Paracelse: « la dose fait le poison »

Je profite de la remarque très éclairée de « La coupe est pleine » pour livrer un premier extrait de mon livre Notre poison quotidien, qui sera en librairie le 7 mars prochain. Dans cet ouvrage de plus de 400 pages, j’explique notamment le rôle joué par Paracelse dans le système d’évaluation des poisons chimiques qui contaminent notre alimentation.

En effet, le médecin suisse du  XVI ème siècle qui est cité à toutes les sauces, est l’auteur d’une phrase, qui constitue le dogme central de l »idéologie de la dose journalière acceptable« , pour reprendre les termes de René Truhaut, considéré comme  l' » initiateur de la DJA » (voir mon commentaire précédent « Pourquoi ce titre?): « Rien n’est poison, tout est poison: seule la dose fait le poison. »

Voici donc ce que j’écris dans mon livre:

EXTRAIT

Né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, celui qui est entré dans l’histoire sous le nom de « Paracelse » était un alchimiste, astrologue et médecin suisse, à la fois rebelle et mystique, qui a dû maintes fois se remuer dans sa tombe,  en voyant comment les toxicologues du XX ème siècle ont abusé de son nom pour justifier la vente massive de poisons. Parmi les coups de gueule légendaires du « médecin maudit » [1] , l’un mérite d’être médité par tous ceux qui sont chargés de la protection de notre santé :  « Qui donc ignore que la plupart des médecins de notre temps ont failli à leur mission de la manière la plus honteuse, en faisant courir les plus grands risques à leurs malades ? » [2] , s’emporte le professeur de médecine,  alors qu’il vient de brûler les manuels classiques de sa discipline devant l’ Université de Bâle , ce qui, on  s’en doute, lui  valut quelques solides inimitiés.

«  Allergique à tout argument d’autorité » [3] – chose que semblent aussi avoir oublié ceux qui appliquent les yeux fermés le principe qui porte son nom – Paracelse est à la fois considéré comme le père de l’homéopathie et de la toxicologie, deux disciplines  qui, aujourd’hui, ne s’apprécient guère. La première revendique l’une de ses phrases les plus célèbres, dont s’est d’ailleurs aussi inspiré Pasteur, lorsqu’il inventa le premier vaccin : « Ce qui guérit l’homme peut également le blesser et ce qui l’a blessé peut le guérir. » La seconde en préfère une autre, somme toute complémentaire : « Rien n’est poison, tout est poison: seule la dose fait le poison. »[4]

L’idée que « la dose fait le poison » remonte à l’Antiquité. Dans leur livre Environnement et santé publique, Michel Gérin et ses coauteurs rapportent que « le roi Mithridate consommait régulièrement des décoctions contenant plusieurs dizaines de poisons afin de se protéger d’un attentat de ses ennemis. Il aurait si bien réussi que , fait prisonnier, il échoua dans sa tentative de se suicider à l’aide de poison ». [5] C’est au Grec que l’on doit le mot « mithridatisation » qui désigne « l’accoutumance ou l’immunité acquise à l’égard de poisons par exposition à des doses croissantes ».

S’appuyant sur ses propres observations, Paracelse considère que des substances toxiques peuvent être bénéfiques à petites doses, et qu’inversement une substance a priori inoffensive comme l’eau peut s’avérer mortelle si elle est ingérée en trop grande quantité.

Nous verrons ultérieurement que le principe de la « dose fait le poison », – dogme intangible de l’évaluation toxicologique des poisons modernes -,  n’ est pas valide pour de nombreuses  substances, dont celles qu’on appelle « les perturbateurs endocriniens » et qu’il est souvent complètement inopérant , car il ignore la multiplicité des poisons auxquels nous sommes quotidiennement exposés, lesquels peuvent interagir ou s’additionner, en vertu de « l’effet cocktail ».  Mais nous n’en sommes pas encore là…

FIN DE L’EXTRAIT

En prime: une photo prise dans « les sous-sols  » de l’OMS où sont conservées toutes les études fournies par l’industrie pour que les experts puissent établir la fameuse Dose journalière acceptable et les Limites maximales de résidus des poisons utilisés dans l’agriculture.


[1] René Allendy, Paracelse. Le médecin maudit, Dervy-Livres, 1987.

[2] Paracelsus, Liber paragraphorum, in Sämtliche Werke, Editions K. Sudhoff , t. IV, p. 1-4 .

[3] Andrée Mathieu , Le 500e anniversaire de Paracelse, L’Agora, vol. 1, no 4, décembre 1993/janvier 1994.

[4] Rebelle invétéré, Paracelse n’écrivait pas en latin, mais en allemand. Pour les germanistes, la phrase originale est : « Alle Ding sind Gift, und nichts ohn Gift; allein die Dosis macht, das ein Ding kein Gift ist ». Mot à mot : tout est poison et rien n’est sans poison. Seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison.

