Hommage à Yannick Chenet

Lundi dernier s’est tenue au Club de l’Etoile à Paris la présentation à la presse de mon film « Notre poison quotidien », qui, je le rappelle, sera diffusé sur ARTE le mardi 15 mars à 20 heures 40.

Quatre vingt journalistes étaient présents (photos)

Je remercie vivement toute l’équipe d’ARTE pour l’organisation de cette belle projection qui a été suivie d’une longue discussion avec les nombreux représentants de la presse.
Dans la salle il y avait aussi Paul François (photo 1), un agriculteur de Ruffec qui a été victime d’une grave intoxication au Lasso, un herbicide produit par Monsanto, récemment interdit par l’Union européenne.
Dans mon livre je consacre un chapitre entier à l’histoire de Paul, qui souffre aujourd’hui de  troubles neurologiques récurrents.
Mon film ouvre sur une séquence que j’ai filmée à Ruffec où une trentaine d’agriculteurs malades s’étaient réunis en janvier 2010, à l’initiative du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures, le MDRGF, rebaptisé récemment Mouvement pour les générations futures.

La plupart des participants avaient obtenu le statut de « maladie professionnelle » par la Mutualité sociale agricole, après une longue procédure.
Dans un entretien exceptionnel, le docteur Jean-Luc Dupupet , le médecin en charge du risque chimique à la MSA, m’explique qu’aujourd’hui la mutuelle accorde le statut de maladie professionnelle pour une dizaine de cancers (leucémies, lymphomes, cancers de la prostate, du cerveau, de la peau, du pancréas, du foie, etc) et deux maladies neurodégénératives (la maladie de Parkinson et de Charcot).

Cette reconnaissance courageuse de la MSA s’appuie sur les nombreuses études épidémiologiques ou expérimentales (sur des animaux de laboratoire) qui montrent un lien entre l’exposition aux pesticides et ces pathologies chroniques. Lors de mon enquête, j’ai rencontré plusieurs scientifiques américains et européens qui ont conduit des travaux sur les effets mutagènes, cancérigènes ou reprotoxiques des pesticides
A l’issue de la réunion de janvier 2010, les agriculteurs et les organisations présentes ont signé « l’Appel de la Ruffec » qui demande notamment la réévaluation, voire le retrait du marché, de tous les poisons chimiques utilisés dans l’agriculture, dont les paysans sont les premières victimes.
Lundi, j’ai dédié mon film à la mémoire de Yannick Chenet, un viticulteur de Charentes Maritime, qui a participé à la réunion de Ruffec, et qui est mort samedi dernier des suites de d’une leucémie due à l’exposition chronique aux pesticides. Il avait aussi obtenu le statut de maladie professionnelle.

Je mets aussi en ligne les trois premières pages du dossier de presse très complet réalisé par ARTE et l’INA, le producteur de mon film.


26 réflexions sur « Hommage à Yannick Chenet »

  1. Séralini/fellous: 1/0
    http://www.20minutes.fr/article/654924/planete-la-justice-prononce-faveur-gilles-eric-seralini

    Séralini a gagné son procès contre Fellous ( lobbyiste de l’ AFBV) qui l’ accusait d’ être un activiste anti OGM et financé par Greenpeace.

    Fellous a tout de même porté préjudice à Séralini en discréditant sa personne alors que la crédibilité scientifique n’ était pas attaquable !

    Ceci nous renvoie à l’ article: les lobbyes de la chimie , du médicament et de l’ alimentation fonctionnent tous sur le principe du dénigrement des chercheurs indépendants.

  2. Attristant votre article en effet !
    Je vois que les process maintes fois employés dans vos reportages, vont revenir cette fois-ci encore et encore et encore ….

    Par contre c’est très bien de vouloir sensibiliser ma profession au risques encourus lors de l’application de phytos. Trop de gens sont encore bien loin de passer une simple paire de gants !

    Mais de là à vouloir nous faire croire que les agris tombent comme des mouches ….

    Comment expliquer ce FAIT bien établi :
    http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=41808&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=277

    « Les agriculteurs ont une plus longue espérance de vie »

    Ils sont coriaces ces vieux !

  3. Mme Robin vous aviez eut vent de l’étude MSA menée depuis 1995 dans le Calvados ?
    Celle qui dit :
    « Le risque de cancer global est plus faible chez les hommes/agriculteurs (-21 %). Cette tendance est très nette pour les cancers pulmonaires, du colon et de la vessie. A contrario, un excès de risques a été observé pour les cancers cutanés, très certainement largement lié à l’exposition au soleil, des reins, de la prostate et pour les lymphomes (ganglions) non hodgkiniens. »

  4. @ MAX

    il n’en demeure pas moins qd meme que Seralini est financé par Greenpeace … ça reste qd meme tres limite. Les publications de ce pseudo scientifique sont et seront a prendre avec des pincettes !!

