent contre les OGM, le Vatican n’estime pas – du moins pas encore (sic !) – qu’il est de son devoir de les contredire ». Le câble de 2001 nous apprend en outre que l’ambassade a « sponsorisé deux discussions sur ce thème en impliquant des experts scientifiques attachés au Vatican » afin de « promouvoir une approche plus positive de l’utilisation des OGM dans les pays en développement ».

    Rome : une législation trop restrictive ?
    Selon d’autres câbles révélés par Wikileaks, les États-Unis ont mis sous pression le gouvernement italien en 2003 pour éviter l’entrée en vigueur « d’un décret extrêmement restrictif sur la coexistence », considéré par les États-Unis comme défavorable aux OGM, décret soutenu par le ministre de l’Agriculture, Gianni Alemanno. Le câble se poursuit ainsi : « Étant donné les conséquences négatives de cette proposition, notamment pour les exportations de semences des Etats-Unis vers l’Italie », l’ambassadeur Sembler a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini et le conseiller personnel de Berlusconi, Gianni Letta. Ce dernier a aussi téléphoné personnellement à Berlusconi en présence de l’ambassadeur. Le résumé du câble est on ne peut plus clair : « Letta et le Premier Ministre ont assuré à l’ambassadeur que, soit au niveau technique soit au niveau politique, la proposition de décret d’Alemanno sera bloquée ». Si l’auteur du câble se félicite des réponses qui « offrent un haut degré de probabilité que la tactique d’Alemanno soit fourvoyée », il avoue certaines inquiétudes : « nous nous attendons à ce que le ministre de l’Agriculture trouve d’autres moyens pour réaliser sa vision d’une Italie libre d’OGM ».

    L’Espagne, l’allié infaillible des États-Unis
    Washington semble être particulièrement intéressé par la position espagnole, ce qui est logique étant donné qu’il s’agit du pays européen qui cultive le plus de maïs GM et cela depuis de nombreuses années. Dans un entretien le 13 mai 2009, un responsable de Monsanto Espagne a affirmé au responsable de l’ambassade des États-Unis que « l’Espagne devient de plus en plus la cible des forces anti-biotechnologie en Europe et que la culture du Mon810 en Espagne était sérieusement menacée ».
    Pour les États-Unis, la montée de l’opposition aux PGM se manifeste à travers le projet de loi catalane pour interdire la culture des PGM (« ce qui serait source de graves préoccupations car la Catalogne est le centre des cultures transgéniques »), ou encore la loi adoptée au Pays Basque le 21 avril 2009 qui « pourrait conduire les agriculteurs à arrêter de cultiver du maïs Mon810 » du fait d’une coexistence strictement encadrée. Pour faire face à cela, Josep Puxeu, alors Secrétaire d’État chargé du milieu rural et de l’eau, a contacté l’ambassade des États-Unis pour « exprimer sa préoccupation quant à la pression croissante que le gouvernement espagnol subit pour interdire le maïs Mon810 ». Josep Puxeu, défini par l’ambassade comme « un défenseur traditionnel des biotechnologies », a donc demandé aux Etats-Unis de « maintenir la pression sur Bruxelles pour que l’agriculture biotechnologique reste une option pour les États membres » et a souhaité que « le gouvernement des États-Unis travaille avec l’Espagne dans ce sens ». Le câble précise que J. Puxeu a conclu son entretien ainsi : « c’est la pire semaine de ma vie », du fait des pressions qu’il affirme avoir subies pour interdire le maïs Mon810. Puxeu craque : il se confie à l’ambassade. D’autres câbles montrent que l’Ambassade des États-Unis intervient différemment dans la politique intérieure ibérique : elle soutient la fusion des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement afin de diminuer l’influence des « fractions anti-OGM » au sein du ministère de l’Environnement… Cette fusion, peut-on lire, « est probablement bénéfique pour impulser une meilleure acceptation de l’agriculture biotechnologique ». L’Ambassade est aussi intervenue lors du remaniement ministériel. Les États-Unis ont appuyé la nomination au poste de ministre de l’Environnement de Mme Espinosa, « ex-ministre de l’Agriculture qui a précédemment soutenu les OGM », contre Cristina Narbona, ex-ministre de l’Environnement qui a cherché à durcir le décret sur la coexistence. Et au moment du vote du décret sur la coexistence, alors que le ministère de l’Environnement cherchait à durcir le décret, l’Ambassade des États-Unis a tout fait pour empêcher que celui-ci soit adopté, et participé à la nomination de Cristina Garmendia au ministère de la Science, qui a « travaillé pour un groupe industriel de biotechnologie (non agricole) » et qui « peut être une alliée lors des discussions au Cabinet ».
    Enfin, un câble analyse le vote espagnol à Bruxelles, le 2 mars 2009 : l’Espagne s’est associée à la France pour voter contre la levée du moratoire autrichien et hongrois. Le câble précise que ce vote ne signifie pas un changement d’attitude du gouvernement espagnol vis-à-vis des OGM et que selon des sources de l’industrie, « c’est un geste politique pour remercier le président français Sarkozy d’avoir favorisé la présence de Zapatero lors du sommet du G20 à Washington ». On se doutait bien que les votes au niveau européen sur les OGM n’étaient pas dénués de considérations politiques sans rapport avec l’objet du vote… La révélation de Wikileaks confirme cette pratique. En résumé, l’Ambassade des États-Unis appelle son gouvernement à renouveler son soutien à la position espagnole basée sur des critères scientifiques sur les biotechnologies agricoles, « en intervenant pour soutenir fortement les positions de l’AESA (Agence européenne de sécurité alimentaire) ». Elle lui suggère aussi de favoriser la rencontre entre des scientifiques non états-uniens et des personnalités influentes espagnoles.

    Références
    Les câbles utilisés pour la rédaction de cet article sont les suivants :
    Ambassade des E.U. à Paris : 07PARIS4357 et 07PARIS4723
    Ambassade des E.U. à Madrid : 08MADRID489, 09MADRID482 et 09MADRID1013
    Ambassade des E.U. au Vatican : 01VATICAN3507 et 09VATICAN119
    Ambassade des E.U. à Rome : 03ROME5149

    [1] http://www.coordinationrurale.fr/le…

    [2] http://www.lafranceagricole.fr/actu…

    [3] par exemple : VATICAN – L’Académie pontificale croit que les OGM sont une solution à la faim dans le monde… mais pas le Pape ?

  22. @ Claire

    « Je crois Monsieur Zeppe que vous n’y arriverez pas. »

    – J’arrive au moins à une chose, c’est de bien mettre en évidence que cet abruti et faux-cul d’aatea ne répond pas ma question. Ma question n’est pas une question qui nécessite des compétences ou de la connaissance . C’est simplement une question personnelle sur la franchise et l’honnêteté. Je lui demande de me dire pourquoi, à chaque fois qu’il apprend que les OGM sont en augmentation à tel ou tel endroit, il se réjouit ? aatea n’est pas capable ce pauvre crétin de me dire pourquoi çà lui fait plaisir.
    Tout le monde pourra donc en conclure qu’il ne sert à rien de débattre de quoi que ce soit avec la bande à aatea, anton wappe seppi, Berny et autre pollueur, menteur, lobbyiste sectaire de ce blog puisqu’ils ne disent pas la vérité. Surtout, j’aimerai bien amener les gens à ne pas débattre avec eux. Ils ont forcément tort. La seule question qu’on a à leur poser c’est : POURQUOI ils sont pro-OGM/Pesticides/ engrais chimiques/ Additif? Et c’est tout. Tant qu’on est pas clair avec cette question, il ne sert à rien de débattre du reste.

    @ Eau pure

    Merci pour tes liens précieux. Je ne manque pas de les diffuser à chaque fois.

  23. @ aatea

    Vous êtes pour quel syndicat agricole !!! Moi, je suis pour le syndicat des consom’acteurs citoyens contribuables de la PAC et des dégâts collatéraux qui milite pour l’intérêt général de tout le monde et génération future compris !!!!

    Etats-Unis et OGM : une diplomatie offensive révélée par Wikileaks
    par Christophe NOISETTE , mars 2011

    Les jeux de la diplomatie ont toujours été le royaume de l’opacité… Cela ne date pas d’aujourd’hui. Les États-Unis, en tant que première nation productrice d’OGM, ont tout intérêt à faire pression sur les autres pays pour qu’ils ouvrent leur porte aux OGM. On imaginait donc facilement Washington utiliser ses diplomates pour faire pression sur les pays les plus récalcitrants… Les câbles révélés par Wikileaks confirment ce scénario.

    Sommaire
    L’alliance incongrue entre un syndicat (…)
    Le Vatican, un symbole fort pour les États-Unis
    Rome : une législation trop restrictive (…)
    L’Espagne, l’allié infaillible des États-Unis
    Références
    Au Vatican, à Madrid, à Paris, mais aussi à Rome, au Caire, etc., les ambassades des États-Unis cherchent à imposer les PGM : c’est ce que nous confirment les dernières fuites obtenues par Wikileaks. Pour la France, le moratoire sur le maïs Mon810 décrété en 2008 et « le soutien apparent au principe de précaution » sont jugés « néfastes » par les autorités américaines.

    L’alliance incongrue entre un syndicat français et les États-Unis
    Le 14 décembre 2007, Craig Stapleton, ambassadeur des États-Unis à Paris, écrivait dans un télégramme : « L’Europe recule plutôt que d’avancer sur cette question [des PGM, ndlr] avec la France qui joue un rôle de premier plan, avec l’Autriche, l’Italie et même la Commission. Passer à des représailles montrerait clairement que la voie actuelle a un coût réel pour les intérêts européens et pourrait aider à renforcer la voix européenne pro-biotechnologique ». L’ambassadeur suggère donc explicitement pour les États membres de l’UE des « représailles » s’ils n’assouplissent pas leur politique qu’il considère comme défavorable aux PGM, donc aux intérêts des Etats-Unis. Il recommande, toujours selon ses propres paroles, « de dresser une liste de représailles ciblées qui causeraient une certaine douleur à l’Union européenne puisqu’il s’agit d’une responsabilité collective, mais qui se concentreraient sur les pires coupables. La punition doit être mesurée plutôt que brutale et doit être durable sur le long terme, puisque nous ne nous attendons pas à une victoire rapide ». Or, si on en croit les écrits de l’ambassadeur, les mesures de rétorsions lui auraient été soufflées par les « pro-bio- tech » français, y compris au sein du syndicat agricole. Ces mesures envers la France seraient le seul moyen de faire bouger le pays. Cette attitude est plus étonnante et réellement scandaleuse… surtout quand on se rappelle qu’un certain nombre de produits agricoles français (comme le Roquefort) sont toujours victimes d’un boycott officiel de la part des États-Unis.
    Le télégramme ne précise pas le nom du syndicat, mais il semble évident qu’il s’agisse de la FNSEA, syndicat majoritaire, dont les positions par rapport aux PGM oscillent entre la prudence économique et le soutien idéologique. Dans une lettre ouverte [1], la Coordination rurale a demandé à la FNSEA de s’expliquer. Réponse : « personne n’a jamais été mandaté pour intervenir. […] C’est une rumeur […] La FNSEA n’a rien à voir avec ça » [2].

    Le Vatican, un symbole fort pour les États-Unis
    Nous l’avons vu dans nos différents articles [3], le Vatican oscille entre prudence et laisser-faire. Nous avons repéré deux câbles issus de la diplomatie états-unienne au Vatican, le premier datant de 2001 et le second de 2009. On y retrouve la même idée : le Vatican doit continuer à être l’objet d’un important lobby afin qu’il parle en faveur des PGM, « en espérant qu’une voix plus forte à Rome encouragera les chefs individuels de l’Eglise, n’importe où, à reconsidérer leur vision critique ». En effet, l’ambassadeur note que plusieurs évêques, aux Philippines ou en Afrique du Sud, sont peu favorables aux PGM. Or, regrette l’ambassadeur, « quand des responsables ecclésiastiques, pour des raisons idéologiques ou par ignorance, parlent contre les OGM, le Vatican n’estime pas – du moins pas encore (sic !) – qu’il est de son devoir de les contredire ». Le câble de 2001 nous apprend en outre que l’ambassade a « sponsorisé deux discussions sur ce thème en impliquant des experts scientifiques attachés au Vatican » afin de « promouvoir une approche plus positive de l’utilisation des OGM dans les pays en développement ».

    Rome : une législation trop restrictive ?
    Selon d’autres câbles révélés par Wikileaks, les États-Unis ont mis sous pression le gouvernement italien en 2003 pour éviter l’entrée en vigueur « d’un décret extrêmement restrictif sur la coexistence », considéré par les États-Unis comme défavorable aux OGM, décret soutenu par le ministre de l’Agriculture, Gianni Alemanno. Le câble se poursuit ainsi : « Étant donné les conséquences négatives de cette proposition, notamment pour les exportations de semences des Etats-Unis vers l’Italie », l’ambassadeur Sembler a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini et le conseiller personnel de Berlusconi, Gianni Letta. Ce dernier a aussi téléphoné personnellement à Berlusconi en présence de l’ambassadeur. Le résumé du câble est on ne peut plus clair : « Letta et le Premier Ministre ont assuré à l’ambassadeur que, soit au niveau technique soit au niveau politique, la proposition de décret d’Alemanno sera bloquée ». Si l’auteur du câble se félicite des réponses qui « offrent un haut degré de probabilité que la tactique d’Alemanno soit fourvoyée », il avoue certaines inquiétudes : « nous nous attendons à ce que le ministre de l’Agriculture trouve d’autres moyens pour réaliser sa vision d’une Italie libre d’OGM ».

