Lundi 21 février: « Les mots croisés » (France 2)

J’ai le plaisir de vous annoncer que je participerai lundi 21 février à l’émission « Les mots croisés » de Yves Calvi sur France 2, avec Bruno Lemaire, le ministre de l’agriculture, José Bové et Jean-Marie Buisson, président de l’association nationale des industries alimentaires.

http://www.leblogtvnews.com/article-sarkozy-strauss-kahn-tous-les-coups-sont-permis-france-2-67525214.html
Je m’excuse auprès des internautes qui m’ont posé beaucoup de questions, auxquelles je n’ai pas pu (encore) répondre, car je suis en phase terminale (dans tous les sens du terme) de l’écriture de mon livre « Notre poison quotidien » que je dois rendre dimanche soir, au plus tard. Cet ouvrage de plus de quatre cents pages sortira en librairie le 24 mars.

Les demandes de projection-débats affluent à ARTE et La Découverte, et j’ai déjà une cinquantaine de rendez-vous fixés dans toute la France dans les semaines qui suivront la diffusion de « Notre poison quotidien » sur ARTE.

Quatre avant-premières du film sont organisées:

– Le 3 mars au Cinéma l’Arlequin de Paris (sur invitation)

– Le 4 mars au Théâtre auditorium de Poitiers, à 19 heures 30 (entrée libre)

– Le 5 mars, à Bègles, à 10 heures 30 (entrée libre)

-Le 9 Mars, à Berlin, à 20 heures 30.

Par ailleurs, j’invite les internautes à consulter le site qu’ARTE a dédié à « Notre poison quotidien »:
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673748.html

Enfin, , je mets en ligne un extrait de la projection à la presse du film, organisée au Club de l’Etoile le 17 janvier dernier. Je remercie Marc Duployer , l’ingénieur du son du film, qui a filmé ces images.

Environ cent personnes participaient à cette projection, dont quatre-vingt journalistes.

On peut voir, à ma gauche, Christophe Barreyre, qui produisit le film à l’Institut national de l’audiovisuel, et à ma droite, Pierrette Ominetti , directrice de l’Unité documentaire d’ARTE et Christilla Huillard-Kann d’ARTE.

103 réflexions sur « Lundi 21 février: « Les mots croisés » (France 2) »

  1. Bonjour,
    J’ai essayé de contacter le cinéma l’arlequin, sans succès ! Je souhaiterais vivement venir voir la projection le 3 mars à Paris ! Merci pour votre réponse !

    Marie (25ans)

  2. Je suis en train de regarder l’émission, je vous soutiens pleinement le ministre et le commercial (j’en juge d’après ce qu’il dit) ne connaissent pas le sujet. Ils confondent intoxication alimentaire (par exemple viande avariée) et empoisonnement alimentaire (être sujet à des pesticides sur longue durée).
    J’admire votre calme ainsi que celui de M.Bobé car le fait que vous ayez raison tous les 2 est indéniable et ils le nient tous deux de manière ridicule. Malheureusement le grand public est très mal informé des risques des produits chimiques (notamment des pesticides) sur la santé et aujourd’hui 90% des gens qui mangent bio le font par « mode » c’est malheureux mais c’est au moins des cancers en moins.

    La défense de la cause du bio est dur mais au moins vous le faites de manière droite et honnête car on pourrait tout simplement promouvoir le bio en disant que c’est bien meilleur en faisant par exemple gouter des pommes bio et non bio à des panels de personnes.
    Cependant ceci n’est pas la bonne façon de « combattre », sachez que vous avez tout mon soutien et mon estime car combattre « seul contre tous » comme le font les militants du bio actuellement est qqchose de très courageux.

    Youri REIGNEAU

  3. je vous regarde sur l’émission et je retrouve aussi votre ton toujours aussi véhément (voir agressif) qui cache mal la légèreté des vos investigations… la dja, oui, il faut en parler, et expliquer par exemple que l’aspirine ne serait plus autorisée si elle était découverte aujourd’hui…pourquoi ne proposez vous pas de l’interdire ? votre enquête me rappelle celle que vous aviez faite sur les OGM, des images et des propos chocs, mais une vérité qui n’est que la votre et s’avère souvent bien légère (http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832) … peu importe finalement, l’important n’est plus d’informer mais de vendre de l’info, en jouant sur la peur du peuple….

  4. Je viens de regarder la deuxième partie de l’émission, j’ai hâte de visionner votre documentaire & d’acheter votre livre. Merci, oui vraiment avec beaucoup de sincérité MERCI pour le travail que vous avez & que vous effectuez ainsi que pour l’énergie investie. Merci pour votre courage, votre engagement & votre détermination. C’est grâce à des gens comme vous que la prise de conscience est possible, accessible.

  5. je voudrai poussé un coup de gueule car le débat sur le poison au quotidien est venu en seconde partie de celle consacrée au duel DSK – SARKOSY qui je pense n’est pas aussi préoccupant que la santé au quotidien , là nous voyons comment notre système politique en France est influencé par le lobby pharmaceutique et de l’industrie agro-alimentaire (suppression des 50% du crédit d’impôt au profit des agriculteurs bio) les contre attaques sur les compléments alimentaires , la vitamine c , les plantes etc…
    et le bouquet l’EFSA dont la présidente a été dénoncée par JOSE BOVE , à quand une liberté d’information objective et indépendante à heure de grande écoute . Merci à vous deux pour votre dévouement au service de la santé publique

  6. Hello everybody,
    I write you from Italy. I understand Franch but I cannot yet write it (too much mistakes). I’m here to ask to Marie and to you all if you know any organizations in Europe that save the seeds of our vegetables and cereals. I just started to work over my field after left my « old » life and I m trying to get some simple organic seeds of any kind of ceral that can be sow in springs. I don t know why but I found a wall in front of me and seems nobody wants to give me organic seeds, only poisoned ones and they want to force me to then put some chemical stuff on it. I don’t want, I just want try to sow my seeds and do natural farming, or natural agriculture so after all these problems I was searching in Italy somebody that save seeds but it seems hard and I tried to see in Europe but I didn’t find anything. Just in Usa (seed savers exchange). I think we are under pressure and we shall act in some way to preserve our seeds against the GMO seeds, against chemical industries and against all seeds not organic. if anybody of you can help me please contact me. I found very dangerous the fact to not be able to get some organic or natural seed. Thanks you all.
    Luca

  7. Je viens de regarder Marie Monique à « Mots croisés » et j’ai immédiatement écrit Benoît XVI pour une demande accélérée en beatification.
    Je vous salue MARIE MONIQUE.

  8. @Youri Reignau et à tous

    «  » c’est malheureux mais c’est au moins des cancers en moins. » »

    Etes vous vraiment conscient de ce que vous écrivez? Qui vous a mis cela dans la tête?avez vous des chiffres et des preuves de ce que vous avancez?

    Déjà une remarque,expliquez moi comment un consommateur de produits non bios pourrait avoir un cancer à cause de,je supose,d’éventuels résidus pesticides,alors que les agriculteurs francais et américains(prouvés par des études récentes)auraient moins de cancer que le reste de la population???
    Une hirondelle (même deux) ne fait pas le printemps,les quelques et rares agriculteurs malades que certaines ONG écologistes s’empressent d’intérroger,de filmer et poster sur internet ne reflétent pas la réalité.
    Le probléme des pesticides est dans votre tête,les quantités ont été réduite depuis 15 ans,moitié des molécules supprimées

  9. J’ai regardé l’émission Mots croisés. Je vous félicite pour votre prestation car devant la mauvaise foi de certains et les arguments prévisibles et éculés ( l’espérance de vie augmente, nous industriels nous respectont la réglementation donc dormez bien les petits) vous avez tenté d’expliquer certains faits
    Certains pensent encore que « c’est la dose qui fait le poison » c’est évidemment une vision dépassée de la toxicologie, on pense alors que le simple respect des normes en vigueur par les agriculteurs et les industriels suffirait à protéger la santé des individus. On sait qu’au niveau alimentaire, les LMR ne protègent en rien les consommateurs car ce sont des normes de toxicité aigüe et non chronique.
    C’est donc bien « la période d’exposition qui fait le poison » car qu’adviendra-t-il d’un enfant qui pendant toute sa vie aura été bombardé de substances toxiques à doses infinitésimales qui prises individuellement respectent la DJA.
    En effet, une substance peut très bien respectée la DJA (dose journalière admissible) mais en même temps poser 2 problèmes que les toxicologues appréhendent de mieux en mieux: tout d’abord, l’effet cumulatif de plusieurs substances qui prises seules respectent la DJA mais qui s’empilent les unes aux autres et l’effet cocktail c’est-à-dire que les substances entre elles se recombinent en renforçant leurs effets toxiques par synergie.
    Quotidiennement, chaque citoyen est exposé par son assiette à 20 ou 30 résidus de pesticides au travers des 3 repas de la journée.
    Constat inquiétant mais qui pousse à agir car à partir du moment ou on a pris conscience que nos corps sont devenus des éponges à polluants on ne peut pas rester insensible et inactif.
    Pour le bien-être de nos enfants et petits-enfants, il est important d’agir à son échelle locale.
    Mais que faire?
    L’environnement au sens large est le régulateur de nos pathologies en germe.
    La plupart des maladies actuelles ne sont pas liées seulement aux prédispositions génétiques ou aux comportements répréhensibles des individus (tabac, alcool). Ne jurer que pas ces causes, c’est nier l’impact des nuisances environnementales sur notre santé.
    On dit parfois que l’on est ce que l’on mange. Il faut admettre que notre assiette et son contenu est bien sur le support de notre santé.
    Ne soyons pas naïfs, les normes ne protègent en rien les consommateurs car elles sont basées sur une vision éculée de la toxicologie car contrairement à ce que les industriels répètent comme idée fausse pour nous rassurer( un message stéréotypé et martelé à tout bout de champ) selon laquelle la réglementation est respectée au travers la fameuse DJA ( Dose journalière Admissible c’est à dire la dose de poison qu’on peut ingérer quotidiennement sans risque soi-disant sur sa santé). Alors là on est rassuré !!! ( On nous prend vraiment pour des GOGOS)
    antony

  10. me51

    je ne sais pas quel age vous avez ni si vous avez des enfants , mais une chose est sur les parents qui on une conscience et qui sont bien informé( et non par tout ce que la télévision peu essayer de nous caché) ne donnerais pas a sont enfant des choses qui peuvent etre nossif pour sa santé. je me demande si les études dont tu parle sont fais sur combien d’année? et de plus , si les scientifiques qui on fais c’est études sont payé par le gouvernements voyez vous ou je veux en venir. bref moi je préfère mangé bio et etre moins en contact avec tout c’est produits chimique et toxic qui shoot dans nos champs !!!!!

    petite parenthese : je trouve sa vraiment stupide qui dissent que l’espérance de vie auguemente, oui les gens vive plus vieux mais ils sont plus malade et on les maintient en vie avec des pillules!!!! avant le monde mourrais a 50 ou 60 ans mais en bonne santé !!!!!!!

  11. je me demande qu’est-ce que l’assiette de M.Monsanto contient? des OGM ou du BIO ??? si quelque’un pouvait prendre un échantillon de sa nourriture avec de solide preuve ( photo a l’appuit ou autre) je serais prete à ramasser 1 millions $$$$ . et vous que pensez vous que Monsanto mange?

  12. @Quérel
    La Limite Maximale résiduelle n’est pas un limite d’intoxication aiguë. Elle peut être dépassée ponctuellement sans danger.
    Vous êtes totalement ignare en toxicologie, même les définitions basiques vous sont étrangères.

  13. @Cindy

    « petite parenthese : je trouve sa vraiment stupide qui dissent que l’espérance de vie auguemente, oui les gens vive plus vieux mais ils sont plus malade et on les maintient en vie avec des pillules!!!! avant le monde mourrais a 50 ou 60 ans mais en bonne santé !!!!!!! »

    N’y aurait-il pas comme une contradiction dans votre affirmation ?
    Ils vivaient tellement bien et en « bonne santé », qu’ils mourraient 30 ans avant nous ?

    Ma grand-mère est décédée en 1988 à 79 ans, après 10 années durant lesquelles elle avait « perdu la boule » ….
    En 1966 elle avait perdu un cousin d’un « vague problème de foie »….
    Plus tôt encore deux de ses tantes étaient mortes à 40 ans, d’une maladie que le docteur appelait « la vésicule » ….

