« Notre poison quotidien »: c’est parti!

Les internautes auront sûrement constaté le buzz incroyable qui entoure d’ors et déjà la sortie de mon prochain film et livre « Notre poison quotidien« , alors que la presse commence tout juste à sortir. J’en suis bien sûr ravie et je vais, à partir d’aujourd’hui, écrire très régulièrement sur ce Blog, maintenant que je suis , enfin, libérée de l’écriture de mon livre (480 pages) , qui sera lancé lors du salon du livre de Paris, les 19 et 20 mars (venez nombreux!).

D’abord, je dois corriger une information concernant l’avant-première organisée par la région Poitou Charentes. La salle prévue n’étant pas disponible (pour cause de travaux non terminés), l’avant-première aura donc lieu à Châtillon (Deux Sèvres) , non loin de la ferme de mes parents, ce qui me réjouit.

Par ailleurs, l’Express de cette semaine a placé mon enquête en Une! Dans un dossier de quatorze pages, les lecteurs pourront lire quelques « bonnes feuilles » de mon livre.

http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/des-poisons-dans-notre-assiette_967654.html

De plus, j’ai donné une cinquantaine d’interviews, et je participerai aux émissions de télé et radios suivantes:
– RTL: journal du vendredi 4 mars, à 7 heures 20
– RCF: journal du lundi 7 mars, à 9 heures 20
– Figaro.com: participation à un forum, le lundi 7 mars de 10 à 11 heures
– Radio Nova: lundi 14 mars de 8 à 9 heures
– France 5; lundi 14 mars à 13 heures 15
– Canal +: Le grand Journal, lundi 14 mars, à 18 heures 40
– France Inter: « La tête au carré », mardi 15 mars, à 14 heures
– Le Mouv (Bono): mardi 15 mars, de 17 à 18 heures
– France Culture, « Le grain à moudre », mardi 15 mars, à 19 heures 20.
– ARTE: mardi 15 mars, Tchat après la diffusion du film (qui commence à 20 heures 40)
– France Inter, « Service Public », jeudi 17 mars, de 10 à 11 heures.

Une projection du film est organisée le jeudi 17 mars, à 18 heures, par le Mouvement des Générations futures au 184 rue de Grenelle, à Paris.

54 réflexions sur « « Notre poison quotidien »: c’est parti! »

  1. Bravo Marie-Monique Robin, votre enquête cerne très bien le fond du problème.
    Nos grandes politiques de Santé se sont toujours préoccupé de soigner les Effets sans trop chercher à en connaître les Causes.

    Ci-joint un article qui posait des questions

    REACH… un espoir ?

    L’adoption du projet « REACH », concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances par le Parlement Européen le 28 novembre 2005, nous prouve que cette volonté de régulation et de surveillance des produits chimiques, entrant dans la composition de tous les produits de consommation, sont devenus le problème le plus important de notre époque.

    Nous sommes en droit de nous poser une foule de questions :
    • Aurions-nous été en contact avec des produits dangereux ?
    o Sans en être informé ?
    o A l’insu du plein gré de responsables, irresponsables
    • Quels sont les organismes qui fournissent l’autorisation de mise sur le marché ?
    o Sous quels critères d’évaluation ?
    • Pour quelles raisons a-t-on laissé des produits non testés, qui sont ou peuvent se révéler dangereux, envahir tous les secteurs de la consommation ?
    • N’est-il pas trop tard pour juguler un phénomène qui touche toutes les couches de la population ?
    o Combien d’agents toxiques attaquent et anémient nos défenses immunitaires ?
    • N’est-il pas trop tard pour préserver les futures générations ?
    o Les séquelles que subissent les géniteurs humains ne peuvent-elles pas perturber et troubler les facultés de reproduction et/ou créer des anomalies congénitales ?
    o Les doses « acceptables » tolérées tiennent-elles compte du phénomène d’accumulation des mêmes composants et/ou de la combinaison avec d’autres agents qui peuvent générer des effets primaires ou secondaires agressifs ?
    o Combien de maladies sont-elles imputables à des dérèglements d’origines chimiques ?
    • Aurait-on exposé toute une population à des risques majeurs pour des questions d’intérêts ?
    o Quel est le taux « acceptable » de morts et de victimes des progrès de la civilisation et des leurres de la chimie miraculeuse ?
    o Le principe de précaution est-il caduque dès qu’il est question de gros sous ?
    • Les chimistes, industriels, importateurs et services de contrôles ne sont-ils pas tenus de mettre sur le marché que des substances n’ayant aucun effet de nuisance ?
    • Le fait de fabriquer, d’importer et de vendre des produits dangereux, ne correspond-il pas à un délit ?
    • Le fait de connaître les conséquences liées à l’utilisation de ces produits dangereux, sans prévenir l’utilisateur des risques qu’il encourt, est-il considéré comme un empoisonnement ?
    • Le fait de mettre sur le marché des produits, qui sont nuisibles à la santé d’une partie ou de l’ensemble de la population, ne doit-il pas être considéré comme un crime ?
    Le fait, de fabriquer, d’importer et de vendre des agents toxiques, qui sont susceptibles d’affecter irrémédiablement la survie de l’Homme, doit être jugé comme un crime contre l’Humanité.

    Rappel : Cancer 130 à 150 000 morts tous les ans
    1e ) Progression annuel : 1980 = 150 000 nouveaux cas
    : 2000 = 278 000 nouveaux cas
    : 2009 = 350 000 nouveaux cas
    Les causes : ??????????????
    Les effets :
    Une maladie en progression constante qui s’alimente d’elle-même aux sources d’une bienheureuse pourvoyeuse qui se nomme : consommation, aidée, il est vrai, par une comparse redoutable ; la PUB.
    Une égérie qui ne recule devant aucun subterfuge pour vanter tous les bienfaits homériques des dernières molécules extraites, avec acharnement, du Grand Puit des Sciences, grâce au Génie des Grands Savants exerçant tout leur Grand Art dans le laboratoire promoteur.
    Une égérie qui oublie tous les effets primaires ou secondaires désastreux !…

    2e ) La mortalité affectée au cancer du fumeur n’est-elle imputable qu’au seul tabac ?

    Le programme REACH, qui s’étalera sur 11 ans est devenu beaucoup moins contraignant. Il prévoit des mesures progressives étalées dans le temps :
    – 3 premières années : les substance chimiques produites à plus de 1 000 tonnes par an devront prouver leur innocuité.
    – 6 ans pour les substances chimiques produites entre 100 et 1 000 tonnes par an
    – entre 10 et 100 tonnes certains tests (notamment sur les animaux) pourront être évités
    – entre 1 et 10 tonnes (entre 17 500 et 20 000 molécules), les tests ne seront pratiquement pas obligatoires. Néanmoins un rapport de sécurité complet sera exigé pour les substances potentiellement à risques.

    Utilisation des pesticides en France en 2000
    – Fongicides : 52834 T
    – Insecticides : 3103 T
    – Herbicides : 30834 T
    – Divers : 7911 T
    – Total : 94682 T
    Selon l’INRS, 550 000 tonnes de solvants neufs sont utilisées chaque année dans le pays.
    Si ces produits chimiques sont « incontournables » pour leurs propriétés,
    « aucun n’est inoffensif » , a rappelé l’institut.

    3e ) Les autres maladies et séquelles ???????????

    Jacques Sartori
    ————————————————–

    REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals) signifie en français « Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques ». Rappelons que depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de 100 000 substances chimiques ont été commercialisées, la plupart du temps, sans qu’aucun test sur la santé humaine n’ait été réalisé

  2. Bien sur que toutes ces questions sont urgentes et necessite la sensibilisation du plus grand nombre . C est en cela que les travaux de MM Robin sont vitaux .
    Encore merci MMR 🙂 et merci mr sartori pour votre commentaire

  3. Mme.Robin ne démontre rien. Elle affirme que, elle est convaincue que… mais aucune preuve scientifique.
    Strictement aucune.
    Sinon donnez quelques références d’études épidémiologiques démontrant la relation causale entre augmentation du taux d’incidence des cancers et « les produits chimiques ».

  4. I bought organic avocado yesterday, not only it tastes better, but the skin is also edible. Tomorrow I will buy organic chestnuts.

  5. Film qui me parait vraiment intéressant. Je suis Deux-Sévrienne moi aussi mais vis au Québec… Pourra-t-on voir ce film au Québec ? Et le livre ?
    Merci de votre réponse.

  6. Avant de traquer « les mauvais produits chimiques de synthèse », que Marie Monique Robin s’inquiète déjà »des mauvais produits chimiques naturels » qui font eux à coup sûr 5 millions de morts par an de part le Monde,apparemment (voir le lien),ce n’est pas le cas!!!
    A votre avis « les mauvais produits chimiques de synthèse » tuent combien de personne par an et ……soignent combien d’êtres humains?

    http://alerte-environnement.fr/?p=3921

  7. Toute la question repose justement sur la différence entre les bons et les mauvais produits chimiques de synthèse. Les mauvais sont nuisibles, et ne soignent pas. Ce sont les bons produits chimiques de synthèse qui soignent.

    Il ne s’agit pas d’annihiler un système mais de modifier l’ordre des priorités. Il va peut être falloir faire un choix entre le Dieu Pognon et la survie de notre espèce.

  8. @IsaF

    Savez vous qu’un bon » pesticide naturel » utilisé en bio depuis très longtemps ?la roténone et qui va apparemment être interdit d’utilisation au 1 Octobre prochain laissant d’ailleurs nombres de producteurs de fruits et légumes bios dans le désarroi donne la maladie de Parkinson?
    Savez vous qu’un mauvais pesticide de synthèse,le paraquat,accusé des mêmes maux à lui été interdit voici plus de 5 ans?.
    Savez vous que l’emploi répèté du bon Sulfate de Cuivre par les producteurs biologiques(20 traitements en vigne bio) est un poison beaucoup plus néfaste pour la vie microbienne des sols que la chimie de synthèse?
    Je pourrais vous en citer un livre.