    L’Espagne, l’allié infaillible des États-Unis
    Washington semble être particulièrement intéressé par la position espagnole, ce qui est logique étant donné qu’il s’agit du pays européen qui cultive le plus de maïs GM et cela depuis de nombreuses années. Dans un entretien le 13 mai 2009, un responsable de Monsanto Espagne a affirmé au responsable de l’ambassade des États-Unis que « l’Espagne devient de plus en plus la cible des forces anti-biotechnologie en Europe et que la culture du Mon810 en Espagne était sérieusement menacée ».
    Pour les États-Unis, la montée de l’opposition aux PGM se manifeste à travers le projet de loi catalane pour interdire la culture des PGM (« ce qui serait source de graves préoccupations car la Catalogne est le centre des cultures transgéniques »), ou encore la loi adoptée au Pays Basque le 21 avril 2009 qui « pourrait conduire les agriculteurs à arrêter de cultiver du maïs Mon810 » du fait d’une coexistence strictement encadrée. Pour faire face à cela, Josep Puxeu, alors Secrétaire d’État chargé du milieu rural et de l’eau, a contacté l’ambassade des États-Unis pour « exprimer sa préoccupation quant à la pression croissante que le gouvernement espagnol subit pour interdire le maïs Mon810 ». Josep Puxeu, défini par l’ambassade comme « un défenseur traditionnel des biotechnologies », a donc demandé aux Etats-Unis de « maintenir la pression sur Bruxelles pour que l’agriculture biotechnologique reste une option pour les États membres » et a souhaité que « le gouvernement des États-Unis travaille avec l’Espagne dans ce sens ». Le câble précise que J. Puxeu a conclu son entretien ainsi : « c’est la pire semaine de ma vie », du fait des pressions qu’il affirme avoir subies pour interdire le maïs Mon810. Puxeu craque : il se confie à l’ambassade. D’autres câbles montrent que l’Ambassade des États-Unis intervient différemment dans la politique intérieure ibérique : elle soutient la fusion des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement afin de diminuer l’influence des « fractions anti-OGM » au sein du ministère de l’Environnement… Cette fusion, peut-on lire, « est probablement bénéfique pour impulser une meilleure acceptation de l’agriculture biotechnologique ». L’Ambassade est aussi intervenue lors du remaniement ministériel. Les États-Unis ont appuyé la nomination au poste de ministre de l’Environnement de Mme Espinosa, « ex-ministre de l’Agriculture qui a précédemment soutenu les OGM », contre Cristina Narbona, ex-ministre de l’Environnement qui a cherché à durcir le décret sur la coexistence. Et au moment du vote du décret sur la coexistence, alors que le ministère de l’Environnement cherchait à durcir le décret, l’Ambassade des États-Unis a tout fait pour empêcher que celui-ci soit adopté, et participé à la nomination de Cristina Garmendia au ministère de la Science, qui a « travaillé pour un groupe industriel de biotechnologie (non agricole) » et qui « peut être une alliée lors des discussions au Cabinet ».
    Enfin, un câble analyse le vote espagnol à Bruxelles, le 2 mars 2009 : l’Espagne s’est associée à la France pour voter contre la levée du moratoire autrichien et hongrois. Le câble précise que ce vote ne signifie pas un changement d’attitude du gouvernement espagnol vis-à-vis des OGM et que selon des sources de l’industrie, « c’est un geste politique pour remercier le président français Sarkozy d’avoir favorisé la présence de Zapatero lors du sommet du G20 à Washington ». On se doutait bien que les votes au niveau européen sur les OGM n’étaient pas dénués de considérations politiques sans rapport avec l’objet du vote… La révélation de Wikileaks confirme cette pratique. En résumé, l’Ambassade des États-Unis appelle son gouvernement à renouveler son soutien à la position espagnole basée sur des critères scientifiques sur les biotechnologies agricoles, « en intervenant pour soutenir fortement les positions de l’AESA (Agence européenne de sécurité alimentaire) ». Elle lui suggère aussi de favoriser la rencontre entre des scientifiques non états-uniens et des personnalités influentes espagnoles.

    Source : http://www.infogm.org/spip.php?article4746

  24. Zeppe says:

    9 avril 2011 à 7:56
    @ Claire

    « Je crois Monsieur Zeppe que vous n’y arriverez pas. »

    – J’arrive au moins à une chose, c’est de bien mettre en évidence que cet abruti et faux-cul d’aatea ne répond pas ma question. Ma question n’est pas une question qui nécessite des compétences ou de la connaissance . C’est simplement une question personnelle sur la franchise et l’honnêteté. Je lui demande de me dire pourquoi, à chaque fois qu’il apprend que les OGM sont en augmentation à tel ou tel endroit, il se réjouit ? aatea n’est pas capable ce pauvre crétin de me dire pourquoi çà lui fait plaisir.

    => mais, mon cher Zeppe je vous ai répondu, vous n’arrivea pas a comprendre?
    je vais donc redonner l’explication.
    ——————————————-
    Vous pensez à lui?
    ——————————————
    C’est très simple, maintenant à vous de réflechir.

  25. « Eau pure says: 9 avril 2011 à 12:33
    @ aatea

    ….

    Etats-Unis et OGM : une diplomatie offensive révélée par Wikileaks
    par Christophe NOISETTE , mars 2011  »

    => curieux, le site très très orienté anti ogm a oublié l’accord entre nos hommes politiques et les associations anti-tout, curieux, vous ne trouvez pas?
    http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/jean-marie-pelt-avec-le-nucleaire-les-hommes-se-sont-pris-pour-des-dieux-05-04-2011-15633_8.php

  26. Je suis consternée par ce que je viens de lire, et en même temps, ne savions-nous pas déjà que les manœuvres de ceux que l’argent seul intéresse, peuvent aller très loin?
    Je vais régulièrement en vacances en Espagne, en Catalogne pardon, et les fruits et légumes sont tout simplement infects ! Je me suis renseignée car, sur la route, on voit des cultures de plein champ, or les tomates du commerce n’ont visiblement jamais vu la terre. Réponse : ce sont les restaurateurs achètent à ceux qui, localement, produisent en plein champ. S’agit-il de tomates GM?
    Dans le même temps, il y a une timide apparition de boutiques de produits Bio (très petits surfaces et peu de choix)mais je n’y ai jamais vu de fruits ou légumes. Est-ce le fait de manœuvres des pro OGM?

  27. @aatea

    – Inutile de continuer tes pirouettes stupides aatea. Le simple fait que tu ne répondes pas clairement suffit à te discréditer.

  28. « Claire 31 says: 9 avril 2011 à 16:28
    les tomates du commerce n’ont visiblement jamais vu la terre. Réponse : ce sont les restaurateurs achètent à ceux qui, localement, produisent en plein champ. S’agit-il de tomates GM? »

    => la seul plante gm pouvant être cultivés en Europe et un maïs qui permet de diminuer l’utilisation de pesticides.
    le bio permet de cultiver des plantes en serre, …

    avez-vous lu ceci?
    http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/jean-marie-pelt-avec-le-nucleaire-les-hommes-se-sont-pris-pour-des-dieux-05-04-2011-15633_8.php

  29. « zeppe says: 9 avril 2011 à 16:41
    – Inutile de continuer tes pirouettes stupides aatea. Le simple fait que tu ne répondes pas clairemen
    suffit à te discréditer »
    => alors mon cher Zeppe, avez-vous compris ma réponse?

  30. pour claire

    http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/economie-social/article-bien-etre-animal-terre-net-magazine-preoccupation-citoyen-1142-69617.html

    Le beau discours des consommateurs

    Ainsi, difficile de satisfaire, par des changements de pratiques potentiellement coûteux, les exigences de consommateurs dont le comportement ne reflète pas toujours le beau discours. Selon un récent sondage Ifop pour Ciwf France (organisation non gouvernementale dédiée au bien-être des animaux d’élevage), sept Français sur dix sont prêts à payer plus cher leur poulet s’il est garanti plein air.

    Pourtant, une étude menée fin 2010, par le cabinet Gfk pour l’Ania (Association nationale des industries agroalimentaires), révèle l’aspect marginal des préoccupations environnementales ou éthiques, parmi les critères d’achat alimentaire : 10 % seulement des personnes enquêtées font attention au bio, à l’emballage et à la « mention naturel », loin derrière le goût, numéro un, la composition ou la provenance des denrées. Et face au produit en rayon, le prix n’efface-t-il pas trop souvent toute autre considération ?

  31. @ aatea

    « alors mon cher Zeppe, avez-vous compris ma réponse? »

    – Non aatea. Je ne l’ai pas compris. Aurais -tu le courage de me la donner clairement. Sans que j’ai à chercher comme dans les mots croisés??? Tu pourrais la donner de façon claire , afin que les gens qui ne sont pas au courant de tous nos discours comprennent eux aussi ??
    Je répète ma question :
    Pourquoi te réjouis-tu lorsque tu apprends (par des organismes douteux) que la production d’OGM a augmentée de 10% ??? çà t’apportes quoi au juste ???
    Tu pourrais faire l’effort de donner une réponde claire et compréhensible de TOUS ????

  32. Je suis bien d’accord avec vous, Monsieur aatea, concernant les beaux discours. Quand il faut mettre la main dans le porte-monnaie, les grands discours changent. Il y a même des gens qui disent « moi, je préfère ne pas savoir ». L’imbécile heureux est une valeur sûre. Pourquoi pas ? j’en connais des vieux C… On peut donc vivre longtemps en faisant n’importe quoi. Est-ce ça le progrès dont on parle quand on évoque l’allongement de l’espérance de vie?
    Pour ce qui est du goût, le fait d’acheter sa viande chez le boucher, par exemple, vaut mieux qu’au supermarché. Vu la « flotte », pardonnez-moi l’expression,qui sort des lardons de la grande surface, je ne suis pas sûre que ce soit plus cher chez le boucher, au poids. Chez moi, on mange peu de viande, on préfère qu’elle soit produite localement, si on la trouve Bio, c’est mieux. On ne mange du bœuf de quelques fois par an. J’adore le poisson, il est pollué, que faire? les coquillages ce n’est guère mieux.
    Cela devient compliqué, il y a bien une raison à tout cela. Cela ne s’est pas pollué tout seul, tout de même. J’ai choisi de payer plus cher, de manger autrement, de privilégier le Bio (y compris en cosmétique, mais là j’achète allemand et suisse, ils sont meilleurs que nous), et le local.
    Est-ce que je fais bien? J’espère. En tout cas, acheter de la coriandre ou du persil qui viennent d’Israël (Carrefour), c’est honteux! Comme si ça ne poussait pas chez nous ! J’ai toujours choisi de payer davantage un « petit » que d’engraisser le supermarché, car cela ne profite évidemment pas à la caissière; je n’achète pas mes légumes et mon PQ au même endroit. Je sais que tout le monde ne peut se le permettre, et c’est ce qui me révolte, les petits salaires sont toujours pris en otage; mais même la m…. est chère ! Voilà, pour le beau discours, pardon pour les grossièretés; et pour le porte-monnaie (qui lui n’est pas toujours bien « beau » non plus).

  33. « Claire 31 says:
    Pour ce qui est du goût…. »
    Sur le critère du goût:
    Pour les fruits et légumes, la question n’est pas de savoir si c’est hors sol ou pas, bio ou pas. La question est de savoir si c’est ramassé mûr ( rarement ) ou si ça a fait 3 semaines de frigo ( beaucoup plus souvent). Du hors sol ramassé mûr, c’est bon. Mais, pour ainsi dire, ça n’existe pas ou presque pas. Pourquoi ? Parce que le hors sol est en général associé à une grosse unité de production, des grosses structures de vente au final, et du stockage intermédiaire long ( ou en tout cas une certaine capacité à « tenir » sans pourrir avant même d’entrevoir le caddy de la ménagère ). Veuillez à attribuer des liens de causalité aux justes choses……
    Il est certain qu’un circuit court ( avec pour corollaire des quantités plutôt réduites ) va d’avantage permettre une récolte à point et un « bon goût ». Bio ou pas bio.

    En grande surface, il existe aussi de la viande de qualité, n’ayant rien à envier au boucher. Du moins, dans beaucoup de supermarchés. A conditions de comparer des choses comparables à prix semblables. Il est évident qu’il ne faut pas attendre grand chose d’un rond de gîte de vache laitière de réforme vendue à raz des pâquerettes, mais toujours trop cher pour ce que c’est.

    Les cosmétiques bio, c’est un excellent exemple du green business à outrance qui doit son essor ( économique ) au lavage de cerveau des lanceurs d’alertes de tout poil et au journalisme de science fiction façon MMR. Si vous achetez du des cosmétiques bio, on va partir du postulat de base que, selon vous, un composé « naturel » est meilleur qu’un produit « de synthèse » (avais que je ne partage pas car on ne peut pas généraliser à ce point, car niveau toxico ça ne signifie absolument rien du tout ), et cerise sur le gateau ce sera encore meilleur en bio (avis que je ne partage pas non plus ).
    Prenons le label cosmébio: 95% des produits doivent être « naturel », mais seulement au moins 10% en bio….
    Puisque vous préférez les allemands ( normal, ça a la réputation et l’image de laver plus vert que vert ). Label allemand BDIH: 100% d’origine naturelle ou minérale. Mais 0% exigé en provenance de culture bio…..
    Pour moi, ça s’appelle du foutage de gueule intégral et l’exploitation pur sucre d’un créneau markéting comme un autre. Mais chut…..c’est écrit bio sur l’étiquette alors c’est forcément bon…..

    Pensez vert, pensez bio, achetez bio. Bienvenu au royaume des bisounours ! Les marketeux se régalent de votre crédulité.

  34. @ aatea

    Ta oublié également l’or bleu  » l’eau payé par les polluer – payeur  » lors du grenelle de l’environnement marketing de la droite !!!!

    Quand on constate le résultat, la faute revient à qui « l’environnement ça commence à bien faire » !!!

    Les ONG n’avaient rien à perdre et tout à gagner ! Le seul côté positif, c’est que l’opinion publique a constaté au grand jour, la pression des lobbys !!!!

    Un citoyen informé en vos deux !!!!

    Tiens une info d’intérêt général ! Ou comment on prend les citoyens européens pour des arriérés !!!

    ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………

    – Monsanto et Bruxelles main dans la main

    Jeudi 7 Avril 2011

    Le feuilleton Monsanto se poursuit en Europe. Laurent Pinsolle dénonce l’acharnement de la multinationale à pénétrer les marchés européens contre l’avis des peuples : des manœuvres juridiques qui se font avec la complaisance de l’Europe.

    L’affaire de la commercialisation du maïs Monsanto vient de connaître un nouveau rebondissement : après l’échec de la tentative de la Commission Européenne pour interdire son interdiction, la multinationale reprend son combat avec l’aide de la Cour de Justice Européenne.

    L’UE contre les États et les peuples

    Il y a un très large consensus dans les pays européens et au sein des gouvernements pour ne pas autoriser la culture des OGM. Si on peut comprendre les regrets des scientifiques, le principe de précaution est tout de même recevable. Il y a suffisamment de littérature soulignant les dangers à long terme de certaines innovations scientifiques pour n’autoriser que très progressivement l’utilisation de ces nouvelles technologies, après des tests sérieux.

    Mais malgré l’opposition des peuples et des gouvernements, cette Europe cherche absolument à faire valoir les intérêts de Monsanto. Après un feuilleton incroyable, la Commission Européenne avait trouvé le moyen d’interdire aux États d’interdire la culture d’un certain nombre de plantes OGM. Mais les États avaient bloqué la manœuvre en réunissant 75% des voix contre le projet de Bruxelles (il faut noter qu’en-deçà de deux tiers, le projet de la Commission passait !).

    Mais cet échec n’a pas découragé Monsanto, qui tente une nouvelle manœuvre par le biais de la Cour Européenne de Justice. Son avocat général a tranché dans le sens de Monsanto, jugeant illégale l’interdiction faite par la France de la culture du maïs Monsanto. Il aurait fallu demander à la Commission, dont on connaît bien les penchants pour les produits transgéniques, ou même pour les farines animales, qu’elle essaie d’autoriser de nouveau.

    Une Europe anti-démocratique et soumise aux intérêts particuliers

    Il y a énormément d’aspects choquants dans ce mauvais feuilleton. Tout d’abord, cette Europe cherche à imposer la culture de produits que ni les peuples ni les gouvernements ne souhaitent. Après d’innombrables affrontements où la Commission a été mise en large minorité, il est vraiment révoltant que cette autorisation revienne par la fenêtre de la Cour Européenne de Justice. Il y a un manque de respect très préoccupant pour les avis exprimés démocratiquement par les États.