    Toute ces pathologies ont aujourd’hui des noms bien précis : Alzheimer, divers cancers en tous genres, … et les traitements qui y correspondent.
    Comme quoi rien ne vient de tomber depuis la dernière pluie !

    Cette société est mise à mal, un mal profond qui la ronge depuis quelques décennies, voire plusieurs siècles …. UNE AMNÉSIE !

    Une occultation totale de son passé !

    J’aime bien l’histoire et je vous assure que ça permet de comprendre beaucoup mieux l’actualité !
    Même si ce genre de rétrospective ne « colle » plus avec notre société TRÈS ancrée dans l’émotion de l’instantané. (Même notre gouvernement pilote au gré des sondages d’opinions !)
    Yves Calvi l’autre soir a fait ce genre de clin d’oeil à l’attention de MMR, durant son émission. J’espère qu’elle l’aura relevé et qu’elle saura en tirer les conclusions !

  14. Bonsoir,
    J’aime moi sussi les mots croisés et j’ai eu l’idée de proposer des grilles personnalisée
    destinées à etre offert en cadeau !
    Sur chassis de toîle 40 x40 cm, cela fait une bonne idée de cadeau !
    Allez voir mon site, tout y est expliqué et n’hésitez pas à en parler autour de vous !

    Merci,
    Réjane

  15. @cindy

    ME51 n’est qu’un épouventail.
    Il ne connait rien des sujets qu’il veut éclairer de son incompétence.
    Il faut savoir que cet individu, agriculteur, ignorait encore récemment que les insecticides d’aujourd’hui sont plus toxiques que ceux employés hier.
    Voici la perle de ME51 vue sur alerte-environnement le site dédié au dénigrement systématique de l’écologie:
    «Depuis le début de ce débat je ne cesse de répéter que les inscticides d’aujourd’hui ne sont pas plus nocifs que ceux déjà employés voici trentes ans. »

  16. 🙂 de tout facon cela servira a rien de porter attention a cet individu !

    chère marie-monique, en regardant un documentaire sur le plastique je me suis dit qu’il pourrais etre intéressant de faire des recherches sur la compagnie international Tupperware qui vend des plats de plastique contenant du BPA et des phtalates et je doute fort que leurs plats sois fais de plastique recycler . je leur ai écrit et ma foi il n’on toujours pas répondu a mes questions a savoir si leurs produits contiens du BPA et des phtalate il mon répondu dans un courriel de téléphoner au service a la clientèle , ce que je vais faire dans les jours a suivre. si jamais d’autre personne sur ces commentaires pourrait m’éclairé cela me fera plaisir.

    donc je me suis demandé si dans votre pays ( parce que je demeure au canada) leurs produits sont différents a cause de la loi qui en 2011 en europe interdit les phtalates si je me trompe pas….. alors voila donc beaucoup de questions sans réponse et beaucoup de platique qui fini souvent dans l’ocean et qui tue trop d’animaux.

    merci et bonne journée

    cindy

  17. M. Stanislas a toutes les compétences requises pou juger des compétences de ME51, un agriculteur ou, autant le dire clairement, un plouc.

    Qu’on se le dise : le monde est gouverné par des politiciens véreux et incompétents, à la solde de fabricants de pesticides sans foi ni loi ; les scientifiques n’entravent rien à la toxicologie et font de l’esbroufe avec une DJA « résultat d’une décision arbitraire érigée en concept pseudo-scientifique pour couvrir les industriels et protéger les politiciens qui ont besoin de se cacher derrière des experts pour justifier leur action » (cf. « Bande annonce de Notre poison quotidien ») ; les agriculteurs, sauf évidemment les bons bios, sont d’épouvantables pollueurs compulsifs qui font joujou avec leur pulvérisateur dès qu’ils ont un moment de libre.

    Seuls les « écologistes » – et évidemment Mme Marie-Monique Robin, Superwoman des enquêtes dans le monde glauque des empoisonneurs, la seule capable de débusquer les conspirations à chaque coin d’usine chimique ou de coopérative d’approvisionnement agricole – détiennent la vérité : les pauvres consommateurs sont empoisonnés à petit feu. Qu’importe si nous vivons plus longtemps en valeur absolue, et plus longtemps en bonne santé : si les faits ne sont pas conformes aux théories on nie les faits, ou bien on sélectionne ceux qui confortent les théories, ou bien encore on invente ceux qui font l’affaire.

    Car on parle bien d’affaires : les peurs alimentaires et sanitaires se vendent si bien…

    Ah ! J’oubliais… M. Stanislas qui en sait bien plus que M. M51 – qui d’ailleurs n’en sait rien puisque c’est un péquenot – faisait sans nul doute référence aux néonicotinoïdes, le fond de commerce médiatique de l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) et de son président. Les conspirateurs en ont même mis dans les produits anti-puces et anti-tiques. Je vous le dit : ils ont décidé de s’en prendre directement aux mémères à toutous.

  18. wackes pipi raconte n’importe quoi comme d’habitude.

    Voici la mise en évidence de l’incompétence de ME51 sur alerte-environnement site au service de l’industrie des pesticides.

    @ME51 -Vous ne cessez de répéter qu’une belle connerie!!! Vos connaissances en matière de toxicité sont issues de votre imagination de phytopsychopathe!!!
    « La DL/50 (Dose Létale d’une substance qui engendre la mort de 50 % des animaux exposés au produit) était de 27 000 ng/abeille pour le DDT, elle n’est que de 3,7 ng/abeille pour l’imidaclopride, soit 7297 fois moins. Plus cette dose est petite plus le produit est toxique !» (CNRS)

    Voila donc une belle claque justifiée pour ME51. Maintenant il ne peut plus dire que « les inscticides d’aujourd’hui ne sont pas plus nocifs que ceux déjà employés voici trentes ans. »

    Finalement c’est wackes pipi qui est le plouc et le péquenot.

    Mme Marie-Monique Robin a bien raison de « débusquer les conspirations à chaque coin d’usine chimique ou de coopérative d’approvisionnement agricole. »

  19. j’ai trouvé l’émission MOTS CROISES d’une très bonne tenue et j’ai été même étonnée que l’empoignade ne soit pas plus forte ! On a l’impression que le ministre n’est pas dans le déni et qu’il collabore avec José Bové (qui m’a étonnée par son calme) pour défendre nos dossiers devant l’Europe…………….
    Issue comme vous d’un milieu d’agriculteur, moi dans le Cantal, je suis très touchée par votre combat. Moi j’ai eu la chance dans mon enfance d’être nourrie avec les produits sains. Mais, comme vous, la nourriture que j’ai donnée à ma famille !! à Paris!!! me terrorrise ! la prise de conscience vient tard.
    C’est douloureux de voir les agriculteurs trompés sur les techniques qu’on leur a conseillées, aujourd’hui endettés, malades. Surtout ne les accablons pas, mais aidons les.
    Je vais acheter votre livre, en parler, et faire connaître votre site. C’est difficile d’aller contre un certain scepticisme. On nous traite de parisien bobo.
    Mais mon voisin agriculteur dans le Cantal a entrepris de contracter le label bio, pour son élevage bovin. Et ça donne de l’espoir ! Moi je les aime vraiment ces gens et je voudrais les aider. et vous aussi. BON COURAGE

  20. Il est très bien de faire un film sur les « poisons quotidien », mais que dire de la matière plastique utilisée pour créer des DVD et le papier blanchi à laquelle son livre est imprimé (qui émet des dioxines dans son processus de production)? Si vous allez critiquer les autres, n’oubliez pas de regarder vos propres actions. Une autre cinéaste qui qui n’est pas cohérente. Yann Arthus Bertrand, Jean-Paul Jaud, ils sont tous les mêmes……les grandes paroles, mais peu de cohérence.

  21. @Sophie B
    Mais que dire de la matière plastique utilisée pour conditionner les 80 000 tonnes de pesticides utilisés en France chaque année, mais que dire des millions de litres d’eau potable et des millions de litres de carburant utilisés pour épandre ces pesticides, mais que dire des tonnes de papier blanchi utilisées pour la publicité de ces memes pesticides, mais que dire… etc.

  22. @STANISLAS

    Expliquez-nous pourquoi l’espérance de vie augmente et que la mortalité par âge stagne et même diminue pour la génération des 40 ans qui a grandi dans la « folie chimique de MMR » en France, pays empoisonné, selon vous.
    (voir le site de l’Institut National d’Etude Démographique).
    Dans l’attente de vous lire rapidement,merci.

  23. @Berny
    « l’espérance de vie augmente » toujours le meme argument fallacieux qui revient pour justifier l’agriculture productiviste et ses poisons miracles.
    L’Institut National d’Etude Démographique n’est pas la meilleure référence pour en connaitre les causes.
    Il faut regarder le chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique, c’est beaucoup plus fiable.

    Un petit exercice pour vous Berny:
    Quelle est l’espérance de vie chez les agriculteurs et dans combien d’années la profession aura disparue?

    Un paysan français se suicide chaque jour – lefigaro.fr
    « On estime à 400 le nombre de passages à l’acte chaque année. »-europe1.fr

    A ce rythme il n’y aura bientot plus d’adhérents à la FNSEA.

    « Chez les agriculteurs, le taux de suicide est trois fois plus élevé que chez les cadres »- lemonde.fr
    « C’est une situation très préoccupante », confirme Xavier Beulin, nouveau président de la FNSEA, qui en a fait une priorité de son mandat. »

  24. Mr. STANISLAS

    Si l’INED n’est pas la meilleure référence, je ne m’étonne pas de vos élucubrations.
    Les suicides d’agriculteurs sont liés selon vous aux pesticides? Avez-vous des références d’études épidémiologiques à ce sujet?

  25. @Berny
    Pas besoin d’études épidémiologiques, l’agriculture productiviste avec ses pesticides ruine les agriculteurs et poussent certains à se suicider.
    Berny, quelle est l’espérance de vie pour les survivants d’un système ruineux?

  26. L’espérance de vie des agriculteurs est dans la moyenne de celle des professions intermédiaires et des artisans et commerçants. (nombreuses références consultables par n’importe quel moteur de recherche)

    Sachez que lorsqu’on affirme quelque chose la science demande des preuves, sinon ce ne sont que des convictions.

    Vous avez des convictions mais pas de démonstrations!

  27. @Berny
    On attend toujours la réponse à, la question: quelle est l’espérance de vie pour les survivants d’un système ruineux?
    Notamment pour ceux qui vont se suicider cette année, l’année prochaine, etc.
    « Un paysan français se suicide chaque jour « – lefigaro.fr
    « On estime à 400 le nombre de passages à l’acte chaque année. »-europe1.fr

  28. J’ai répondu à votre question Mr.Stanislas, mais à l’évidence vous ignorer la définition de la notion d’espérance de vie;
    Quant aux causes de ces suicides l’article en question dit ceci:

     » chaque fois les raisons de ces actes désespérés sont multiples. «La difficulté de se projeter dans l’avenir, les questions de la transmission et la rupture de la tradition agricole familiale depuis plusieurs ­générations sont des facteurs très traumatisants pour les agriculteurs», explique Jean-Jacques Laplante, médecin conseiller à la MSA qui a effectué une étude en profondeur sur le malaise des paysans de 1999 à 2005, auprès de 600 exploitations. «Stress, charge de travail, absence de loisirs, paperasserie de plus en plus importante sans avoir la possibilité de dégager de revenus ni de loisirs» sont autant d’éléments à prendre en compte dans le malaise des paysans.

    RIEN A VOIR DONC AVEC LES PESTICIDES.

  29. @Berny
    «RIEN A VOIR DONC AVEC LES PESTICIDES.»

    Vous jouez à l’aveugle qui ne veut pas voir.
    Les agriculteurs qui se suicident sont des adeptes de l’agriculture productiviste qui nécessite les pesticides pour produire toujours plus pour gagner moins.
    Pour cette raison quelle est l’espérance de vie d’un agriculteur qui décide de se suicider cette année?
    « Un paysan français se suicide chaque jour « – lefigaro.fr
    « On estime à 400 le nombre de passages à l’acte chaque année. »-europe1.fr

  30. @ zinzan

    « (http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article832) … peu importe finalement, l’important n’est plus d’informer mais de vendre de l’info, en jouant sur la peur du peuple…. »

    – Tout ce qui est dit sur « pseudo-science » est complètement faux. c’est un site de lobbyiste truffé de mensonge et pas crédible. Pour ce qui est de la « peur ». C’est l’arme typiques des pro-OGM qui ne cessent de passer des messages de peur du type « les OGM , solution contre la faim dans le monde » ou, si on ne fait rien, les autres seront en avance sur nous ou encore, si l’on ne cutive pas d’OGM , on sera obligé de les importer. Tout ceci est de l’intox , facilement gobables par les beaufs moyens. La réalité est autre. Les OGM ne servent qu’aux lobbies. Ils n’apportent rien du tout. Ils sont moins performants et technologiquement en retard par rapport au bio d’aujourd’hui qui permet très nettement de nourrir tout le monde.