    Je connais trop bien l’agronomie et la santé des agriculteurs de ma région pour ne pas céder à la panique!!!

    Non notre espèce n’est pas en danger,ce sont les médias et autres journalistes qu’ils faudraient licenciés pour retrouver un peu plus de sérénité.

  9. @ ME51

    « Savez vous qu’un bon » pesticide naturel » utilisé en bio depuis très longtemps ?la roténone et qui va apparemment être interdit d’utilisation au 1 Octobre prochain laissant d’ailleurs nombres de producteurs de fruits et légumes bios dans le désarroi donne la maladie de Parkinson? »

    – Et bien il faut faire du bio sans ces produits. Cela n’empêche pas d’exclure totalement la solution OGM qui est la pire des solutions.

  10. ME51

    L’agriculture existe depuis des milliers d’années. On peut donc cultiver sans roténone quitte à perdre un peu en rentabilité et en attendant de trouver d’autres solutions plus adaptés.
    La rentabilité ne doit pas être décisive dans l’agriculture comme dans le reste. Si pour être rentable on doit bouziller la planète, et bien, ne soyons pas du tout rentable et cherchons les solutions ailleurs.
    Evidemment, c’est un langage que tu ne peux pas comprendre. Et pourtant TOUT ce que je dis est possible.
    On a pas à faire du! business n’importe comment, en faisant n’importe quoi et en s’en foutant de l’avis de TOUT le monde. Les OGM , PERSONNE n’en veut. Qu’ils soient bon ou mauvais. Personne n’en veut. Trouve une autre solution. Il y en a des centaines.

  11. @ ME51

    Si tu n’est pas capable de t’adapter au bio ou à la fillière verte, change de métier et laisse faire ceux qui ont du savoir faire. Fait autre chose dans la vie mais respecte le monde. Celui-ci ne veut pas , ni d’OGM, ni d’agriculture intensive pleine de pesticides et d’engrais chimiques, ni de la malbouffe. Si tu ne sais rien faire d’autre, fait un effort bon sang. Tu es si nul que çà pour être incapable de te recycler ???

  12. @Zeppe

    Pourquoi faire du bio puisque plus de 90% des consommateurs n’ont mange pas !!!
    Je pense que votre « culture et connaissance de l’agriculture  » se limite,comme beaucoup de vos semblables,à un simple écran d’ordinateur .
    Ce n’est pas vous qui aller me donner des conseils,le bio est une grande farce,à commencer par les trop rares fertilisants organiques dont les vinasses de sucrerie pourtant issus de l’agriculture dite intensive que tous les bios s’arrachent à prix d’or.
    C’est simple,dans ma région de grandes cultures, vous retirez les vinasses au agris bios et demain ils se remèttent tous à l’agriculture conventionelle!!! et cà ce n’est pas écrit sur google.

    Commencez déjà par interdire ce qui est dangereux pour la santé: le tabac, la drogue et les carburants « fossiles » et seulement après on verra pour réduire « si possible » l’utilisation des phytos.

  13. Bravo Mme Robin! Votre enquête sur Monsanto était déjà magnifique et Notre poison quotidien est de la même veine. Je l’ai vu sur la chaîne TSR2 de la Suisse romande et je suis scandalisée de voir tous ces ronds de cuir de l’EFSA et autres, bien installés dans leurs fauteuils, touchant sûrement des salaires indécents à ne rien faire et bien embarrassés par vos questions pertinentes…

  14. Le jour où les politiciens courageux interdiront la plupart de ces produits phyto-sanitaires dangereux, les producteurs devront bien faire autrement et le bio sera présent sur tous les étals à un prix abordable. Je ne pense pas qu’on souffrira de pénurie alimentaire étant donné le gaspillage actuel.

  15. @ Nicole

    Ma pauvre Nicole je pense que vous vous mettez le doigt dans l’oeil,si le bio se développe,le conventionnel va regresser et la production va énormément baisser.La nourriture sera moins abondante et son prix sera en nette augmentation et votre porte monnaie  » à sec »!!!

  16. @ME51
    La France est le plus grand consommateur de produits phytos d’Europe!! Ils font comment les autres pays?
    Nous ne risquons pas de manquer de nourriture. Il faut arrêter au plus vite avec toute la production intensive et si tous ne veulent pas se convertir au bio, au moins passer à des méthodes de culture EXTENSIVE, bien moins dommageable pour l’environnement. Ces décisions sont politiques et l’argent doit être investi intelligemment. La politique agricole coûte des milliards en Europe… Il faut répartir cet argent différemment et faire en sorte que les producteurs puissent s’assurer un revenu convenable en respectant leurs terres et leurs animaux. Lire aussi le livre noir de l’agriculture d’Isabelle Saporta…

  17. @Nicole

    Si vous ne lisez que des livres de Madame Robin,d’Isabelle Saporta,de Mr Viellerette,Nicolilo et autres antipesticides de seconde zone pas étonnant que vous soyez aussi buté!!
    Contrairement à eux,à vous et à bien d’autres » troulliards de la chimie »,je me contente de lire et relire des livres d’agronomie,parfois même d’avant la première guerre mondiale,je pratique,j’essaie,je suis responsable d’un groupe de travail dans notre Chambre d’Agriculture qui a pour but d’étudier « La Fertilité des Sols ».Je suis en relation avec un agronome bio indépendant,Joseph Pousset,je connais bien Yves Hérody,j’ai déjà visité des fermes bios en France bien sûr mais aussi en Allemagne et en Suisse et actuellement j’échange avec un spécialiste du phosphore de renommé mondiale,je contacte également des scientifiques comme Pierre Lebailly,spécialiste des cancers en milieu professionnel,Bernard Nadel de Toulouse,Denis Corpet qui a pour spécialité « alimentation et cancer »,ce monsieur ne mange pas bio et n’insite personne à le faire et puis enfin ,agriculteur,issu de familles d' »agriculteurs se sait de quoi je parle.
    Vous me parlez d’environnement pendant que vous utilisez de l’électricité provenant de centrale nucléaire,en tapant sur un clavier bourré de plastique qui ne vous pollue peut être pas mais qui a peut être endommagé la santé des ouvriers de la plasturgie.Demain vous irez au travail en voiture ,première source de pollution bien avant « nos pesticides » dont vous rerspirez les microparticules qui vont jusqu’à vos bronchioles .Ce soir vous allez prendre une douche ,aller au wc,tout ceci va dans les égouts et ensuite se retrouve dans les champs de ceux que vous critiquez!!!

    La France utilise beaucoup de pesticides parce qu’elle a une des plus grande surface agricole d’Europe et surtout beaucoup de fruit,légumes et vignes,ce qui n’est pas le cas pour tout le monde(allez habiter en Alaska,ils n’utilisent pas de pesticides mais ne produisent rien!!

  18. @Nicole

    lorsque vous dites:

    « La politique agricole coûte des milliards en Europe »

    Moi je vous répond que « 10 milliards d’Euro pour les agriculteurs francais » n’est rien face au 350 milliards d’€ du coût de la Fonction Publique et en plus l’agriculture’intensive »améliore notre balance commerciale alors que ceux qui mangent bio font l’inverse puisque 50% des produits bios sont importés!!!
    Décidément je vous conseille de changer rapidement de lecture car votre culture générale laisse à désirer!!!

  19. Une dernière et j’arrète,voici ce que risquent surtout les consommateurs bios(il y a bien d’autres rusques) en voulant « coûte que coûte » aucunes traces de pesticides,aussi infime soit i,l dans leur alimentation.

    C:UsersPCDesktopOchratoxines et conséquences en toxicologie = Ochratoxines and toxicological consequences.mht

  20. Bonjour madame Robin les Amis de la terre de l’Estrie (Québec) aimerais bien dans le cadre de son 5ieme anniversaire offrir une présentation de votre film «notre poison quotidien». les amies de la terre est un organisme sans but lucratif qui prône une agriculture locale sans ogm et sans produits chimiques . J’aimerais bien savoir a qui m’adresser si nous voulons projeter votre film je vous remercie a l’avance pour votre temps.

  21. Bravo, il faut du courage pour dire toutes ces choses, rare sont les personnes qui parlent.
    Moi personnellement je ne suis pas pour le BIO car il est fait en dehors de la France et avec d’autres normes que celle de la France. Je ne suis pas pour la culture intensive car trop de produits chimiques.
    Donc j’ai la chance d’habiter à la campagne, maintenant j’ai un poullailer, des arbres fruitiers. Le reste je l’achète autour de moi, le plus possible chez des petits producteurs.
    Notre malheur c’est que l’industrie chimique est très puissante et pour qu’elle soit florissante, les produits chimiques ON LES MANGE!
    Il faut absolument que les consommateurs se prennent en mains et lisent les étiquettes. Il faut que les consommateurs prennent conscience qu’ils sont une puissance, la puissance de dire non!

  22. @ME

    j’aimerai plus de détails sur les revers de la culture bio, car après tout c’est saoulant cette pseudo conscience collective des tout bien pensant qui vont bientôt me dire comment travailler

    on ne cesse d’adapter nos méthodes de travail pour minimiser les rejets de polluants , les produits évoluent aussi, de plus en plus sont agrées bio , on est loin des méthodes de pépé et on nous tape sur le dos quand même si on est un conventionnel

    c’est facile pour tout ceux qui bossent avec un stylo mais ils ignorent que sans traitement pas de récolte !

    c’est comme ca, on ne vis pas dans le monde des bisounours il faut redescendre sur terre

    un détails d’ailleurs pour les pros bios , le jour ou tout nos écolos auront favorisé le retour de certains ravageurs tels que la cicadelle de la flavescence dorée par exemple, pour la viticulture , le remède sera simple car les dégâts aux cultures sont si potentiellement énorme que le traitement CHIMIQUE est rendu obligatoire par arrêté préfectorale ( et apparemment plus de roténone pour les bios pour cause d’alzheimer , ha il est bon le produit bio ! )

    ce sera une grande victoire des bios sur la nature à n’en pas douter et bonjour le recyclage ( 4 ans sans agrément bio derrière ) !

    ha oui au fait , les produits bios partagent une particularité avec les conventionnels, ils sont tous aussi radioactifs les uns que les autres après tchernobyl , et ce n’est pas anodin puisque c’est une méthode des douanes pour dater à coup sûr les millésimes vendus pour des années d’avant 1986 !