    Mais ce n’est pas tout. Comme pour les farines animales, il est difficile de ne pas y voir des affaires de gros sous. Monsanto va bien, très bien. De 2003 à 2009, son chiffre d’affaires est passé de 5 à 12 milliards de dollars, et ses profits ont été multipliés par 20, à 2 milliards. Bref, Monsanto a beaucoup d’argent pour essayer de peser sur les décisions de cette Europe, qui semble particulièrement ouverte à l’influence financière des lobbys et autres intérêts privés.

    Pire, il est question de conflits d’intérêts entre les autorités européennes chargées des avis scientifiques sur les OGM. En clair, certains des décisionnaires européens travaillent directement pour les industriels, ce qui permet de questionner leur indépendance et leur perméabilité à l’avis de ces mêmes grands industriels, gouvernés par la seule logique du profit maximal et non de la sécurité maximale. D’ailleurs, c’était l’Europe qui avait imposé à la France la commercialisation du Red Bull…

    Cette affaire de la commercialisation des semences transgéniques de Monsanto éclaire d’une lumière très inquiétante ce projet européen, antidémocratique et qui semble à la botte des intérêts des puissants au mépris de l’avis des peuples et des gouvernements.

    Source : http://www.marianne2.fr/Monsanto-et-Bruxelles-main-dans-la-main_a204750.html?com

  35. @ agitateur

    Déjà on ne peut pas comparer le bio et le hors sol qui correspond à l’agriculture productiviste !!!!

    Concernant l’agriculture bio, il y’a bio et bio ! Car malheureusement, les lobbys sont passés par la ……afin d’harmoniser la réglementation bio au niveau européen et ainsi ouvrir la porte à la bio industriel !!!

    Il est importé 40% de produits bio en France ! Chercher l’erreur !!! Mais la aussi tout est fait pour freiner son développement mais ça, je ne vous l’apprends pas !!!!

    Voici un extrait audio et retenez bien dans l’entretien, les montants des subventions publics des consom’acteurs contribuables de la PAC et des dégâts collatéraux et à quoi elles servent et qui en profite !!!!

    CDURABLE.info et Fréquence Terre ont accueilli Isabelle Saporta « Le livre noir de l’agriculture noir » pour une heure d’entretien dimanche 3 avril en direct du salon Planète durable :

    http://cdurable.info/Le-livre-noir-de-l-agriculture-Isabelle-Saporta-comment-on-assassine-nos-paysans-notre-sante-environnement,3262.html

    Pour conclure, la farine animale « équarrissage d’animaux » comme nourriture pour les herbivores ça vient de la demande des consommateurs ?
    Qui a payé la facture ?
    Qui a été condamné pénalement ?

    Bienvenu au royaume de la réalité ou la cupidité de l’intérêt personnel est prioritaire sur l’intérêt général de la santé des consommateurs citoyens contribuables de la PAC et des dégâts collatéraux !!!!

  36. @ Claire 31

    Je ne sais pas si vous connaissez les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne  » AMAP  » !!!

    Si non, tapez reseau-amap.org sur internet ! Je suis sur que vous y trouverez votre bonheur dans de nombreux produits de consommations courantes bio et donc local !!!

    Mais plus que le bonheur, c’est de pouvoir rencontrer en direct des producteurs et la, la langue de boit n’existe pas !!!

    Ce sont des gens qui ont une morale et conscience professionnel du vrai métier de l’agriculture !!!

    Entre le faut bio  » industriel  » et le vrai bio, je vous conseille de vous renseignez sur : Nature & Progrès / Biocoop / Demeter / Biopartenaire ………….

    Pour information au sujet de l’harmonisation de la réglementation de l’agriculture biologique au niveau européen ET ces conséquences « industrialisation » pour les consommateurs avec la bénédiction de nos politiques corrompus par les lobbys :

    http://www.actu-environnement.com/ae/news/debat_harmonisation_europeenne_agriculture_biologique_6835.php4

    Cordialement

  37. « zeppe says: 9 avril 2011 à 17:01
    – Non aatea. Je ne l’ai pas compris. Aurais -tu le courage de me la donner clairement. Sans que j’ai à chercher comme dans les mots croisés??? Tu pourrais la donner de façon claire , afin que les gens qui ne sont pas au courant de tous nos discours comprennent eux aussi ?? »

    => non, je vous demande de réflechir, cela demande un effort,mais je suis persuadé que vous avez les capacités.
    cela a un rapport avec mon « apparition »

  38. « Claire 31 says: 9 avril 2011 à 17:16
    … Est-ce ça le progrès dont on parle quand on évoque l’allongement de l’espérance de vie? »

    => pour cette phrase, je ne sais pas, par contre, qu’il y ait une meilleur qualité de vie en fin de vie, c’est un progrès indiscutable.

  39. @ aatea
    « non, je vous demande de réflechir, cela demande un effort,mais je suis persuadé que vous avez les capacités.
    cela a un rapport avec mon « apparition »

    – J’arrête cette partie de ping-pong aatea. Maintenant la preuve est faite que tu n’auras jamais le courage de me répondre clairement, que tu es bien embarrassé par ma question et que tu ne peux QUE mentir , toi, tes potes Berny, wappe seppi, Nsl, lisa, Décor, loulou, anton , à qui j’ai posé la même question et qui ne m’ont jamais répondu.
    Vous n’êtes pas clairs. Vous avez des choses à cacher. Vous mentez et vous discréditez par la même occasion vos références ‘Imposteur », « l’Afis, » « alerte environnement » et autres sites lobbyistes menteurs.
    Tu peux continuer si tu veux. Je m’en fout . Quoi que tu dises, j’ai bien la preuve que vous êtes malsains et que vous mentez.

  40. Pour Eau pure,
    oui je connais les AMAP, mais je n’en ai pas à proximité. Pour les magasins Biocoop, j’y fais une partie de mes courses. J’aime bien le Label Demeter, car je n’ai pas tellement confiance dans le Bio « industriel » de chez Carrefour.
    Il y a tout de même des différences de prix substantielles entre les magasins Biocoop, car mon mari achète dans un autre magasin que moi, près de son travail. Mais nous sommes très satisfaits de ce que nous y trouvons. Les produits sont y bons, et suivent les saisons, à quelques exceptions près.

    Pour aatea

    le Label BDIH est intéressant, non à cause du Bio, mais parce qu’il garantit, comme le Label Natrue, l’absence de produits issus de la pétrochimie dans les cosmétiques, l’absence de conservateurs lamentables comme le phénoxyéthanol, le tétrasodium EDTA, ainsi que les tensioactifs polluants et agressifs, qu’on nous fait payer la peau des fesses, sur lesquelles on les utilise! Et j’en passe.
    Je préfère qu’il y ait des huiles végétale naturelles que des huiles de silicone et huiles estérifiées dans les produits, car je ne joue pas à la marée noire chez moi. Les cormornans non plus n’aiment pas ça. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, à propos des cosmétiques, lisez donc les compositions des produits L’Oréal et de ses copains, y compris la cosméto de luxe, et nous en reparlerons. La garantie Bio est un plus que s’imposent certaines marques, mais du Bio de supermarché avec 10% d’eau florale comme seul ingrédient Bio (ce qu’autorise la charte Cosmébio par exemple chez nous), on est d’accord que ça ne vaut rien.
    D’où le choix des Allemands comme les marques du groupe Logocos (Logona, Santé, Néobio et Aquabio)et des Suisses (Weleda).
    Au passage, la controverse sur les nanoparticules dans les crèmes solaires a abouti: on sait maintenant qui vend de la m…. chère et dangereuse, et ce ne sont pas les marques labellisée BDIH !

  41. @ aatea

    Jolie panier de crabes ! Oh pardon de lobbys !!!

    Alors pour l’Institut Français pour la nutrition « INF »

    On retrouve à ça création l’Association Nationale des industries Alimentaires « ANIA » et l’Institut de liaisons et d’études des industries de consommation « ILEC » avec 2 chercheurs salariés privés !!!

    Mais également l’écran de fumé, le fameux Partenariat Public – Privé « PPP » mis en place avec la complicité de politiciens corrompus (plusieurs casquettes : Chercheur, actionnaire, FNSEA……..) permettant ainsi de d’achever la recherche scientifique public indépendante avec comme argument choc l’endettement de l’Etat ! Ainsi le tapis rouge est déroulé, les profits pour les lobbys, les dégâts collatéraux à la charge des consom’acteurs citoyens contribuables Français !!!

    Si tu pouvais répondre à ces questions :

    – Ou sont les représentants des associations de consommateurs et/ou de citoyens ?
    – Ou sont les représentants des associations de protections de l’environnement ?
    – Ou sont les coupables pour la vache folle  » Alimentation d’animaux herbivores avec des farines animales en provenance d’usine d’équarrissage » dont le lait et/ou viande a été consommé par les consommateurs à qui ont a encore mentis ?
    – Ou est l’étude sur les animaux clonés donc les dérivés alimentaires (viande, lait, œufs ….) sont imposés par les lobbys sans référendum Français démocratique ?

    Concernant M. Gérard Pascal « Fait parti des Membres fondateurs de l’Association Française des Biotechnologies Végétales « AFBV » donc le président est M. FELLOUS Marc !!!!

    Le fameux procès entre M. Gilles-Eric Séralini / M. Marc Fellous = 1 à 0 avec le soutien de l’opinion public !!!!

    Sous l’étiquette : Gérard Pascal, Directeur de recherches honoraire INRA, expert en sécurité alimentaire de l’OMS (Organisation mondiale de la santé)

    Pour l’Organisation mondiale de la santé, tu veux que je te prête le dernier livre de Mme Marie-Monique Robin !!!!

    Pour conclure, un exemple tout frais du résulta « Partenariat Public – Privé » ou la cogestion et/ou collusion au grand jour à ouvert les yeux de l’opinion publique sur la démocratie corrompue !!!!
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    – Mediator : l’Etat refuse de « payer à la place de Servier »
    LEMONDE.FR avec AFP | 06.04.11 | 18h08 • Mis à jour le 07.04.11 | 12h51

    L’Office national des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam), qui va gérer le fonds public d’indemnisation des victimes du Mediator, pourra demander des pénalités à Servier si le laboratoire refuse de les indemniser, a indiqué jeudi 7 avril sur France Info le ministre de la santé, Xavier Bertrand.
    « Il ne s’agit pas de payer à la place de Servier », a-t-il martelé. « Et si Servier continuait à s’entêter – mais là on aurait dépassé les limites de l’inqualifiable -, l’Oniam se retournerait vers le laboratoire en (lui) demandant des pénalités. » L’Office pourra ainsi en appeler à la justice pour se faire rembourser les sommes avancées.

    Le ministre de la santé avait annoncé, mercredi soir à l’issue d’ultimes négociations avec les laboratoires Servier, la mise en place, avant l’été, d’un fonds public d’indemnisation des victimes du Mediator. Une instauration saluée par les représentants des victimes. L’Association d’aide aux victimes de l’Isoméride et du Mediator (AVIM) s’est d’ailleurs félicité du fait que ce fonds concernera « toutes les victimes du Mediator, sans distinction ».

    Quant au fonctionnement, le ministre a détaillé : « L’Oniam va recevoir la demande d’une victime du Mediator. Il constatera les faits et se tournera aussitôt vers le premier responsable, le laboratoire Servier » pour lui demander « d’indemniser directement cette personne pour un montant précis. » Une forme de « guichet unique géré par l’Oniam », en quelque sorte, précise un communiqué du ministère, mercredi soir.

    Dans ce texte, le ministère, qui jugeait « la dernière proposition des laboratoires Servier inacceptable » pour l’Etat, précisait que « [le fonds] offrirait une indemnisation intégrale aux victimes, tout en garantissant leur droit d’intenter une action pénale si elles le souhaitaient ».

    UNE « RÉPARATION INTÉGRALE DU PRÉJUDICE »

    En mars dernier, les laboratoires avaient proposé un fonds d’indemnisation de 20 millions d’euros concernant les victimes souffrant d’une incapacité partielle permanente inférieure à 25 %, des personnes exclues des procédures légales prévues par la loi Kouchner de 2002 et des remboursements par les commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI).

    Ces dernières offres de Servier avaient été rejetées, fin mars, par le ministre, qui avait exigé une « réparation intégrale du préjudice ». Plusieurs centaines de plaintes ont été déposées dans le dossier du Mediator, qui aurait fait, en trente trois ans, entre 500 et 2 000 morts avant d’être retiré du marché français en novembre 2009.

    L’annonce de la création du fonds d’indemnisation est intervenue à l’issue d’une ultime rencontre entre les représentants du laboratoire Servier et l’émissaire du gouvernement, Claire Fabre. Présidente de la chambre commerciale de la Cour de cassation et chargée par le gouvernement des négociations avec le groupe pharmaceutique français, elle a rencontré pour la dernière fois, mercredi après-midi, les représentants de ce dernier.

    UN DÉPUTÉ PS POUR UNE « NATIONALISATION SANCTION »

    Le député PS Gérard Bapt, président de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le Mediator, approuve la décision prise. Mais pour lui, si le laboratoire doit payer, il peut même être nationalisé. « Voilà pourquoi, pour ma part, je propose que soient étudiées les modalités d’une nationalisation sanction de l’entreprise Servier « , a-t-il déclaré sur France Info.

    Les associations avaient estimé, en mars, qu’il fallait aussi prévoir un fonds d’indemnisation pour les victimes les plus gravement atteintes. Le « guichet unique » faisait partie de leurs principales revendications, les CRCI étant, selon elles, « incapables de gérer autant de dossiers à la fois » et ne disposant pas des experts nécessaires.

    Elles avaient également jugé « inacceptable » que les victimes indemnisées doivent renoncer aux poursuites civiles, comme l’avait proposé Servier, et que le laboratoire puisse gérer le fonds d’indemnisation. Elles avaient enfin demandé une structure indépendante, cogérée par les associations et l’Etat.

    Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/04/06/l-etat-va-rendre-ses-preconisations-pour-indemniser-les-victimes-du-mediator_1504011_3224.html

  42. eau pure serait il un clone de Zeppe ? ( attention, ça doit mauvais pour la santé…^^ )

    Après le « point Godwin », et dans un registre proche, je recommande l’adoption du point MMR.
    Eau pure, tu viens de marquer 3 points avec: lobby, référendum, et le hors sujet qui te caractérise.
    C’est un bon début 🙂

  43. @ agitateur

    Je suis d’accord avec toi ! Plus, il y’aura de consom’acteur cloné à l’intérêt général moins l’intérêt personnel de la cupidité ne ce propagera !!!!

    Sinon combien de points pour l’obligation par référendum Français que l’alimentation OGM et/ou clonée soit mentionnée publiquement lors de ces achats afin que le consom’acteur achète selon ces conviction dans le pays des droits de l’homme qui ce dit démocratique !!!