  31. Urgence ! Agents pathogènes Nouveaux pour la Science Trouvés dans les Cultures Roundup Ready GM

    S’il vous plaît à diffuser largement

    http://www.i-sis.org.uk/newPathogenInRoundupReadyGMCrops.php

    Une lettre ouverte a été publiée sur la the Farm and Ranch Freedom Alliance fondée et dirigée par Judith McGeary pour sauver des fermes familiales aux Etats-Unis.

    La lettre, écrite par Don Huber, le professeur émérite à l’Université Purdue, au Secrétaire de l’Agriculture Tom Vilsack, met en garde contre un agent pathogène « nouveau pour la science » découvert par « une équipe senior de scientifiques (ndb : spécialisés sur l’étude) des plantes et animaux ». Huber indique que cela devrait être traité comme une « urgence », puisque cela pourrait entraîner « un effondrement du soja américain et des marchés exports de graines(maïs) et des perturbations importantes des denrées alimentaires nationales et de fournitures pour animaux..

    extrait de la lettre

    « Monsieur Secrétaire Vilsack :

    Une équipe de senior de scientifiques des plantes et des animaux ont récemment attiré mon attention sur la découverte d’un agent pathogène en microscopie électronique qui semble avoir un impact significatif sur la santé des plantes, des animaux, et probablement des êtres humains. En se basant sur un examen des données, il est très répandu, très grave, et à des concentrations beaucoup plus élevées dans Roundup Ready (RR) de soja et de maïs ce qui suggère un lien avec le gène RR ou plus probablement la présence de l’herbicide Roundup. Cet organisme semble NOUVEAU pour la science !

    Ce qui suggère ainsi le scénario inquiétant suivant:

    Propriétés physiques uniques

    Cet organisme jusque-là inconnu n’est visible que sous un microscope électronique (36.000 X), avec une gamme de taille approximative égale à un virus de taille moyenne. Il est capable de se reproduire et semble être un organisme comme de micro-champignons.

    …. se trouve en concentration élevée dans la farine de soja et de maïs Roundup Ready , la farine des distillateurs, des aliments pour animaux de fermentation, contenu dans l’estomac du porc et le placenta de porcs et de bovins.

    Impliqué dans l’insuffisance de la reproduction animale : des avortements spontanés et de l’infertilité

    Recommandations

    En résumé, en raison du haut titre de ce nouvel agent pathogène animal dans les cultures Roundup Ready, et de son association avec les maladies des plantes et des animaux qui atteignent des proportions épidémiques, nous demandons la participation de l’USDA dans une enquête multi-agences, et un moratoire immédiat sur la déréglementation des cultures RR jusqu’à la relation causalité / prédisposition avec le glyphosate et / ou les plantes RR peuvent être écartées comme une menace pour la production végétale et animale et la santé humaine. (du blog : je dirais plutôt doivent être..)

    Il est urgent d’examiner si les effets secondaires de l’utilisation de glyphosate peut avoir facilité la croissance de ce pathogène, ou permis de causer plus de tort aux plantes affaiblies et aux animaux hôtes.

    Nous assistons actuellement à une tendance sans précédent de l’augmentation des maladies végétales et animales et des troubles

    COL (Ret.) Don M. Huber
    Emeritus Professor, Purdue University
    APS Coordinator, USDA National Plant Disease Recovery System (NPDRS)

  32. zeppe a écrit : « Les OGM ne servent qu’aux lobbies. Ils n’apportent rien du tout. Ils sont moins performants et technologiquement en retard par rapport au bio »

    c’est sans doute pour cette raison qu’en Amérique du Sud il y a eu et il y a toujours une telle ruée sur le soja ogm… et pas sur le bio… mais c’est vrai que les péquenots sont tellement idiots qu’ils ne savent même pas où se trouve leur intérêt financier. Ca vous arrive de réfléchir, parfois ?

    Au fait, aucune réaction à propos de cette vidéo proposée par Cultilandes qui avait écrit :  »

    « Lorsque l’on fume, le risque (avéré) de contracter un cancer est supérieur d’environ 1000 % par rapport aux personnes non exposées. »

    http://www.youtube.com/watch?v=SbNt7RG8hkc

  33. @bigel,
    Il est étonnant que Mme Robin n’ait pas encore répété ce nouveau mythe sur son blog. Cela ne devait pas tarder, elle nous a déjà montré qu’elle est particulièrement douée pour cet exercice (vaches empoisonnées, maïs monstrueux…). En plus c’est tiré de l’i-sis, une de ses sources favorites.

  34. @ loulou

    « c’est sans doute pour cette raison qu’en Amérique du Sud il y a eu et il y a toujours une telle ruée sur le soja ogm…  »

    – Il n’existe AUCUN pays qui a adopté les OGM en toute connaissance de cause, en toute liberté, et complètement détaché de la corruption et des lobbies.
    C’est le manque d’instruction, d’information aidée par la corruption qui font le « succès » des OGM . C’est aussi ce qui explique ce « succès » dans les pays du tiers monde ou émergeant et c’est ce qui explique aussi le manque d’enthousiasme pour cette technologie dans les pays civilisées et instruit comme ceux d’Europe.
    de nos jours, la technologie du bio est beaucoup plus en avance que celle des OGM et permet de produire d’avantage et de meilleure qualité tout en préservant l’environnement qu’avec celle des OGM qui est dépassée et destructrice.

  35. @ zeppe

    « Il n’existe AUCUN pays qui a adopté les OGM en toute connaissance de cause, en toute liberté »

    n’importe quoi ! personne ne met un flingue sur la tempe des agriculteurs qui cultivent des ogm de par le monde et ils en redemandent (et de plus en plus chaque année, contrairement à ce que raconte la propagande écolo…), on se demande bien pourquoi…

    « c’est ce qui explique aussi le manque d’enthousiasme pour cette technologie dans les pays civilisées et instruit comme ceux d’Europe. »

    encore n’importe quoi ! en France l’immense majorité de la population a des connaissances scientifiques du niveau de la fin du collège !

  36. @ loulou

    « n’importe quoi ! personne ne met un flingue sur la tempe des agriculteurs qui cultivent des ogm de par le monde et ils en redemandent  »

    – Pire que le flingue sur la tempe : la corruption. Il est très facile de d’abuser de gens qui n’ont pas été scolarisés et qui vivent dans la misère ou la précarité. Tu le sais bien loulou.

    « en France l’immense majorité de la population a des connaissances scientifiques du niveau de la fin du collège ! »

    – C’est déjà suffisant pour apprendre à ne pas gober n’importe quoi et avoir conscience que les lobbies (voir l’affaire du Médiator) peuvent nous faire bouffer n’importe quoi, juste pour leur sale pognon de merde.
    Dans les pays où l’on a pas ce niveau d’étude, on ne se méfie de rien et on gobe tout.

  37. Rigolo loulou
    « s’ils étaient abusés autant que tu veux bien le dire, ils ne recommenceraient pas à planter des ogm… et de plus en plus chaque année CQFD ! »

    – Tu crois qu’ils le savent qu’on abuse de leur manque d’instructions ???

     » et de plus en plus chaque année CQFD ! »

    Oui, dans ces pays, mais c’est l’inverse en Europe ou dans les pays où le taux de scolarisation est plus élevé. Curieux non ?

  38. http://www.csa-be.org/IMG/pdf_Article_soja_semaine_belgo-bresilienne_09-07.pdf

    «En Argentine, pour les contraindre à abandonner leurs terres au profit des cultivateurs de soja, les violences ne manquent pas, comme l’explique cette représentante d’une ONG locale : « Les familles indigènes sont expulsées de leurs terres ancestrales avec la complicité de la police, qui n’hésite pas à tirer sur les paysans. Mais nous continuons malgré tout à lutter contre ce modèle d’agrobusiness qui a fait disparaître des milliers de producteurs »

    http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/eh/f/cause/lectures/paraguay_soja.htm
    PARAGUAY – Comment le soja chasse les paysans de leurs terres

    « Depuis cinq ans, de grosses entreprises étrangères achètent à tour de bras des propriétés pour cultiver du soja. Les petits paysans sont expulsés vers les bidonvilles ou occupent illégalement des terres. »

    « depuis cinq ans, les entreprises et les multinationales étrangères (brésiliennes, surtout) se précipitent pour acheter des terres à tour de bras, afin d’étendre ce que l’on appelle d’ores et déjà la « frontière du soja », culture qui enregistre une croissance annuelle de 10 %. A l’heure actuelle, le soja transgénique occupe près de 2 millions d’hectares paraguayens. Avec 4 millions de tonnes vendues à l’étranger chaque année, ce pays est désormais le quatrième exportateur mondial. Dans les communautés paysannes, ce bouleversement se traduit par le rachat massif des petites propriétés par de gros investisseurs fonciers. »

    « Vergers, bois, petites prairies, bâtiments de ferme, et jusqu’aux maisons et chemins, tout est rasé et aspergé par des ULM qui inondent les terres de puissants herbicides avant que les semoirs ne viennent achever le travail. Ainsi, les terres qui jadis accueillaient une culture ancestrale, pauvre et opulente tout à la fois, ne sont plus désormais qu’un capital spéculatif sans aucune racine. Au Paraguay, c’est ce que l’on appelle la « sojatisation » du milieu rural. Des milliers de paysans chassés des campagnes émigrent à la ville, qui les reçoit à bras fermés. Dans la périphérie d’Asunción, on a ainsi vu se développer des agglomérations où règne une misère innommable, comme El Bañado, qui, avec ses 15 000 familles, ne cesse de s’étendre et ne mérite même pas le nom de bidonville »

    « Les paysans qui tentent de résister à la « sojatisation » se retrouvent très vite asphyxiés dans des îlots devenus saugrenus, et leurs maigres champs ne donnent plus rien, contaminés par les herbicides que les voisins répandent sans retenue et en l’absence de tout contrôle. Entre la mort et la mort, ils sont de plus en plus nombreux à choisir d’envahir les terres du domaine public, voire des domaines privés – dernière option avant El Bañado. »

  39. @Mme V. Nale,

    Merci pour le renseignement sur la réponse, mais dommage que vous vous ayez attribué un pseudo qui va si bien à certaines personnes. Notez que Mme Marie-Monique Robin subit la vive concurrence de Mme Coline Serreau, Mme Élise Lucet, Mme Isabelle Saporta…

    Quelqu’un qui fume – et encourt donc volontairement un risque, avéré, de cancer 1000 % plus élevé que celui d’une personne non intoxiquée par le tabagisme – ne peut pas partir en croisade par conviction, en toute bonne foi, contre les risques insignifiants des « poisons » dans les assiettes.

    Entendons nous bien sur les risques : il s’agit de risques de cancers, de maladies neuro-dégénératives, de troubles endocriniens, de troubles de la reproduction, etc. Des risques, il y en a de temps en temps dans les assiettes. Tenez, les aliments dits « bios » présentent des risques supérieurs aux aliments « conventionnels » du point de vue bactériologique (coliformes provenant du fumier ou de composts mal préparés ; salmonelles dans les oeufs pondus au sol, etc.).