    Bon appétit et ne vous tuez pas sur la route , ca risque de vous arriver plus vite de que mourrir d’une salade !

  23. bonjour,
    Bravo M.M.R.
    Je vous souhaite du fond du coeur qu’un jour une loi porte votre nom. Une loi qui obligerai tout ces faiseurs de morts a respecter la vie.
    Je vous aime tres fort. sans engagement si ce n’est celui de vous remercié d’etre ce que vous etes.
    C’est un peu beaucoup ? Non. bravo bravo bravo et merci.Merci.
    Puissiez vous etre entendues du plus grans nombre.
    Je vous aime.
    je l’ai déjà dis. Qu’importe.
    Amour Soleil Eau Vie;
    Prennez soin de vous et n’oubliez sans en avoir l’air une loi …

    allez que l’energie vous soit encore donnée.
    Bleitre rechie

  24. Bravo,
    un article scientifique primordial…depuis mediator, et bien avant pour moi , les biais des études sont multiples , et principalement par le manque d’indépendance….les études défavorables au produit sont enterrés par les labo…biais des tiroirs et plaquard…..bien connus .
    Bravo et poursuivez le combat ….Mme Micheal MOORE…..

  25. Merci à Marie Monique Robin.
    Quel travail ! quelle opiniâtreté ! Quelle volonté ! Quelle générosité !
    Quelle redoutable enquêtrice, quelle journaliste !

    Mais aussi, quelle pédagogue:

    je suis aujourd’hui mieux informé, Je comprends mieux les enjeux. Je comprends mieux les rouages et les rôles des différents acteurs de l’industrie alimentaire (vrai scientifiques, scientifiques achetés, commissions publiques plus ou moins compétentes et indépendantes, chambres d’enregistrements passives, industrie, politiques, consommateurs,…). J’en ferai bon usage… autant que peut se faire…

    Je crois que c’est là le but, l’essentiel… et le meilleur compliment: Le film fonctionne…

  26. POURRIEZ VOUS ME FAIRE PARVENIR LE NOM DU SCIENTIFIQUE CANADIEN QUE VOUS INTERROGEZ PRESQUE A LA FIN DE VOTRE FILM ( auteur de + livres )
    MERCI POUR LE TRAVAIL D INFORMATION ET D’ OBJECTIVITE DE VOS REPORTAGES.

    NOTRE PAUVRE PLANETE EST BIEN MALADE DE LA FOLIE VENALE DE SES HABITANTS.
    POURRONS NOUS STOPPER AVANT QU’ IL NE SOIT TROP TARD … l’ENJEU ETANT UNE QUESTION DE SURVIE

    C.BELLI

  27. Que peut-on dire ? « Tout ce qui est excessif est insignifiant ».
    L’auteur cite Paracelse : « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison. ». Dans le cas de cette émission, elle applique ce principe la dose est vraiment trop élevée et elle nous tue !
    Toutes ses « vérités » révélées qui nous sont assénées par un groupe de scientifiques. Où sont les études ? D’autres études ne vont-elles pas dans un sens contraire ? Le monde la science est fait de débats, pas de monologues.
    Les règles fixées en 1960 s’avèrent (peut-être) insuffisantes en 2011 avec nos connaissances actuelles: est-ce vraiment anormal ?
    La fin du film est magnifique: comme ils sont heureux ces paysans indiens qui n’ont aucun cancer alors que nous pauvres idiots qui vivons dans nos sociétés industrielles nous mourrons de plus en plus de cancers. De qui se moque-t-on ?

  28. bonsoir ,
    un documentaire et bien plus encore…
    un petit mot pour rappeller l’inconscience de certain agriculteur, ou par manque d’information,
    que l’eau qu’ils utilisent ( principalement les puits ou autre court d’eau ) est deja saturée en
    poluant chimique ,les memes qu’il pulverise sur leur terre…
    les doses prescrite sont donné pour un volume d’eau quasiment pur,
    il en va de meme pour les eleveurs , le lisié contenent des antibiotiques va poluer l’eau des nappes freatique qui serviront à alimenter leur betaille…
    la boucle est bouclée. depuis longtemps (en bretagne par exemple)
    il y a aussi le chlore dans les tubes polyetylene qui arrache une molécule, cancerigene..
    la liste est longue mais « chut » les enfants dorment.
    vous avez des enfants ME51,?

    j’ai juste travaillé une quinzaine d’année dans le traitement de l’eau, et je ne comprend toujours pas
    pourquoi l’etre humain est le seul animal terrestre à faire ses besoin dans l’eau qui lui est vital ?

  29. Bon, ben, bravo, quel boulot à nouveau, mais c’est moche, moche, moche… Mangeons de l’ail, mais l’ail est-il encore pur?
    Quelle merde pour rester poli.

  30. Ce qui est moche dans tout cela ,c’est de profiter du désarroi d’agriculteurs victimes « de leur imprudence répétée ».
    Je suis agriculteur,pour le moment en bonne santé, si cela change,je saurais pourquoi.
    Etant plus jeune,comme mes autres collègues,nous ne prenions aucunes précautions,pas de masque pas de gants,on ne faisait attention à rien alors que les étiquettes des produits indiquaient bien de se protéger,etc.
    Heureusement,les cas vu à la télé sont très rares dans mon département ,le 51,d’ailleurs un medecin de la MSA ,nous l’a confirmé dernièrement lors de la formation Certiphyto.
    Je ne m’inquiète pas pour mes deux enfants ,ce qui m’inquiète aujourd’hui c’est l’avenir de l’agriculture et l’avenir de mon exploitation.
    En effet vu les contraites croissantes je ne suis pas certain que mes enfants prennent ma suite.
    Tout le tapage de Madame Robin,arrive un peu tard,les deux tiers des molécules ont été supprimées ,les pratiques ont évoluées,en respectant les délais d’application avant récolte,la vitesse du vent,avec du matériel plus performant(des jets à injection d’air permettent de traiter même par vent « limite » sans embrun),les doses ont déjà commencer à diminuer(aujourd’hui si on diminue plus c’est le rendement qui chute),etc,etc.
    Au fait pourquoi Mme Robin n’a pas cité la roténone,insecticide utilisé en bio et qui donne la maladie de Parkinson?

    Pour info à Phil,savez vous qu’il y a trois fois plus de médicaments et antibiotiques humains dans les eaux brutes »non traitées » que de produits et antibiotiques vétérinaires?

    Vous avez tous raison,ayez peur et manger bio,moi je n’ai pas peur et pas question de manger bio,ce n’est pas moi qui céderais à la panique, les risques encourrus entre l’applicateur de phyto et le consommateur ne sont pas comparable et MMR s’est bien gardée de le dire .

  31. l’alimentation est le premier flux mondial , les grandes multinationales se font du fric sur le dos de la planète et de ses habitants, leur profits leur bénéfices profitent à une poignée de dirigeants, donc il est clair que des gens qui se posent des questions comme Marie Monique Robin dérangent les industriels et aussi les agriculteurs qui pour des fausses questions de rendement pronent l’utilisation des pesticides.
    Quand je mange bio j’ai moins l’impression d’être prise pour une conne que si je mange de la bouffe transformée bourrée d’additifs et de conservateurs façon l’aile et la cuisse, donc c’est tout vu Mr MES Mr BOUCHE et Mr BERNY à qui j’ai envie de dire que Mme ROBIN ne prétend pas démontrer quelque chose , elle s’interroge comme toute personne devrait le faire sur les intérets des firmes agro alimentaires. Mr BOUCHE ne trouvez vous pas que la cartographie mondiale du cancer est assez parlante ???non !!!
    Désolée mais écoutez les anciens !!ils vous diront qu’avant l’arrivée des pesticides il y a de cela au moins 60 ans et bien ils n’entendaient pas parler d’autant de cas de cancers et ne voyaient pas autant de personnes en mourir tout simplement, et on veut nous faire croire que notre mode d’alimentation actuel n’a aucune insidence sur notre santé mais de qui se moque t’on?
    Heureusement qu’il y a des gens comme Marie Monique ROBIN à qui je dis merci merci pour votre pertinence et votre courage, vos films sont d’intérêts publics, et me donne l’espoir au final qu’un maximum de consciences se réveillent..
    Sophie thibaud

  32. Bravo pour votre travail de désintoxication et pour votre courage. Vous êtes l’illustration parfaite de la devise kantienne: sapere aude!

    J’ai honte pour les deux personnages qui étaient face à vous hier soir sur france-culture. Mais ils ont beau s’accrocher à leur position dominante et à leur discours pseudo-scientifique, ils appartiennent déjà au passé.

    A. L.

  33. 16/03/2011

    Bonjour à vous,

    Merci pour le magnifique et courageux travail que vous avez fait! Ce document est à regarder dans son entièreté par le plus grand nombre, ils doivent l’analyser pour en mesurer toutes les implications et enfin se faire leur propre opinion ! C’est avec ce genre de film que nous pouvons faire changer cet état de fait et inverser la tendance; c’est déjà en train de se passer!
    Bravo, meilleures salutation et au plaisir de vous rencontrer,
    Ir. Emmanuel Dabin

  34. Bonjour,

    je n’ai pas vu l’intégralité du « documentaire » car à fortes doses il fait mal à la tête. Ma DJA de MMR est de l’ordre de 5 minutes. J’ai enregistré l’oeuvre, je la visionnerai à doses homéopathiques.