[5] Michel Gérin, Pierre Gosselin, Sylvaine Cordier, Claude Viau, Philippe Quénel, Eric Dewailly, Environnement et santé publique. Fondements et pratiques, , Edisem Inc, 2003, p.120. À noter que l’on soupçonne que les poisons utilisés par le malheureux roi, qui sera finalement tué par un mercenaire, d’avoir été éventrés…

29 réflexions sur « Paracelse: « la dose fait le poison » »

  1. Dans mon commentaire précédent, j’employais le terme « puéril ». J’admets que c’était injurieux. Mais il est difficile de trouver un terme qui convienne aussi bien à tant de naïveté. « Enfantillage » disons…

    La « mithridatisation » est une légende! On n’a, à ma connaissance, jamais clairement mis en évidence de phénomène « d’accoutumance ou d’immunité acquise à l’égard de poisons par exposition à des doses croissantes ». En tout cas, pas chez l’homme. La plupart des poisons s’accumulent dans le corps, dans les tissus adipeux. Quiconque soumettrait son organisme à ce type traitement, le ferait au risque de sa vie. Il y a, c’est vrai, un certain nombre de rumeurs, par ex. sur certains charmeurs de serpents qui aurait acquis une certaine immunité. Mais il est pas impératif de les prendre au pied de la lettre! On peut aussi utiliser son cerveau, et se dire qu’il y a là plutôt quelque chose comme un endurcissement au malaise que procure la prise d’une faible dose, ou une sélection: les seules personnes qui persistent dans ce genre de délire sont celles qui sont naturellement peu sensibles à la chose. Sans compter qu’il puise tout simplement s’agir de mystification.

    Tout n’est pas à prendre au pied de la lettre! Ce n’est pas parce qu’on peut lire ici ou là que Pasteur se serait inspiré Paracelse que c’est avéré. Pour pouvoir l’affirmer, il faut trouver une publication, une note de lecture, n’importe quoi mais quelque chose de première main. Comment est-ce que vous concevez la documentation, bon sang! Comme un enregistrement de tous les rumeurs qui passent?

    Ce n’est non seulement pas avéré, mais c’est même pas plausible. La vaccination est un acte préventif: elle ne guérit rien du tout! Et elle ne consiste pas à inoculer « ce qui blesse », mais une version atténuée ou partielle de ce qu’on sait être une bactérie ou un virus.

    Enfin, la dose est bien évidemment tout aussi capitale pour « les perturbateurs endocriniens » que pour n’importe quelle autre substance. On peut parfaitement préparer des solutions de perturbateur endocrinien qui soient complètement inoffensives. Suffit de diluer suffisamment, pardi! Ce que vous avez sans doute lu est qu’on a découvert, ou cru découvrir, que certaines substances étaient dangereuses à des doses inférieures à la DJA. Quand bien même l’observation serait vraie, ça ne remettrait pas en cause la notion de DJA. Ça remettrait en cause la valeur de la DJA pour la substance en question.

    La question de l' »effet cocktail » est plus pertinente. Faut tout de même préciser que les DJA sont fixées avec une grande marge de sécurité. Un facteur 100, au moins, au dessous du seuil de toxicité. Et les agences sanitaires sont au courant du fait que les effets nocifs de substances différentes s’additionnent. Enfin, pour aborder le sujet, il faut se munir d’un minimum d’esprit critique: tout ce qui se publie, même passé au crible des comités de lecture, n’est pas nécessairement valide. Il y faut de la reproductibilité.

  2. il est quand meme temps de prendre conscience de la variété et au global de la quantité de produits qui rentre dans notre alimentation quotidienne bon sang !!!

    on comprend tout a fait pourquoi les lanceurs d’alerte comme marie monique robin vous gene !!!

  3. Mais oui, c’est ça Marc. Vous ne travailleriez pas dans l’industrie chimique à tout hasard ou des actions en bourse dans ce secteur ??
    Il n’y a pas de DJA ou de pesticides bon pour la santé. Des substances fariqués pour tuer (herbes, insectes entre autres neuotoxiques, champignons, etc… sont forcément nocifs à tout être vivant.
    Ces 3 personnes que vous nommez sont des lanceurs d’alerte mais votre ton ironique est de bonne guerre, tous les moyens sont bons pour essayer de décrédibilisez les lanceurs d’alerte.

  4. Voilà donc, pour notre plus grand bonheur, Mme Marie-Monique Robin promue au rang de lanceur d’alerte. Cela ne peut qu’accroître la crédibilité des lanceurs de bobards.

    Quant à Bruce N. Ames et ses collègues, ce ne sont pas des lanceurs d’alerte mais de très éminents chercheurs en biochimie et biologie moléculaire et, par conséquent, en toxicologie.

    Il est vrai que “toxicologue” suffit à les discréditer aux yeux de Mme Robin et de ses disciples et condisciples. N’écrit-elle pas, à propos de Paracelse, que celui-ci “a dû maintes fois se remuer dans sa tombe, en voyant comment les toxicologues du XX ème siècle ont abusé de son nom pour justifier la vente massive de poisons.” et que le “principe de la ‘dose fait le poison’ (est un) dogme intangible de l’évaluation toxicologique des poisons modernes” ? Affirmations gratuite et malveillante pour l’une, fausse pour l’autre. Les toxicologues n’ont rien justifié, mais enrichi nos connaissances et établi des références ; ils n’ont certainement pas abusé du nom de Paracelse, lequel est au mieux, aujourd’hui, une référence académique et littéraire. Quant à la toxicologie, il s’agit d’une science qui, évidemment, ne souffre aucun dogme.