    Quelqu’un qui fume… et qui part en croisade… pour produire un film affublé de la qualité de « documentaire » et un livre ne peut qu’être vénal(e). Les peurs alimentaires sont un formidable fond de commerce.

    http://www.youtube.com/watch?v=SbNt7RG8hkc

  40. t’as un problème de compréhension ?

    les agriculteurs replantent des ogm parce qu’ils y trouvent leur compte, point ! pas parce qu’ils sont plus ou moins instruits. D’ailleurs où as-tu vu que le taux de scolarisation était plus élevé en Europe qu’aux U.S.A., au Canada ?

    tiens, pour finir de t’énerver, ce qui se passe aux U.S. (on voit tout de suite qu’il s’agit de quelqu’un absolument sans aucune instruction……..) :

    http://www.npr.org/2011/02/25/134054231/what-recession-its-boom-time-for-nebraska-farms

  41. @ wackes sappi « Tenez, les aliments dits « bios » présentent des risques supérieurs aux aliments « conventionnels » du point de vue bactériologique (coliformes provenant du fumier ou de composts mal préparés ; salmonelles dans les oeufs pondus au sol, etc.). »

    sans parler de l’utilisation de la roténone en agri bio, un poison qui provoque la maladie de Parkinson… mais c’est pas grave c’est naturel !

  42. @ wackes seppi

    Le pseudo n’était pas choisi par hasard. Je pensais à l’auteure de ce blog lorsque que j’ai ajouté la bulle à l’image de la vidéo. J’aurais dû rédiger mon message différemment.

    Se choper un cancer du poumon…. bio ! N’est-ce pas le summum du snobisme ?

  43. @Loulou,

    On peut aussi ajouter le cuivre, dont l’agriculture biologique use et abuse, faute de pouvoir recourir à des fongicides qui sont bien moins nocifs pour la santé et l’environnement mais ont le malheur d’être synthétisés; le spinosad très toxique pour les abeilles; etc.

    @Mme V. Nale,

    J’avais bien compris ! Il n’est pas trop tard pour poster une autre image.

  44. Envoyé en mission par une intoxiquée dans un débit de tabac pour l’approvisionner en son poison favori, j’ai vu dans les étagères des paquets de CIGARETTES « BIO ».

    Eh oui, ça existe! Je ne sais pas si le papier est recyclé, mais le cancer et autres maladies seront « bio ». Durable?

  45. wackes seppi a écrit :

    « @Loulou,

    On peut aussi ajouter le cuivre, dont l’agriculture biologique use et abuse, faute de pouvoir recourir à des fongicides qui sont bien moins nocifs pour la santé et l’environnement mais ont le malheur d’être synthétisés; le spinosad très toxique pour les abeilles; etc. »

    exact, mais bon, j’avais peur que ça fasse trop d’informations en même temps pour zeppe…

  46. @STANISLAS

    Arte utilise des matières plastiques, produit par les mêmes entreprises chimiques qui fabriquent les pesticides, pour fabriquer leur DVDs. C’est alors normal pour un journaliste de polluer avec des matières plastiques (pour faire ses DVDs) et du papier blanchi (pour faire son livre) pendant qu’ils dénoncent ces mêmes produits? Si vous lisez attentivement, je ne défends pas les compagnies chimiques. Loin de la. Mais j’en ai marre des cinéastes et des journalistes qui dénoncent des compagnies, puis utilisent les mêmes produits fait pas les mêmes compagnies. C’est hypocrite.

  47. @Sophie B

    Quels autres moyens de communication que les DVDs et papier blanci préconisez-vous pour les cinéastes et les journalistes que vous trouvez hypocrites?

  48. @loulou
    «n’importe quoi ! personne ne met un flingue sur la tempe des agriculteurs qui cultivent des ogm de par le monde et ils en redemandent (et de plus en plus chaque année, contrairement à ce que raconte la propagande écolo…), on se demande bien pourquoi…»

    loulou est très mal informé et dit n’importe quoi pour paraitre intelligent.

    « En Argentine, pour les contraindre à abandonner leurs terres au profit des cultivateurs de soja, les violences ne manquent pas, comme l’explique cette représentante d’une ONG locale : « Les familles indigènes sont expulsées de leurs terres ancestrales avec la complicité de la police, qui n’hésite pas à tirer sur les paysans. Mais nous continuons malgré tout à lutter contre ce modèle d’agrobusiness qui a fait disparaître des milliers de producteurs  »

    PARAGUAY – Comment le soja chasse les paysans de leurs terres
    « Depuis cinq ans, de grosses entreprises étrangères achètent à tour de bras des propriétés pour cultiver du soja. Les petits paysans sont expulsés vers les bidonvilles ou occupent illégalement des terres. »

    « Vergers, bois, petites prairies, bâtiments de ferme, et jusqu’aux maisons et chemins, tout est rasé et aspergé par des ULM qui inondent les terres de puissants herbicides avant que les semoirs ne viennent achever le travail. Ainsi, les terres qui jadis accueillaient une culture ancestrale, pauvre et opulente tout à la fois, ne sont plus désormais qu’un capital spéculatif sans aucune racine. Au Paraguay, c’est ce que l’on appelle la « sojatisation » du milieu rural. Des milliers de paysans chassés des campagnes émigrent à la ville, qui les reçoit à bras fermés. Dans la périphérie d’Asunción, on a ainsi vu se développer des agglomérations où règne une misère innommable, comme El Bañado, qui, avec ses 15 000 familles, ne cesse de s’étendre et ne mérite même pas le nom de bidonville »

    « Les paysans qui tentent de résister à la « sojatisation » se retrouvent très vite asphyxiés dans des îlots devenus saugrenus, et leurs maigres champs ne donnent plus rien, contaminés par les herbicides que les voisins répandent sans retenue et en l’absence de tout contrôle. Entre la mort et la mort, ils sont de plus en plus nombreux à choisir d’envahir les terres du domaine public, voire des domaines privés – dernière option avant El Bañado. »

  49. Mme Robin fume, elle est donc mal placée pour dénoncer quoi que ce soit !!!! Ca c’est du niveau de la cour d’école ……
    Ouh là, les scientistes, là vous touchez vraiment le fond !! Risibles ou pitoyables, mon coeur balance … Mais nous savons tous que le mélange des genres et les attaques personnelles sont toujours vos derniers mots. Bonne continutation.

  50. stanislas a écrit :

    « loulou est très mal informé et dit n’importe quoi pour paraitre intelligent. »

    stanislas se garde bien de citer ses sources… forcément elles viennent de propagandistes patentés et encore il les cite incomplètement et de plus ça ne contredit en rien ce que je dis (il faudrait apprendre à lire…) en effet stanislas écrit : « pour les contraindre à abandonner leurs terres au profit des cultivateurs de soja »… ainsi que je le disais on ne met pas de flingue sur la tempe des cultivateurs de soja, tu nous dis toi-même que ce seraient les cultivateurs de soja qui mettraient un flingue sur la tempe des autres proprios pour pouvoir cultiver toujours plus de soja, merci de confirmer ce que j’avais écrit…

    De toute façon que ce soit des agriculteurs petits, gros, des investisseurs ou des martiens s’ils plantent des ogm c’est bel et bien parce qu’ils y trouvent leur compte, un point c’est tout et ça c’est en totale contradiction avec tout ce que vous avez raconté depuis des années… vous avez donc menti !

  51. si les agri mettent des ogm c’est uniquement pour se faire plus de fric …. arretez vos conneries les lobbystes ….. on sait tous maintenant que faire plus de fric ne veut pas dire plus de qualité ….

    c’est sur que pour vous les lobbystes , les poulets d’elevage intensif , les vaches laitieres et ce qui sert la les nourrir , les fruits et legumes en gde surface c’est de la bonne qualité … on a compris votre business , on a compris votre amour pour un monde corporatiste ou vous vous partagerez le pouvoir entre  » scientifiques  » de l’agrobusiness et bigpharma ,

    et vous avez toujours pas compris qu’on n’en veut pas de vos m…e … .. TOUJOURS PAS COMPRIS …. haaaaaaa ….. intelligents les lobbystes./…..haaaaa

  52. et anton qui la ramene sur la rotenone utilisee dans les cultures de curcubitacees …. elle est bien bonne celle la …. et tous les le reste qui provient de ton industrie ou de celle de tes potes et qui pollue tout autant …

    mauvais lobbyste !!!! bouhhhh

  53. Berny a écrit :

    « Mme.Jocelyne Vos commentaires sont puérils. Sans intérêt. »

    c’est vrai mais elle admet quand même que « si les agri mettent des ogm c’est uniquement pour se faire plus de fric …. » alors que jusqu’à présent on nous racontait que ça ne marchait pas, que c’était la ruine des agriculteurs, que même ils se suicidaient etc… entre autres balivernes.

    Et alors Mme Jocelyne c’est mal que des paysans indiens ou chinois « fassent plus de fric » ? belle mentalité, vraiment !…

  54. quand c’est en experimenatant des techno qui polluent , qui utilisent des produits issues de brevets sur le vivant : OUI !!!

    C »est la qu’on voit bien que la course au profit permet de faire n’importe quoi …… on l’a compris avec la crise e la finance mondiale , et les consciences s’elevent actuellement en comprenant que les mecanismes sont les memes dans l’agrobusiness que VOUS DEFENDEZ , vous les lopbbystes …. exactement les MEMES !!!

  55. « quand c’est en experimenatant des techno qui polluent  »

    encore faudrait-il démontrer qu’elles polluent… après avoir menti sur l’inefficacité des ogm vous cherchez à vendre autre chose ?

    « qui utilisent des produits issues de brevets sur le vivant »

    il faudrait cesser avec cette légende, il n’y a pas de brevet sur le vivant. Il y a des brevets sur des constructions génétiques qui n’existeraient pas sinon. Et les premiers brevets vont bientôt tomber dans le domaine public…

    D’autre part trouvez-vous quelque chose à redire au fait que la société Meilland dépose des brevets sur ses variétés de rose ?

    Bref, beaucoup d’imprécations mais pas grand’chose de rationnel dans votre discours éculé…

  56. ca c’est ton avis ….

    mais t’as pas compris : on N’EN VEUT PAS en tout cas beaucoup moins dans nos assiettes ….

    et toi tu voudrais meme pas respecter ce choix ??? le niveau de terre arrable est fini ! donc si on augmente la part liée aux ogm et/ou a la chimie intensive , c’est forcement la part du reste qui diminue …. alors si en plus on rajoute des cultures d’agro-carburants alors la c’est meme plus la peine ……

    tu fais quoi dans la vie pour venir ici defendre le modèle de société que tu defends ? qu’est ce que ca peut te faire que MMr publie ce reportage ? si tu l’aimes pas tu la regardes pas ! à moins que ca touche a tes interets ?

  57. Bonsoir ,
    j’ai moi aussi vu le reportage et je suis d’accord sur le fait qu’il faille réduire l’impact de la chimie sur notre alimentation .

    le ministre , aussi sympa puisse t il vouloir paraitre , m’a paru fort mal a l’aise et pas bien spécialiste de l’agriculture de base . plutôt du genre a se faire conseiller par  » des conseillers  » … et sur les sujets chauds qui ont été évoqués , il m’est apparu bien peu sûr , vis avis de Marie Monique Robin et de José Bové . je ne parle même pas du défenseur de la corpo qui s’est enfoncé grave …. en fin de compte il m’est apparu que c’était santé publique contre gros intérêts ! qui a les plus grosses ….. .. heu …. chèque ?

  58. @ loulou

    « les agriculteurs replantent des ogm parce qu’ils y trouvent leur compte, point ! »

    – Dans la plupart des pays (surtout du tiers monde) les agriculteurs cultivent et basta. Ils ne savent même pas eux-même que ce qu’ils cultivent ce sont des OGM. Ils n’ont jamais entendu parler d’OGM. C’est la corruption et le, manque d’infos qui leur fait cultiver des OGM (sans le savoir).
    En France cela n’est pas possible et c’est ce qui explique que personne n’en veut, et SURTOUT pas les agriculteurs.

  59. @ zeppe

    quelle arrogance typiquement occidentale….

    aller prétendre que 6,5 millions de petits paysans chinois qui cultivent des ogm (et même pas des Monsanto contrairement à tout ce qu’on a pu vous raconter) et 6,3 millions de petits paysans indiens sont de complets idiots, ne savent même pas qu’ils en cultivent, et qu’ils en retirent des bénéfices, c’est tout simplement se moquer du monde.

    Que tu ne veuilles pas voir la réalité c’est ton problème mais ça n’empêche pas qu’elle existe quand même, et que toutes vos imprécations et vos prédictions catastrophiques n’y feront rien, ce qui explique votre agressivité quand on vous la met sous le nez!

    Quant à raconter qu’en France les agris n’en veulent surtout pas c’est aussi se moquer du monde.

