Séralini, la pyrale du maïs et la Greenpride

La polémique autour de l’étude de Gilles –Éric Séralini continue de faire rage.

Dans ce concert de critiques virulentes fortement orchestrées (suivez mon regard…), il est important d’entendre les arguments du chercheur de l’Université de Caen, qui répond point par point à ses détracteurs dans un entretien qu’il a accordé à Hervé Kempf, journaliste au Monde, et créateur du site Reporterre :

http://www.reporterre.net/spip.php?article3280

De son côté, Le Canard Enchaîné a enquêté sur Marc Fellous, Gérard Pascal et Louis-Marie Houbedine, les principaux détracteurs français du Prof. Séralini, que j’ai déjà présentés sur ce Blog. Les informations du Canard confirment les miennes :

Les scientifiques qui s’en prennent à l’étude de Séralini sur le maïs OGM sont d’une indépendance qui gagne à être connue ! Feu à volonté ! On sait le ramdam déclenché par l’étude de Gilles-Éric Séralini sur le maïs OGM de Monsanto. Les snipers de l’industrie agroalimentaire n’ont pas fini de dégainer…

Lire la suite de l’article :

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article21153#forum13776

Concernant l’avis précipité  et très sévère de l’EFSA, je rappelle ce que j’écrivais dans Le Monde selon Monsanto, concernant l’ « indépendance » des experts qui constituent le « comité OGM » au sein de l’Autorité européenne de la sécurité euorpéenne:

« Les failles du système réglementaire » : l’exemple du maïs MON 863

Alors que le gouvernement français a annoncé en janvier 2008 qu’il activait la « clause de sauvegarde » pour le maïs MON 810, suspendant la culture de ce maïs Bt de Monsanto jusqu’à ce que l’Union européenne ait examiné à nouveau son autorisation, je voudrais rappeler l’histoire du MON 863, un cousin très proche du MON 810 : le premier (MON 863) contient une toxine (Cry3Bb1) censée le protéger contre la chrysomèle des racines du maïs[1], tandis que le second (MON 810) a été manipulé (Cry1Ab) pour résister aux attaques de la pyrale. L’affaire du MON 863 constitue une illustration parfaite de la manière pour le moins préoccupante dont sont réglementés les OGM en Europe.

Tout commence en août 2002, lorsque la firme de Saint-Louis dépose une demande d’autorisation de mise sur le marché auprès des autorités allemandes, à qui elle remet un dossier technique comprenant une étude toxicologique conduite pendant quatre-vingt-dix jours sur des rats. Conformément à la réglementation européenne (voir supra, chapitre 9), celles-ci examinent alors les données fournies par Monsanto, puis transmettent un avis… négatif à la Commission de Bruxelles, au motif que l’OGM contient un marqueur de résistance à un antibiotique qui enfreint la directive 2001/18 déconseillant fortement son utilisation. La Commission est alors tenue de distribuer le dossier aux États membres pour recueillir leurs avis, lesquels seront ensuite examinés par l’European Food Safety Authority (EFSA), le comité scientifique européen, chargé d’évaluer la sécurité alimentaire des OGM.

En France, c’est la Commission du génie biomoléculaire (CGB) qui récupère le dossier, en juin 2003. Cinq mois plus tard, le 28 octobre 2003, la CGB émet à son tour un avis défavorable, non pas à cause de la présence du marqueur antibiotique, mais parce que, comme l’expliquera Hervé Kempf dans Le Monde, elle a été « très troublée par les malformations observées sur un échantillon de rats nourris au maïs 863[i] ». « Ce qui m’a frappé dans ce dossier, c’est le nombre d’anomalies, explique Gérard Pascal, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et membre de la CGB depuis sa création en 1986. Il y a ici trop d’éléments où l’on observe des variations significatives. Je n’ai jamais vu cela dans un autre dossier. Il faudrait le reprendre[ii]. »

Les « variations » incluent une « augmentation significative des globules blancs et des lymphocytes chez les mâles du lot nourri au MON 863 ; une baisse des réticulocytes (les jeunes globules rouges) chez les femelles ; une augmentation significative de la glycémie chez les femelles ; et une fréquence plus élevée d’anomalies (inflammation, régénération…) des reins chez les mâles[iii] », ainsi qu’une réduction du poids des cobayes. Or, comme le note mon confrère du Monde, « personne n’en aurait rien su » si l’avocate Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement d’Alain Juppé et présidente du CRII-GEN[2], « n’avait forcé la porte de la CGB » pour obtenir, « grâce à la commission d’accès aux documents administratifs (CADA) » les procès-verbaux des débats qui ont conduit à l’avis négatif de la CGB, « exceptionnel chez une commission qui a toujours été plutôt favorable à l’autorisation des OGM ». En effet, les délibérations des comités scientifiques des pays membres de l’Union européenne, tout comme d’ailleurs ceux de l’European Food Safety Authority (EFSA), sont confidentielles, ce qui donne une idée de la transparence du processus d’évaluation des OGM…

Toujours est-il que l’affaire rebondit, le 19 avril 2004, lorsque l’EFSA, justement, émet un avis… favorable à la mise sur le marché du MON 863. D’après le Comité scientifique européen, les anomalies observées par la CGB « rentrent dans la variation normale des populations de contrôle » ; quant aux malformations rénales, elles sont « d’une importance minimale »[iv].