    La saillie sur les médecins et le “Allergique à tout argument d’autorité » [3] – chose que semblent aussi avoir oublié ceux qui appliquent les yeux fermés le principe qui porte son nom…” sont du même tonneau.

  5. @ wackes seppi

    « Voilà donc, pour notre plus grand bonheur, Mme Marie-Monique Robin promue au rang de lanceur d’alerte. »

    – Peux-tu nous dire ce qui te dérange dans cette démarche ? Aurais-tu quelques plumes à y perdre ??? Sinon en quoi cela te déranges ????
    Je te connais wackes seppi . Tu es bien trop lâche pour répondre honnêtement à mes questions. Tu ne l’as JAMAIS fait du reste.

  6. Ce qui dérange? (en autres) Voir se répandre des contre-vérités.

    MMR: « les pesticides sont bel et bien des « poisons », car ils ont été conçus pour tuer. »

    => Stanley: « Des substances fabriquées pour tuer (herbes, insectes, […] etc… sont forcément nocifs à tout être vivant. »

    Ben non! C’est faux. Parce que des espèces différentes ont des métabolismes différents. Et ce, d’autant plus qu’on considère des espèces éloignées dans l’arbre de l’évolution.

    Exemple: Les toxines produites par les OGM Bt, tels que le maïs MON810 (et par le Bacillus Thuringiensis), qui n’affectent que les larves de lépidoptères, et pas les autres insectes, ni a fortiori les humains.

    Autre exemple, sans rapport avec les pesticides, cette fois, mais plus parlant: le jus d’orange est fortement déconseillé aux rongeurs! Cf. http://www.rmca.org/Articles/oj.htm . Jus d’orange qui n’est pas toxique pour nous, les humains… pourvu qu’on s’en tienne à des doses raisonnables.

    Rongeurs qui par ailleurs synthétisent leur propre vitamine C. D’où vous conclurez sans doute que notre mère Nature fait décidément bien les choses. Mais que je préfère expliquer par le fait que la sélection naturelle aurait tôt fait d’éliminer des mammifères qui seraient à la fois incapables de produire leurs propres vitamines et vulnérables aux végétaux qui en fournissent.

    Autre implication de la sélection: les organismes naturels, loin d’être sensibles à tous les pesticides, produisent leurs propres pesticides. Les OGM n’ont rien inventé! Les végétaux produisent des insecticides: vous n’avez jamais entendu parler de l’histoire de la pomme de terre, qui synthétise un produit chimique (si!) appelé « solanine » et du doryphore, qui y est, dans une large mesure, insensible.

    Certains végétaux ont développé leur propres herbicides. Ils sont pas suicidaires! Ils y sont eux-mêmes insensibles, bien évidemment.

    Etc..etc..

    Pour rebondir sur ce que disait Citron: oui il faut se préoccuper de l’impact des pesticides. Mais de préférence, en évitant de laisser ça entre les mains de gens qui considèrent leurs préjugés _ la déesse Nature, le démon agrochimique _ comme des vérités établies.

  7. « trafic says:
    10 janvier 2011 à 21:03

    Exemple: Les toxines produites par les OGM Bt, tels que le maïs MON810 (et par le Bacillus Thuringiensis), qui n’affectent que les larves de lépidoptères, et pas les autres insectes, ni a fortiori les humains. »

    Tout faux !

    Au lieu de s’ accrocher à la promotion des OGM il serait bien de faire la différence entre une toxine naturelle et une toxine élaborée par synthèse chimique ou par un autre organisme (OGM)
    La toxine Bt synthétisée n’ a pas du tout les mêmes propriétés ( sélectivité;toxicité pour les autres espèces; rémanence) que sa version produite par la bactérie d’ origine non altérée génétiquement.
    De plus, les concentrations de toxine bt qui se retrouvent dans l’ aliment final et dans l’ environnement sont bien plus importantes du fait que toute la plante en produit. A l’ origine, seules les larves de lépidoptères sont susceptibles d’ être affectées par cette toxine, pas la plante entière , ni les organismes animaux qui s’ en nourrissent…

    Il faut arrêter de croire que quelques apprentis sorciers scientistes peuvent reproduire ce que la Terre Mère a élaboré.
    Dans les faits , cela ne tient pas la route, on peut s’ en apercevoir tous les jours quand on soulève le couvercle de l’ omerta scientiste.

  8. Stanley questionne; »Vous ne travailleriez pas dans l’industrie chimique à tout hasard  »
    Eh oui, ils sont tous répertoriés dans le monde très rabelaisien du lobby OGM PESTICIDES, dispensant leur pseudo science à coup de vérités Sorbonagres, Sorbonicoles.