  60. @ loulou

    «  »6,3 millions de petits paysans indiens sont de complets idiots,… »

    – Ils ne sont pas idiots. Ce sont des agriculteurs. Ils n’ont pas de connaissances scientifiques et environnementales et ont , pour la plupart d’autres chat à fouetter que de se préoccuper d’environnement malheureusement.
    Ils se font arnaquer , comme nous nous faisons arnaquer en consommant par ex, du saumon de l’atlantique sans savoir qu’il est bourré de pesticides, de pcb, d’antibiotiques et de dioxine. Et pourtant, nous ne sommes pas des idiots.

    « Quant à raconter qu’en France les agris n’en veulent surtout pas c’est aussi se moquer du monde. »

    – Trouve moi une seule revendication d’agriculteurs (manifs, pétitions etc…) qui nous dit que les agriculteurs veulent cultiver des OGM . IL N’Y EN A PAS UNE SEULE.

    loulou, tu es un tordu qui ne pense qu’à son sale pognon de merde.

  61. loulou deforme les propos …..

    on a jamais dit que les paysans chinois et/ou indiens etaient idiots …. c’est TOI qui le dit

    utiliser cet argument est fallacieux loulou et démontre tte ta mauvaise fois . parce qu’on est aussi des millions de francais a se faire arnaquer tous les jours quand on consomme , on est pas pour autant idiot…

    les lobhystes ici presents ont pour argument : QUANTITÉ = QUALITÉ

    FAIS TON MARIOLLE loulou . continue …

  62. rachelle bê a écrit :

    « loulou deforme les propos …..

    on a jamais dit que les paysans chinois et/ou indiens etaient idiots . »

    ah bon, pourtant zeppe a écrit :

    « Dans la plupart des pays (surtout du tiers monde) les agriculteurs cultivent et basta. Ils ne savent même pas eux-même que ce qu’ils cultivent ce sont des OGM. Ils n’ont jamais entendu parler d’OGM. C’est la corruption et le, manque d’infos qui leur fait cultiver des OGM (sans le savoir). »

    si ça n’est pas les faire passer pour des idiots, c’est quoi ?

    et qui va gober, à part des gens endoctrinés comme vous, que les paysans chinois et/ou indiens ne savent même pas qu’ils cultivent des ogm ? bien entendu qu’ils le savent et ils savent aussi que c’est leur intérêt puisqu’ils recommencent et toutes les années un peu plus (beaucoup plus à vrai dire), alors non seulement vous les prenez pour des idiots mais en plus vous prenez aussi ceux qui vous lisent pour des demeurés…

  63. @ loulou

    – Relis mon post du 2 mars 2011 à 14:42.
    Curieusement rachelle bê a très bien compris ce que je disais. Et toi, pauvre plouc , tu fais l’idiot qui ne comprends pas.
    Je répète. Nous consommons du saumon de Norvège bourré de pesticides, de pcb, d’antibiotiques et de dioxine sans qu’on le sache. Et pourtant, nous ne sommes pas des idiots. Il a fallu que des gens fassent un excellent boulot d’enquête et d’information, comme le fait MM Robin pour qu’on soit au courant. Tu comprends l’andouille de loulou ???
    Que vas tu répondre à çà ????

  64. je réponds

    que ça n’a rien à voir avec la culture d’ogm, alors n’essaie pas de détourner la conversation lorsque tu vois que tu es coincé…

    et que si tu as attendu le travail de MMR pour être au courant de ce que tu récites, ben c’est bien la preuve que les infos tu ne les cherches pas au bon endroit (mais ça on s’en est vite rendu compte) et donc tu as du souci à te faire…

    d’autre part tes insultes tu peux te les garder…

  65. je viens de voir le film de MMR….pfffff alors on a des tonnes de chiffres dans tous les sens, auquel elle fait dire tout et son contraire, le tout arrosé d’image chocs (mais d’il y a 30 ans quand même, ca c’est la touche vintage du bobo) pour que les spectateurs, qui n’y comprendront pas grand chose, gobent et retiennent le message : pesticide = pas bien… mais le but est atteint, le grand public a force d’être martelé de ces messages pleins d’auto conviction distillés par nos bobos parisiens (qui s’autoproclament expert en tout) fini par rêver de ne manger que du bio, convaincu que tout ira mieux pour lui… Pourquoi pas, José Bové a dit qu’on pouvait nourrir la planète en ne produisant que du bio, si José l’a dit, c’est surement vrai alors…

  66. @ loiulou

    – Tout le monde constatera que ta réponse est bien une réponse d’un type qui a été coincé en flagrant délit de mauvaise foi et qui n’a plus d’argument. TOUS les pro-OGM se sont TOUJOURS fait coincé comme toi. OUI TOUS, que çà soit toi ou anton ou wappes serpillère ou LCEP , vous avez tous un moment ou un autre été coincé et vous êtes retrouvé à dire n’importe quoi comme tu viens de le faire.

  67. @ zinzin

    « mais le but est atteint, le grand public a force d’être martelé de ces messages pleins d’auto conviction distillés par nos bobos parisiens (qui s’autoproclament expert en tout) fini par rêver de ne manger que du bio, convaincu que tout ira mieux pour lui… Pourquoi pas, José Bové a dit qu’on pouvait nourrir la planète en ne produisant que du bio, si José l’a dit, c’est surement vrai alors… »

    – Pourquoi ? çà te déranges toi que le but soit atteint et que tous le monde se mette à ne manger que du bio ????
    Si çà te dérange, tu peux nous expliquer pourquoi ????
    – Que josé l’ai dit ou non. OUI, on peut nourrir la planète avec du bio. C’est un réalité. et je ne vois pas pourquoi TU ne mettrais pas tout en ouvres pour qu’on y arrive le plus vite possible. plutôt qu’en de perdre du temps bêtement et stupidement à te demander si c’est possible ou non ou si José l’a dit ou non. Mets toi tout de suite, comme nous le faisons, à consommer du bio et a boycotter TOUS ce qui contient un micron de produit issu de chez Monsanto ou Bayer (OGM, pesticides, engrais chimiques etc)

  68. Dans 20ans on ne parlera plus d’OGM car tout le monde en consommera et ce pour le bien de l’humanité.
    Celà fait maintenant 15ans que des centaines de millions d’hommes et d’animaux en consomment sans aucun problème.
    Alors je pense que la preuve est faite à grande échelle et que les marchands de peur vont devoir changer de sujet!

  69. @ Berny

    « Dans 20ans on ne parlera plus d’OGM car tout le monde en consommera et ce pour le bien de l’humanité. »

    – Je dirais : Dans 20ans on ne parlera plus d’OGM . La malbouffe industrielle sera définitivement has-been.

    « Celà fait maintenant 15ans que des centaines de millions d’hommes et d’animaux en consomment sans aucun problème. »

    – Faux. les pays qui « bouffent » n’importe comment en se gavant d’OGM et autres produits truffés de pesticides et d’engrais chiomiques made in Monsanto voient leur taux d’hyper-obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers, et autres maladies de la malbouffe exploser. Voir les USA où l’espérance de vie est en train de chuter . Et le pire les attends.

  70. Le taux de mortalité baisse très légèrement aux USA et les spécialistes qui étudient ces phénomènes là-bas donnent comme principaux facteurs explicatifs:
    – alimentation hypercalorique
    -sédentarité
    -système de santé inégalitaire
    -tabagisme,alcoolisme

    -A noter que l’espérance de vie des populations noires augmente
    -Que l’espérance de vie aux USA est identique à celle de la Grande Bretagne

    Donc vous constatez que les choses ne sont pas aussi simples.

    Vous faites une relation de cause à effet entre OGM+pesticides+engrais= obésité,cancers…. mais vous ne la démontrez pas. ( où sont vos sources:études épidémiologiques étiologiques? coefficients de corrélation….?

    Pour finir, l’Australie a l’une des meilleures espérance de vie et est une des plus grosse consommatrice d’OGM
    Les choses ne sont vraiment pas si simples que vous le croyez ou qu’on essaie de vous le faire croire.

  71. @ bernyb qui dit :

    « Le taux de mortalité baisse très légèrement aux USA et les spécialistes qui étudient ces phénomènes là-bas donnent comme principaux facteurs explicatifs:
    – alimentation hypercalorique
    -sédentarité
    -système de santé inégalitaire
    -tabagisme,alcoolisme »

    – Ah bon ?? Toutes ces causes n’existaient pas avant ???
    Je te dis que la chute de l’espérance de vie aux USA , ainsi que l’explosion de l’ hyper-obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers, et autres maladies de la malbouffe sans parler des maladies chroniques (Crohn) sont massivement en hausse depuis ces 15 dernières années. Et elles touchent de plus en plus des très jeunes. Partout dans le monde , y compris en Australie.

  72. Alors donnez moi les références des études épidémiologiques étiologiques démontrant le rapport de cause à effet avec les ogm+pesticides+engrais.

  73. Merci pour votre témoignage qui prouve qu’il est grand temps d’agir, non ? L’avez vous envoyé au ministre de l’agriculture et au président ?
    Je pense que pour faire revivre les terres mourantes c’est la méthode du BRF (avec du broya).
    Bon courage et agissons, il n’est jamais trop tard pour bien faire !

  74. @ Berny
    « Alors donnez moi les références des études épidémiologiques étiologiques démontrant le rapport de cause à effet avec les ogm+pesticides+engrais.

    – Inutile d’attendre les résultats. Ils viendrons un jour avec la recherche. C’est ce qui se passe depuis toujours. La science c’est une question de recherche et de temps. Nous n’avons pas besoin des OGM. Ils ont des milliers d’autres inconvénients que ceux que j’ai cité plus hauts. L’humanité , en dehors d’une poignée de lobbyistes qui cherche à avoir le monopole de l’alimentation, n’as rien à gagner avec les OGM qui détruisent la nature et la biodiversité. Ils faut que tu gagne ta vie autrement en arrêtant d ne penser qu’à ta tronche et à ton pognon pourri.
    Les MICI (maladies inflamatoires chroniques de l’intestin sont en forte progression parmi les jeunes depuis une quinzaine d’années. On attend pas d’avoir les résultats. On arrêts les OGM qui n’intéressent PERSONNE.

  75. Mr.Zeppe votre argumentation est d’un très haut niveau scientifique Je constate que vous n’avez aucune référence à me donner. Entre nous ça ne m’étonne pas.

  76. @ berny

    – faire des OGM une affaire exclusivement scientifique c’est avoir des oeillères et faire preuve de stupidité et de sectarisme.

  77. Dans son livre « Le vrai régime anticancer », le Pr David KHAYAT qui n’est pas tendre pour les pesticides, insecticides, etc. conteste les risques attribués à l’aspartame

  78. Il faut assurément se préoccuper de notre alimentation et de la pollution de l’air.
    Notre organisme a tout de même quelques moyens de filtrage et d’élimination
    Mais, je suis toujours surpris de la complaisance ou simplement du silence en ce qui concerne les vaccins (pour humains et animaux de boucherie) qui sont autant d’occasion d’introduire généralement au-delà de nos protections naturelles des substances contestables (virus, antibiotiques, aluminium, etc.).
    Ne pourriez-vous utiliser votre audience pour en parler davantage.
    À votre disposition pour amorcer le sujet.

  79. @ Stanilas

    Il ne suffit pas de répéter ce que vous lisez dans votre Atlas « Goggle », seule information argumentant vos propos.
    Il n’y a rien de mieux que la pratique.
    Vous parlez du DDT en opposition au Gaucho,Cruiser et compagnie pour dire que les insecticides actuels sont plus nocifs que ceux de naguère.

    Dans la Marne,département agricole intensif;Gaucho sur semences de Betteraves et Céréales,Proteus depuis 2 ans sur Colza un peu de semences de Maïs au Cruiser et beaucoup, même énormément de pesticides de toutes sortes.

    Donc les abeilles, » Sentinelles de l’Environnement »,devraient ,par conséquent, être totalement absentes car détruitent par tous ces affreux pesticides!!!
    Et bien ,non, bien au contraire, l’an passé les apiculteurs ont fait une récolte exceptionnelle,souvent plus de 80 kg de miel par rûche et même au moins une ,dans mon secteur, a plus de 120 kg!!!
    Les apiculteurs n’ont peut être jamais cela,ni d’ailleurs le fait d’avoir aussi peu de perte hivernale depuis 2 ans, moins de 4% à comparer à ce qu’il se passe en Auvergne,moins 40% pourtant région sans beaucoup de pesticides!!!