    Parce que plus, il y’aura de points à gagner, plus cela me motivera ! Je compte sur toi pour m’encourager !!!

    Pour le hors sujet des polluer – payeur mort vivant, excuse moi ! Tiens un nouveau hors sujet qui je l’espère me permettra encore de gagner plein de nouveau point !!!

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    Contamination OGM : Bayer condamnée à 136,8 millions de dollars de dommages et intérêts !
    8 avril 2011 12:54, Les mots ont un sens, par Napakatbra

    Le mois dernier, Bayer Cropscience a été condamnée à verser 136,8 millions de dollars à une coopérative rizicole dont la récolte a été contaminée par un OGM interdit en 2006. Une condamnation record pour une affaire éloquente.

    En 2006, de nombreux champs de riz zuniens furent contaminés par un OGM de Bayer, le riz long grain LL601 tolérant à un herbicide. La contamination a été détectée dans au moins 30 pays, dont le Canada, l’Allemagne, la Suède et la France. Selon un rapport de Greenpeace, pas loin des deux tiers des exportations de riz américains ont été affectés d’une manière ou d’une autre par la contamination

    Premier problème : ce riz OGM n’était pas autorisé. Et pour cause : les expérimentations avaient été abandonnées par Bayer en… 2001 à l’étape des essais en champs ! Ce qui en dit long sur le pouvoir de contamination des OGM. Second problème : en réaction, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières aux riz de l’Oncle Ben’s Sam. D’où une baisse des prix sur le marché yankee et une perte sèche qui pourrait finalement dépasser le milliard de dollars !

    Qui sème au vent, récolte le fléau…

    En 2006, donc, Riceland Foods Inc., une coopérative rizicole lésée par la contamination, a porté plainte. Un tribunal d’Arkansas vient de lui donner raison, pointant les négligences de Bayer. Et attention les yeux : aux 11,8 millions de dollars de dommages et intérêts compensatoires viennent s’ajouter… 125 millions de dollars en dommages et intérêts punitifs ! Un record. Qui fait froid dans le dos, car des centaines de procès du même tonneau sont actuellement en cours, Outre Atlantique. Aïe…

    Une nouvelle qui tombe à pic, au moment où les assureurs font tourner leurs calculettes pour évaluer les risques liés aux contaminations OGM…

    (Sources : dewitt-ee.com, reuters.com,, greenpeace.org).

  44. @Eau pure
    « afin que le consom’acteur achète selon ses convictions …démocratie »
    La démocratie, c’est garantir à chacun la liberté de choisir et d’exprimer ses convictions. Mais ça va pas au-delà! Il est pas question de donner à quiconque le droit d’imposer à autrui quelque contrainte que ce soit pour lui permettre de mettre ses convictions en pratique.
    Si étiquetage il doit y avoir, il est à la charge des anti-OGM. Tout comme l’étiquetage « halal » est à la charge des musulmans.

  45. aatea says:
    8 avril 2011 à 8:47

    « SECRET ANONYME says:
    7 avril 2011 à 21:08
    @aatea : Vos commentaires sont d’une très grande utilité »

    => c’est gentil comme remarque.

    =>> C’était ironique.

  46.  » Je raconterai, notamment, l’histoire scandaleuse de l’atrazine, un herbicide fabriqué par Syngenta, aujourd’hui interdit en Europe, mais qui continue d’empoisonner les campagnes américaines. »

    Il n’ y a pas qu’ aux USA:
    Cet herbicide a rendu impropre à la consommation la plupart des nappes des régions maïsicoles en France et continue d’ intoxiquer des milliers de consommateurs !
    La bonne moitié des nappes de la vallée rhénane est foutue pour plusieurs décennies.

    Merci aux lobbyistes et rapaces de l’ industries pesticidaire de ruiner notre patrimoine !

  47. Et revoici Eau Pure Eau pure (11 avril 2011 à 23:26) qui nous offre un nouveau copier-coller sur Bayer condamnée à 136,8 millions de dollars de dommages et intérêts.

    Si la nouvelle est exacte, elle manque singulièrement de recul. Normal… elle a été véhiculée par les anti-OGM patentés.

    Les tribunaux américains avec jury sont notoirement connus pour faire n’importe quoi et avoir la main lourde en matière de dommages-intérêts. Et ce, d’autant plus que la partie qui succombe n’est pas américaine mais, comme en l’espèce, européenne. Cela se traduit par deux suites : ou bien il y a une transaction pour un montant considérablement inférieur, ou bien l’affaire est portée devant la juridiction supérieure. Dans les deux cas, on n’en entend généralement plus parler, dans le premier, parce que les clauses de la transaction sont confidentielles par accord des parties et, dans le second, parce qu’un jugement conforme aux normes juridiques n’intéresse personne (surtout pas les anti-OGM…).

    Donc, selon une nouvelle brève de Reuters*, les $136.8 millions se décomposent en $16,9 millions de compensation pour le dommage – dont $11,8 millions à la charge de Bayer – et $125 millions de dommages-intérêts punitifs (ces chiffres doivent être arrondis, la somme faisant 136,9). Or Reuters précise que les dommages-intérêts punitifs seront limités à $1 million, le maximum légal… C’est bien la preuve du n’importe quoi des cours avec jurys.

    Par ailleurs, il paraît étonnant que la coopératice Riceland ait subi un préjudice de $16,9 millions du fait de l’impossibilité (alléguée) d’exporter son riz vers l’Europe.

    Bayer a fait appel d’une décision précédente, rendue en avril 2010 par la Lonoke County Circuit Court.

    _______________

    * …://www.reuters.com/article/2011/03/21/idUSN2129802520110321

  48. La majorité des nappes sont foutues avec la jubilation macabre des lobbyistes des sociétés agrochimiques:

    Le 3 mai dernier, le tribunal d’instance de Mulhouse a condamné, la SAUR, société de distribution d’eau, à payer 33 350 euros à des clients de la commune de Rixheim dont l’eau du robinet avait été polluée par de l’atrazine, herbicide principalement utilisé pour maîtriser les mauvaises herbes dans les champs de maïs.
    En effet, le taux d’atrazine dépassait la limite légale de 100 ng/l, avec des pics allant jusqu’à 400 ng/l.
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/1102.php4

  49. @ trafic

    Euh, tu ne confondrais pas démocratie avec oligarchie par hasard !!!

    La moindre des choses puisque le système est vicié par les lobbys mais la, je ne t’apprends rien de nouveau !!!

    Il me semble que le minimum de décence impose au PRO – OGM que les risques sanitaires, environnementaux et sociaux soient uniquement à la charge des lobbys et partisans corrompus !!!

    Pour ta mémoire sélectivement contaminé par les pesticides – ogm – alimentation clonée, un nouveau copié collé hors sujets !!!

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    UE – OGM : L’EQUIVALENCE EN SUBSTANCE EST UN DOGME
    avril 2011
    José Bové

    L’intervention du député européen José Bové, retranscrite ci-dessous dans son intégralité, a été faite le 31 mars 2011, en ouverture de l’atelier de l’Agence Européenne de la Sécurité des Aliments (AESA, ou en anglais EFSA) sur l’équivalence en substance et les comparateurs appliquée à l’évaluation des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM). Cette publication sur le site d’Inf’OGM vient compléter le compte-rendu mis en ligne des interventions de cette journée par l’EFSA, lequel ne reprend pas celle du député [1].
    Cette journée a été organisée suite à la publication par l’AESA d’une proposition de lignes directrices d’évaluation des risques dans lesquelles l’équivalence en substance occuperait dorénavant une place centrale [2]. Face à ce changement d’approche de l’évaluation, plusieurs acteurs dont José Bové avaient interpellé le Commissaire à la santé et aux consommateurs, John Dalli, et l’AESA sur la nécessité de continuer les discussions. L’AESA a donc organisé cette journée afin de récolter les opinions des différentes parties prenantes au débat sur l’évaluation des risques liés aux PGM avant autorisation et notamment, la place donnée au concept d’équivalence en substance dans cette évaluation.
    L’introduction de cette journée par José Bové, en tant que député, est symbolique des nouveaux rapports que le PE souhaite mettre en place entre experts, Commission européenne et Parlement européen.
    La présente discussion visait à recueillir les avis et compléter éventuellement le rapport de l’EFSA sur un élément de l’évaluation (les comparateurs). Le dossier complet des lignes directrices d’évaluation des risques liés aux PGM passera ensuite par d’autres discussions, la Commission européenne ayant annoncé son intention de traduire en règlement ces propositions de lignes directrices. Le Parlement européen ainsi que le Conseil européen seront donc saisis du dossier. La décision finale sera prise fin 2011 pour l’évaluation des risques sanitaires et en 2012 pour l’évaluation des risques environnementaux [3].

    Intervention de José Bové le 31 mars 2011

    Il a fallu attendre près de 20 ans pour qu’une agence de sécurité alimentaire accepte d’ouvrir le débat sur le « concept d’équivalence en substance ». 20 ans de controverse scientifique, d’opacité pour qu’aujourd’hui, enfin, l’EFSA permette la confrontation des points de vue sur ce point central de divergence.
    Malheureusement, seules les deux premières heures de cette conférence permettront de confronter deux opinions sur ce point. J’aurais souhaité, comme Madame Geslain-Lanéelle l’avait proposé lorsqu’elle m’a rencontré à Bruxelles le 17 novembre 2010, que cette journée soit consacrée entièrement à ce sujet.
    L’intitulé de cette conférence « Sélection de comparateurs pour l’évaluation des plantes OGM » montre que le thème a profondément changé. Je le regrette. Malgré cette évolution que j’estime dommageable, j’ai néanmoins tenu à ouvrir cet atelier. Pour autant, je suis convaincu que ce temps de dialogue ne nous permettra pas de clore le débat. Il s’agit d’un premier pas, d’autres suivront qui nous permettront collectivement de trouver un moyen d’évaluer réellement l’ensemble des risques toxicologiques, environnementaux, sociaux et économiques liés à l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture et dans l’alimentation.

    Je tiens tout d’abord à revenir rapidement sur les conditions qui ont permis l’organisation de cette journée. Le 14 juillet 2010, j’ai rencontré à sa demande le Commissaire Dalli qui préparait sa proposition de renationalisation des autorisations des cultures OGM. Lors de cette réunion, j’ai, entre autres sujets, alerté Monsieur Dalli sur les conflits d’intérêts qu’il y avait à la tête de l’EFSA. En particulier, je lui ai expliqué que Madame Banati, Présidente de cette Agence, était également membre du Conseil des Directeurs d’ILSI Europe, qui se trouve être un des groupes de pression les plus puissants et les mieux organisés sur les questions agro-alimentaires et que ce double engagement était de nature à influencer les décisions qu’elle pouvait prendre en particulier en ce qui concerne le choix des scientifiques qui composent le panel OGM. L’EFSA, créée en 2002, est selon le règlement (CE) 178/2002 du 28 janvier 2002), chargée, je cite : « d’être une source indépendante en matière de conseil, d’information et de communication sur les risques pour améliorer la confiance des consommateurs ». A ce titre, elle est donc tenue de choisir des experts scientifiques indépendants des entreprises ayant des intérêts financiers dans les décisions qui seront prises dans le cadre des opinions scientifiques produites par l’Agence. Cette indépendance est absolument indispensable.

    Le 14 juillet, j’ai demandé à Monsieur Dalli que les services de la Commission SANCO prennent les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce conflit d’intérêt. Cette requête n’a pas été suivie d’effets. Le 29 septembre 2010, l’organisation d’une conférence de presse au Parlement européen à Bruxelles et les articles publiés dans la presse qui suivirent, permettent de porter à la connaissance du public ce conflit d’intérêt. Lors du Conseil d’Administration de l’EFSA qui s’est déroulé les 20 et 21 octobre 2010, Madame Banati a finalement pris la décision de démissionner de ses fonctions à l’ILSI. Cette réaction montre à l’évidence que ces deux engagements n’étaient pas compatibles.

    Retracer l’historique de ces quelques mois est nécessaire pour deux raisons. Cela montre d’une part la manière dont l’industrie des biotechnologies est parvenue à influencer les décisions de l’EFSA en plaçant dans ses instances décisionnelles des personnalités scientifiques qui reprennent ses analyses et qui partagent ses objectifs. Cela permet également de souligner que, malheureusement, sans la mobilisation de l’opinion publique, les décideurs politiques de l’Union européenne ne sont pas toujours en mesure de conserver une position claire et impartiale sur des questions qui préoccupent tant leurs concitoyens.

    Après cette brève introduction, permettez-moi d’aborder maintenant le sujet essentiel de cette journée, l’équivalence en substance qui est au centre d’une polémique scientifique depuis 1993.

    Les premières variétés transgéniques utilisables à grande échelle en agriculture sont apparues à la fin des années 1980. Les entreprises qui les ont développées (Monsanto, Pioneer, DuPont, Bayer, BASF) avaient besoin de la mise en place d’une réglementation la moins contraignante possible pour commercialiser leurs nouvelles semences. Pour elles, il était impératif de réduire au maximum les tests toxicologiques et les études d’impacts sur l’environnement. Leur objectif était de persuader les autorités publiques et les consommateurs que les OGM n’étaient pas intrinsèquement différents des plantes conventionnelles utilisées jusque là.

    En 1988, l’OCDE a mis en place un groupe de travail dont l’objet était de parvenir à un accord pour une réglementation globale sur les autorisations de ces nouvelles technologies. A cet effet, le GEN (Groupe des Experts Nationaux sur la sûreté en biotechnologie) a été créé. Certaines des personnalités qui ont contribué à ce travail étaient ouvertement favorables aux biotechnologies et à leur mise en place rapide sur le marché. Dés cette époque, l’industrie des biotechnologies était très active et cherchait à influencer la définition du cadre réglementaire en gestation.
    J’illustrerai mon propos par un exemple, celui de M. Willy de Greef, expert belge.
    En 1991, M. De Greef est Président du Groupe National d’Experts dont les conclusions serviront de base à la mise en place du concept d’équivalence en substance.
    M. Willy de Greef a également été responsable des Questions Réglementaires pour deux entreprises importantes impliquées dans les biotechnologies. Dans les années 1980, il a travaillé pour Plant Genetic System qui sera racheté en 2002 par Bayer Crop Science. Entre la fin des années 1990 et 2003, il a occupé un poste similaire chez Syngenta Seeds. Le 1er juillet 2008, M. De Greef est devenu le Secrétaire Général d’Europabio (l’Association Européenne des Bio-industries) dont la mission est de promouvoir en Europe une industrie biotechnologique dynamique et inventive. Il occupera cette fonction jusqu’en avril 2010, date à laquelle il deviendra Directeur exécutif d’IBRS (International Biotechnology Regulatory Services).

    Cette proximité entre, d’une part le monde de l’industrie, et d’autre part celui de l’administration jette de sérieux doutes sur l’impartialité des études qui ont été produites à cette époque et qui ont profondément influencé la mise en place des réglementations visant à encadrer la mise sur le marché des OGM.