    Pour ce que j’en ai vu, on dirait un brouillon d’étudiant en journalisme. On mélange tout, ca n’a ni queue ni tête, de l’aspartame aux pesticides en passant par le bisphénol A. Bizarrement pas de cigarette ni de diesel dans cette « enquête » approfondie sur nos poisons quotidiens.

    Le summum est atteint quand MMR nous vante les mérites de la vie au grand air, en Inde, ou l’on meurt avant 50 ans sans avoir eu le temps d’attraper un cancer de riches.

    Ce serait drôle si ce n’était profondément révoltant et cynique. J’en aurais vomi, mais j’ai zappé à temps…

  35. Pour la cigarette,MMR ne risque pas d’en parler car à sa courte honte,elle fume depuis 30 ans
    http://i66.servimg.com/u/f66/15/26/37/07/mmr10.jpg

    Les industriels de la chimie et de l’agroalimentaire sont à bannir alors que les journalistes prennent leurs auditeurs pour des idiots.
    D’un côté les industriels « cachent des choses » et de l’autre les journalistes »désinforment » à leur guise.

    Comme disait De Gaule,les Francais sont des « veaux »,on leur fait avaler n’importe quoi.

    Ce qui est drôle c’est la critique de MMR envers les produits plastiques et sa chaise « en plastique « translucide »!!!!

  36. Bonjour,

    Madame Marie-Monique ROBIN, j’ai 16 ans et je suis en première ES ….dans cette filière nous parlons assez souvent de l’actualité, des politiques, de l’état, des industrie
    et en tant que future citoyenne et votante, je m’informe le plus possible…
    et je vous fait part de ce message car pour être franche je vois un peu devant moi un immense mur…. j’ai l’impression d’être impuissante face à cela …. et quand j’ai vu l’immense travail que vous avez fait pour les citoyens du monde…. je vous remercie profondément car c’est un travail gigantesque que vous avez eu l’audace de faire….
    merci encore pour ce nouveau regard…

  37. « Nous devons écouter les lanceurs d’alertes » Xavier Bertrand 15/01/2011 .Marie Monique Robin comme le Dr Irene Frachon méritent la légion d’honneur pour leur travaille étant donné que des organismes comme l’Afssaps ou l’EFSA sont sclérosés figés avec des dissolutions des responsabilités (rapport de l’IGAS) ,mais surtout des CONFLITS D’INTERETS .A elles seul ,elles font le travaille de 300 experts ! (Pr.Ph Even)

  38. A celles et ceux qui soutiennent Madame Robin :
    Don’t feed the troll ! Ne « nourrissez pas les trolls ! Comme ME51 , qqvvdb et autres, aux pseudos qui parfois ne cache q’un seul et même polémiqueur parasite…

    on parle de troll pour un message dont le caractère est susceptible de générer des polémiques ou est excessivement provocateur, ou auquel on ne veut pas répondre et que l’on tente de discréditer en le nommant ainsi.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_%28Internet%29

  39. Enfin, un film salutaire ou l’on met en évidence les incompétences de nos responsables politiques et scientifiques.
    Merci merci

    Pourvu que ca fasse bouger les choses

    Nos enfants sont en tout cas plus convaincus que nous même ce qui est bon signe, les pollueurs paieront un jour pour leurs méfaits et notre mise en danger

    Enfin, j’aimerais finir par un témoignage et une inquiétude: j’ai des connaissances dans le milieu académique qui ont travaillés des années dans la science hcimique des polymères et du PTFE en particulier (le teflon), la conclusion est: NE PAS UTILISER à CHAUD! Gloups, moi qui emploie ces ustensiles de cuisine avec ce revêtement depuis si longtemps, pour des petits plats cuisinés lors des grossesses de ma femme? A quelles horreurs sont donc promis mes enfants?

    Merci pour le job et m’avoir ouvert mes yeux englués par une horreur que j’ai refuser de voir, tant je suis désinformé.

    PS: pour quelques inconnus critiques: je suis de formation et de profession scientifique, le film a pour moi une structure correcte, aborder autant de sujets dans un format télé reste une prouesse qui exige quelques raccourcis…et quelques efforts intellectuels à tout ceux qui préfèrent les propos lénifiant s et la langue de bois pendant des heures pour endormir son électorat, ses employés (cadres chimistes p.ex.) etc…

  40. pas troll says

    Je ne suis pas un troll mais un agriculteur.
    Vous n’avez aucunes connaissances en matiére d’agriculture et vous croyez tout ce que dit Madame Robin.
    Contrairement aux premières images de son documentaire,les agriculteurs malades de pesticides sont rares et sont des personnes qui ont été imprudentes.Dans mon entourage j’en connais 2(sur plus de 500 agriculteurs en activité et en retraite).
    C’est deux de trop,mais surtout deux personnes qui ont utilisés des énormes quantités de pesticides durant plus de 30 ans et bien sûr sans prendre aucunes précaution,pas de masque,pas de gant et ces personnes ne se lavaient les mains ou que les parties soulliées de leur corps seulement avant les repas.
    Personnellement j’ai commis pas mal d’erreur,comme mes collègues agris,mais après 30ans de travail,nous sommes en bonne santé.
    Les agris ne se protègent réellement que depuis moins de 10ans et ce n’est pas l’hécatombe annoncé par Madame Robin.
    D’après les premiers résultats de l’étude Agrican,les agriculteurs du Calvados auraient 20% de cancer en moins que le reste de la population mais ,par faute et imprudence répétées,un peu plus de lymphome ,cancer du cerveau et leucémie.
    Le surplus de cancer de la peau est essentiellement du à l’exposition au soleil et le surplus de cancer de la prostate est constatée surtout chez les éleveurs par transmitions de zonose et virus de l’animal à l’homme.

    Franchement je ne vois pas en quoi ces résultats sont dramatiques,au contraire les consommateurs devraient plutôt se dire que vu le peu de problèmes de santé ches les agris,qui manipulent pourtant des quantités importantes de molécules de pesticides pures et qui sont eux aussi consommateurs,le danger d’éventuels traces de pesticides dans certains aliments pour la santé est nul car les quantités en jeu sont de un millions à plusieurs milliards moins importantes que ce que peut inhaler,avaler,toucher(les produits chimiques,pesticides,ménagers,etc traversent la peau en moins de 5 minutes)un agriculteur en une journée.
    SI PERSONNE NE COMPRENDS JE QUE JE VIENS D’EXPLIQUER,ALORS CELA VEUT DIRE QUE VOUS ETES COMPLETEMNT PERDU ET QUE VOUS AVEZ PERDU LA RAISON……..

    L’agriculteur marnais et fier de l’être.

  41. Bonjour,

    je ne suis pas plus un troll que M51. J’ai d’ailleurs un point de vue très différent du sien car il est agriculteur et je suis pour ma part chimiste.

    chimiste, le gros mot est lancé ! Je vois déjà vos mines rougeaudes réjouies, s’imaginant une sorte de Pr. Tournesol prêt à se faire sauter le caisson lors d’une expérience mal maîtrisée ! Il faudra un jour ou l’autre vous ouvrir sur le monde et sortir de vos préjugés, et ce n’est pas MMR qui vous y aidera.

    Elle enfonce des portes ouverte et ne comprend rien à la démarche scientifique. Trop facile, ensuite, de tirer sur les scientifiques à boulets rouges en les accusants de je ne sais quels conflits d’intérêts ! Un scientifique, c’est avant tout quelqu’un qui se réfléchit et qui se pose des questions, c’est-à-dire tout le contraire d’un idéoloque.

    Ce docu-fiction a pour moi la même valeur que les évangiles. Inutile de préciser que je suis athée…

  42. @Pierre Panine, a dit;

     » les pollueurs paieront un jour pour leurs méfaits et notre mise en danger  »

    Vous parlez de qui?,des agriculteurs en général,des automobilistes,des fumeurs,de la plasturgie,sidérurgie,des centrales nucléaires mais vous,comme les autres égoïstes de ce forum,oubliez de dire que vos excréments et boues de ville,remplis de médicaments,d’antibiotiques de produits chimiques corporels et ménagers se déversent nuit et jour sous vos pieds pour finir épandus dans les champs des agriculteurs.

    Les véritables pollueurs sont les journalistes telles que Madame Robin qui désinforme son auditoire .

  43. BRUCE N. AMES ET LOIS SWIRSKY GOLD
    (1) L.A. Ries et al. S EER Cancer Statistics Review, National Cancer Institute, Bethesda, MD, 1973,1999.

    (2) R. Doll et R. Peto, J. Natl. Cancer Inst., 66, 1191, 1981.

    (3) S.S. Devesa et al., J. Natl. Cancer Inst., 87 , 175, 1995.

    (4) B.N. Ames, L.S. Gold et W.C. Willett, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 92 , 5258, 1995.

    (5) B.N. Ames, Toxicol. Lett., 102-103 , 5, 1998.

    (6) M. Gough, Risk Anal., 10 , 1, 1990.

    (7) B.N. Ames, M.K. Shigenaga et T.M. Hagen, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 90 , 7915, 1993.

    (8) C.G. Fraga et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA 88 , 11003, 1991.

    (9) P. Pisani et al. , Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev., 6 , 387, 1997.

    (10) B.E. Henderson, R.K. Ross et M.C. Pike, Science, 254 , 1131, 1991.

    (11) G. Block, B. Patterson et A. Subar, Nutr. Cancer, 18 , 1, 1992 ; K.A. Steinmetz et J.D. Potter, J. Am. Diet Assoc., 96 , 1027, 1996 ; M.J. Hill, A. Giacosa et C.P.J. Caygill, Epidemiology of Diet and Cancer , Ellis Horwood Limited, West Sussex, Grande-Bretagne, 1994.

    (12) « National Cancer Institute Graphic, Why eat five ? », J. Natl. Cancer Inst., 88 , 1314, 1996.

    (13) B.C. Blount et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA 94 , 3290, 1997.

    (14) A.F. Subar, G. Block et L.D. James, Am. J. Clin. Nutr., 50 , 508, 1989.