    Voilà la réalité du terrain .

  80. En 2002 j’ai été atteint par un adénocarcinome du grêle avec métastases hépatiques. Après une chirurgie lourde,18 cures d’ une forte chimiothérapie et un recul de bientôt neuf ans je suis en rémission totale. Je n’ai plus aucune trace de ce cancer rare, si ce n’est une fatigue permanente. Après ma dernière cure de chimiothérapie j’ai repris le travail, d’abord à mi-temps thérapeutique, et maintenant je suis à la retraite. Je profite bien de la vie. Je sais que suis passé très près de la mort; j’ai fait un séjour de deux semaines en réanimation suite à une septicémie aussi, la vie a un tout autre relief. Mais, je me pose la question: est-ce à cause des nombreux produits toxiques ingérés que j’ai eu ce cancer ? Si oui, mon cancer est la preuve que notre alimentation est « pourrie » et que nous devons faire très attention à ce que nous mangeons.

  81. Deux de mes arriéres grands parents paternels sont décédés de cancer de l’oesophage et des intestins en 1935,ils étaient agriculteurs(homme et femme),les pesticides n’existaient pas ,ils mangeaient plus bio que le bio d’aujourd’hui.
    Le père de notre voisine est mort à 50 ans d’un cancer,c’était un peu près à la même époque,il était également agriculteur.
    La mère de mon voisin est décédée d’un cancer avant 1970,elle n’avait pas 50 ans et mangeait comme tous les villageois,les produits de son jardin.
    Mon arrière grand mère décédée à 88 ans en 1974,avait depuis l’âge de 40 ans peur d’avoir un cancer.

    PS: ce qui est « pourri » est le plus souvent exempt de protection phytosanitaire….

  82. BRUCE N. AMES ET LOIS SWIRSKY GOLD
    (1) L.A. Ries et al. S EER Cancer Statistics Review, National Cancer Institute, Bethesda, MD, 1973,1999.

    (2) R. Doll et R. Peto, J. Natl. Cancer Inst., 66, 1191, 1981.

    (3) S.S. Devesa et al., J. Natl. Cancer Inst., 87 , 175, 1995.

    (4) B.N. Ames, L.S. Gold et W.C. Willett, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 92 , 5258, 1995.

    (5) B.N. Ames, Toxicol. Lett., 102-103 , 5, 1998.

    (6) M. Gough, Risk Anal., 10 , 1, 1990.

    (7) B.N. Ames, M.K. Shigenaga et T.M. Hagen, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 90 , 7915, 1993.

    (8) C.G. Fraga et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA 88 , 11003, 1991.

    (9) P. Pisani et al. , Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev., 6 , 387, 1997.

    (10) B.E. Henderson, R.K. Ross et M.C. Pike, Science, 254 , 1131, 1991.

    (11) G. Block, B. Patterson et A. Subar, Nutr. Cancer, 18 , 1, 1992 ; K.A. Steinmetz et J.D. Potter, J. Am. Diet Assoc., 96 , 1027, 1996 ; M.J. Hill, A. Giacosa et C.P.J. Caygill, Epidemiology of Diet and Cancer , Ellis Horwood Limited, West Sussex, Grande-Bretagne, 1994.

    (12) « National Cancer Institute Graphic, Why eat five ? », J. Natl. Cancer Inst., 88 , 1314, 1996.

    (13) B.C. Blount et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA 94 , 3290, 1997.

    (14) A.F. Subar, G. Block et L.D. James, Am. J. Clin. Nutr., 50 , 508, 1989.

    (15) B.N. Ames, M. Profet et L.S. Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 87 , 7777, 1990.

    (16) L.S. Gold, T.H. Slone et B.N. Ames, « Prioritization of possible carc in ogenic hazards in food », in Food Chemical Risk Analysis, D. Tennant (Ed.), p. 267, Chapman & Hall Ltd., London, 1997.

    (17) L.S. Gold et al., Environ. Health Perspect., 107 (Suppl. 4), 527, 1999.

    (18) B.N. Ames, L.S. Gold et M.K. Shigenaga, Risk Anal., 16 , 613, 1996.

    (19) L.S. Gold, T.H. Slone et B.N. Ames, Drug Metab. Rev., 30 , 359, 1998.

    (20) B. Butterworth, R. Conolly et K. Morgan, Cancer Lett., 93 , 129, 1995.

    (21) National Research Council, Carcinogens and Anticarcinogens in the Human Diet : A Comparison of Naturally Occurring and Synthetic Substances , National Academy Press, Washington, D.C., 1996.

    (22) B.N. Ames, M. Profet et L.S. Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 87 , 7782, 1990.

    (23) National Academy of Sciences, The Life Sciences : Recent Progress and Application to Human Affairs, the World of Biological Research, Requirement for the Future , Committee on Research in the Life Sciences, Washington, D.C., 1970.

    (24) G.W. Gribble, Pure Appl. Chem., 68 , 1699, 1996.

    (25) T. Colburn, D. Dumanoski et J.P. Myers, Our Stolen Future : Are we Threatening our Fertility, Intelligence, and Survival ? : A Scientific Detective Story, Dutton, New York, 1996.

    (26) U.S. Environmental Protection Agency, Environmental Investments : The Cost of a Clean Environment , Office of the Administrator, Washington, D. C., 1991

    (27) T.O. Tengs et al., Risk Anal., 15 , 369, 1995.

    (28) R.L. Keeney, Risk Anal., 10 , 147, 1990.
    Les polluants de notre environnement sont-ils une cause majeure de cancer ?Neuf idées reçues passées au crible de la scienceLourdes et coûteuses, les réglementations destinées à prévenir les risques de cancer ont une cible principale : les molécules de synthèse présentes à l’état de traces dans notre alimentation, dans l’air que nous respirons ou dans l’eau que nous buvons. Or, du point de vue des tests animaux qui sont au coeur de ces réglementations, de nombreuses molécules naturelles sont tout aussi cancérogènes. Les politiques de santé publique régissant les relations entre pollution de l’environnement et pathologies humaines, notamment le risque de cancer, sont fondées sur un ensemble de conceptions qui, une fois passées au crible de l’analyse scientifique s’avèrent être des idées reçues. Nous en avons dénombré neuf :

    Les politiques de santé publique régissant les relations entre pollution de l’environnementetpathologieshumaines, notamment le risque de cancer, sont fondées sur un ensemble de conceptions qui, une fois passées au crible de l’analyse scientifique s’avèrent être des idées reçues . Nous en avons dénombré neuf :

    1-Les taux de cancers sont en plein essor.

    Un simple calcul permet de battre en brèche cette assertion. Il suffit en effet d’exclure des statistiques, établies sur les données américaines, les cancers du poumon, dont 90 % sont dus au tabagisme (responsable de 35 % des décès par cancer aux Etats-Unis). Hors les cancers du poumon donc, le taux global de mortalité par cancer a décru de 18 % depuis 1950(1). Cette régression concerne principalement les cancers de l’estomac, de l’utérus et de son col, et le cancer colorectal. Sont en revanche en progression les mélanomes (probablement dus à l’exposition prolongée au soleil) et les lymphomes autres que celui de Hodgkin*. Si l’on inclut maintenant le cancer du poumon, le taux de mortalité global est effectivement en augmentation, mais il a récemment commencé à décliner chez les hommes en raison de la diminution du tabagisme. Chez les femmes, les taux de mortalité par cancer du sein ont aussi commencé à régresser, grâce au dépistage précoce et à l’amélioration des traitements. Si l’on observe un nombre croissant de certains cancers chez les personnes âgées, on sait l’expliquer par des facteurs connus, telle que l’amélioration de moyens de dépistage(2).

    D’une façon générale, il est en réalité difficile d’interpréter l’évolution de l’incidence des cancers sur de très longues périodes, eu égard aux nombreux changements ayant affecté les méthodes de diagnostic, les pratiques de dépistage ou les modes de recueil des données(2,3). Enfin, n’oublions pas que l’espérance de vie n’a cessé de croître depuis 1950 !

    2-Les produits chimiques d’origine industrielle disséminés dans l’environnement sont une cause importante de cancer chez l’être humain.

    Ni l’épidémiologie ni la toxicologie n’étayent cette idée(3). Des études épidémiologiques ont en revanche identifié les facteurs susceptibles de contribuer significativement à la diminution du taux de cancers : réduction du tabagisme, amélioration du régime alimentaire (plus grande consommation de fruits et de légumes, par exemple), facteurs hormonaux et maîtrise des infections(4). Il est vrai que, dans certaines études, on voit s’établir un lien entre cancer et faibles concentrations en polluants industriels : mais la corrélation est en général faible, les résultats souvent contradictoires, et ces analyses ne tiennent pas compte de biais potentiels aussi importants que le régime alimentaire(5). Du point de vue toxicologique l’exposition moyenne aux polluants synthétiques, qui est minime, constitue rarement un risque plausible, notamment en comparaison des produits chimiques naturels dont les effets cancérogènes sur les rongeurs sont connus (voir idée reçue n° 6). De plus, même en retenant l’estimation maximale du risque, la proportion de cancers susceptibles d’être évités par des réglementations du type de celles émises par l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine reste faible(6). Des facteurs importants de risque de cancer sont en revanche bien identifiés. Passons-les en revue.

    L’exposition professionnelle à diverses substances provoque des cancers, bien que le nombre exact ait été controversé : un ordre de grandeur de quelques pour-cent paraît raisonnable, une bonne partie étant attribuable à l’exposition à l’amiante chez les fumeurs. L’exposition professionnelle peut être beaucoup plus élevée que celle liée à l’alimentation, l’air ou l’eau. On connaît des cas d’exposition intense ayant eu lieu dans le passé, il est donc assez simple d’établir les doses à risque pour la population exposée en extrapolant les résultats des tests à hautes doses sur les rongeurs aux données de forte exposition professionnelle. Puisqu’un groupe restreint de personnes est le plus souvent concerné, il y a là une possibilité de contrôler, voire d’éliminer les risques une fois identifiés. Pourtant, les normes sur les lieux de travail demeurent parfois proches de la dose reconnue cancérogène chez les rongeurs.

    Effets du vieillissement. Rappelons que le cancer résulte en partie du vieillissement : avec l’âge, le nombre de cancers augmente de façon exponentielle, chez l’homme comme chez les rongeurs(7). Lorsque les principaux facteurs de risque externes diminuent, la proportion de cancers provoqués par le métabolisme normal augmente, et ces pathologies apparaissent donc à des âges plus avancés. Le vieillissement et les maladies dégénératives qu’il entraîne semblent dus en grande partie aux lésions par oxydation de l’ADN et d’autres macromolécules. Or, certains oxydants produits par les radiations ionisantes – superoxydes, peroxydes et radicaux hydroxyles -, reconnus comme mutagènes, sont aussi produits par le métabolisme. Les mitochondries d’animaux âgés laissent passer des oxydants : on a ainsi observé chez des vieux rats jusqu’à 66 000 lésions de l’ADN par cellule, preuve que les défenses antioxydantes (comme les vitamines C et E, et peut-être certains caroténoïdes que les fruits et les légumes procurent), même nombreuses, ont des limites(I).

    Parmi les agents cancérogènes externes, le tabac vient bien sûr en tête de liste. Aux Etats-Unis, il est responsable de 31 % des cancers, d’environ un quart des maladies de coeur et de quelque 400 000 décès prématurés par an(1). Il provoque des cancers du poumon, de la vessie, de la bouche, du pharynx, du pancréas, de l’estomac, du larynx, de l’oesophage et peut-être du côlon. En France, le tabagisme était en 1990 la cause de quelque 37 % des décès par cancer chez les hommes, mais seulement de 1 % chez les femmes. Il est très probable que ce faible pourcentage augmente au cours du XXIe siècle, les jeunes femmes s’étant mises à fumer beaucoup plus ces dernières décennies.