    Bravo Mme Robin et ne lâchez rien, vous nous montrez la lune, et eux, ils regardent le doigt.

  9. On voit que nos extrémistes pro-cancer sont bien présents. On espere qu’ils reprendront bientot leur refrain « l’Agent Orange c’était le bon temps » ou « le DDT sauve les rivières ».

  10. @ lion

    le DDt ne sauve peut etre pas les rivieres mais au moins il permet de lutter en partie contre le paludisme en afrique … tu t’en fous certainement c’est loin l’afrique !

    Cet été, on a pas entendu grand monde quand on a traité contre les moustiques dans le sud … ah oui mais la c’etait pour le bien etre des campeurs … tu parles. Chacun voit midi a sa porte.

    Pourtant c’etait des moustqiues que la Terre mere a engendré (tout comme ceux qui etaient presents dans les marais du sud il y a bien longtemps ou dans les forets des landes). Pauvre terre mere, on lui prend ses petits. Faudrait peut etre penser a reintroduire ces insectes chez eux (un peu comme les ours)

  11. moonsteek :

    j’habite au Sénégal, et je ‘ai jamais pris de nivaquine ou autre substance sensée protéger du paludisme, et je n’ai jamais été malade. Tu vas me faire croire que je n’ai pas chopé le paludisme ? je n’ai jamais été vacciné contre la fièvre jaune et je ne l’ai jamais choppée non plus, pareil pour la dengue. Tu vas me faire croire que jamais un moustique fatal ne m’a piqué alors que je me fais piquer tous les jours plusieurs fois depuis des années ?

    Non, ce qui sauve les gens du paludisme c’est de bouffer correctement et de vivre dans des endroits salubres. Tu ne vis pas ici, mais sache que quand on habite une rue avec des marres d’eaux usées qui longent les portes, qu’on mange des pâtées de riz cuit avec le l’eau pas super potable, qu’on mange pas de fruits parce que c’est trop cher, et qu’on a trois légumes bouillis qui se battent en duel dans un bol où mangent à la main sale 10 personnes différentes, on est pas dans les conditions de lutter efficacement contre le paludisme.

    Au lieu de leur envoyer du DDT, qu’on fasse en sorte qu’ils puissent cultiver leurs terres et produire de quoi se nourrir convenablement. Et ça tombe bien, l’agriculture ça fait beaucoup de boulot et ça permet de repeupler les campagnes désertées, et de désengorger les villes qui sont ici complètement étouffantes et pleines de mendiants et de gens qui font des métiers inutiles (genre vendeur ambulant de pacotilles qui ne servent à rien).

    Mais l’agriculture ne permet pas de vivre ici, pourquoi ? Parce que les gens d’ici n’ont pas les moyens d’acheter ce qui est produit localement, et qu’ils sont bombardés de produits qui viennent de Chine et d’europe : vive le libre échange !

    Alors arrêtez avec vos salades. ici même je n’ai jamais été vacciné, mais je mange beaucoup de fruits, de légumes, beaucoup de cru, et je n’ai pas été une seule fois malade.

    Concernant les OGM, vous êtes incorrigibles avec votre esprit unidimensionnel. On ne comprend même pas comment fonctionnent les gênes, comme ils s’expriment, mais ce qu’on sait c’est que tout ceci est hyper complexe. Vous pensez qu’on peut prendre un gène et le remplacer par un autre ou couper un bout et l’ajouter ici u là, mais c’est pas comme ça que ça marche. L’élaboration des codes génétiques par la nature est un processus hautement riche et complexe qu’on ne comprend pas, alors n’y appliquez pas une logique triviale.

    L’ADN n’est pas juste une chaîne de molécules comme on pourrait la construire nous-même, mais c’est l’héritage d’une histoire vieille de milliards d’années qui a été façonné par des processus hautement complexe dont on ne sait pas grand chose. Il y a lieu d’être humble en l’occurrence, et surtout il y a des solutions bien plus sûres et plus simples que les OGM pour éviter les pesticides et les autres abus induits par le développement irréfléchi des sociétés humaines. Mais ces solutions peuvent se passer des corporations, et c’est précisément ça qui les emmerde.

  12. ah bon moosteek , tu dois habiter le sud alors pour savoir que les moustiques ont ete traites ??? et tu parles de quelle zone qui a ete traitée ?????? je serais bien curieux de savoir …..

  13. cherche un peu a propos du paludisme et tu verras qu’en France aussi on etait concerné … maintenant aussi on a des cas mais ils sont plus souvent importés des voyages …

  14. @citron

    puisque tu veux pas chercher

    premiere vague : La plus importante campagne qui ait été livrée en France contre Aedes date des années 1960. Elle a été menée dans les marais et les lagunes proches des stations touristiques construites, à l’époque, sur le littoral languedocien. L’arme antimoustique a d’abord été le DDT … c’est en raison des problemes environnementaux que le ddt a été arrete

    quant au cas recents, tu n’as qu’a lire les differents plans de lutte comuniques par les prefectures (var entre autres …). Le Bt et la deltamethrine font partie des produits autorisés ….

    cherche un peu , je suis sur que t’en es capable (pour t’aider, cherche autour du bassin d’arcachon)

    c’est sur que les insecticides ne sont pas la seule solution, mais les exclure totalement de façon aveugle est demagogique.