    Parallèlement au travail mené au sein de l’OCDE, les entreprises ayant des intérêts dans le secteur des semences se sont engagées dans une campagne de lobbying. En 1988, elles ont créé l’IFBC – International Food and Biotechnology Council – qui publiera un rapport en 1990 intitulé « Assuring the Safety of food produced by Genetic Modification, Regulatory, Toxicology and Pharmacology ». Ce travail servira de base à la mise en place de la législation américaine.
    Dans son rapport l’IFBC conclut « qu’aucune nouvelle mesure réglementaire n’est nécessaire pour encadrer des aliments ou des ingrédients alimentaires produits à partir de sources ayant été génétiquement modifiées ». Ces recommandations peu contraignantes ont été adoptées l’année suivante. L’IFBC recommande également « que le principal moyen pour évaluer des produits génétiquement modifiés repose sur une comparaison de la composition du nouveau produit avec celles de ces équivalents traditionnels en ce qui concerne les niveaux de leurs éléments constitutifs ». L’idée est énoncée. Un an plus tard l’OCDE valide officiellement cette proposition et la baptise du nom : « d’équivalence en substance » dans un rapport intitulé : « Evaluation de la sécurité des denrées alimentaires issues de la biotechnologie moderne ».
    Nous sommes en 1991.

    Les auteurs de ce nouveau document considèrent que : « Le concept d’équivalence en substance est la concrétisation du principe selon lequel les organismes existants utilisés comme aliments ou comme source d’aliments peuvent servir de base pour la comparaison, sur le plan de l’innocuité de la consommation par l’homme, avec un aliment ou un constituant alimentaire modifié ou nouveau ».
    En l’occurrence, l’idée d’équivalence substantielle ne repose pas sur une démonstration scientifique irréfutable comme celle qui permet d’établir la loi de la gravité universelle, même si les scientifiques pontificaux de l’époque ne le reconnaissaient pas, mais sur « la concrétisation d’un principe ».

    Pour éclairer le propos, le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales donne la définition suivante : « Un principe est une proposition posée au début d’une déduction, ne se déduisant elle-même d’aucune autre dans le système considéré, et par suite mise, jusqu’à nouvel ordre, en dehors de toute discussion ».

    Dés le début, aux Etats-Unis, des scientifiques au sein de la Food and Drug Administration (FDA) ont exprimé des doutes sur le fait que l’équivalence en substance puisse permettre d’évaluer correctement les impacts d’un OGM, que ce soit au niveau de sa toxicité ou de son impact sur l’environnement. Leurs craintes ont été relayées par la suite par de nombreux chercheurs mais elles n’ont jamais été sérieusement étudiées. L’équivalence en substance peu à peu s’est imposée comme un dogme religieux. Les détracteurs du concept de l’équivalence en substance, se sont vus accusés d’être des pseudo-scientifiques, leurs arguments, rabaissés à de la junk-science, opposée à la sound-science issue des entreprises ou des universités dont ces dernières financent les programmes de recherche. Le débat scientifique n’a jamais pu avoir lieu. Et malgré ces protestations, les entreprises des biotechnologies réussirent à imposer rapidement aux États-Unis leurs semences résistantes aux insecticides et tolérantes aux herbicides systémiques.

    En Europe, face aux résistances des consommateurs et à la création d’un nombre important d’associations qui s’opposent aux cultures de plantes transgéniques et à l’introduction d’OGM dans l’alimentation, les entreprises s’organisent. L’ILSI obtient, sur un budget global de 12 millions d’euros, un financement de 8 millions d’euros de la Commission européenne pour un programme de recherche : ENTRANSFOOD. Ce projet a pour ambition de « faciliter la mise sur le marché d’OGM en Europe et donc de placer l’industrie européenne dans une position compétitive ». La personne chargée de coordonner cette offensive pour le compte de l’industrie s’appelle Harry Kuiper. Aujourd’hui, Monsieur Kuiper est Président du Panel OGM de l’EFSA. Il est chargé de superviser les opinions scientifiques sur lesquelles s’appuient les gouvernements et la Commission européenne pour prendre une décision.

    Le principe d’équivalence en substance – qui sert de base d’évaluation depuis cette époque- consiste à comparer les composants d’une plante transgénique (protéines, nutriments, anti nutriments, etc…) avec des plantes conventionnelles. Si les écarts enregistrés correspondent à des écarts connus entre variétés de la même espèce, la plante transgénique est considérée comme étant équivalente en substance.

    Un exemple permet de comprendre comment ce principe est mis en œuvre actuellement par l’EFSA :
    En mai 2010, l’EFSA a publié une opinion scientifique portant sur une variété de maïs transgénique MON89034 X1507X NK603 développée par MONSANTO. L’agence conclut que les différences observées entre le maïs MON89034 et les variétés conventionnelles sont faibles et ne dépassent pas les variations naturelles relevées dans la littérature, ni celles notifiées dans la base de données « cropcomposition » mise en place au cours des années par l’ILSI. L’EFSA considère que la comparaison des études fournies par Monsanto avec les données produites par l’ ILSI est suffisante pour conclure que la variété transgénique est comparable aux variétés traditionnelles. Les conclusions pour le 1507 et le NK603 sont similaires.

    Sur son site internet « cropcomposition », l’ILSI indique à ses utilisateurs qu’ils doivent utiliser « Ridley et Al, 2004 » pour faire référence aux données qu’ils ont utilisées. Monsieur Willy Ridley travaille en fait pour Monsanto. En note de page, l’ILSI prend soin de signaler qu’elle ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable des travaux et des résultats obtenus grâce à l’utilisation de données fournies à titre gracieux.

    En d’autres termes, le panel OGM de l’EFSA se contente in fine de comparer des données fournies par Monsanto à d’autres données fournies également par Monsanto. C’est un cercle vicieux.
    Je considère qu’en agissant ainsi l’Agence européenne ne remplit pas la mission qui lui a été confiée à sa création en 2002, à savoir garantir l’indépendance, la valeur scientifique et la transparence de ses opinions.

    Dans la saisine de l’EFSA par la DG SANCO sur les nouvelles techniques des biotechnologies dans les plantes datée du 24 février 2011, il est souligné que : « le seul objet d’utiliser les biotechnologies est d’accélérer le processus d’amélioration variétale des plantes (de 15 ans à 5 ans), ce qui permet de réduire le coût du développement de nouvelles variétés ». Cette déclaration montre que, pour les entreprises, au-delà de tous les discours agronomiques ou humanistes, l’intérêt final des biotechnologies est de réduire leurs coûts et de maximiser leurs bénéfices.
    Le 4 décembre 2008, le Conseil des Ministres de l’Environnement de l’UE a demandé à la Commission de lancer une réforme des procédures d’évaluation.
    Le concept d’équivalence en substance ne permet pas d’effectuer une analyse des risques liés à l’utilisation des OGM dans l’agriculture et l’alimentation. Pour renforcer la sécurité du public et de l’environnement, les gestionnaires du risque doivent impérativement revoir de fond en comble les procédures appliquées par l’EFSA en ce domaine. Les plantes résistantes aux insectes ou tolérantes aux herbicides doivent subir la même batterie de tests que les pesticides produits par l’industrie phytosanitaire avant d’obtenir une autorisation de mise sur le marché.
    L’EFSA ne peut pas se permettre de proposer des réformes à minima ou un rafistolage rapide.
    La société civile et les citoyens qui refusent majoritairement les OGM ne permettront pas qu’une nouvelle fois l’Europe privilégie les intérêts des industriels aux dépens de ceux des paysans et des consommateurs.

    Source : http://www.infogm.org/spip.php?article4782

  50. @ wackes seppi

    Encore moi ! Pour ton intelligence supérieure sélective et impartiale !!!

    Inf’OGM, association loi 1901, est une veille citoyenne d’information, qui décrypte l’actualité mondiale sur les organismes génétiquement modifiés et les biotechnologies.
    Inf’OGM produit et diffuse une information critique et indépendante et se donne l’objectif d’œuvrer pour une véritable transparence.

    Par contre pour les sites PRO – OGM que tu suis avec assiduités « alerte – environnement / imposteurs / agriculture – environnement », tu peux préciser leurs missions, je n’ai pas trouvé les statuts ! Mais c’est vrai que pour la désinformation y’a pas besoin d’avoir une éthique envers les consom’acteurs citoyens contribuables de le PAC et des dégâts collatéraux !!!

    D’ailleurs les OGM ne posent aucun problème pour l’environnement, santé, socialement surtout si on a les moyens financiers (pression….) de faire trainer les choses juridiquement ! L’avenir dira si Bayer a fait le bon choix de faire appel ou pas pour des intérêts mercantiles et non général !!!

    Tiens un nouveau copié collé réservé spécialement pour toi ! Je ne comprends pas pourquoi tu te pleins de la justice américaine !!!

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    Etats-Unis : Un juge faucheur d’OGM
    1 décembre 2010 15:26, Les mots ont un sens, par Na

    Un juge fédéral a ordonné mardi la destruction de plantations de betteraves génétiquement modifiées, illégalement autorisées à deux reprises par les autorités sanitaires.

    En aout 2010, confirmant un jugement de septembre 2009, le juge Jeffrey White interdisait la plantation et la commercialisation de variétés de betteraves à sucre génétiquement modifiées à la sauce Monsanto. Le tribunal affirmait alors que leur autorisation par le ministère de l’Agriculture (USDA), en 2005, était tout simplement… illégale ! Pour une bonne raison : aucune étude d’impact environnemental, sanitaire ou socioéconomique digne de ce nom n’avait été réalisée. Et, si les doutes des défenseurs de l’environnement sont avérés, « le préjudice environnemental potentiel […] serait irréparable » établissait le juge. Dont acte.

    Le gouvernement doublement hors-la-loi

    Mais Monsanto ne s’avoue jamais battue. Le 1er novembre, la multinationale déposait un recours auprès de l’USDA. Pendant que l’Etat organise (enfin) une étude grandeur nature, comme l’impose la loi, il serait normal, affirme la firme, que l’on continue de planter ses OGM. Il faut dire que le semencier avait avancé, durant le procès, qu’une suspension lui coûterait la bagatelle de 2 milliards de dollars sur 2011 et 2012 (date à laquelle les conclusions de l’étude sont attendues). Forcément… les betteraves OGM représentent aujourd’hui 95% des surfaces cultivées !

    Bingo ! Moins d’un mois plus tard, l’USDA s’exécutait vaillamment : elle donnait son feu vert aux cultures interdites, s’asseyant allègrement sur la décision de justice. Rien que ça. En quelques heures, vite fait bien fait, une bonne centaine d’hectares était plantée. Les associations de défense des consommateurs et de l’environnement ont donc de nouveau fait appel au juge. Qui a de nouveau frappé, hier, ordonnant leur destruction sans délai.

    L’amorale de l’histoire : à trop vouloir éviter de commencer par le commencement, on finit par patauger dans une histoire sans fin…

    (Sources : regulations.gov, abcnews.go.com, reuters.com, justmeans.com, ens-newswire.com)

  51. @Eau pure
    En démocratie (j’insiste), vous ne pouvez imposer quoi que ce soit à autrui sur la base de vos seules convictions: c’est anticonstitutuonnel. Et que ces convictions soient exprimées par Bové ou par un péquin anonyme ne change rien à l’affaire.
    L’exemple de la viande halal que j’ai donné précédemment est tout à fait pertinent: le seul étquetage envisageable est l’étiquetage volontaire. Les croyants mettent en place un système d’émission de certificats de conformité halal. Ils financent ça de leur poche. Il peut y avoir autant d’étiquettes que de sectes de croyants. Tout ça ne concerne absolument pas le gouvernement démocratique.
    Pour qu’il y ait étiquetage obligatoire, il faut que soient prouvés le risque pour le consommateur ou le risque pour l’environnement.
    => Donc, si vous voulez imposer un étiquetage obligatoire, changez de stratégie et au lieu de poster des copiés-collés hors-sujet, attachez vous à rassembler les preuves… En gardant à l’esprit que les opinions de Bové, inf’OGM et consorts ne sont pas des preuves.

  52. @ trafic

    Ta surement oublié sur ta tour d’ivoire que tu ne t’adresses pas à un péquin ou consorts mais à l’opinion publique !

    Déjà explique moi pourquoi y’a-t-il aucun référendum « DEMOCRATIQUE » en France sur le sujet des OGM mais également sur l’alimentation clonée, c’est la moindre des choses dans un pays qui ce glorifie « PAYS DES DROITS DE L’HOMME » !!!

    L’oligarchie (j’insiste) PRO – OGM aurait ‘il des plumes à perdre sur le résultat final !!!

    Sinon, je ne suis pas croyant ni pour les OGM, ni pour l’alimentation clonée également ! Mais si les croyants PRO – OGM veulent consommer ces poisons qu’ils assument (j’insiste) non seulement l’étiquetage obligatoire (pour NOM IMPOSER et permette aux consommateurs de consommer selon sa LIBERTE D’OPINION) mais également tous les coûts annexes : Environnementale (l’Exemple Bayer est un premier pas), sanitaire (à suivre procès Gilles-Eric Séralini / Marc Fellous Lobbyiste AFBV….) et socio-économique !!!

    Heureusement que l’opinion publique ne compte pas sur vous pour l’obtention des preuves de collusions – conflit d’intérêt, corruptions, pression lobbyistes…. !!!

    J’espère que ce copié collé hors sujets non pertinent et sans preuve, vous satisfera cette fois !!!

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    mercredi 29 septembre 2010
    Le lobby pro-OGM infiltre l’Agence européenne de sécurité alimentaire
    La Commission européenne a toujours été l’amie des OGM, comme en témoignent les 125 autorisations d’importation accordées depuis 1998. Mis à part les six dossiers retirés par les industriels eux-mêmes, on ne compte absolument aucun refus en douze ans ! Les instances communautaires écartent systématiquement les objections avancées tant par les scientifiques que les autorités sanitaires nationales ou les associations de défense de l’environnement. La création, en 2002, de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), au lendemain du scandale de la vache folle, n’a strictement rien changé à ce biais favorable aux champions des biotechnologies. Et pour cause : la Commission a peuplé l’AESA de personnalités acquises à la cause des OGM quand elles ne sont pas directement issues de l’industrie elle-même.

    José Bové, eurodéputé vert et vice-président de la commission agriculture du Parlement européen, vient ainsi de lever un beau lièvre : la présidente du conseil d’administration de l’AESA, la Hongroise Diána Bánáti, a dissimulé qu’elle avait été membre du comité des directeurs de la branche européenne de l’International Life Science Institute (Ilsi), le «lobby de l’agrobusiness», comme le qualifie Bové.