  5. est-ce que l’appel de Ruffec demande l’interdiction du tabac ?

    Là c’est pas une trentaine de personnes dont on parle mais de 60 000 MORTS par an, un peu de courage – y aura un peu plus de monde a convaince et les lobbys du tabac sont un peu plus hargneux il est vrai ….

  6. l’industrie du tabac aussi disait que ses produits etaient bon pour la santé et non nocifs …. on connait les combats qu il a fallu pour faire reconnaitre la dangerosité de leur produits …

    vous autres lobbystes , defendez votre gagne pain , fut il sur la santé des autres …. …

  7. ce dernier traite les experts de l’afssa de « menteurs » mais là pas de réactions …rien

    quand il utilise pour ses experiences des cellules presentant des anomalies ou non reconnues, il n’y a pas de tentative de tricherie ou manipulation ???? je vous laisse y reflechir …

  8. @ moosteek

    C’est quoi ton métier moosteek ? Tu t’y connais en expériences scientifiques ? Qui t’as dit que Séralini avait soigneusement sélectionné des cellulles présentant des anomalies ou non reconnues ? Quelles anomalies ? reconnues de qui ou de quoi ?
    Tu ne serais pas en train de chercher à sodomiser des coléoptères ????
    Séralini vient de gagner son procès , face au gros menteur hyperlobbyiste égoïste ultralibéral Fellous. Vous avez intérêt toi et tes potes à le réhabiliter tous de suite. Il faut laisser ce grand chercheur faire son travail et avouer que votre discours n’était que dénigrement et diffamation. Vous tous , n’y connaissez rien du tout à la science : arrêtez de parler de science. Laissez la science à ceux dont c’est le métier, comme Séralini.

  9. bonsoir, et ceux qui fabriquent ces produits aussi sont touchés par ce crabe qui les rongent de l’intérieur mon mari est décédé le 17 septembre 2010apres avoir travaillé pendant 18 ans dans la fabrication du TEMIK et autres produits toxique de la meme famille.Des femmes et des hommes sont partis il n’y a pas eu que des agriculteurs ,il faut remonter au début de la chaine à la fabrication du produit.

  10. merci wackes seppi, faut croire que la systematique et zeppe ça fait 2 !!

    il a pas du aller a l’ecole assez longtemps …. ca lui aurait permis d’avoir plus de discernement et de recul. Continuez vous et vos amis a discrediter l’agriculture française de la sorte, au moins d’ici quelques années on aura plus le choix dans notre alimentation ….

  11. message publié le 02/02/2011 08:33:45

    L’AFSSAPS SE REVEILLE aprés que l’IGAS a tapé du poing …

    NOUS AURIONS PU EVITER UN TEL COMPORTEMENT DE CERTAINS FRANCAIS QUI APRES LE SCANDALE DU H1N1 QUI NOUS A COUTE CHER, CAR LES MUTUELLES NOUS LE FONT PAYER AUSSI ET QUE LES VACCINS ONT FINIS AU TOGO (Afrique).QU’IL N’Y A EU AUCUNE PHARMACOvigilence que ce soit de l’AFSSA ou de l’AFSSAPS exemple de ce qui se dit actuellement ,aprés la liste des 77 médicaments qui « posent problème » Mafia médicale
    C’est des enfoirés, ils ont meme mis les vaccins mais je ne suis pas surpris et les médias sont tout autant corrompue car la liste en plus est non exhaustive. Ils se sont bien gardé de dire notament que le vaccin di DTP a été retiré en 2008 pour causes de problèmes et remplaçé par d’autres ou on y rajoute coqueluche et hépatide b sans le dire aux patients et ou des enfants sont vaccinés a leur insu, tout comme le vaccin qui est non validé pour les enfants de moins de 6 ans. Ou encore le dafalgan il y est pas mais c’est un médicament que je déconseil il y a polémique sur certains composants, le doliprane ça va.

    C’est tous des pourritures, vous pouvez parler en plus de l’aspartame, des additifs alimentaires, de tout ce qui est remplaçé par des substances chmique de synthèse, du codex alimentarius, le fluor chimique dans le dentifrice et j’en passe, réveillez vous !