    @ walid

    [ qu’on fasse en sorte qu’ils puissent cultiver leurs terres et produire de quoi se nourrir convenablement. Et ça tombe bien, l’agriculture ça fait beaucoup de boulot et ça permet de repeupler les campagnes désertées, et de désengorger les villes qui sont ici complètement étouffantes et pleines de mendiants et de gens qui font des métiers inutiles (genre vendeur ambulant de pacotilles qui ne servent à rien). ] je suis d’accord

  15. À l’aimable et bienveillante attention de Marie-Monique Robin.
    Bonjour,
    Je ne sais pas comment vous écrire. J’utilise donc bêtement ce formulaire qui ne vous arrivera sans doute jamais. Des bouteilles à la mer sont déjà arrivées.
    Je m’étonne, dans ce grand désastre planétaire co-organisé par la FAO sur les conditions de mise sur le marché des cosmétiques.
    En effet, pour n’importe quel médicament, on applique un protocole spécifique qui implique des processus biens définis pour aboutir ou non à la commercialisation d’un remède.
    Pour les phytosanitaires, je ne sais pas trop mais j’imagine qu’on attend les dégâts irréversibles pour agir.
    Quant aux cosmétiques, objet de ce petit mot, je m’interroge depuis bien des années.
    Pourquoi ne soumet-on pas ces centaines de milliers de produits fabriqués avec des centaines de milliers de substances dangereuses pour l’homme et la nature, aux mêmes règles d’autorisations de mise sur le marché que les médicaments.
    Je suis bien plus inquiet de lire la composition d’une crème de soin ou d’un ricil que de la plupart des médicaments.
    Auriez-vous une explication, outre les intérêts colossaux de ce secteur économico-outrageusement-rentable?
    Cordialement,
    Gérard

  16. @ Gerard

    bsr … c’est bien de chercher a comprendre

    Pour les phytosanitaires, je ne sais pas trop mais j’imagine qu’on attend les dégâts irréversibles pour agir.

    => les tests durent une dizaine d’années …. avant la commercialisation d’un produit
    environ 100 à 150 000 molecules auront été evaluees pour une quisera commercilaisée
    un dossier d’homologation se compose d’une partie bio (efficacité intraseque du produit) 15 % du dossier environ et pour le reste ce sont des etudes tox 85 %. la molecule est téestée pour voir si elle n’est pas trop persistante, pour connaitre sa toxicité … dès qu’elle depasse un szuil (de plus en plus bas) elle est rejetée … d’ou le nombre enorme de molecules qui ne verront jamais un champ.

    La toxicité est evaluee pour de nombreuses populations (poissons, mamiferes, insectes …) en fonction de la population la plus sensible des doses (DJA DSE …) seront definies (avec un facteur de precaution allant de 100 à 1000)

    Pour cette raison, les molecules mises sur le marché sont souvent tres bien connues (n’en deplaise a certains) parfois bien mieux que certaines molecules (souvent naturelles) que nous ingerons quotidiennement.

    Pour les comestiques je me garderai bien d’en parlé, je suis pas specialiste apres jusqu’a preuve du contraire je n’ai jamais vu l’oreal ou autre forcer un client a acheter leurs produit.

    desole pour certaines de mes approximations, j’ai voulu vulgarisé …

  17. Je vous félicite pour votre courage Marie Monique Robin. En lisant des commentaires hostiles j’ai plaisir à voir que les adeptes de MONSANTO font de l’urticaire: une petite puce vient chatouiller leur puissance. Bigre! Quelle audace! Alors ils dénigrent. J’apprécierai que dès que des maladies graves toucheront leurs propres enfants, ils s’expriment de nouveau. A moins qu’ils ne mangent plus les propres produits toxiques qui les font vivre achètent une nourriture saine, et s’enrichissent sur le dos des pauvres et des non informés!

  18. a lire dans le numero d' »Agriculture et nouvelles technologies » de janvier

    Du maïs OGM peut-il contribuer à la lutte contre le paludisme ?

    certes, tout le monde n’est pas concerné à l’image de Walid mais bon, entre 300 et 500 millions de personnes sont touchées chaque année et 1 million en meurent …

    (possibilité en prime de reduire les contaminations par le Sida …)

  19. Bonjour Marie Monique,
    Quel plaisir ce fut de te revoir la bette avec un autre superbe film. J’ai eu l’occasion de lire une étude sur l’absorbtion des différents minéraux avec et sans le Round Up et à la lecture je n’ai pu m’empêcher de penser à toi, suite à la conversation que l’on a eu suite à la présentation de ton film Le Monde selon Monsanto au CEGEP de Sherbrooke au Quiébec. J’aimerais acheter ton nouveau film, Notre poison quotidien, car nous allons célébrer notre 5e anniversaire du marché de solidarité régionale des AmiEs de la terre de l’Estire et j’aimerais pésenter ton film lors de nos petites festivités. J’aimerais aussi te faire parvenir le lien concernant l’étude sur le Round Up. Peux-tu m’indiquer comment je peux le faire.
    Merci à toi et l’exactitude de tes films,
    André Nault