    La fumée de cigarette contient un large spectre d’agents mutagènes* et de substances reconnues comme cancérogènes chez les rongeurs. Fumer provoque également un stress sévère par oxydation ainsi que l’inflammation des poumons. Les oxydants contenus dans la fumée – principalement des oxydes d’azote – déciment les antioxydants de l’organisme. Ainsi, pour avoir le même taux sanguin de vitamine C qu’un non-fumeur, un fumeur doit en absorber deux ou trois fois plus – ce qu’il fait rarement : les fumeurs et les pauvres ont souvent un taux insuffisant de vitamine C. Les hommes ayant un régime alimentaire inadapté ou les fumeurs risquent ainsi d’altérer leur ADN somatique* mais aussi celui de leur sperme. On a observé que, lorsque le taux de vitamine C dans le liquide séminal est insuffisant, les lésions de l’ADN augmentent de 250 %(8). Les fumeurs ont ainsi plus d’anomalies chromosomiques. Il est donc possible que le risque de malformations congénitales et de cancers infantiles chez les enfants de pères fumeurs soit plus élevé. C’est ce que suggère une étude épidémiologique montrant que les taux de leucémies lymphoblastiques aiguës, de lymphomes et de tumeurs au cerveau sont multipliés par un facteur trois ou quatre chez ces enfants.

    Selon nos estimations, et en accord avec des études antérieures(1,2), les déséquilibres dans les régimes alimentaires comptent environ pour un tiers dans le risque de cancer. Une faible consommation de fruits et de légumes se révèle ainsi être un facteur de risque majeur (voir idée reçue n° 3) ! Sont également sur la sellette les calories (et les graisses alimentaires) : chez les rats, en effet, une nourriture moins calorique réduit sensiblement le taux de cancer et augmente la longévité(I).

    Infections chroniques. Source d’agents oxydants mutagènes, les inflammations liées à des infections chroniques constituent un autre risque majeur de cancer. C’est en effet grâce à ces composés que les globules blancs et autres phagocytes du système immunitaire détruisent les bactéries, les parasites ou les cellules infectées par des virus. S’ils protègent l’être humain de la mort immédiate par infection, ils provoquent aussi des lésions de l’ADN ; de plus, pour compenser le nombre de cellules détruites, la division cellulaire s’accélère, multipliant les risques-statistiques de mutation, et donc de cancer. Les infections de ce type causent environ 21 % des nouveaux cas de cancer dans les pays en développement, contre 9 % dans les pays industrialisés(9).

    Les hormones reproductives endogènes jouent aussi un rôle important, notamment dans le développement du cancer du sein, de la prostate, des ovaires et de l’utérus, soit environ 20 % des cas de cancers répertoriés. On sait que le mode de vie – âge des grossesses, manque d’exercice, régime alimentaire inadapté et consommation d’alcool – influence les taux hormonaux et qu’ainsi il contribue au risque(10).

    Ajoutons enfin que l’abus d’alcool, l’exposition prolongée au soleil et les virus sont autant d’éléments propices au développement du cancer, sans compter certains facteurs génétiques dont on commence seulement à dévoiler la variété.

    3-La diminution des résidus de pesticides est un moyen efficace de prévenir les cancers liés à l’alimentation.

    Imaginons qu’une moindre utilisation des pesticides synthétiques soit imposée brutalement : alors le prix des fruits et des légumes augmentera, et le nombre de cancer suivra probablement la même tendance ! En effet, les personnes à bas revenus, qui consomment déjà le moins de fruits et de légumes, en mangeraient encore moins. Pourtant, ces produits sont de première importance pour réduire le taux de cancer : il y a en effet un lien entre la consommation élevée de fruits et de légumes et la baisse du risque de maladies dégénératives telles que les pathologies cardio-vasculaires, la cataracte, les dysfonctionnements cérébraux et, bien sûr, le cancer(6). Dans la littérature épidémiologique, nous avons ainsi recensé plus de 200 études mettant clairement cette association en évidence. Le quart de la population qui mange le moins de fruits et de légumes développe environ deux fois plus de cancers que le quart qui en consomme le plus (voir tableau 1)(11). Quatre-vingts pour cent des enfants et 68 % des adultes américains sont en dessous de la dose quotidienne recommandée par le National Cancer Institute et le National Research Council. De fait, le battage organisé autour de centaines de facteurs de risque hypothétiques mineurs pourrait, si l’on n’y prend garde, masquer ce qui est vraiment important : la moitié de la population américaine ignore que les fruits et les légumes sont une protection majeure contre le cancer(12) !

    Carences en vitamines. On présume que les antioxydants sont à l’origine de ces effets bénéfiques. Mais il reste difficile de distinguer, à l’aide d’études épidémiologiques, leur rôle de celui joué par d’autres vitamines et divers micronutriments, eux aussi présents dans les fruits et les légumes. On sait en revanche que le manque de folate, l’une des carences en vitamines les plus courantes, provoque des lésions du matériel génétique humain en dessous d’un certain seuil(13). Or, environ 10 % de la population américaine possède un taux sanguin de folate inférieur à ce seuil. Selon deux études succinctes – qui demandent confirmation – cette carence toucherait même près de la moitié des personnes âgées et des adolescents dans les milieux sociaux à faible revenus (principalement afro-américains). Le mécanisme d’altération de l’ADN qui est en jeu est connu : l’uracile, l’une des bases azotées de l’ARN, n’est plus transformée en thymine et est donc intégrée dans l’ADN (jusqu’à 4 millions d’unités par cellule). Du coup, lors de la duplication, les deux brins ne peuvent plus s’apparier et c’est la cassure. De ce point de vue, la carence en folate a les mêmes effets que les radiations ionisantes et, dans les deux cas, l’administration de cette vitamine peut constituer un remède. Ces cassures des brins d’ADN pourraient expliquer l’augmentation du risque de cancer, en particulier celui du sein, chez les femmes consommatrices régulières d’alcool, mais aussi les déficiences cognitives liées au manque de folate.

    Outre les fruits et les légumes, d’autres sources de micronutriments importants pour la prévention et la réparation des lésions de l’ADN ne doivent pas être négligées. En effet, un déficit de vitamine B12, que l’on trouve dans tous les produits animaux, en particulier dans le foie, peut provoquer une carence fonctionnelle en folate, l’accumulation d’homocystéine (facteur de risque pour les maladies de coeur) et l’incorporation anormale d’uracile dans l’ADN. Les végétariens stricts sont particulièrement exposés à ce type de déficience. Le manque de niacine, une vitamine qui contribue à la réparation des brins d’ADN cassés est un autre exemple : dans certaines populations, 15 % des individus n’en possèdent pas assez.

    Quand toutes ces carences alimentaires se combinent et interagissent, l’altération de l’ADN et le risque de cancer augmentent. Il est ainsi légitime de penser que l’optimisation de la consommation de micronutriments pourrait avoir un effet bénéfique majeur sur la santé, et ce à faible coût(4,5,14). L’intensification de la recherche dans ce domaine, accompagnée de campagnes de sensibilisation pour améliorer le régime alimentaire, devrait donc faire partie des priorités absolues des politiques de santé publique.

    4-Les produits chimiques synthétiques sont les principaux responsables de l’exposition humaine aux cancérogènes et autres dangers potentiels.

    Contrairement à l’opinion répandue, 99,9 % des substances chimiques ingérées par l’être humain sont d’origine naturelle. Par exemple, les résidus de pesticides synthétiques dans les plantes utilisées pour l’alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels. Dans l’alimentation humaine, 99,99 % des pesticides absorbés sont d’origine naturelle(15) ! Il s’agit de produits chimiques sécrétés par les plantes elles-mêmes pour se défendre contre les champignons, les insectes et autres prédateurs. Chaque plante produit son propre arsenal d’armes chimiques. En moyenne, un Américain ingère entre 5 000 et 10 000 pesticides naturels différents et leurs dérivés. Quantitativement, il en consomme environ 1,5 milligramme par jour, soit à peu près 10 000 fois sa dose quotidienne de résidus de pesticides synthétiques. Dix mille fois !

    Produits de cuisson. Seule une petite fraction des pesticides naturels ont fait l’objet de tests de cancérogénicité, mais la moitié de ceux qui ont été étudiés (37 sur 71, venant aussi bien de fruits, de légumes, d’aromates que d’épices) se sont révélés cancérogènes pour les rongeurs(16,17). La cuisson d’aliments produit des matières brûlées – environ 2 mg par personne et par jour – qui, elles aussi, contiennent de nombreuses substances classées cancérogènes pour les rongeurs. En comparaison, les résidus des 200 produits chimiques de synthèse censés être les plus importants, tels qu’ils ont été mesurés par la Food and Drug Administration ne représentent qu’environ 0,09 mg par personne et par jour, soit vingt fois moins que les produits de cuisson. Qui sait aussi que, dans une tasse de café, la quantité de composés naturels cancérogènes pour les rongeurs est à peu près égale en poids à la dose de résidus de pesticides synthétiques absorbée par un individu en un an ? Et cela, alors même qu’à peine 3 % des substances naturelles présentes dans le café ont fait l’objet de tests adéquats de cancérogénicité. Attention, cela ne signifie pas que le café ou les pesticides naturels sont dangereux ! Il s’agit plutôt d’interroger la pertinence d’une extrapolation des effets observés chez des animaux soumis à de fortes doses pour estimer les effets des faibles doses sur les hommes. De toute façon, il est exclu d’imaginer un régime alimentaire exempt de substances naturelles reconnues comme cancérogènes pour les rongeurs(16).

    5- Les tests standard d’administration de fortes doses sur les animaux permettent d’évaluer correctement les risques de cancer pour l’homme.

    Approximativement, la moitié des produits chimiques – synthétiques comme naturels – testés dans des essais standard sur les animaux se sont révélés cancérogènes pour les rongeurs(17). Comment expliquer une aussi grande proportion ? Durant ces tests, on administre de façon chronique aux rongeurs une dose élevée, proche de la toxicité, dite dose maximale tolérée (DMT). Or, actuellement, les faits s’accumulent en faveur de l’idée suivante : plus que la nature chimique des substances testées, ce serait en fait la dose elle-même qui accélérerait la division cellulaire, augmentant ainsi la probabilité de mutations, et donc le risque de cancer. Expliquons-nous. Des doses élevées de produits chimiques peuvent causer une lésion des tissus, la mort de cellules et entraîner la division chronique des cellules voisines(18). En outre, les lésions provoquent une réaction immunitaire inflammatoire qui libère des oxydants mutagènes. Aux faibles doses auxquelles les êtres humains sont ordinairement exposés, ces effets ne se produisent pas. Si l’on poursuit ce raisonnement jusqu’au bout, l’exposition liée à la pollution des eaux ou aux résidus de pesticides synthétiques ne devrait accroître que très faiblement les risques de cancer, voire pas du tout.

    Faibles capacités prédictives. Le fait de tester des produits suspects a priori (les tests sont coûteux, longs, et il est bien sûr prudent de se préoccuper d’abord des composés les plus inquiétants) introduit-il un biais dans nos statistiques ? En d’autres termes, faut-il douter de cette forte proportion de molécules reconnues comme cancérogènes chez les rongeurs ? Plusieurs arguments vont à l’encontre de cette hypothèse. Lorsqu’on teste des molécules destinées à devenir des médicaments, par exemple, on évite de faire appel à des molécules mutagènes ou suspectes d’être cancérogènes : or, les tests révèlent quand même une proportion élevée de composés positifs. Un autre argument est tout simplement lié à nos capacités prédictives sur la cancérogénicité d’une molécule donnée : en dépit de décennies d’efforts, elles demeurent encore fort incertaines. En atteste l’exercice prédictif auquel se sont livrés plusieurs experts en 1990 dans le cadre des essais biologiques du Programme toxicologique national biennal américain : il a abouti à de nombreux désaccords et s’est révélé peu probant. Enfin, si le principal critère de sélection des substances à tester est la suspicion plutôt que l’exposition humaine, les mutagènes devraient être préférentiellement analysés (80 % des mutagènes sont cancérogènes pour les rongeurs, contre 49 % des non-mutagènes) : pourtant, 55 % des produits testés sont non-mutagènes(19) !

    Il paraît donc vraisemblable qu’une proportion élevée de toutes les substances chimiques, qu’elles soient d’origine naturelle ou synthétique, serait classée cancérogène par les tests standard sur les rongeurs. Pour les non mutagènes, la cancérogénicité serait principalement due aux effets des doses élevées ; pour les mutagènes, elle résulterait d’un effet synergique entre la division cellulaire entraînée par les hautes doses et les lésions de l’ADN(20). A défaut de données complémentaires sur le mécanisme d’action de chaque substance, l’interprétation d’un résultat positif dans un test sur les rongeurs reste extrêmement incertaine. Les effets cancérogènes peuvent n’être valables que pour la haute dose testée. Dans ce cas, la manière dont est calculée actuellement la « dose virtuellement inoffensive »*, qui consiste à extrapoler les résultats des essais sur les animaux selon un modèle linéaire, est clairement inadaptée.