    (15) B.N. Ames, M. Profet et L.S. Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 87 , 7777, 1990.

    (16) L.S. Gold, T.H. Slone et B.N. Ames, « Prioritization of possible carc in ogenic hazards in food », in Food Chemical Risk Analysis, D. Tennant (Ed.), p. 267, Chapman & Hall Ltd., London, 1997.

    (17) L.S. Gold et al., Environ. Health Perspect., 107 (Suppl. 4), 527, 1999.

    (18) B.N. Ames, L.S. Gold et M.K. Shigenaga, Risk Anal., 16 , 613, 1996.

    (19) L.S. Gold, T.H. Slone et B.N. Ames, Drug Metab. Rev., 30 , 359, 1998.

    (20) B. Butterworth, R. Conolly et K. Morgan, Cancer Lett., 93 , 129, 1995.

    (21) National Research Council, Carcinogens and Anticarcinogens in the Human Diet : A Comparison of Naturally Occurring and Synthetic Substances , National Academy Press, Washington, D.C., 1996.

    (22) B.N. Ames, M. Profet et L.S. Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 87 , 7782, 1990.

    (23) National Academy of Sciences, The Life Sciences : Recent Progress and Application to Human Affairs, the World of Biological Research, Requirement for the Future , Committee on Research in the Life Sciences, Washington, D.C., 1970.

    (24) G.W. Gribble, Pure Appl. Chem., 68 , 1699, 1996.

    (25) T. Colburn, D. Dumanoski et J.P. Myers, Our Stolen Future : Are we Threatening our Fertility, Intelligence, and Survival ? : A Scientific Detective Story, Dutton, New York, 1996.

    (26) U.S. Environmental Protection Agency, Environmental Investments : The Cost of a Clean Environment , Office of the Administrator, Washington, D. C., 1991

    (27) T.O. Tengs et al., Risk Anal., 15 , 369, 1995.

    (28) R.L. Keeney, Risk Anal., 10 , 147, 1990.
    Les polluants de notre environnement sont-ils une cause majeure de cancer ?Neuf idées reçues passées au crible de la scienceLourdes et coûteuses, les réglementations destinées à prévenir les risques de cancer ont une cible principale : les molécules de synthèse présentes à l’état de traces dans notre alimentation, dans l’air que nous respirons ou dans l’eau que nous buvons. Or, du point de vue des tests animaux qui sont au coeur de ces réglementations, de nombreuses molécules naturelles sont tout aussi cancérogènes. Les politiques de santé publique régissant les relations entre pollution de l’environnement et pathologies humaines, notamment le risque de cancer, sont fondées sur un ensemble de conceptions qui, une fois passées au crible de l’analyse scientifique s’avèrent être des idées reçues. Nous en avons dénombré neuf :

    Les politiques de santé publique régissant les relations entre pollution de l’environnementetpathologieshumaines, notamment le risque de cancer, sont fondées sur un ensemble de conceptions qui, une fois passées au crible de l’analyse scientifique s’avèrent être des idées reçues . Nous en avons dénombré neuf :

    1-Les taux de cancers sont en plein essor.

    Un simple calcul permet de battre en brèche cette assertion. Il suffit en effet d’exclure des statistiques, établies sur les données américaines, les cancers du poumon, dont 90 % sont dus au tabagisme (responsable de 35 % des décès par cancer aux Etats-Unis). Hors les cancers du poumon donc, le taux global de mortalité par cancer a décru de 18 % depuis 1950(1). Cette régression concerne principalement les cancers de l’estomac, de l’utérus et de son col, et le cancer colorectal. Sont en revanche en progression les mélanomes (probablement dus à l’exposition prolongée au soleil) et les lymphomes autres que celui de Hodgkin*. Si l’on inclut maintenant le cancer du poumon, le taux de mortalité global est effectivement en augmentation, mais il a récemment commencé à décliner chez les hommes en raison de la diminution du tabagisme. Chez les femmes, les taux de mortalité par cancer du sein ont aussi commencé à régresser, grâce au dépistage précoce et à l’amélioration des traitements. Si l’on observe un nombre croissant de certains cancers chez les personnes âgées, on sait l’expliquer par des facteurs connus, telle que l’amélioration de moyens de dépistage(2).

    D’une façon générale, il est en réalité difficile d’interpréter l’évolution de l’incidence des cancers sur de très longues périodes, eu égard aux nombreux changements ayant affecté les méthodes de diagnostic, les pratiques de dépistage ou les modes de recueil des données(2,3). Enfin, n’oublions pas que l’espérance de vie n’a cessé de croître depuis 1950 !

    2-Les produits chimiques d’origine industrielle disséminés dans l’environnement sont une cause importante de cancer chez l’être humain.

    Ni l’épidémiologie ni la toxicologie n’étayent cette idée(3). Des études épidémiologiques ont en revanche identifié les facteurs susceptibles de contribuer significativement à la diminution du taux de cancers : réduction du tabagisme, amélioration du régime alimentaire (plus grande consommation de fruits et de légumes, par exemple), facteurs hormonaux et maîtrise des infections(4). Il est vrai que, dans certaines études, on voit s’établir un lien entre cancer et faibles concentrations en polluants industriels : mais la corrélation est en général faible, les résultats souvent contradictoires, et ces analyses ne tiennent pas compte de biais potentiels aussi importants que le régime alimentaire(5). Du point de vue toxicologique l’exposition moyenne aux polluants synthétiques, qui est minime, constitue rarement un risque plausible, notamment en comparaison des produits chimiques naturels dont les effets cancérogènes sur les rongeurs sont connus (voir idée reçue n° 6). De plus, même en retenant l’estimation maximale du risque, la proportion de cancers susceptibles d’être évités par des réglementations du type de celles émises par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine reste faible(6). Des facteurs importants de risque de cancer sont en revanche bien identifiés. Passons-les en revue.

    L’exposition professionnelle à diverses substances provoque des cancers, bien que le nombre exact ait été controversé : un ordre de grandeur de quelques pour-cent paraît raisonnable, une bonne partie étant attribuable à l’exposition à l’amiante chez les fumeurs. L’exposition professionnelle peut être beaucoup plus élevée que celle liée à l’alimentation, l’air ou l’eau. On connaît des cas d’exposition intense ayant eu lieu dans le passé, il est donc assez simple d’établir les doses à risque pour la population exposée en extrapolant les résultats des tests à hautes doses sur les rongeurs aux données de forte exposition professionnelle. Puisqu’un groupe restreint de personnes est le plus souvent concerné, il y a là une possibilité de contrôler, voire d’éliminer les risques une fois identifiés. Pourtant, les normes sur les lieux de travail demeurent parfois proches de la dose reconnue cancérogène chez les rongeurs.

    Effets du vieillissement. Rappelons que le cancer résulte en partie du vieillissement : avec l’âge, le nombre de cancers augmente de façon exponentielle, chez l’homme comme chez les rongeurs(7). Lorsque les principaux facteurs de risque externes diminuent, la proportion de cancers provoqués par le métabolisme normal augmente, et ces pathologies apparaissent donc à des âges plus avancés. Le vieillissement et les maladies dégénératives qu’il entraîne semblent dus en grande partie aux lésions par oxydation de l’ADN et d’autres macromolécules. Or, certains oxydants produits par les radiations ionisantes – superoxydes, peroxydes et radicaux hydroxyles -, reconnus comme mutagènes, sont aussi produits par le métabolisme. Les mitochondries d’animaux âgés laissent passer des oxydants : on a ainsi observé chez des vieux rats jusqu’à 66 000 lésions de l’ADN par cellule, preuve que les défenses antioxydantes (comme les vitamines C et E, et peut-être certains caroténoïdes que les fruits et les légumes procurent), même nombreuses, ont des limites(I).

    Parmi les agents cancérogènes externes, le tabac vient bien sûr en tête de liste. Aux Etats-Unis, il est responsable de 31 % des cancers, d’environ un quart des maladies de coeur et de quelque 400 000 décès prématurés par an(1). Il provoque des cancers du poumon, de la vessie, de la bouche, du pharynx, du pancréas, de l’estomac, du larynx, de l’oesophage et peut-être du côlon. En France, le tabagisme était en 1990 la cause de quelque 37 % des décès par cancer chez les hommes, mais seulement de 1 % chez les femmes. Il est très probable que ce faible pourcentage augmente au cours du XXIe siècle, les jeunes femmes s’étant mises à fumer beaucoup plus ces dernières décennies.

    La fumée de cigarette contient un large spectre d’agents mutagènes* et de substances reconnues comme cancérogènes chez les rongeurs. Fumer provoque également un stress sévère par oxydation ainsi que l’inflammation des poumons. Les oxydants contenus dans la fumée – principalement des oxydes d’azote – déciment les antioxydants de l’organisme. Ainsi, pour avoir le même taux sanguin de vitamine C qu’un non-fumeur, un fumeur doit en absorber deux ou trois fois plus – ce qu’il fait rarement : les fumeurs et les pauvres ont souvent un taux insuffisant de vitamine C. Les hommes ayant un régime alimentaire inadapté ou les fumeurs risquent ainsi d’altérer leur ADN somatique* mais aussi celui de leur sperme. On a observé que, lorsque le taux de vitamine C dans le liquide séminal est insuffisant, les lésions de l’ADN augmentent de 250 %(8). Les fumeurs ont ainsi plus d’anomalies chromosomiques. Il est donc possible que le risque de malformations congénitales et de cancers infantiles chez les enfants de pères fumeurs soit plus élevé. C’est ce que suggère une étude épidémiologique montrant que les taux de leucémies lymphoblastiques aiguës, de lymphomes et de tumeurs au cerveau sont multipliés par un facteur trois ou quatre chez ces enfants.