  20. Je m’appelle Mathieu Mauriès, je suis agriculteur dans les Alpes de Haute Provence et je vous félicite Mme Robin pour votre travail. Je vous joins ci-après la lettre ouverte que j’ai écrite en 2010 pour traduire mon désespoir, lettre que toutes les revues agricoles que j’ai contactées ont refusé de publier !

    A bon entendeur salut messieurs et mesdames les scientifiques si imbus de votre supériorité qui croyaient détenir des vérités absolues et décidaient pour les autres de ce qui est bon pour leur santé. Science sans Conscience est le poison de l’humanité.

    Cruis le 1° juillet 2010

    « Lettre ouverte d’un berger sans troupeau à notre société de consommation et à ses élus »

    EXPOSITION PHOTOS à Cruis, Alpes de Haute Provence
    du 9 au 15 juillet 2010

    « Chèvres de Lure, Hommage d’un berger à son troupeau disparu »

    Pendant l’été 2009 Mathieu a photographié son troupeau de chèvres accompagné par ses chiens patous dans la Montagne de Lure. Au lever ou au coucher du soleil, les photos du troupeau expriment toute la beauté de la Nature environnante et la symbiose qui a existé de tout temps entre le berger, son troupeau, ses chiens et la montagne.
    Cette exposition est le dernier hommage vibrant du berger à son troupeau condamné à disparaître dans une société où les paysans sont devenus des parias.

    Voilà mon Histoire

    Il y a 10 ans j’ai créé à partir de rien et fait vivre tout seul pendant tout ce temps mon exploitation agricole. J’ai investi tout ce que j’avais dans cette aventure, mon rêve d’enfant. Je n’ai pas bénéficié des aides à l’installation car à plus de 40 ans j’étais déjà trop vieux ! Pendant 10 ans j’ai travaillé en moyenne 70 heures par semaine et par tous les temps, dans la boue, sous la pluie, la neige, la grêle, de -13 °C à +35 °C. Plus de 15 heures par jour en été quand je gardais mon troupeau en montagne. Et ce sans jamais prendre un jour de repos ou un jour de vacances. J’ai créé avec passion et conviction un projet innovant et original, unique en France, avec ce troupeau que j’ai adoré chaque seconde passée.
    J’ai vécu au rythme des saisons avec mes chèvres et mes chiens, une histoire fantastique, mais aussi extrêmement difficile moralement et physiquement. J’ai mis au monde des centaines de chevreaux plus beaux les uns que les autres, qui ont fait ma fierté, et que j’ai exportés dans le monde entier. Mais je les ai aussi vu tomber malades et mourir malgré tous les soins que je leur apportais. J’ai vécu l’existence de mes chèvres jusqu’à les accompagner au dernier jour de leur vie. J’ai été émerveillé devant mes nouveaux nés mais j’ai aussi beaucoup pleuré mes animaux disparus.

    Au tout début j’ai acheté ma première ferme dans une agence immobilière à laquelle j’ai versé une commission. Mais la SAFER (Société d’Aménagement Foncier de l’Espace Rural), par agent interposé, est venue me voir et m’a menacé d’empêcher la vente si je ne faisais pas passer le dossier dans son administration en lui versant au passage une deuxième commission. Ils n’ont strictement rien fait pour moi, mais j’ai été obligé de payer. J’ai demandé l’aide d’un syndicat agricole pour me défendre … il n’a rien fait pour moi, éleveur avec un projet trop original … La SAFER ! Ces parasites de l’agriculture n’ont jamais rien fait pour m’aider si ce n’est me pousser pratiquement au suicide lorsque j’ai vendu cette première exploitation pour en racheter une autre à Cruis, mon village aujourd’hui. Ils m’ont « autorisé » à acheter cette deuxième exploitation tout en m’empêchant de vendre la première et je me suis retrouvé à devoir rembourser deux crédits en même temps alors la situation de mon élevage était déjà difficile. Les organisations professionnelles censées me protéger ont à peine levé le petit doigt pour prendre ma défense, une véritable honte.
    Autre exemple, le CPIE des Alpes de Haute Provence (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) a considéré que je n’avais pas assez « l’esprit paysan » pour m’inclure dans les « Itinéraires paysans » proposés aux touristes qui visitent notre département … et il a fallu que je crée tout seul ma propre communication. J’ai toujours reçu des compliments des visiteurs sur la qualité de mon élevage.

    J’ai maintenant bien compris à quoi servent toutes ces nombreuses organisations agricoles qui gravitent autour des paysans … à rien … si ce n’est à justifier leur propre fonctionnement en créant des règlements et des obligations, tous plus absurdes les uns et que les autres, que nous devons respecter à la lettre sous peine de lourdes sanctions.