    6-Les produits chimiques de synthèse créent un risque de cancer supérieur à celui causé par les substances naturelles.

    Pour établir les priorités en matière de recherche et de politique de santé, il est précieux d’avoir la vision la plus large possible de la grande diversité de substances chimiques auxquelles sont exposés les êtres humains. Or, l’hypothèse selon laquelle les composés synthétiques sont a priori plus dangereux a conduit à l’absence d’essais systématiques sur les produits naturels : trois substances sur quatre testées en administration chronique chez les rats ou chez les souris sont d’origine synthétique.

    Pour comparer et ordonner toute la gamme des risques cancérogènes auxquels les êtres humains sont typiquement exposés, une stratégie raisonnable consiste à utiliser une échelle grossière, puis à concentrer ses efforts sur sa partie supérieure(16,19). C’est un premier pas crucial pour fixer les priorités, que ce soit en vue de tests chroniques, de l’étude des mécanismes cancérogénétiques, pour la recherche épidémiologique ou pour déterminer une politique de santé.

    Nos analyses se fondent sur l’échelle construite à partir de l’indice Herp, un indice qui correspond au pourcentage de la dose limite, reconnue comme cancérogène pour les rongeurs, reçue quotidiennement par une personne tout au long de sa vie (voir tableau 2). Dans l’ensemble, ces analyses montrent que, pour certains cas historiques d’exposition professionnelle intense et pour certains produits pharmaceutiques, les indices correspondants apparaissent dans le haut de l’échelle Herp. Elles révèlent aussi qu’il existe naturellement un niveau très important de fond de substances « cancérogènes chez les rongeurs » dans notre alimentation courante. Cela jette évidemment un doute sur l’importance relative de l’exposition à de faibles doses de résidus de produits synthétiques, tels les pesticides. En 1996, le comité du National Research Council de l’Académie nationale des sciences américaine est parvenu à des conclusions similaires et a demandé des recherches plus poussées sur les substances cancérogènes d’origine naturelle dans la nourriture(21).

    De nombreux aliments très communs ne franchiraient pas les contrôles réglementaires appliqués aux produits chimiques synthétiques ! Mais ni les uns ni les autres ne sont peut-être dangereux, étant donné la faiblesse des doses absorbées (voir tableau 2). Dans beaucoup de cas, les substances chimiques naturelles se retrouvent dans la moitié supérieure du tableau, en dépit de leur sous-représentation. En tout état de cause, il convient de rester prudent sur les conclusions à tirer, pour l’homme, de la présence dans l’alimentation de substances chimiques naturelles reconnues comme carcinogènes pour les rongeurs. Ce type d’analyse incite à réévaluer l’utilité des tests animaux pour protéger le public contre des risques hypothétiques mineurs.

    7- La toxicologie des produits chimiques de synthèse diffère de celle des substances naturelles.

    Parce que les substances chimiques naturelles font partie de l’histoire évolutive humaine et que les produits synthétiques sont plus récents, on entend souvent dire que les mécanismes développés pour parer à la toxicité des substances naturelles ne seraient pas aptes à protéger des effets des produits de synthèse. Cette hypothèse ne tient pas, pour plusieurs raisons.

    Les êtres humains possèdent de nombreuses défenses naturelles qui préservent des effets des toxines courantes(22). Elles sont plutôt généralistes que taillées sur mesure pour une substance particulière et, ainsi, peuvent faire face à des composés chimiques aussi bien synthétiques que naturels. Le remplacement permanent des cellules exposées aux toxines est l’une des armes de l’organisme – les couches externes de la bouche, de l’oesophage, de l’estomac, de l’intestin, du côlon, de la peau et des poumons sont en effet renouvelées tous les quelques jours. Les enzymes réparatrices d’ADN, ou ceux de détoxification du foie et d’autres organes, qui ciblent habituellement des classes de toxines plutôt que des toxines particulières, en sont d’autres exemples.

    Leur caractère généraliste est en fait conforme aux contraintes évolutives. Sans cela, comment feraient les herbivores pour affronter la gamme des toxines produites par les plantes ? Dans un monde en perpétuelle évolution, un animal possédant uniquement des défenses contre des toxines spécifiques serait vite éliminé.

    Néanmoins, au cours de toute l’histoire évolutive des vertébrés, diverses toxines naturelles ont été présentes, et l’on sait qu’elles provoquent des cancers : des toxines de moisissures, par exemple, sont cancérogènes pour les rongeurs et d’autres espèces, y compris l’être humain. Et, bien qu’ils aient toujours fait partie de l’environnement de l’être humain, beaucoup d’éléments très communs (sels de cadmium, de béryllium, de nickel, de chrome et d’arsenic) sont cancérogènes à haute dose. Par ailleurs, des études épidémiologiques menées dans diverses parties du monde montrent que certaines substances chimiques contenues dans la nourriture peuvent présenter des risques de cancer pour l’homme. Ainsi, la mastication de noix de bétel associée au tabagisme semble avoir une relation avec le cancer de la bouche.

    Le régime des chasseurs-cueilleurs. Notre régime alimentaire a beaucoup changé au cours des quelques derniers millénaires. Un faible nombre des plantes que nous consommons aujourd’hui faisait partie du régime d’un chasseur-cueilleur : il ne consommait ni café, ni cacao, ni pommes de terre, ni tomates, ni maïs, ni avocats, ni mangues, ni olives, ni kiwis… La sélection naturelle opérant bien trop lentement, nous n’avons pas eu le temps de développer des résistances spécifiques aux toxines contenues dans ces plantes relativement nouvelles.

    Côté produits synthétiques, on considère souvent le DDT comme le parangon des pesticides dangereux : ne se concentre-t-il pas dans les tissus où il persiste durant des années avant d’être lentement libéré dans le sang ? Premier pesticide de synthèse dans l’histoire, il a pourtant permis d’éradiquer la malaria dans de nombreuses régions du Globe, y compris aux Etats-Unis. Il a été efficace contre de nombreux vecteurs de maladies, notamment moustiques, mouches tsé-tsé, poux, tiques et puces. Il a éliminé également de nombreux ravageurs des cultures, augmentant ainsi la production agricole et réduisant les prix des produits frais et nutritifs, plus accessibles dès lors aux populations défavorisées. Sa toxicité pour les humains était faible. Un rapport de l’Académie des sciences américaine concluait en 1970 : « En un peu plus de deux décennies, le DDT a permis de prévenir 500 millions de décès, qui sans lui auraient été inévitables (23) . » Il n’existe pas de données épidémiologiques, ni toxicologiques établissant de façon convaincante que les teneurs de DDT présentes dans l’environnement aient une contribution significative aux taux de cancer. Il s’agissait certes d’un produit particulier, à cause de sa faculté à se concentrer dans les tissus vivants et de ses dérivés chlorés dont la dégradation dans l’environnement est plus lente que la plupart des autres produits de synthèse. Mais la nature produit des milliers de dérivés chlorés, et les biopesticides peuvent aussi se concentrer dans l’organisme pour peu qu’ils soient solubles dans les graisses(24) ! La pomme de terre, par exemple, contient deux neurotoxines de ce type, la solanine et la chaconine, que l’on peut détecter dans le sang de tous ses consommateurs. Or, il a été démontré qu’un taux élevé de ces neurotoxines provoquait des malformations congénitales chez les rongeurs(22).

    Sur notre planète, pas le moindre lopin de terre n’est à l’abri des attaques d’insectes. Les plantes ont donc besoin pour survivre de défenses chimiques. Les pesticides naturels et synthétiques se complètent mutuellement. L’une des conséquences de l’importance exagérée accordée aux pesticides de synthèse est qu’aujourd’hui certains semenciers élèvent la teneur en toxines naturelles de leurs végétaux. Ce fut récemment le cas de l’un des plus grands semenciers qui avait mis sur le marché une nouvelle variété de céleri hautement résistant aux insectes : résultat, après une exposition au soleil, les personnes ayant travaillé à la manutention de ces plantes présentaient des plaques éruptives. L’enquête a montré que ce nouveau céleri contenait 6 200 parties par milliard de psoralènes cancérogènes (des mutagènes) au lieu des 800 ppM présentes dans le céleri commun.

    8- Les pesticides et autres produits chimiques de synthèse perturbent le système hormonal.

    Les facteurs hormonaux jouent indéniablement un rôle important dans le cancer. Mais peut-on affirmer, comme certains auteurs de récents livres à succès, que des traces de produits chimiques de synthèse, tels les pesticides à faible activité hormonale, peuvent contribuer au développement du cancer et réduire le nombre de spermatozoïdes(25) ? C’est oublier que notre alimentation contient des substances naturelles dont l’activité oestrogénique est plusieurs millions de fois supérieure à celle due aux traces de substances synthétiques. C’est aussi oublier que des facteurs liés au mode de vie peuvent modifier fortement les niveaux d’hormones endogènes (voir idée reçue n° 2). D’un point de vue toxicologique, les faibles niveaux d’exposition des êtres humains aux résidus de produits chimiques industriels rendent peu vraisemblable cette thèse, surtout par comparaison avec les teneurs des substances naturellement présentes dans l’environnement. En outre, la diminution du nombre de spermatozoïdes n’a pas été vraiment démontrée ; et, si c’était le cas, il faudrait invoquer d’autres causes beaucoup plus probables, comme le tabagisme ou l’alimentation (voir idée reçue n° 2)(II).

    9-La prise en compte de risques hypothétiques faibles améliore efficacement la santé publique.

    Le risque zéro n’étant pas de ce monde, et les ressources étant limitées, la société doit se fixer des priorités pour sauver le plus grand nombre de vies possible, en fonction du rapport coût/ efficacité. En 1991, l’Agence de protection de l’environnement américaine prévoyait qu’en 1997 le coût social des réglementations sur l’environnement serait de 140 milliards de dollars par an (soit environ 2,6 % du PNB américain) et que le secteur privé en prendrait la plus grande partie en charge(26). Plusieurs analyses économiques ont montré que les dépenses actuelles ne sont pas optimales. D’aucuns estiment que l’on pourrait prévenir 60 000 décès supplémentaires par an aux Etats-Unis avec les mêmes sommes(27).

    Décision politique. Certains économistes vont même jusqu’à dire que ces réglementations coûteuses, conçues pour sauver des vies, pourraient au contraire accroître le nombre de décès : en partie parce qu’elles détournent des ressources de risques de santé importants, et en partie parce que des revenus plus élevés sont associés à une moindre mortalité(28).

    Il faut des lois sur la pollution de l’air et de l’eau (la suppression progressive du plomb dans l’essence a eu un véritable effet bénéfique sur la santé publique), d’autant que la prévention du cancer n’est évidemment pas leur seule raison d’être. Néanmoins, se fonder sur le pire des cas possibles dans l’estimation d’un risque constitue une décision d’ordre politique, et non scientifique, qui rend difficile une attribution efficace des moyens financiers.

    Les efforts de la réglementation visant à réduire l’exposition humaine aux produits chimiques synthétiques cancérogènes pour les rongeurs sont coûteux parce qu’ils cherchent à éliminer des concentrations infimes, devenues mesurables grâce à l’amélioration des techniques. Ces efforts nous distraient d’une tâche autrement plus importante : améliorer la santé publique en perfectionnant notre connaissance des moyens de prévention du cancer (et notamment du rôle de l’alimentation), en faisant prendre conscience aux gens de l’influence du mode de vie sur la santé, et en les aidant à améliorer le leur.

    BRUCE N. AMES ET LOIS SWIRSKY GOLD

  83. zeppe a écrit le 4 mars à 9 heures 39 :

    « Je te dis que la chute de l’espérance de vie aux USA , ainsi que l’explosion de l’ hyper-obésité, maladies cardio-vasculaires, cancers, et autres maladies de la malbouffe sans parler des maladies chroniques (Crohn) sont massivement en hausse depuis ces 15 dernières années. »

    encore une preuve que tu crois et que tu racontes n’importe quoi, l’espérance de vie aux USA n’est pas en chute, au contraire elle vient d’atteindre un nouveau record :

    http://news.yahoo.com/s/ap/20110316/ap_on_he_me/us_med_us_life_expectancy

    décidément, il va falloir que tu te trouves rapidement un gourou et des références plus sérieux que MMR…

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