    Cet organisme prétend donner des conseils scientifiques indépendants dans tous les domaines agro-alimentaires, alors qu’il ne fait que reprendre à son compte les données fournies par ses membres, au rang desquels on compte tous les grands des OGM que sont Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF, etc. L’Ilsi s’est par exemple illustré aux Etats-Unis en fournissant des études «scientifiques» sous-estimant les dangers du tabac, ce qui a conduit la justice américaine à s’intéresser à son fonctionnement. A la suite de cette affaire, l’Organisation mondiale de la santé l’a retiré de sa liste d’organisations «partenaires». On retrouve aussi l’Ilsi dans l’affaire du Teflon créé par le groupe DuPont : son étude prouvant l’innocuité de cette matière ne reposait sur aucune base sérieuse…

    Nommée membre du conseil d’administration en 2006, sur proposition de la Commission et décision du Conseil des ministres, Diána Bánáti a été élue présidente de l’Agence européenne de sécurité alimentaire en 2008, puis réélue en juillet cette année. C’est en épluchant sa «déclaration d’intérêt» que José Bové a découvert le pot aux roses. Elle avait simplement mentionné qu’elle avait été «membre du comité scientifique de l’Ilsi» et juré aux députés européens «[qu’]elle n’a jamais été approchée par des lobbyistes».

    «Un conflit d’intérêts scandaleux», s’emporte José Bové, qui exige sa «démission immédiate». «J’ai averti la Commission le 14 juillet, j’attends toujours une réponse.» L’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, elle aussi députée européenne, est sur la même longueur d’ondes : «Il est choquant qu’aucun contrôle des déclarations d’intérêts ne soit effectué par la Commission européenne. Si des gens représentent l’industrie, qu’ils se présentent en tant que tel.»

    Nous avons joint la semaine dernière le porte-parole du commissaire à la santé et à la politique des consommateurs, John Dali, qui n’a pas jugé bon de nous répondre. Et, aujourd’hui, en salle de presse, il s’est évertué à minimiser le rôle de Bànàti qui, à l’écouter, ne s’occupe que de la machine à café et non du fonctionnement de l’agence… Nous avons cherché à connaître son salaire pour un rôle aussi mineur, mais il nous a renvoyé sur le site internet de l’AESE. Pour lui, il n’y a aucun « conflit d’intérêts » qui tienne. Curieusement, pourtant, Bànàti a modifié, hier après-midi, sa « déclaration d’intérêt » afin de préciser son rôle au sein de l’ILSI, reconnaissant ainsi qu’elle avait bien dissimulé un élément important de sa biographie.

    Depuis l’origine, les écologistes dénoncent le mode de fonctionnement de l’AESA : elle ne mène aucune étude elle-même, mais s’appuie sur les dossiers transmis par les industriels à qui il appartient de démontrer l’innocuité de leurs produits. Autre lacune de taille : aucune évaluation des risques à long terme n’est exigée. Alors que pour les pesticides, les industriels doivent tester leurs substances sur des rats durant deux ans, pour les OGM, trois mois suffisent.

    La composition de l’AESA explique sans aucun doute cette coupable inclination. Car Diána Bánáti n’est pas un cas isolé. En avril, l’ancienne directrice du département OGM de l’AESA, Suzy Renckens, a été embauchée par l’agrochimiste Syngenta… L’actuel président du comité scientifique OGM de l’agence, le professeur Harry Kuiper, est, par ailleurs, le coordinateur d’Entransfood, un projet soutenu par l’UE visant à «favoriser l’introduction des OGM sur le marché européen et rendre l’industrie européenne compétitive». On comprend mieux pourquoi les avis de l’agence sont toujours positifs. Quelles que soient les objections, elle ne change pas d’avis. Ainsi, dans le cas du maïs MON 810 de Monsanto, la Commission lui a demandé à trois reprises son avis, des études récentes, notamment de l’Institut Pasteur, ayant mis en avant les incertitudes existantes sur les effets à long terme de cet OGM. L’AESA n’a pas revu sa copie.

    Or, les avis de l’agence sont cruciaux, la Commission s’y rangeant dans tous les cas. Le Conseil des ministres, sur proposition de la France, a demandé à la Commission de revoir le fonctionnement de l’AESA. C’était en 2008. On attend encore.

    Source : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/09/la-commission-europ%C3%A9enne-a-toujours-%C3%A9t%C3%A9-lamie-des-ogm-comme-en-t%C3%A9moignent-les-125autorisations-dimportation-acco.html

  53. @ trafic

    Les choses évoluent ! On verra bien comment l’opinion publique l’interprétera ! Attendons la suite !

    J’espère que ce copié collé hors sujet non pertinent et sans preuve ne vous dérangera pas !

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    La Commission Environnement vote en faveur d’une interdiction nationale plus ferme des OGM
    par Pauline VERRIERE , avril 2011

    Ce 12 avril 2011, la Commission Environnement du Parlement européen a voté pour l’instauration d’un réel pouvoir donné aux États membres dans l’interdiction des OGM.

    En juillet 2010, le commissaire John Dalli avait proposé de modifier la directive 2001/18, afin d’ouvrir plus largement la possibilité donnée aux États membres d’interdire nationalement un OGM, autorisé au niveau européen. Suivant le fil de la procédure législative européenne, le Parlement européen doit maintenant, en première lecture, se prononcer sur cette proposition le 7 juin prochain. Avant cela, c’est aux Commissions environnement et agriculture de se positionner. L’enjeu est de taille puisque c’est sur la base de l’avis de la Commission environnement, et dans une moindre mesure celle de la Commission agriculture, que le Parlement européen fondera son vote.

    La Commission environnement s’est donc prononcée, le mardi 12 avril 2011, sur la base d’un rapport établi par l’eurodéputée Corinne Lepage [1]. Les 17 amendements proposés par Corinne Lepage ont tous été votés aujourd’hui. La Commission environnement a voté en faveur de l’utilisation d’arguments concernant les impacts potentiels sur l’environnement des cultures GM, contrairement à la proposition de la Commission européenne qui les excluait. Le rapport Lepage soulignait l’importance d’arguments scientifiques comme base des interdictions nationales, le recours aux arguments culturels et éthiques mentionnés par la Commission européenne n’étant pas jugés suffisants par de nombreux juristes européens, pour fonder une telle décision et se protéger des foudres de l’OMC.
    Ainsi que le proposait également Corinne Lepage dans son rapport, la Commission environnement considère, dans son vote, qu’il est prioritaire de mettre en œuvre les conclusions adoptées par les ministres de l’environnement en 2008, sur le renforcement des procédures d’autorisation des PGM, avant de modifier la directive 2001/18. Il s’agit ici d’un amendement essentiel, qui touche aux procédures d’évaluation des PGM. Autre point important : le changement de base légale a été retenu par la Commission environnement, qui considère que la modification de la directive devra s’appuyer non sur une harmonisation du marché intérieur mais sur la protection de l’environnement [2], rendant plus facile pour les États la mise en place de « mesures renforcées ».

  54. Vous semblez considérer qu’un référendum est nécessairement démocratique. C’est faux: en démocratie, la majorité doit respecter un certain nombre de principes. Pour reprendre l’exemple de l’islam, la loi sur la construction de minarets adoptée par référendum (votation) en Suisse est anti-démocratique. Et pose d’ailleurs, d’après ce que je crois comprendre, pas mal
    de problèmes au gouvernement Suisse, entre autres parce qu’il est lié par des traités internationaux que cette loi ne respecte pas.

    Et on peut espérer que si le référendum écolo-populiste que vous proposez arrive devant les électeurs, une majorité, y com
    pris certains anti-OGM, le rejettera, au nom de la démocratie.

  55. J’aime beaucoup votre travail: vous faites des documentaires accessibles, intelligent et intéressant (ce qui manque cruellement aux documentaires en généralement).

    Après « notre poison quotidien », il y a eu un débat avec une élut des verts allemands qui a dit que ce sont les politiques qui font l’agriculture, que les verts ont des propositions durables, etc. Avec laquelle vous étiez d’accord.

    Mais, ça pourrait être le sujet d’un autre documentaire, j’aimerais bien savoir quelles sont ces propositions, quel est le monde durable de demain.

    J’aimerais que vous vous intéressiez à cela et que, pour une fois, au lieu de dénoncé (ce qui est néanmoins très intéressant) que vous nous disiez ce qu’il convient de faire.

  56. Eau pure (13 avril 2011 à 20:42) a écrit  :

    « Ta surement oublié sur ta tour d’ivoire que tu ne t’adresses pas à un péquin ou consorts mais à l’opinion publique ! »

    J’en connais qui se sont adressés à l’opinion publique, avec le succès que l’on sait.

    « Déjà explique moi pourquoi y’a-t-il aucun référendum « DEMOCRATIQUE » en France… »

    c’est quoi un référendum « démocratique » par rapport à un référendum tout court ?

    « Sinon, je ne suis pas croyant ni pour les OGM, ni pour l’alimentation clonée également ! Mais si les croyants PRO – OGM veulent consommer ces poisons… »

    M. Eau pure n’est pas croyant mais qualifie les OGM et l’ « alimentation clonée » (tiens, c’est nouveau, ça !) de poisons.

    M. Eau pure n’est pas croyant mais estime que « heureusement que l’opinion publique ne compte pas sur vous pour l’obtention des preuves de collusions – conflit d’intérêt, corruptions, pression lobbyistes…. !!! » M. Eau pure écrit pour l’opinion publique. Peut-être est-il l’opinion publique à lui tout seul.

    M. Eau pure n’est pas croyant mais nous gratifie à chacune de ses interventions d’un copier-coller de « sources miraculeuses ». Tiens, INF’ogm (Eau pure, 13 avril 2011 à 20:51)… Elle est en effet miraculeuse, car elle ne publie que ce que les croyants – et les mécréants du style Eau pure – veulent lire, et doivent lire aussi pour garder la foi. Le vote de la Commission Environnement du Parlement européen va dans le sens du catéchisme… OGM’info publie. Le rapport de la Commission Agriculture est hérétique… OGM’info ne publie pas (sauf en noyant l’info dans le prêche pour croyants).

    INF’ogm écrit : « Suivant le fil de la procédure législative européenne, le Parlement européen doit maintenant, en première lecture, se prononcer sur cette proposition le 7 juin prochain. Avant cela, c’est aux Commissions environnement et agriculture de se positionner. L’enjeu est de taille puisque c’est sur la base de l’avis de la Commission environnement, et dans une moindre mesure celle de la Commission agriculture, que le Parlement européen fondera son vote. » C’est à peu près exact. INF’ogm peut l’écrire puisque c’est neutre.

    Mais le rapport Lepage a été adopté (en commission) sans les voix du PPE, majoritaire au Parlement, qui se sont abstenus, et contre une forte minoritéqui est allée au-delà de l’abstention. Ça, c’est une information gênante… Donc INF’ogm ne publie pas.

    On peut continuer longtemps sur ce thème, qui s’applique aussi à Mme Marie-Monique Robin, laquelle, à l’évidence, n’est pas aller interviewer les scientifiques ne partageant pas sa religion.

  57. @ trafic

    Ta raison l’espoir fait vivre ! L’avenir dira si l’opinion publique aura envie de vivre en présence d’OGM ou pas !!!

    D’ailleurs sa date de quand, la demande d’un référundum Français ?

    Sinon pour les traités internationaux, ils ont été voté par des politiciens qui représentés les intérêts des consommateurs citoyens contribuables ou ceux des lobbys politico-industriel-financier de l’oligarchies ! Mais, je suis confiant, la populaste mondiale gronde, le FMI et/ou l’OMC auront du souci à ce faire dans les années qui viennent !

    Un nouveau copié collé hors sujet non pertinent et sans preuve ! Car ici Monsanto vient sauver l’humanité « celui qui détient la nourriture détient le pouvoir » de la famine pour l’intérêt général d’un monde meilleur selon Monsanto !

    Merci Monsanto, comment ferais-je sans vous, je ne sais pas lire ni écrire et je suis pauvre !!!!

    Je suis sur que l’opinion publique éduquée lui appréciera à sa juste valeur encore ce détournement des valeurs morales pour la cupidité !!!

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    Reportage Malawi, les champs captifs de Monsanto

    Arrivés sur fond de famine, l’américain et son allié Seedco se servent du pays, devenu dépendant de leurs semences stériles, comme vitrine en Afrique.

    Par SOPHIE BOUILLON Envoyée spéciale à Lilongwe, Malawi

    Titha cultive une petite parcelle de terre dans le village de Muzu, à une quarantaine de kilomètres de Lilongwe, la capitale du Malawi. Sur un demi-hectare de champs, elle récolte seule le maïs, pour la subsistance de ses trois enfants. Mal nourris, les yeux tristes, ils se cachent dans sa jupe à la vue des visiteurs. Ils ne vont pas à l’école, et Titha n’y est jamais allée non plus. Mais il y a deux ans, la vie s’est adoucie à Muzu. Titha a reçu un sac de semences hybrides Monsanto – provenant de deux plantes parentes différant par un ou plusieurs gènes – grâce au programme de subventions du gouvernement pour les petits agriculteurs. «La première année, nous avons eu une très bonne récolte, souffle-t-elle. J’étais contente. Mais ensuite, je n’ai plus eu de subventions pour les semences, juste pour les engrais. J’ai replanté des graines de la saison précédente, comme d’habitude… Mais elles n’ont rien donné.» Les semences hybrides sont des graines sélectionnées artificiellement. Leur variété n’étant pas «stabilisée», elles ne peuvent pas se reproduire d’une saison à l’autre. Surtout, au nom de la propriété intellectuelle, il est interdit de replanter des semences Monsanto. Titha le sait, mais elle n’a pas peur que la compagnie américaine la poursuive en justice. «Comment voulez-vous qu’ils me trouvent ici ? lance-t-elle, presque amusée. Et de toute façon, qu’est-ce qu’ils pourraient bien me prendre ? Je n’ai plus rien…»

    «Survie». La compagnie Monsanto, géant de l’agroalimentaire américain, prospère au Malawi. La vision de son directeur, Hugh Grant, est claire : «Il suffit qu’un pays africain dise oui [aux hybrides, ndlr] pour montrer le chemin aux autres.» Il avait noté que «72% de la population au Malawi dépend du maïs pour sa survie alimentaire». Un record mondial. Le pays idéal pour montrer la voie. Résistantes à la chaleur, et plus productives, les semences hybrides ont conquis les deux tiers des agriculteurs du Malawi en quatre ans. 46% d’entre eux utilisent des produits Monsanto et l’autre moitié plante des graines Seedco, une variété créée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Les deux organismes agroalimentaires ont des liens très forts. L’année dernière, Monsanto a fait un don de 10 millions de dollars (7,25 millions d’euros) à la fondation. En échange, Bill Gates a acheté pour 23 millions de dollars (16,7 millions d’euros) d’actions chez Monsanto, et a appelé son vice-président comme directeur des recherches agricoles de la fondation.

    De nombreux chercheurs agronomes s’inquiètent de ce monopole des deux géants sur le continent africain. Selon Miriam Mayet, directrice du Centre africain pour la biodiversité à Johannesburg, «lorsque le pouvoir économique de Bill Gates s’allie à l’irresponsabilité de Monsanto, l’avenir des petits agriculteurs en Afrique est peu prometteur». Au Malawi, un des pays les plus pauvres au monde, 76% de la population, soit 11 millions de personnes, dépend pour sa survie alimentaire de deux compagnies multinationales amies.