    Il y a 30 ans, jeune étudiant, j’entendais dire que l’installation en agriculture était un parcours du combattant … 30 ans plus tard rien n’a changé, constat cuisant d’échec d’une politique qui pousse l’absurdité à des sommets d’incompétence.

    Certains de mes voisins, pas tous heureusement, m’ont fait vivre un véritable enfer me menaçant des pires représailles parce que mon troupeau ou mes chiens les dérangeaient dans leur petite vie tranquille de retraités ou de fonctionnaires … alors qu’ils s’étaient installés dans des zones explicitement agricoles. Ils n’ont pas hésité à saboter délibérément mon travail en perturbant la tranquillité de mes troupeaux à de multiples reprises. J’en ai perdu le sommeil …

    L’ONF (Office National des Forêts) m’a chassé comme un vulgaire gibier, procès verbal à l’appui. Plutôt laisser brûler des centaines d’hectares embroussaillés que permettre à un éleveur et son troupeau de chèvres de nettoyer la forêt et de la protéger de la façon la plus écologique qui soit … A moi tout seul et mes 80 chèvres c’est sûr j’allais détruire toute la montagne de Lure ! On pourrait presque en rire si ce n’était si dramatique. Cruis 2004, un an avant mon arrivée : 400 hectares de forêt sont ravagés par un incendie, les maisons du village sont léchées par les flammes, le coût financier pour la commune est monstrueux … et pourtant les bergers, qui existaient bien longtemps avant l’ONF, sont toujours aussi indésirables. Voilà comment une grosse administration, dont l’utilité reste à démontrer en matière de lutte contre les incendies de forêts, peut broyer en toute impunité un petit paysan et son troupeau. J’en ai perdu le moral … et la santé …

    Les administrations française et européenne m’ont assommé de paperasserie. Elles pratiquent un véritable terrorisme à l’encontre des éleveurs en leur imposant des contraintes de plus en plus insupportables, voire totalement irréalisables, avec force sanctions prévues en cas de non respect (et on paye des fonctionnaires pour imaginer ces sanctions et punir ces criminels de paysans qui ont l’audace de vouloir vivre de leur métier). Nous ne sommes plus que des numéros de dossier face à une administration inhumaine devenue une véritable machine à broyer la créativité, l’innovation et l’enthousiasme. Il a bon dos le fameux « principe de précaution » utilisé à toutes les sauces par des fonctionnaires irresponsables des conséquences de leurs actes. Pourquoi devrions nous accepter des lois iniques qui détruisent nos exploitations ? J’en ai perdu la foi en mon métier …

    A plusieurs reprises les Services vétérinaires m’ont empêché de vendre mes animaux à l’export, mon seul revenu, pendant des mois sous prétexte d’une réglementation européenne qui était censée enrayer la propagation d’une épidémie (FCO) … j’en ai crevé de faim mais l’épidémie n’a jamais été enrayée et a quand même gagné toute l’Europe. Pourtant les contraintes imposées aux éleveurs, totalement injustifiables, n’ont pas été levées. J’ai été incité à vacciner mes chèvres pour bien faire … et elles ont avorté … qui a payé l’addition ? Moi bien sûr. Aujourd’hui les services vétérinaires français mettent au tribunal les éleveurs qui refusent de vacciner leur troupeau ! Quelle honte qu’un pays qui traite ses paysans comme des criminels. J’en ai été dégoûté d’entreprendre quoi que ce soit …

    Un vétérinaire il y a 5 ans a commis une dramatique erreur de diagnostic sur mon troupeau. Je me suis révolté devant son incompétence. Il a été totalement soutenu par ses collègues experts, eux aussi vétérinaires, qui m’ont traîné dans la boue « mais Monsieur Mauriès m’a-t-on dit vous n’avez pas d’ordre à donner à un vétérinaire ! » alors que justement mes demandes étaient totalement justifiées et auraient pu sauver mes animaux. La justice n’a pas encore tranché pour savoir qui des deux, de l’éleveur ou du vétérinaire, était le menteur … mais moi je le sais depuis toujours. Et je n’ai jamais été indemnisé de mes lourdes pertes et de la souffrance morale de voir mourir avec leurs mères dans d’atroces souffrances deux générations de mes merveilleux petits chevreaux. J’en ai perdu toute confiance en la justice …

    Après 10 ans je n’ai jamais réussi à gagner ma vie correctement, même les minima sociaux comme le RSA ne nous sont pas accordés à taux plein à nous les agriculteurs français, pourquoi ? Parce que nous sommes une sous population de la nation française, des « parias » ? J’en ai perdu toute confiance en la solidarité …

    2008, l’armée nous a joué les grandes manœuvres sur la commune sans prévenir qui que ce soit. Mon troupeau a été mis en déroute par un bataillon d’hélicoptères gigantesques faisant un bruit tellement monstrueux à même pas 50 m du sol que les chèvres ont cassé leur clôture pour s’enfuir. Elles sont aller se réfugier sous les râteliers dans la bergerie, entassées les unes sur les autres. Résultat : 20 chèvres ont avorté (elles n’ont des petits qu’une fois par an) et presque 2 ans de procédures pour obtenir une réparation loin du préjudice réel. L’armée m’a-t-on répondu quand j’ai dit mon indignation au service concerné à la préfecture ? Un état dans l’état … intouchable, ayant tous les droits. Liberté, égalité, fraternité ? Quelle foutaise … j’en ai perdu l’envie de vivre.