    Selon nos estimations, et en accord avec des études antérieures(1,2), les déséquilibres dans les régimes alimentaires comptent environ pour un tiers dans le risque de cancer. Une faible consommation de fruits et de légumes se révèle ainsi être un facteur de risque majeur (voir idée reçue n° 3) ! Sont également sur la sellette les calories (et les graisses alimentaires) : chez les rats, en effet, une nourriture moins calorique réduit sensiblement le taux de cancer et augmente la longévité(I).

    Infections chroniques. Source d’agents oxydants mutagènes, les inflammations liées à des infections chroniques constituent un autre risque majeur de cancer. C’est en effet grâce à ces composés que les globules blancs et autres phagocytes du système immunitaire détruisent les bactéries, les parasites ou les cellules infectées par des virus. S’ils protègent l’être humain de la mort immédiate par infection, ils provoquent aussi des lésions de l’ADN ; de plus, pour compenser le nombre de cellules détruites, la division cellulaire s’accélère, multipliant les risques-statistiques de mutation, et donc de cancer. Les infections de ce type causent environ 21 % des nouveaux cas de cancer dans les pays en développement, contre 9 % dans les pays industrialisés(9).

    Les hormones reproductives endogènes jouent aussi un rôle important, notamment dans le développement du cancer du sein, de la prostate, des ovaires et de l’utérus, soit environ 20 % des cas de cancers répertoriés. On sait que le mode de vie – âge des grossesses, manque d’exercice, régime alimentaire inadapté et consommation d’alcool – influence les taux hormonaux et qu’ainsi il contribue au risque(10).

    Ajoutons enfin que l’abus d’alcool, l’exposition prolongée au soleil et les virus sont autant d’éléments propices au développement du cancer, sans compter certains facteurs génétiques dont on commence seulement à dévoiler la variété.

    3-La diminution des résidus de pesticides est un moyen efficace de prévenir les cancers liés à l’alimentation.

    Imaginons qu’une moindre utilisation des pesticides synthétiques soit imposée brutalement : alors le prix des fruits et des légumes augmentera, et le nombre de cancer suivra probablement la même tendance ! En effet, les personnes à bas revenus, qui consomment déjà le moins de fruits et de légumes, en mangeraient encore moins. Pourtant, ces produits sont de première importance pour réduire le taux de cancer : il y a en effet un lien entre la consommation élevée de fruits et de légumes et la baisse du risque de maladies dégénératives telles que les pathologies cardio-vasculaires, la cataracte, les dysfonctionnements cérébraux et, bien sûr, le cancer(6). Dans la littérature épidémiologique, nous avons ainsi recensé plus de 200 études mettant clairement cette association en évidence. Le quart de la population qui mange le moins de fruits et de légumes développe environ deux fois plus de cancers que le quart qui en consomme le plus (voir tableau 1)(11). Quatre-vingts pour cent des enfants et 68 % des adultes américains sont en dessous de la dose quotidienne recommandée par le National Cancer Institute et le National Research Council. De fait, le battage organisé autour de centaines de facteurs de risque hypothétiques mineurs pourrait, si l’on n’y prend garde, masquer ce qui est vraiment important : la moitié de la population américaine ignore que les fruits et les légumes sont une protection majeure contre le cancer(12) !

    Carences en vitamines. On présume que les antioxydants sont à l’origine de ces effets bénéfiques. Mais il reste difficile de distinguer, à l’aide d’études épidémiologiques, leur rôle de celui joué par d’autres vitamines et divers micronutriments, eux aussi présents dans les fruits et les légumes. On sait en revanche que le manque de folate, l’une des carences en vitamines les plus courantes, provoque des lésions du matériel génétique humain en dessous d’un certain seuil(13). Or, environ 10 % de la population américaine possède un taux sanguin de folate inférieur à ce seuil. Selon deux études succinctes – qui demandent confirmation – cette carence toucherait même près de la moitié des personnes âgées et des adolescents dans les milieux sociaux à faible revenus (principalement afro-américains). Le mécanisme d’altération de l’ADN qui est en jeu est connu : l’uracile, l’une des bases azotées de l’ARN, n’est plus transformée en thymine et est donc intégrée dans l’ADN (jusqu’à 4 millions d’unités par cellule). Du coup, lors de la duplication, les deux brins ne peuvent plus s’apparier et c’est la cassure. De ce point de vue, la carence en folate a les mêmes effets que les radiations ionisantes et, dans les deux cas, l’administration de cette vitamine peut constituer un remède. Ces cassures des brins d’ADN pourraient expliquer l’augmentation du risque de cancer, en particulier celui du sein, chez les femmes consommatrices régulières d’alcool, mais aussi les déficiences cognitives liées au manque de folate.

    Outre les fruits et les légumes, d’autres sources de micronutriments importants pour la prévention et la réparation des lésions de l’ADN ne doivent pas être négligées. En effet, un déficit de vitamine B12, que l’on trouve dans tous les produits animaux, en particulier dans le foie, peut provoquer une carence fonctionnelle en folate, l’accumulation d’homocystéine (facteur de risque pour les maladies de coeur) et l’incorporation anormale d’uracile dans l’ADN. Les végétariens stricts sont particulièrement exposés à ce type de déficience. Le manque de niacine, une vitamine qui contribue à la réparation des brins d’ADN cassés est un autre exemple : dans certaines populations, 15 % des individus n’en possèdent pas assez.

    Quand toutes ces carences alimentaires se combinent et interagissent, l’altération de l’ADN et le risque de cancer augmentent. Il est ainsi légitime de penser que l’optimisation de la consommation de micronutriments pourrait avoir un effet bénéfique majeur sur la santé, et ce à faible coût(4,5,14). L’intensification de la recherche dans ce domaine, accompagnée de campagnes de sensibilisation pour améliorer le régime alimentaire, devrait donc faire partie des priorités absolues des politiques de santé publique.

    4-Les produits chimiques synthétiques sont les principaux responsables de l’exposition humaine aux cancérogènes et autres dangers potentiels.

    Contrairement à l’opinion répandue, 99,9 % des substances chimiques ingérées par l’être humain sont d’origine naturelle. Par exemple, les résidus de pesticides synthétiques dans les plantes utilisées pour l’alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels. Dans l’alimentation humaine, 99,99 % des pesticides absorbés sont d’origine naturelle(15) ! Il s’agit de produits chimiques sécrétés par les plantes elles-mêmes pour se défendre contre les champignons, les insectes et autres prédateurs. Chaque plante produit son propre arsenal d’armes chimiques. En moyenne, un Américain ingère entre 5 000 et 10 000 pesticides naturels différents et leurs dérivés. Quantitativement, il en consomme environ 1,5 milligramme par jour, soit à peu près 10 000 fois sa dose quotidienne de résidus de pesticides synthétiques. Dix mille fois !

    Produits de cuisson. Seule une petite fraction des pesticides naturels ont fait l’objet de tests de cancérogénicité, mais la moitié de ceux qui ont été étudiés (37 sur 71, venant aussi bien de fruits, de légumes, d’aromates que d’épices) se sont révélés cancérogènes pour les rongeurs(16,17). La cuisson d’aliments produit des matières brûlées – environ 2 mg par personne et par jour – qui, elles aussi, contiennent de nombreuses substances classées cancérogènes pour les rongeurs. En comparaison, les résidus des 200 produits chimiques de synthèse censés être les plus importants, tels qu’ils ont été mesurés par la Food and Drug Administration ne représentent qu’environ 0,09 mg par personne et par jour, soit vingt fois moins que les produits de cuisson. Qui sait aussi que, dans une tasse de café, la quantité de composés naturels cancérogènes pour les rongeurs est à peu près égale en poids à la dose de résidus de pesticides synthétiques absorbée par un individu en un an ? Et cela, alors même qu’à peine 3 % des substances naturelles présentes dans le café ont fait l’objet de tests adéquats de cancérogénicité. Attention, cela ne signifie pas que le café ou les pesticides naturels sont dangereux ! Il s’agit plutôt d’interroger la pertinence d’une extrapolation des effets observés chez des animaux soumis à de fortes doses pour estimer les effets des faibles doses sur les hommes. De toute façon, il est exclu d’imaginer un régime alimentaire exempt de substances naturelles reconnues comme cancérogènes pour les rongeurs(16).

    5- Les tests standard d’administration de fortes doses sur les animaux permettent d’évaluer correctement les risques de cancer pour l’homme.

    Approximativement, la moitié des produits chimiques – synthétiques comme naturels – testés dans des essais standard sur les animaux se sont révélés cancérogènes pour les rongeurs(17). Comment expliquer une aussi grande proportion ? Durant ces tests, on administre de façon chronique aux rongeurs une dose élevée, proche de la toxicité, dite dose maximale tolérée (DMT). Or, actuellement, les faits s’accumulent en faveur de l’idée suivante : plus que la nature chimique des substances testées, ce serait en fait la dose elle-même qui accélérerait la division cellulaire, augmentant ainsi la probabilité de mutations, et donc le risque de cancer. Expliquons-nous. Des doses élevées de produits chimiques peuvent causer une lésion des tissus, la mort de cellules et entraîner la division chronique des cellules voisines(18). En outre, les lésions provoquent une réaction immunitaire inflammatoire qui libère des oxydants mutagènes. Aux faibles doses auxquelles les êtres humains sont ordinairement exposés, ces effets ne se produisent pas. Si l’on poursuit ce raisonnement jusqu’au bout, l’exposition liée à la pollution des eaux ou aux résidus de pesticides synthétiques ne devrait accroître que très faiblement les risques de cancer, voire pas du tout.