  12. http://www.dailymotion.com/video/xesuek_news
    Table ronde n°2: « Alimentation & Agriculture » –

    10mn de trés bon débat « La Santé est dans le Pré » P. Priolet-G.Gomis / ASEF
    En France c’est le FarWest en ce qui concerne les MOLECULES (Pr Jean François Narbonne).Si Pierre Priolet a entièrement raison dans son discours ,tout comme G. Gomis une seul chose doit aujourd’hui etre remis en cause « l’agriculteur est comme un médecin ,lié a ses produits phytosanitaires (AFSSA),comme le médecin est lié a ses laboratoires pharmaceutiques »!!!!(AFSSAPS).Si l’IGAS et aujourd’hui Dr Bernard Debré & Dr Phillippe Even trouvent qu’il y a trop de lenteur ,de collusion,de conflits d’interets et de dilution des responsablité ,avec un système trop favorable aux laboratoires et aussi aux firmes .Aujourd’hui des Ong suspectes au sein de l’UE des dérogations pour des produits phytosanitaires.On est passé en Europe de 59 cas de dérogations en 2007 à 321 en 2010.Comme l’avait dit Eva Joly le LOBBYING fonctionne trés bien…. Comment expliquer qu’en terme d’agronomie la France passe de 0 dérogation à 74 en 2010 !!pour des cas (1-2-3)de situations de dangers imprévisible!!!

  13. conflits d’interets attention danger l’OMS est-elle impartiale ,quand ses comités d’experts sont composés de représentants de lobbies pharmaceutique ! et il faut à l’esprit que le scandale du médiator n’a pas éclater que par le travail d’un médecin Irene Frachon ,bénéficiant de l’indépendance universitaire . Ce souci d’indépendance des médecins par rapport aux laboratoires ,des magistrats par rapport aux politiques ,des journalistes par rapport aux patrons et la garantie pour les citoyens de leurs libertés ,ou pour le dire encore comme le conseil d’état dans son rapport remis au président le 26 janvier SANCTION de toute situation d’interférence entre une mission de service public et l’interet privé d’une personne qui concourt à cette mission .

  14. Si aujoiurd’hui en ce qui concerne les molécules ;l’agriculteur comme le médecin n’a aucune connaissance en matière de PHARMACO-PHYTOvigilence ,c’est qu’il fait « confiance » à des organismes AFSSA/AFSSAPS qui sont « un peu trop favorable » à des laboratoires ou firmes chimiques ,dont le lobbying ou les conflits d’interets sont trés actifs aussi à Bruxelles .Pr Debré & Pr Ph Even  » Il y a des milliers d’experts à l’AFSSAPS et c’est le règne de l’irresponsabilité diluées avec des conflits d’intèrets que les EXPERTS ont avec les firmes . Des firmes comme Syngenta qui lance des insecticides non classés (AFFIRM) disent que l’agriculteur doit avoir la maitrise de ses pulvérisations ,et que surtout à proximité de maisons ,il doit utiliser en toute connaissance les produits les moins nocifs qu’il dispose sur le marché .Dans Réussir Vigne il a été dit que la pulvérisation d’insecticides classés devenait obsolète ,en se qui concerne le bénéfice risque ,et que l’avenir était aux pièges ,ce qui est fait actuellement aux Antilles pour la banane ,aujourd’hui très durable

    N’opposons pas en France l’écologie et l’agriculture », a lancé M. Sarkozy, qui s’exprimait devant près de 2.000 personnes, à Truchtersheim (Bas-Rhin). « Les agriculteurs vivent de la nature et au milieu d’elle. Les présenter comme des ennemis de leur propre milieu de vie est inepte. Je veux réaffirmer clairement mon attachement à une agriculture durable, respectueuse de son environnement et qui ne met pas en danger la santé des paysans », a-t-il ajouté. Selon lui, « c’est toute la question du Grenelle de l’environnement : nous essayons de réconcilier ces sujets fondamentaux que certains voudraient opposer sans cesse », a-t-il dit.
    > > > > > > > Alors que l’OMS montre que de nombreux cas de cancers pourraient etre évités ,dans le Plan Régional Santé Environnement 2 ,une des action est de réduire les expositions de la population aux substances toxiques ET l’évaluation des connaissances sur l’exposition aérienne aux pesticides (les produits ne doivent pas contenir plus e 0,2 % de BENZENE ) et les PERCHLOROETHYLENE (nettoyage à sec) vont etre interdit en 2012 . la DREAL ,MSA , INRS, ANSES,l’INSERM communiquent que l’exposition meme faible de ses 2 molécules dans l’air est un des facteurs des cancers ,leucémies et doivent etre interdits.