    J’en passe … et des meilleures … C’est la fin de l’histoire …

    Ca vous dit d’être agriculteur ?

    Aujourd’hui à 50 ans j’ai perdu mon troupeau adoré pour toutes ces raisons et il me faut repartir à zéro …

    Madame, Monsieur, vous qui êtes allés jusqu’au bout de mon histoire. Vous avez peut être été touchés par ma détresse mais avez-vous réalisé que notre société de consommation, que Vous qui en faites partie, avez juste oublié que Nous les Paysans, les Hommes et les Femmes de votre Pays et de tous les Pays du Monde, vous nourrissons chaque jour !

    Notre société soi disant « évoluée » est en train de nous éliminer tous sans le moindre scrupule pour des profits sans cesse plus importants de grandes multinationales en amont (semences, OGM, engrais, pesticides, herbicides, fongicides …) et en aval (industries agroalimentaires, grande distribution) de l’agriculture. Ces profits ont l’odeur de la charogne, ils violent nos terres et nos troupeaux, détruisent nos familles, poussent les hommes au suicide et nous emmurent vivants dans des voies sans issues cautionnées par une science sans conscience.

    Et vous qui m’avez lu jusqu’au bout : des produits alimentaires bon marché voire bradés dans les rayons des super et des hypermarchés, c’est génial bien sûr !
    A chaque fois c’est un Eleveur, un Agriculteur, un « Pays-san » qu’on assassine.

    Nous sommes de moins en moins nombreux, nous sommes de plus en plus vieux, les jeunes veulent travailler 35 heures par semaine …

    Que mettrez-vous dans vos assiettes lorsque nous aurons tous disparu ?

    « La Paix est là où Nos Actes expriment Notre Cœur » a écrit une de mes Amies et cette lettre ouverte est un Acte d’Homme Libre au cœur brisé dans un monde devenu fou.

    Mathieu Mauriès
    Croix de Lumière
    04230 Cruis

    Une excellente lecture que je vous conseille pour comprendre tous les ravages de
    « l’agriculture industrielle » et pourquoi il faut soutenir « l’agriculture paysanne »
    La seule agriculture respectueuse des Hommes, des Bêtes et de l’Environnement.

    « LA RIPOSTE DES PAYSANS »

    de Silvia Pérez-Vitoria
    Editions ACTES SUD
    ISBN 978 2 7427 8796 8

    DESTINATAIRES :

    Monsieur Sarkozy Président de la République
    Monsieur Le Maire Ministre de l’Agriculture
    Monsieur N’Gahane Préfet des Alpes de Haute Provence
    Monsieur Bianco Président du Conseil Général des Alpes de Haute Provence
    Monsieur Castaner Président de la communauté de communes
    Monsieur Moroso Maire de Cruis

  21. Il est vrai que certains produits paraissent nocif pour certains animaux et pas pour d’autres. En ce cas l’expérimentation animale est cruelle et surtout inutile.
    frane

  22. Chère Marie-Monique,

    Vers la fin des années 80, l’Association Médicale Américaine (A.M.A.) a publié un rapport sur l’eau potable, ce rapport s’intitulait « Water Drinking Systems and Human Health ». Aussitôt paru qu’aussitôt disparu et avec raison, ce rapport de 300 pages contenait des preuves irréfutables sur ce que tout le monde affirme et craint depuis plus de 30 ans!

    Rien ne sert d’en chercher une copie, c’est comme si ce document n’avait jamais existé sauf que j’aime bien consulter le mien à l’occasion, question de me ressourcer! 🙂

    Au plaisir,
    Ted

  23. Chère Monique,

    Bravo pour vos vérités !

    Il n’y a pas de dosage admissible pour les poisons comme le mercure et autres métaux lourds.
    L’organisme essaye de s’en débarrasser quotidiennement et malheureusement les symptômes d’évacuation de ceux-ci sont pris pour des maladies !

    C’est alors un cercle vicieux qui s’installe, on prescrit un médicaments (qui présente toujours des effets secondaires) qui a son tour va engendrer des effets néfastes dans la santé de l’individu.

    Cette réalité n’est-elle pas un but en soit ?
    De maintenir le malade constamment dans un état de mal être afin que les laboratoires pharmaceutiques engrangent des bénéfices sur le dos de malades… jamais guéris ?

    La vie est une lutte… la santé est un combat.

    Une information qui peut être utile :
    Le livre « Maladies liées aux métaux lourds » http://www.francine-lehner.ch

    Cordialement.
    Fleur de lys

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