    Faibles capacités prédictives. Le fait de tester des produits suspects a priori (les tests sont coûteux, longs, et il est bien sûr prudent de se préoccuper d’abord des composés les plus inquiétants) introduit-il un biais dans nos statistiques ? En d’autres termes, faut-il douter de cette forte proportion de molécules reconnues comme cancérogènes chez les rongeurs ? Plusieurs arguments vont à l’encontre de cette hypothèse. Lorsqu’on teste des molécules destinées à devenir des médicaments, par exemple, on évite de faire appel à des molécules mutagènes ou suspectes d’être cancérogènes : or, les tests révèlent quand même une proportion élevée de composés positifs. Un autre argument est tout simplement lié à nos capacités prédictives sur la cancérogénicité d’une molécule donnée : en dépit de décennies d’efforts, elles demeurent encore fort incertaines. En atteste l’exercice prédictif auquel se sont livrés plusieurs experts en 1990 dans le cadre des essais biologiques du Programme toxicologique national biennal américain : il a abouti à de nombreux désaccords et s’est révélé peu probant. Enfin, si le principal critère de sélection des substances à tester est la suspicion plutôt que l’exposition humaine, les mutagènes devraient être préférentiellement analysés (80 % des mutagènes sont cancérogènes pour les rongeurs, contre 49 % des non-mutagènes) : pourtant, 55 % des produits testés sont non-mutagènes(19) !

    Il paraît donc vraisemblable qu’une proportion élevée de toutes les substances chimiques, qu’elles soient d’origine naturelle ou synthétique, serait classée cancérogène par les tests standard sur les rongeurs. Pour les non mutagènes, la cancérogénicité serait principalement due aux effets des doses élevées ; pour les mutagènes, elle résulterait d’un effet synergique entre la division cellulaire entraînée par les hautes doses et les lésions de l’ADN(20). A défaut de données complémentaires sur le mécanisme d’action de chaque substance, l’interprétation d’un résultat positif dans un test sur les rongeurs reste extrêmement incertaine. Les effets cancérogènes peuvent n’être valables que pour la haute dose testée. Dans ce cas, la manière dont est calculée actuellement la « dose virtuellement inoffensive »*, qui consiste à extrapoler les résultats des essais sur les animaux selon un modèle linéaire, est clairement inadaptée.

    6-Les produits chimiques de synthèse créent un risque de cancer supérieur à celui causé par les substances naturelles.

    Pour établir les priorités en matière de recherche et de politique de santé, il est précieux d’avoir la vision la plus large possible de la grande diversité de substances chimiques auxquelles sont exposés les êtres humains. Or, l’hypothèse selon laquelle les composés synthétiques sont a priori plus dangereux a conduit à l’absence d’essais systématiques sur les produits naturels : trois substances sur quatre testées en administration chronique chez les rats ou chez les souris sont d’origine synthétique.

    Pour comparer et ordonner toute la gamme des risques cancérogènes auxquels les êtres humains sont typiquement exposés, une stratégie raisonnable consiste à utiliser une échelle grossière, puis à concentrer ses efforts sur sa partie supérieure(16,19). C’est un premier pas crucial pour fixer les priorités, que ce soit en vue de tests chroniques, de l’étude des mécanismes cancérogénétiques, pour la recherche épidémiologique ou pour déterminer une politique de santé.

    Nos analyses se fondent sur l’échelle construite à partir de l’indice Herp, un indice qui correspond au pourcentage de la dose limite, reconnue comme cancérogène pour les rongeurs, reçue quotidiennement par une personne tout au long de sa vie (voir tableau 2). Dans l’ensemble, ces analyses montrent que, pour certains cas historiques d’exposition professionnelle intense et pour certains produits pharmaceutiques, les indices correspondants apparaissent dans le haut de l’échelle Herp. Elles révèlent aussi qu’il existe naturellement un niveau très important de fond de substances « cancérogènes chez les rongeurs » dans notre alimentation courante. Cela jette évidemment un doute sur l’importance relative de l’exposition à de faibles doses de résidus de produits synthétiques, tels les pesticides. En 1996, le comité du National Research Council de l’Académie nationale des sciences américaine est parvenu à des conclusions similaires et a demandé des recherches plus poussées sur les substances cancérogènes d’origine naturelle dans la nourriture(21).

    De nombreux aliments très communs ne franchiraient pas les contrôles réglementaires appliqués aux produits chimiques synthétiques ! Mais ni les uns ni les autres ne sont peut-être dangereux, étant donné la faiblesse des doses absorbées (voir tableau 2). Dans beaucoup de cas, les substances chimiques naturelles se retrouvent dans la moitié supérieure du tableau, en dépit de leur sous-représentation. En tout état de cause, il convient de rester prudent sur les conclusions à tirer, pour l’homme, de la présence dans l’alimentation de substances chimiques naturelles reconnues comme carcinogènes pour les rongeurs. Ce type d’analyse incite à réévaluer l’utilité des tests animaux pour protéger le public contre des risques hypothétiques mineurs.

    7- La toxicologie des produits chimiques de synthèse diffère de celle des substances naturelles.

    Parce que les substances chimiques naturelles font partie de l’histoire évolutive humaine et que les produits synthétiques sont plus récents, on entend souvent dire que les mécanismes développés pour parer à la toxicité des substances naturelles ne seraient pas aptes à protéger des effets des produits de synthèse. Cette hypothèse ne tient pas, pour plusieurs raisons.

    Les êtres humains possèdent de nombreuses défenses naturelles qui préservent des effets des toxines courantes(22). Elles sont plutôt généralistes que taillées sur mesure pour une substance particulière et, ainsi, peuvent faire face à des composés chimiques aussi bien synthétiques que naturels. Le remplacement permanent des cellules exposées aux toxines est l’une des armes de l’organisme – les couches externes de la bouche, de l’oesophage, de l’estomac, de l’intestin, du côlon, de la peau et des poumons sont en effet renouvelées tous les quelques jours. Les enzymes réparatrices d’ADN, ou ceux de détoxification du foie et d’autres organes, qui ciblent habituellement des classes de toxines plutôt que des toxines particulières, en sont d’autres exemples.

    Leur caractère généraliste est en fait conforme aux contraintes évolutives. Sans cela, comment feraient les herbivores pour affronter la gamme des toxines produites par les plantes ? Dans un monde en perpétuelle évolution, un animal possédant uniquement des défenses contre des toxines spécifiques serait vite éliminé.

    Néanmoins, au cours de toute l’histoire évolutive des vertébrés, diverses toxines naturelles ont été présentes, et l’on sait qu’elles provoquent des cancers : des toxines de moisissures, par exemple, sont cancérogènes pour les rongeurs et d’autres espèces, y compris l’être humain. Et, bien qu’ils aient toujours fait partie de l’environnement de l’être humain, beaucoup d’éléments très communs (sels de cadmium, de béryllium, de nickel, de chrome et d’arsenic) sont cancérogènes à haute dose. Par ailleurs, des études épidémiologiques menées dans diverses parties du monde montrent que certaines substances chimiques contenues dans la nourriture peuvent présenter des risques de cancer pour l’homme. Ainsi, la mastication de noix de bétel associée au tabagisme semble avoir une relation avec le cancer de la bouche.

    Le régime des chasseurs-cueilleurs. Notre régime alimentaire a beaucoup changé au cours des quelques derniers millénaires. Un faible nombre des plantes que nous consommons aujourd’hui faisait partie du régime d’un chasseur-cueilleur : il ne consommait ni café, ni cacao, ni pommes de terre, ni tomates, ni maïs, ni avocats, ni mangues, ni olives, ni kiwis… La sélection naturelle opérant bien trop lentement, nous n’avons pas eu le temps de développer des résistances spécifiques aux toxines contenues dans ces plantes relativement nouvelles.

    Côté produits synthétiques, on considère souvent le DDT comme le parangon des pesticides dangereux : ne se concentre-t-il pas dans les tissus où il persiste durant des années avant d’être lentement libéré dans le sang ? Premier pesticide de synthèse dans l’histoire, il a pourtant permis d’éradiquer la malaria dans de nombreuses régions du Globe, y compris aux Etats-Unis. Il a été efficace contre de nombreux vecteurs de maladies, notamment moustiques, mouches tsé-tsé, poux, tiques et puces. Il a éliminé également de nombreux ravageurs des cultures, augmentant ainsi la production agricole et réduisant les prix des produits frais et nutritifs, plus accessibles dès lors aux populations défavorisées. Sa toxicité pour les humains était faible. Un rapport de l’Académie des sciences américaine concluait en 1970 : « En un peu plus de deux décennies, le DDT a permis de prévenir 500 millions de décès, qui sans lui auraient été inévitables (23) . » Il n’existe pas de données épidémiologiques, ni toxicologiques établissant de façon convaincante que les teneurs de DDT présentes dans l’environnement aient une contribution significative aux taux de cancer. Il s’agissait certes d’un produit particulier, à cause de sa faculté à se concentrer dans les tissus vivants et de ses dérivés chlorés dont la dégradation dans l’environnement est plus lente que la plupart des autres produits de synthèse. Mais la nature produit des milliers de dérivés chlorés, et les biopesticides peuvent aussi se concentrer dans l’organisme pour peu qu’ils soient solubles dans les graisses(24) ! La pomme de terre, par exemple, contient deux neurotoxines de ce type, la solanine et la chaconine, que l’on peut détecter dans le sang de tous ses consommateurs. Or, il a été démontré qu’un taux élevé de ces neurotoxines provoquait des malformations congénitales chez les rongeurs(22).

    Sur notre planète, pas le moindre lopin de terre n’est à l’abri des attaques d’insectes. Les plantes ont donc besoin pour survivre de défenses chimiques. Les pesticides naturels et synthétiques se complètent mutuellement. L’une des conséquences de l’importance exagérée accordée aux pesticides de synthèse est qu’aujourd’hui certains semenciers élèvent la teneur en toxines naturelles de leurs végétaux. Ce fut récemment le cas de l’un des plus grands semenciers qui avait mis sur le marché une nouvelle variété de céleri hautement résistant aux insectes : résultat, après une exposition au soleil, les personnes ayant travaillé à la manutention de ces plantes présentaient des plaques éruptives. L’enquête a montré que ce nouveau céleri contenait 6 200 parties par milliard de psoralènes cancérogènes (des mutagènes) au lieu des 800 ppM présentes dans le céleri commun.

    8- Les pesticides et autres produits chimiques de synthèse perturbent le système hormonal.