  15. Sciences & Avenir / nouvelobs.fr Les pesticides ont un impact à 1km à la ronde, selon une étude

    Les moquettes de maisons situées jusqu’à 1.250 mètres autour du lieu d’épandage de pesticides agricoles étaient contaminées, révèle l’expertise américaine.
    Mots-clés : pesticides, environnement, écologie, Générations futures

    Les pesticides, dont certains sont soupçonnés d’être cancérigènes, peuvent avoir un impact dans un rayon de plus d’un kilomètre autour du lieu d’épandage et même contaminer les moquettes dans les maisons, révèle vendredi 18 février Générations Futures, citant une étude américaine.

    L’étude des échantillons de poussières dans les moquettes et tapis de 89 maisons en Californie a révélé la présence de résidus de pesticides agricoles utilisés dans un rayon allant jusqu’à 1.250 mètres autour de ces résidences durant les 730 jours précédents, selon une étude publiée jeudi par la revue Environmental Health Perspectives des Instituts nationaux de santé américains.

    Un impact sur l’air

    Jusqu’ici, les chercheurs n’avaient découvert ce genre de résidus que dans un rayon de 750 m autour des habitations.

    De plus, l’étude a montré que l’utilisation domestique ou professionnelle des pesticides par les habitants des maisons testées n’avait qu’un impact mineur sur la variabilité de la concentration des pesticides retrouvés.

    Pour Générations Futures, cette étude montre que les pesticides sont non seulement nocifs pour les produits agricoles, mais ont également un impact sur l’air que respirent les habitants des maisons avoisinants les champs et vergers où les produits chimiques sont utilisés. « Ces résultats montrent qu’il faut absolument conserver l’arrêté du 12 septembre 2006 » qui n’autorise l’épandage de ces produits que si la vitesse du vent ne dépasse pas la force 3 (19 kilomètres/heure) sur l’échelle de Beaufort comportant 13 degrés, souligne l’organisation non-gouvernementale.

    La réduction de 50% des pesticides en 10 ans

    Cet arrêté est remis en cause, selon Générations Futures, par la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits, après le procès en janvier de trois pomiculteurs de Corrèze pour avoir épandu des pesticides sur leurs vergers par vent trop fort, un procès pénal qui pourrait faire jurisprudence. La décision a été mise en délibéré au 10 mars.

    « Il faut à la fois conserver cet arrêté, unique et mince protection contre la contamination par les pesticides agricoles dont disposent les riverains des zones de cultures, et relancer la dynamique du plan Ecophyto 2018 qui prévoit la réduction de 50% des pesticides en 10 ans », a souligné le porte-parole de Générations Futures, François Veillerette.

  16. Une des expositions – du grand public mais aussi des professionnels – au benzène se fait dans les stations-service où lors du remplissage du réservoir, le pistolet laisser toujours échapper une petite partie de benzène (volatile), qui est alors inhalée par le client (ou le professionnel). Les pistolets peuvent être munis d’une protection. Celle-ci est obligatoire dans certains États comme la Californie et une directive européenne est en préparation pour imposer la récupération des vapeurs.

    Une exposition chronique est néanmoins possible avec l’essence. En 2008, la Commission européenne a mis en consultation[32] un projet visant à rendre obligatoire la récupération des vapeurs d’essence lors du remplissage des réservoirs des véhicules dans les stations-service. La récupération est déjà obligatoire dans l’UE lors du stockage et de la livraison d’essence des terminaux aux stations-service[33].
    valeurs seuil, valeurs guide[modifier]

    En Europe, la valeur moyenne d’exposition professionnelle (VME) dans l’Union européenne est fixée par la réglementation à 1 ppm soit 3,5 mg⋅m-3 sur 8 heures. La teneur en benzène des eaux destinées à la consommation humaine ne doit pas dépasser 1 µg⋅l-1 (à l’exception des eaux minérales). En France, en milieu intérieur, les valeurs guides sont les suivantes (AFSSET, 2010 [34])

    – VGAI court terme : 30 μg·m-3 pour une exposition d’une journée à 14 jours
    – VGAI intermédiaire : 20 μg·m-3 pour une exposition de plus de deux semaines à un an
    – VGAI long terme :

    * 10 μg·m-3 pour une exposition supérieure à un an
    * 0,2 μg·m-3 pour une exposition vie entière correspondant à un excès de risque de 10-6
    * 2 μg·m-3 pour une exposition vie entière correspondant à un excès de risque de 10-5

  17. L’intoxication par le benzène est le benzénisme ; celle par le benzène et/ou par ses dérivés (toluène, xylène, etc.) porte le nom de benzolisme.