    L’arrivée de Monsanto ne s’est pas faite par hasard et fut le fruit de lourdes concessions. Après une terrible sécheresse qui a frappé le pays en 2005, Monsanto Found (un organisme de charité fondé par la compagnie) offre 700 tonnes de semences hybrides aux petits agriculteurs. Comme l’année dernière à Haïti après le tremblement de terre, la compagnie américaine est arrivée en «sauveur». Dans son petit bureau de Lilongwe, Misheck Nyirenda, directeur de Monsanto Malawi, est confus : «C’était de la charité ! Enfin… On s’est dit que comme ça, les paysans testeraient notre produit et reviendraient l’année prochaine.» Une bonne publicité sur fonds de solidarité. Sauf que la même année, en réaction à cette terrible sécheresse, le président, Bingu Wa Mutharika, décide de lancer sa «révolution agricole». Tout juste élu, il ne supporte plus de «mendier de la nourriture» au Programme alimentaire mondial pour faire vivre ses 15 millions d’habitants. L’Etat prend en charge les trois quarts du coût des semences et des engrais, grâce à un système de coupons distribués aux paysans. Les semences hybrides étant trop chères, les subventions ne s’appliquent que sur les produits de la compagnie paraétatique Admarc. Un moyen pour le gouvernement de rentrer dans ses frais. Un coup dur pour Monsanto. «La révolution verte a été difficile à mettre en place, concède Bingu Wa Mutharika, lors d’un sommet pour l’agriculture en Afrique en 2007. Les subventions restent un sujet tabou sur la scène internationale.»

    Finance. Et pour cause. Dès la mise en place de cette révolution agricole, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) s’insurgent : les subventions aux agriculteurs encouragent la corruption, enrayent les circuits de la finance mondiale et empêchent l’entrepreneuriat. Qu’importe si toutes les grandes puissances subventionnent leurs agriculteurs à coups de milliards de dollars. Et le Malawi est extrêmement pauvre. Il risque de s’endetter, prévient-on à Washington. Le budget du pays est déjà financé à 40% par la communauté internationale… Autre problème soulevé par le FMI, les semences et les engrais subventionnés sont produits par Admarc. Pour les bailleurs de fonds, c’est une violation du programme d’ajustement structurel imposé aux pays pauvres pour limiter le rôle des entreprises publiques. Du coup, les partenaires financiers (qui participent à hauteur de 40% au budget de l’Etat) s’engagent à aider financièrement la révolution agricole uniquement si le gouvernement «ouvre» le marché des subventions et reste «neutre» dans le choix des semences. Ils ont eu gain de cause : aujourd’hui 1,9 million de coupons permettent aux paysans d’acheter des hybrides.

    «Ma vie a été transformée grâce aux hybrides, s’enthousiasme Patrick, petit paysan qui vit sur les rives du lac Malawi. Je n’ai pas beaucoup d’argent, mais plus personne n’a faim dans mon foyer.» Avec ses champs verdoyants toute l’année grâce à un nouveau système d’irrigation, Patrick est la «vitrine» de cette révolution verte. L’ONG World Vision lui a fourni des semences la première année, lui a expliqué les bienfaits de la diversification alimentaire, et comment vendre ses produits. Malgré sa chemise déchirée et ses pieds nus, Patrick dit être «un vrai businessman» : «Le monde change, il faut bien changer avec !» World Vision est souvent décrite comme étant à la botte de Monsanto. Pourtant, le responsable de la sécurité alimentaire de l’organisation, Phiri Esau, se souvient : «Dès 2005, nous avons déclaré la guerre à Monsanto, confie-t-il. Avec un financement de l’Union européenne, on diffusait des messages à la radio pour mettre en garde contre les hybrides, on faisait des expériences avec les paysans… Et puis, après la grande sécheresse, le gouvernement nous a offert 100 tonnes de semences Monsanto pour les distribuer à nos membres. Ils avaient faim… Qu’est-ce qu’on pouvait faire ?» Même si aujourd’hui World Vision et Monsanto travaillent ensemble, Phiri Esau n’est toujours pas convaincu des bienfaits des hybrides. Ils ont besoin de deux fois plus d’engrais, abîment la fertilité des sols et créent une dépendance entre le fournisseur et l’agriculteur. «Bien sûr qu’ils auraient la technologie nécessaire pour créer une variété résistante à la chaleur qui pourrait être replantée d’une année sur l’autre. Mais si les fermiers n’achetaient pas de semences tous les ans, la firme ne pourrait pas survivre.»

    Famine. Après les hybrides, Monsanto et Seedco font pression sur le gouvernement du Malawi pour qu’il légalise la production d’organismes génétiquement modifiés (OGM). «C’est seulement une question de temps, promet Misheck Nyirenda. Les sols sont en mauvais état, la population ne cesse d’augmenter, l’OGM sera bientôt la seule solution pour le pays. Nous sommes déjà en discussion avec le gouvernement. Le coton OGM devrait arriver dans trois ans, et le maïs ensuite.» Pendant ce temps, le gouvernement s’endette. Le prix des engrais a explosé ces dernières années, et il faut en acheter deux fois plus. Le sol est érodé, les bailleurs de fonds sont affaiblis par la crise économique, et l’Etat doit subventionner l’achat des hybrides chaque année car ils ne se reproduisent pas. La «révolution verte» n’est pas tenable sur le long terme : 11% du budget de l’Etat est consacré à l’agriculture (le plus important de tous les pays d’Afrique), soit 150 millions d’euros. Le double de ce qui avait été prévu. Si demain les bailleurs de fonds suspendent leurs prêts et que le gouvernement n’a plus les moyens d’aider les petits agriculteurs à acheter des engrais, le Malawi risque une famine terrible. Et qu’arrivera-t-il si, un jour, Monsanto quitte le pays ? Prenant un air tragique, Misheck Nyirenda répond : «Si nous partons aujourd’hui, beaucoup de gens vont pleurer, parce qu’ils nous aiment et dépendent de nous pour survivre.»

    Source : http://www.liberation.fr/terre/01012322087-malawi-les-champs-captifs-de-monsanto

  58. @ trafic

    Suite ! Les choses évoluent ! Attendons le mois de Juin, je suis sur que l’opinion publique sera ravi d’être informé sur le sujet, il n’est pas illettré comme les pays sous-développés !

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    Débat au Parlement européen sur les interdictions nationales des cultures d’OGM : le grand écart
    par Eric MEUNIER, Pauline VERRIERE , avril 2011

    En juillet 2010, la Commission européenne (CE) proposait de fournir aux États membres de l’UE la possibilité d’interdire sur leur territoire la culture de PGM [1]. Les députés européens Corinne Lepage, pour la commission « Environnement » du Parlement européen (PE) et George Lyon, pour la commission « Agriculture », ont présenté en janvier leurs rapports respectifs [2] sur cette proposition. Bien qu’affiliés tous deux à ALDE (groupe de libéraux du PE), leurs rapports sont radicalement opposés.

    Corinne Lepage, eurodéputée et présidente en France de Citoyenneté Action Participation pour le 21ème siècle (Cap21), est en charge du rapport pour la commission Environnement. Cette Commission fournira in fine un rapport qui sera discuté ensuite par le Parlement européen. Selon la députée, priorité doit être avant tout donnée à la Commission européenne de répondre aux demandes du Conseil des ministres de l’Environnement, demandes formulées en décembre 2008 [3] : renforcement de l’évaluation des PGM avant autorisation et donc renforcement des lignes directrices de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA) et amélioration du fonctionnement de cette agence. L’eurodéputée considère dans son rapport que la directive 2001/18 n’est pas appliquée sérieusement puisque « les études prévues ne sont pas faites par les pétitionnaires, qu’il s’agisse des études sur les effets à long terme, des études préalables sur les milieux récepteurs ou de la prise en compte des impacts socio-économiques ». Si elle juge que la proposition de la CE « poursuit un objectif souhaitable », elle considère surtout qu’il est prioritaire de mettre correctement en application la législation existante « avant d’envisager de la changer ». Le rapport suit donc logiquement cette ligne et Corinne Lepage propose des amendements à la proposition de règlement soumis par la Commission européenne [4].
    À l’heure actuelle, une évaluation scientifique est réalisée lors de la procédure européenne d’autorisation d’une PGM. Par la clause de sauvegarde (article 23 de la directive 2001/18), les États peuvent introduire de nouveaux arguments scientifiques, justifiant la suspension sur leur territoire d’une PGM autorisée au niveau européen. Mais ces arguments sont difficilement utilisables et souvent recalés par la Commission. La proposition de la Commission est de laisser au niveau communautaire cette évaluation scientifique. Mais les États pourront, selon la CE, utiliser d’autres arguments pour justifier d’une interdiction sur leur territoire. Premier écueil selon Corinne Lepage, la Commission ne peut se contenter d’une liste négative, c’est à dire ne présentant que les arguments non utilisables par les États (ici, les arguments scientifiques). Deuxième difficulté, l’évaluation scientifique ne peut rester de la seule compétence communautaire comme le souhaite la CE. Les États devraient pouvoir prendre en compte des motifs scientifiques complémentaires ou différents de ceux évalués au niveau communautaire, propres à leur territoire, afin de ne pas ignorer les spécificités agricoles et environnementales de chaque pays.
    Corinne Lepage, dans l’un de ses amendements, propose les différents arguments qui selon elle, devraient être invocables par les États membres pour interdire sur leur territoire la culture de PGM autorisées au niveau européen. Outre, on l’a vu, des arguments scientifiques complémentaires ou différents, les motifs invocables doivent également considérer les évaluations indirectes, liées à la gestion des risques. Ces motifs peuvent inclure « le risque d’apparition de résistance chez les plantes adventices ou dans les organismes cibles », « des considérations socio-économiques » telle que la faisabilité économique de la coexistence, des « changements dans les pratiques agricoles » ou un « objectif de préservation de la diversité ou de la spécificité des pratiques agricoles ».
    Ces propositions vont à l’encontre de la proposition de la Commission européenne qui souhaite conserver au niveau européen les critères d’impacts environnementaux et sanitaires. Mais pour Corinne Lepage, de tels arguments devraient devenir évocables par les États membres, tout comme des arguments socio-économiques. Car ils concernent des politiques nationales ou locales comme l’affectation des sols, l’aménagement du territoire ou la protection de la biodiversité de la faune et de la flore. Autant de domaines sur lesquels les États membres « conservent des compétences importantes ». Par cette proposition, Corinne Lepage souhaite donc que le PE, ou du moins dans un premier temps, sa commission « Environnement », donne une marge de manœuvre plus large aux États membres pour décider nationalement des interdictions et qu’il rappelle à la Commission européenne son obligation à mettre en œuvre correctement une législation existante.

    Privilégier l’environnement à la liberté du commerce

    Mais la clef du rapport de Corinne Lepage se situe dans le choix de la base légale du règlement modifiant la directive 2001/18. Dans sa proposition, la CE prend comme base légale l’article 114 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Cet article 114 du TFUE traite du rapprochement des législations et a pour objectif d’assurer le fonctionnement du marché intérieur et notamment de la libre circulation des marchandises. Avec une telle base légale, l’objectif de la proposition de la CE est donc de garantir une liberté de circulation au sein du marché européen. Dans ce cadre, si un État membre estime nécessaire de maintenir des dispositions nationales justifiées par des exigences liées à la moralité publique, l’ordre public, la sécurité [5]… ou relatives à la protection de l’environnement, il le notifie à la Commission européenne, laquelle dans un délai de six mois, « approuve ou rejette les dispositions nationales en cause ». Cette procédure, qui laisse peu de liberté aux États membres, peut encore être alourdie si le législateur l’estime nécessaire. C’est cette seconde solution qui a été retenue dans le cadre de la directive 2001/18. Les mesures de procédures différenciées (art. 7) et clause de sauvegarde (art. 23) sont soumises à la procédure de comitologie, laquelle donne un poids important à la Commission européenne, peu encline à la mise en œuvre des articles 7 et 23…
    Corinne Lepage suggère, quant à elle, de modifier la base légale de ce futur règlement et propose de faire référence à l’article 192 du TFUE à la place du 114.
    Dans ce cadre, il serait en effet beaucoup plus aisé pour les États membres de conserver ou mettre au point des « mesures de protections renforcées », puisque l’article 193, qui constitue avec les articles 191 et 192, le Titre XX (20) environnement du TFUE prévoit que « les mesures de protections arrêtées en vertu de l’article 192 ne font pas obstacle au maintien et à l’établissement, par chaque État membre, de mesures de protection renforcées ». Si ces mesures nationales plus restrictives en matière de protection de l’environnement doivent être compatibles avec les traités et notifiées à la Commission européenne, elles ne sont toutefois pas soumises à son approbation ni à la procédure de comitologie. Un État pourra donc plus facilement interdire les OGM sur son territoire, et l’objectif du règlement européen, pris sur ce fondement, ne serait plus d’assurer le fonctionnement du marché intérieur mais la protection de l’environnement.
    Le choix de cette base légale présente donc un réel enjeu, laissant une possibilité plus ou moins ouverte aux États membres d’être plus exigeants que la législation européenne.

    La commission « Agriculture » du PE au secours de la Commission européenne

    George Lyon, ancien député écossais LibDem, est lui en charge de l’avis de la commission « Agriculture ». Cette dernière a été saisie de la question afin effectivement de fournir seulement un avis sur la question et non un rapport au Parlement européen… Ce travail a donc un statut différent de celui de la commission « Environnement ». Et dans son avis, cet eurodéputé affiche clairement son soutien à la proposition de la Commission européenne. Sa première précision va d’ailleurs dans le sens de la Commission européenne : les décisions doivent avant tout être scientifiques et « d’autres éléments comme les approches socio-économiques ou les considérations éthiques ne peuvent se substituer à des décisions sur la sûreté basées sur la science ». Partant de là, l’eurodéputé apporte des propositions de modifications visant à « renforcer la proposition de la Commission en réponse aux inquiétudes sur le marché intérieur et la compatibilité des décisions nationales avec les règles de l’OMC » – deux des critiques formulées sur la proposition de la Commission [6]. Ainsi, George Lyon propose que les décisions nationales ne soient prises qu’au cas par cas et non pour tous les OGM comme proposé. Il précise également que les États membres devraient être mis dans l’obligation d’adopter des mesures de coexistence avant toute décision d’interdiction de mise en culture. Cette proposition réduit encore plus les arguments utilisables par les États membres – qui sont déjà flous comme le dénonce Corinne Lepage. En effet, dans le schéma du député, l’évaluation scientifique est centralisée au niveau européen. Les Etats membres n’ont plus à disposition que des arguments socio-économiques, agricoles et éthiques. L’adoption de mesures de coexistence a pour objectif de répondre aux questions socio-économiques et aux modèles agricoles. Les États membres qui auront adopté leurs mesures auront donc, en quelque sorte, « épuisé » leur réserve d’arguments quand arrivera le moment de prendre une décision nationale d’interdiction. Car il ne leur restera « que » les arguments éthiques. Il est d’ailleurs à noter que ni la Commission européenne, ni George Lyon n’apportent d’exemples de tels arguments, en fait difficilement imaginables puis évaluables. Enfin, George Lyon demande à ce que les décisions nationales soient publiées trois mois avant leur mise en œuvre, au lieu d’un mois proposé par la CE. L’apport supplémentaire de George Lyon porte sur le rappel que des seuils de présence d’OGM dans les lots de semences non GM pourraient être adoptés. Mais sans aucune obligation, l’amendement proposé étant assez large dans sa mise en application : « La Commission évalue s’il y a lieu d’établir des seuils pour l’étiquetage des traces d’OGM dans les semences conventionnelles. […] Elle informe le Parlement européen et le Conseil avant le 31 décembre 2011 et transmet, le cas échéant, les propositions législatives qui s’imposent »… A noter que Georges Lyon, et ce logiquement au vu de sa position, ne propose pas de changer la base juridique de la proposition de ce règlement.
    Ces deux rapports, difficilement conciliables on le voit, lancent donc les travaux du Parlement européen sur cette proposition de règlement, qui seront suivis par les travaux du Conseil européen.