    Les facteurs hormonaux jouent indéniablement un rôle important dans le cancer. Mais peut-on affirmer, comme certains auteurs de récents livres à succès, que des traces de produits chimiques de synthèse, tels les pesticides à faible activité hormonale, peuvent contribuer au développement du cancer et réduire le nombre de spermatozoïdes(25) ? C’est oublier que notre alimentation contient des substances naturelles dont l’activité oestrogénique est plusieurs millions de fois supérieure à celle due aux traces de substances synthétiques. C’est aussi oublier que des facteurs liés au mode de vie peuvent modifier fortement les niveaux d’hormones endogènes (voir idée reçue n° 2). D’un point de vue toxicologique, les faibles niveaux d’exposition des êtres humains aux résidus de produits chimiques industriels rendent peu vraisemblable cette thèse, surtout par comparaison avec les teneurs des substances naturellement présentes dans l’environnement. En outre, la diminution du nombre de spermatozoïdes n’a pas été vraiment démontrée ; et, si c’était le cas, il faudrait invoquer d’autres causes beaucoup plus probables, comme le tabagisme ou l’alimentation (voir idée reçue n° 2)(II).

    9-La prise en compte de risques hypothétiques faibles améliore efficacement la santé publique.

    Le risque zéro n’étant pas de ce monde, et les ressources étant limitées, la société doit se fixer des priorités pour sauver le plus grand nombre de vies possible, en fonction du rapport coût/ efficacité. En 1991, l’Agence de protection de l’environnement américaine prévoyait qu’en 1997 le coût social des réglementations sur l’environnement serait de 140 milliards de dollars par an (soit environ 2,6 % du PNB américain) et que le secteur privé en prendrait la plus grande partie en charge(26). Plusieurs analyses économiques ont montré que les dépenses actuelles ne sont pas optimales. D’aucuns estiment que l’on pourrait prévenir 60 000 décès supplémentaires par an aux Etats-Unis avec les mêmes sommes(27).

    Décision politique. Certains économistes vont même jusqu’à dire que ces réglementations coûteuses, conçues pour sauver des vies, pourraient au contraire accroître le nombre de décès : en partie parce qu’elles détournent des ressources de risques de santé importants, et en partie parce que des revenus plus élevés sont associés à une moindre mortalité(28).

    Il faut des lois sur la pollution de l’air et de l’eau (la suppression progressive du plomb dans l’essence a eu un véritable effet bénéfique sur la santé publique), d’autant que la prévention du cancer n’est évidemment pas leur seule raison d’être. Néanmoins, se fonder sur le pire des cas possibles dans l’estimation d’un risque constitue une décision d’ordre politique, et non scientifique, qui rend difficile une attribution efficace des moyens financiers.

    Les efforts de la réglementation visant à réduire l’exposition humaine aux produits chimiques synthétiques cancérogènes pour les rongeurs sont coûteux parce qu’ils cherchent à éliminer des concentrations infimes, devenues mesurables grâce à l’amélioration des techniques. Ces efforts nous distraient d’une tâche autrement plus importante : améliorer la santé publique en perfectionnant notre connaissance des moyens de prévention du cancer (et notamment du rôle de l’alimentation), en faisant prendre conscience aux gens de l’influence du mode de vie sur la santé, et en les aidant à améliorer le leur.

    BRUCE N. AMES ET LOIS SWIRSKY GOLD

  44. Bonsoir à tous

    Pour souligner ici les conflits d’intérêt, MMR ne laisse pas oublier qu’elle a un livre a vendre (dont le financement a donc été assuré par un organisme audio-télévisuel public ?, lui même financé avec ?) puisqu’elle ne se lasse pas de le répéter et, comme elle dit et le martèle, tout ce qui est motivé par l’argent (le pouvoir ou la notoriété) est suspect (d’autant plus que les études scientifiques qu’elle ne présente justement pas seraient valides et celles qui ne prouvent pas ce qu’elle veut, invalides. L’essentiel étant de l’affirmer car plus on crie fort, plus c’est vrai (et ici, c’est encore plus vrai puisque c’est écrit dans son livre à moins de 15 € l’unité sur Amazon – ou presque).

    Elle promeut dans la foulée également un édulcorant chimique qui n’a pas plus fait la preuve de son innocuité que l’aspartame (des actions quelque part ?) et je vais passer sur les produits chimiques parfaitement naturels mais néanmoins toxiques dont elle fait l’apologie (roténone, cuivre … par « bio » interposé) …
    Au passage, le pétrole, l’uranium et le cyanure sont des produits tout à fait naturels, de même que le tabac (et une cigarette fumée (par ?) contient plus de toxiques qu’un individu va ingérer en un an – ou peu s’en faut et en fait largement profiter ses voisins).

    Doit on aborder ici les perturbateurs endocriniens, problématiques certes ?
    Mais si comme elle le souligne on n’en sait pas assez pour les exonérer de tout risques et devons les aborder avec précaution, on n’en sait justement pas plus pour les accuser de quoique ce soit et en particulier de tous les maux et tous les cancers (et sinon, de quoi seraient responsables les autres produits toxiques ?).
    Ou par un coup de baguette magique (de livre à 15 €, devrais-je dire ?), les études qui ne prouvent rien se mettent à prouver ce que seule MMR affirme, a savoir, leur toxicité à dose infinitésimale ?
    Par un autre coup de baguette magique, les perturbateurs que vous allez consommer dans un nombre certain de produits naturels (le soja dont l’exposition post-natale influence la tolérance au glucose chez l’humain ou augmente le risque de cancer mammaire chez le rat (…), le chou, le pamplemousse, le raisin, le thé, la pomme, etc …) n’ont plus d’effets toxiques puisqu’il sont aussi naturels et aussi bons que le pétrole, la roténone et le cyanure (liste a compléter selon vos connaissances) et dont le « modèle » n’est plus le distilbène parce que … et bien parce que ! (puisqu’il faut vendre ces produits, on applique donc les mêmes méthodes que les industriels et on ne va pas demander de preuves, ce serait de mauvais goût).
    Oubliez donc que la plus grande partie de ces déchets (PE) sont d’origine pharmaceutique humaine ; c.a.d. ce que nous, consommateurs, balançons dans nos évier, toilettes et même poubelles.

    Oubliez donc aussi qu’en rinçant nos fruits nous éliminons presque en totalité les traces de pesticides qui sont mises en évidence dans les études qui nous effraient tant et il est du devoir de certain(e)s d’affoler le public en affirmant le contraire voir en affirmant que le produit ne part pas quand on pèle le fruit (et bientôt, on sera malade intoxiqué même si on jette aussi le fruit !) mais il faut vendre, intérêt oblige.
    Je ne sais plus ce qui était vanté mais j’ai bien aimé aussi l’argument qu’il était préférable de vivre comme des hindous et mourir avant 50 ans que risquer (pas forcément avoir) un cancer à 80 ans !

    Autant les conclusions de MMR sont a explorer, autant les raisonnements et arguments qu’elle utilise sont de la même veine que ceux qu’elle dénonce (en pire, je trouve).

  45. Bonjour,

    je cherche à me procurer la traduction française de Our Stolen Future de Théo Colborn (L’Homme en voie de disparition ? en Francais). Il n’est plus disponible sur la Fnac ni sur Amazon. Quelqu’un d’entre vous connaitrait il une bonne adresse pour se le procurer ?
    Merci d’avance.

  46. Bonjour madame Robin . Ne voyant pas d’autre moyen de vous contacter que celui-ci, je voudrais vous faire part d’un problème important que j’ai décelé lors de la lecture de votre magnifique livre « notre poison quotidien » succédant à l’émission correspondante d’Arte ayant précédé son édition. Dès que j’ai ouvert votre livre et commencé à le lire, j’ai éprouvé des démangeaisons nasales qui s’amplifiaient les minutes passant, jusqu’à provoquer un mal de crâne qui persistait jusqu’à ce que j’interromps ma lecture. Et, après plusieurs essais, j’ai du me rendre à l’évidence, c’était les produits volatils qui se dégageaient de l’encre d’impression qui m’irritaient le système respiratoire. Et j’ai du, pour pouvoir lire votre livre jusqu’au bout sans éprouver de malaise, me protéger avec un masque adéquat acheté à cet effet! Et je me pose la question: alors que vous luttez -et avec quel brio- contre les poisons qui nous assaillent au quotidien, pourquoi n’avez-vous pas demandé à votre éditeur qu’il utilise une encre d’impression que je qualifierais ici de « bio », pour exprimer l’idée qu’elle ne soit pas toxique pour vos lecteurs! Auriez-vous l’amabilité de me dire si vous aviez découvert ce problème et si, dorénavant, vous luterez aussi pour que toutes les encres d’édition soient inoffensives pour les lecteurs de tous horizons, et si vous pensez pouvoir convertir votre propre éditeur.
    Merci infiniment pour votre magnifique combat qu’il vous faut poursuivre jusqu’à ce que les politiques de tous bords amènent définitivement tous les producteurs à ne plus nuire à notre santé. Avec ma grande admiration et mon profond respect. André Charleux, 4 rue de la Clairière à Balma.
    PS: ayez l’amabilité de ne pas publier sur votre blog ce message qui vous est personnellement adressé, ou tout au moins, si vous en jugiez différemment, de ne pas publier mes nom et adresse. Merci

  47. Bonjour,
    Je suis la preuve que les desherbants sont cancereux, j’ai utilisé du glyphosate dans mon jardin plusieurs fois jusqu’au jour ou le soir j’ai eu un ganglion dans le cou,diagnostiqué lymphome du manteau nodulaire de faible malignité,je termine bientôt mes cures de chimiothérapies à l’hopital de Lens .
    Je ne comprends pas que l’on vende toujours le roundup et glyphosate librement en grandes surfaces et jardineries.
    J’ai écris au Ministre Xavier Bertrand j’attends une réponse
    Toujours le pot terre contre le pot de fer.

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