    L’inhalation d’un taux très élevé de benzène peut causer la mort ; une exposition de cinq à dix minutes à un taux de benzène dans l’air de 2 % environ suffit pour entraîner la mort..

    Des taux moins élevés peuvent occasionner des somnolences, des vertiges, une accélération du rythme cardiaque, des maux de tête, des tremblements, la confusion ou la perte de connaissance. La dose létale par ingestion est de 50 mg⋅kg-1. L’ingestion de nourriture ou de boissons contenant des taux élevés de benzène peut occasionner des vomissements, une irritation de l’estomac, des vertiges, des somnolences, des convulsions, une accélération du rythme cardiaque, voire la mort.

    Le principal effet d’une exposition chronique au benzène serait l’endommagement de la moelle osseuse et la diminution des cellules souches hématopoïétiques, ce qui peut occasionner une décroissance du taux de globules rouges dans le sang et une anémie aplasique ou une leucémie. L’exposition chroniques à de faibles doses, telles que celles qu’on peut respirer à proximité d’une station-service ou d’un garage automobile, selon une étude française récente [26], pour un enfant, habitant près d’une telle source augmenterait (de + 60 %) le risque de leucémie aigüe.

    Il peut également occasionner des saignements et un affaiblissement du système immunitaire.
    L’effet du benzène sur la fertilité de l’homme ou le bon développement du fœtus n’est pas connu mais une étude récente faite sur un échantillon de 271 femmes enceintes et non fumeuses a montré un risque accru de réduction du poids du bébé à la naissance et de son périmètre crânien si la maman a été exposée à du benzène et aux polluants souvent associés au benzène[27]. Ces mamans avaient lors de leur 27e semaine de grossesse porté un appareil dosant plusieurs polluants de l’air ambiant. Ils ont montré qu’elles avaient été exposés en moyenne à 1,8 µg⋅m-3), avec des taux variant de 0,5 à 7,5 μg⋅m-3. Cette étude a accessoirement montré que la limite de 5 μg⋅m-3 proposée comme objectif par l’UE pour 2010 a donc été dépassé dans 10 % des cas.

    Enfin, le benzène est reconnu comme cancérogène, en raison du fait qu’il se comporte comme un agent intercalant (c’est-à-dire qu’il se glisse entre les bases nucléotidiques des acides nucléiques, dont l’ADN, provoquant des erreurs de lecture et/ou de réplication). On connaît d’autres agents intercalants (comme le bromure d’éthidium, ou BET, utilisé en biologie expérimentale pour marquer l’ADN notamment au cours des électrophorèses). Tous les composés plans ne sont toutefois pas cancérigènes. L’acide benzoïque, par exemple, très proche du benzène, et dont la base conjuguée est absolument plane, n’est pas cancérigène[28] (il est utilisé comme conservateur dans divers types de soda). De même la phénylalanine, un acide aminé qui comporte un groupement phényle (un cycle benzénique), n’est pas cancérigène.

  18. Suite à Mots Croisés / du poison dans nos assiettes .Bonsoir!!! je tiens à dire que en aucun cas les agriculteurs sont mis en faute dans ce débat. Ils n’ont été que les pions d’un système qui vise le profit au détriment du bien être collectif!!!!
    Cependant c’est très bien que la France agisse pour notre santé mais ce débat doit être européen et même mondiale!!!! Comment faire face à une concurrence féroce américaine et asiatique qui utilse en masse des produits toxiques????
    Nous consommateurs nous pouvons faire la différence, c’est sûr celà à un coup mais il sera bénéfique pour notre santé!!!!

  19. Il est bon de revoir notre Roseline dans ce document ,elle qui nous a acheté des vaccins qui ont finis au Togo et qui a fait passer le Principe de Précaution dans l’interet financier des laboratoires ,avec la mise en place de vaccinorium digne de la perestroika.Elle qui ne voulait pas interdire les biberons au Bisphénol A ,avec l’Afssa et l’EFSA ,(malgré les signaux d’alertes de l’INSERM et de l’INRA) dont les Conflits d’Interets sont partout ,des OGM à l’Aspartame …..

  20. Je suis désole mon français c’est ne pas très bon. J’ai vue le documentaire, merci beaucoup pour ça. Pour la famille de Yannick je vous envoie mon condolences. L’avenir est a nous, tout ensamble nous pouvons gaigner. I’m really sorry my Ftench is so crap, but I wanted to try as a homage to Yannick’s family. The will pay for suffering ad the damage they are causing. It’s not going to be win-win for ever, time to stand up and fight back. They’ve taken too much. The land is ours, the farmers feed the world, not the chemical corporations, we shall ovecome. Best regards.

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