    Calendrier des discussions de ce nouveau règlement

    La commission « Agriculture » discute en ce moment du rapport de Georges Lyon et des amendements peuvent être proposés jusqu’au 3 février. Son vote est prévue pour le 15 mars.
    Pour la commission « Environnement », le rapport de Corinne Lepage sera discuté une première fois le 28 février, des amendements pouvant ensuite être déposés jusqu’au 7 mars. Une discussion finale avec vote aura lieu les 11 et 12 avril. Côté Parlement européen, le rapport de la commission « Environnement » (le rapport de la Commission agriculture n’ayant, rappelons-le, « qu’un » statut d’avis) sera discuté et sa forme finale (après amendements) votée en juin. Suivront les discussions entre le Parlement et le Conseil qui viseront à se mettre d’accord sur un texte commun. Dans cette procédure, la Commission européenne n’a officiellement rien à dire mais reste présente dans les différentes discussions.

    Source miraculeuse : http://www.infogm.org/spip.php?article4719

  59. @ wackes seppi ( 14 avril 2011 à 19:14 ) a écrit :

     » J’en connais qui se sont adressés à l’opinion publique, avec le succès que l’on sait.  »

    Tu peux développer ! Je n’ai pas ton intelligence supérieure sélective et impartiale PRO – OGM !

     » c’est quoi un référendum « démocratique » par rapport à un référendum tout court ?  »

    Un référendum d’initiative populaire sur la question des OGM mais aussi sur l’ALIMENTATION CLONEE ! Mais je comprends qu’en tant que PRO – OGM, ta concience cupidité ne tant fasse pas echo !

     » M. Eau pure n’est pas croyant mais qualifie les OGM et l’ « alimentation clonée » (tiens, c’est nouveau, ça !) de poisons.  »

    Oui, je ne crois que ce que je voie ! Pour moi la solution, c’est que tu serves de cobaye humain avec pour te tenir compagnie Anton, Trafic…..etc ! Et pour supporteur, vous aurez 460 226 675 habitants européens avec vous !

     » M. Eau pure n’est pas croyant mais estime que « heureusement que l’opinion publique ne compte pas sur vous pour l’obtention des preuves de collusions – conflit d’intérêt, corruptions, pression lobbyistes…. !!! » M. Eau pure écrit pour l’opinion publique. Peut-être est-il l’opinion publique à lui tout seul.  »

    Non, je ne suis pas tout seul, il y’a 65 026 885 habitants Français qui comme moi ne sont pas incrédule ! D’ailleurs comment ce fait’il que l’on ne trouve pas ces informations sur les sites  » alerte – environnement / imposteurs / agriculture – environnement  » Pro – Pesticides – OGM et prochainement surrement l’alimentation clonée que vous consulter avec assuidités !

     » M. Eau pure n’est pas croyant mais nous gratifie à chacune de ses interventions d’un copier-coller de « sources miraculeuses ». Tiens, INF’ogm (Eau pure, 13 avril 2011 à 20:51)… Elle est en effet miraculeuse, car elle ne publie que ce que les croyants – et les mécréants du style Eau pure – veulent lire, et doivent lire aussi pour garder la foi. Le vote de la Commission Environnement du Parlement européen va dans le sens du catéchisme… OGM’info publie. Le rapport de la Commission Agriculture est hérétique… OGM’info ne publie pas (sauf en noyant l’info dans le prêche pour croyants).  »

    Je vois que mes copié collé, vous font plaisir ! Sinon il publie quoi déjà vos sites préférés comme informations d’intérêt général !

     » INF’ogm écrit : « Suivant le fil de la procédure législative européenne, le Parlement européen doit maintenant, en première lecture, se prononcer sur cette proposition le 7 juin prochain. Avant cela, c’est aux Commissions environnement et agriculture de se positionner. L’enjeu est de taille puisque c’est sur la base de l’avis de la Commission environnement, et dans une moindre mesure celle de la Commission agriculture, que le Parlement européen fondera son vote. » C’est à peu près exact. INF’ogm peut l’écrire puisque c’est neutre.  »

    Et bien attendons le mois de Juin ! A moins que vos sources informatives et impartiales fasses surface prochainement sur ce site !

     » Mais le rapport Lepage a été adopté (en commission) sans les voix du PPE, majoritaire au Parlement, qui se sont abstenus, et contre une forte minoritéqui est allée au-delà de l’abstention. Ça, c’est une information gênante… Donc INF’ogm ne publie pas.  »

    Cela permettra à l’opinion publique de voir comment vos amis les lobbyistes Pro – OGM vont faire pressions !

     » On peut continuer longtemps sur ce thème, qui s’applique aussi à Mme Marie-Monique Robin, laquelle, à l’évidence, n’est pas aller interviewer les scientifiques ne partageant pas sa religion.  »

    En ce qui me concerne Oui ! Car si sa te convient pas, tu peux toujours retourner de gargariser en petit comité auprès de tes amis présent sur tes sites préférés !!!

    Aller pour ne pas perdre la main, un nouveau copié collé spécialement pour toi ! J’espère que tu apprécieras, c’est la suite du 1er « Monsanto, ton univers impitoyable » !

    ……………………………………………………………………………………………………………………………….

    Des OGM interdits par la justice américaine
    23 septembre 2009 15:12, Les mots ont un sens, par Napakatbra

    Array. Array. Des OGM interdits par la justice américaine – LMOUS
    Aux Etats-Unis, un juge fédéral vient de déclarer illégale l’autorisation de culture d’une variété de betterave génétiquement modifiée, le gouvernement n’en ayant pas préalablement évalué l’impact environnemental. Cette décision pourrait conduire à l’interdiction de sa commercialisation. Et à toute une série de nouveaux procès…

    Ces betteraves OGM, fruits des recherches biotechnologiques de Monsanto, sont imperméables au Roundup, ce qui permet aux agriculteurs d’épandre le maximum d’herbicides en prenant le minimum de risques. Elles ont été agréées en 2005 par le gouvernement, qui avait décrété que l’impact environnemental ne serait pas significatif, sans autre étude. Ces betteraves sont cultivées à grande échelle depuis 2008. Selon certaines études, elles représentent 95% des cultures de betterave sucrière plantées cette année.

    Aucune étude sérieuse d’impact environnemental

    Dans un arrêt publié lundi, rapporté par le New-York Times, le juge Jeffrey S. White de la Cour de San Francisco a déclaré que le Département de l’agriculture avait violé la loi fédérale en autorisant une culture pour laquelle aucune étude d’impact n’avait été menée. Cette décision fait écho à un autre jugement : il y a deux ans, un autre juge du même tribunal était arrivé aux mêmes conclusions pour une variété de luzerne génétiquement modifiée. Mais le juge avait ensuite été plus loin, interdisant toute mise en culture jusqu’à ce que le gouvernement rédige une (vraie) déclaration d’impact environnemental. Deux ans plus tard, il n’y a toujours pas d’évaluation et la luzerne n’est plus cultivée. Concernant la betterave, le juge n’a pas encore statué sur l’interdiction totale…

    Vers une multiplication des procès…

    « Nous nous attendons au même résultat que dans le cas de la luzerne » a déclaré Andrew Kimbrell, directeur exécutif du Centre de sécurité alimentaire, un groupe de défense qui s’était déjà impliqué dans le procès de la luzerne. « Cela va mettre un terme à presque toutes les nouvelles plantations et à la commercialisation car ce n’est plus une culture approuvée » a-t-il encore affirmé. Dans cette affaire, le Centre pour la sécurité alimentaire a été épaulé par de nombreuses organisations environnementales, par des agriculteurs et des associations de consommateurs. Silence radio du côté du gouvernement, qui prend le temps d’étudier en détails le jugement. Les syndicats d’agriculteurs ont déjà promis de faire appel de cette décision.

    source : http://www.lesmotsontunsens.com/betterave-ogm-interdits-par-justice-americaine-etats-unis-5603

  60. Bravo pour ce livre et ce documentaire des plus instructifs…..les commentaires du type « vous voyez elle fume des cigarettes alors ce qu’elle dit est faux sont d’une bêtise affligeante et sans doute énonçé par des gens très intelligents…. »
    et c’est vrai que le bon sens plaide pour l’interdiction pure et simple des pesticides et autres poisons qui nous entourent et qui enrichissent l’industrie au détriment de la société…….car jusqu’à preuve du contraire le cancer progresse de façon dramatique ,les traitements sont d’une efficacité à prouver ,et cette religion qui veut que le progrès vaut pour le progrès et d’une débilité absolue…les experts ont dit qu’il y avait une chance sur 35000 pour qu’un accident nuclèaire arrive!!!! c’est à dire un tous les 35000 ans et on en est à un tous les 25 ans…..alors messieurs les experts rideaux…..

  61. « ZARNS says: 5 mai 2011 à 21:49
    …les experts ont dit qu’il y avait une chance sur 35000 pour qu’un accident nuclèaire arrive!!!! c’est à dire un tous les 35000 ans et on en est à un tous les 25 ans…..alors messieurs les experts rideaux….. »

    => en parlant du nucléaire et des associations « vertes »
    http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/jean-marie-pelt-avec-le-nucleaire-les-hommes-se-sont-pris-pour-des-dieux-05-04-2011-15633_8.php

    Durant ces dernières années, je n’étais pas très content que les ONG et même les Verts soient devenus silencieux sur le nucléaire. C’est un peu le « deal » du Grenelle avec le gouvernement : on interdit certains OGM et, en échange, on ne touche pas au nucléaire. C’est un compromis pour le moins imprudent surtout avec un Président qui est un des promoteurs de ce « tout nucléaire » dont nous avons tellement de mal à nous défaire.

  62. À propos du Match Narbonne – Marie Monique Robin (MRR),
    Notons le décalage entre les données d’hier (1950-2000) auxquelles se réfère MMR et les arguments du professeur, prélevés dans les connaissances actuelles (2005-2011) en cours d’élaboration pour certaines. Rappelons que les recherches sur ces questions répondent à une genèse lente, parfois douloureuse initiée vers 1950 avec « le printemps silencieux » de Rachel Carson.
    Notons « ce refus d’être un protestataire systématique » et déplorons que la protestation systématique constitue le principal défaut des opposants.

    • 1- DJA : le professeur bouleverse les idées reçues évoquées sur la liste hygiène :
    « En dehors des biomarqueurs d’exposition, dans le domaine de l’épidémiologie moléculaire il existe désormais des biomarqueurs d’effets, en particulier ceux liés aux effets mutagènes, cancérigènes et perturbateurs endocriniens, applicables directement chez l’homme…»

    • Cette notion de DJA fut évoquée sur la liste hygiène le 29 avril dernier :
    En ce qui concerne le niveau cellulaire, la démarche doit être affinée. Les notions de doses journalières admissibles perdent leur signification. C’est aussi vrai en matière d’efficience du système hormonal. On estime l’incidence des effets carcinogènes ou mutagènes selon leur fréquence. Leur gravité ne dépend pas de la dose d’un facteur considéré, mais du potentiel de ‘réparation’ cellulaire de l’organisme soumis à ce facteur. Le risque est établi dès lors qu’une molécule est capable de provoquer une atteinte génétique ou épigénétique…

    Narbonne évoque l’absence de linéarité de la relation dose/effet.
    Thème équivalent soulevé sur la même liste de discussion en ces termes :
    Il est assez facile de penser que les effets seront faibles ou inexistants parce que la dose est faible, mais ce problème est complexe. La notion de bon sens voudrait que plus la dose est forte, plus l’effet soit marqué. Il faut aussi considérer les relations agonistes / antagonistes et de disponibilité des récepteurs… (enzymes).

    • 2-Effets cocktails, après avoir démontré leur gravité (effets d’occurrence, effets de produits), avec phénomènes d’additivité, de mimétisme, il va se contredire par l’exemple des menus toxiques, qu’il qualifie de caricatural et fortement sous-estimé sur le nombre de produits détectés ! (réf. annexes : 5 pesticides sur les fraises dont la carbendazime contreindiquée chez la femme enceinte)

    • Narbonne explique « Quant aux consommateurs, nous ne disposons d’aucune étude permettant de dire que la présence de résidus dans leur assiette constitue un risque sanitaire quelconque »
    Il parle alors comme un procureur qui manque de preuves :
    « ne vous laissez pas impressionner par le spectre de l’erreur judiciaire,  je ne la redoute pas moins que vous, mais la culpabilité de l’accusé ne fait aucun doute ! »

    Cette forme d’allégation est jugée redoutable selon Didier Nordon dans “Pour la science” décembre 2007.
    Elle fait appel à la confiance absolue, on la retrouve à chaque fois que l’autorité manque d’arguments :
    « La médecine a déclaré qu’elle redoutait la nocivité de ces poisons, et nous ne doutons pas de sa sincérité, mais elle n’est pas convaincue d’une dangerosité pour le consommateur ce qui reste à démontrer… »        

    C’est ainsi que l’on consolide l’hypothèse de l’innocuité d’un poison ou tout au moins sa maîtrise. Démarche employée à chaque fois que les intérêts financiers sont en jeux. 
    Nous savons qu’il faudra entre 15 et 30 ans pour rétablir la vérité.
    Doll (un professionnel) sur son lit de mort a reconnu avoir été manipulé sur la nocivité du tabac.

    L’INVS affirmait bien en 2009 que les polluants ne représentaient que 0,2 % des décès par cancer !  Ils seraient même responsables de la baisse d’incidence de certains, “ puisque les niveaux d’exposition ont diminué drastiquement ”  

    Nous avons donc compris que des mécanismes d’action complexes sont toujours discutés par les experts chargés de la question et nous savons que leurs avis peuvent diverger, certains laboratoires fermés et des exclusions prononcées.
    Comment alors être si sévère avec MMR qui manifestement n’était pas informée des
    études en cours, l’une en 2004 et l’autre en 2010, dont les résultats ne sont pas publiés.

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