Comment deux comités scientifiques peuvent-ils émettre des avis aussi différents sur un même dossier ? La réponse à cette question est fournie par la section européenne des Amis de la terre, qui a publié en novembre 2004 un rapport très détaillé (et très inquiétant) sur le fonctionnement de l’EFSA[v]. Créée en 2002, dans le cadre de la directive européenne 178/2002 sur la sécurité des produits alimentaires, cette institution compte huit comités scientifiques, dont un est chargé exclusivement de l’évaluation des OGM. C’est précisément ce dernier, que nous appellerons « comité OGM », qui est l’objet du rapport.

Premier constat des Amis de la terre : « Après un an d’activité, le comité a émis dix avis scientifiques, tous favorables à l’industrie des biotechnologies. Ces avis ont été utilisés par la Commission européenne, qui subit une pression croissante de la part des industriels et des États-Unis, pour pousser les nouveaux produits transgéniques sur le marché. Ils ont aussi servi à créer la fausse impression qu’il y avait un consensus scientifique, alors que la réalité est qu’il existe [au sein du Comité] un débat intense et continu et beaucoup d’incertitudes. Des inquiétudes quant à l’utilisation politique de leurs avis ont été exprimées par des membres de l’EFSA eux-mêmes. »

D’après le rapport, cette situation serait due aux liens étroits qui unissent « certains membres » du comité OGM avec les géants des biotechnologies, avec en tête son président, le professeur Harry Kuiper. Celui-ci est en effet le coordinateur d’Entransfood, un projet soutenu par l’Union européenne pour « favoriser l’introduction des OGM sur le marché européen et rendre l’industrie européenne compétitive » ; à ce titre, il fait partie d’un groupe de travail comprenant Monsanto et Syngenta. De même, Mike Gasson travaille pour Danisco, un partenaire de Monsanto ; Pere Puigdomenech est le co-président du septième congrès international sur la biologie moléculaire végétale, sponsorisé par Monsanto, Bayer et Dupont ; Hans-Yorg Buhk et Detlef Bartsch sont « connus pour leur engagement en faveur des OGM, au point d’apparaître sur des vidéos promotionnelles, financées par l’industrie des biotechnologies » ; parmi les (rares) experts extérieurs sollicités par le comité, il y a notamment le docteur Richard Phipps, qui a signé une pétition en faveur des biotechnologies pour AgBioWorld [vi] (voir supra, chapitre 12) et apparaît sur le site de Monsanto pour soutenir l’hormone de croissance laitière[vii]

Les Amis de la terre examinent alors plusieurs cas, dont celui du MON 863. Il apparaît que les réticences émises par le gouvernement allemand sur la présence d’un marqueur de résistance à un antibiotique ont été évacuées d’un revers de main par le comité OGM, qui s’est fondé sur un avis qu’il a publié, le 19 avril 2004, dans un communiqué de presse : « Le comité confirme que les marqueurs de résistance aux antibiotiques sont, dans la majeure partie des cas, nécessaires pour permettre une sélection efficace des OGM », y déclarait son président, Harry Kuiper. Commentaire des Amis de la terre : « La directive européenne ne demande pas de confirmer si les marqueurs de résistance aux antibiotiques sont un outil efficace pour l’industrie de la biotechnologie, mais s’ils peuvent avoir des effets nocifs sur l’environnement et la santé humaine. »

La fin de l’histoire est tout aussi exemplaire : après la publication de l’avis positif de l’EFSA, Greenpeace demande au ministère de l’Agriculture allemand de rendre public le dossier technique fourni par Monsanto (1 139 pages), pour qu’il soit soumis à une contre-expertise. Réponse du ministère : impossible, Monsanto refuse que les données soient communiquées, parce qu’elles sont couvertes par le « secret commercial ». Après une bataille judiciaire de plusieurs mois, la firme de Saint-Louis sera finalement contrainte de les rendre publiques par une décision du tribunal de Munich, le 9 juin 2005. Menée par le professeur Gilles-Éric Séralini et le docteur Arpad Pusztai, la contre-expertise confirmera les « anomalies » constatées par la Commission française du génie génétique et conduira à l’interdiction définitive du MON 863 dans l’UE, le 20 juin 2005[viii].

Concernant l’étude de Gilles-Eric Séralini, il est dommage que l’EFSA ait agi dans l’urgence, en confiant la rédaction de son avis à Andrew Chesson, un expert britannique qui est loin d’être au-dessous de tout soupçon, ainsi que l’a révélé Guillaume Malaurie dans Le Nouvel Observateur :

http://planete.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/10/06/ogm-l-agence-europenne-aux-doubles-casquettes.html

Comme je l’ai déjà écrit, j’espère que le débat qu’a suscité l’étude de Séralini permettra de tout remettre sur la table, en contraignant les pouvoirs publics à exiger que soit conduite une nouvelle étude de toxicologie de deux ans, indépendante et transparente, qui permette de confirmer ou d’infirmer les résultats du chercheur de Caen, et de savoir – enfin !- quels risques nous courons en mangeant du maïs transgénique, comme le MON810, le maïs manipulé par Monsanto pour détruire la pyrale du maïs, un petit papillon nocturne, qui constitue le principal ravageur de la céréale.

Or, comme vous le découvrirez dans mon film (et livre) Les moissons du futur (sur ARTE, le 16 octobre, à 16 heures 55 et 20 heures 50)), on n’a pas besoin d’OGM pour venir à bout de ce fléau !!

Regardez cette petite vidéo que j’ai réalisée au Kenya, lors de mon tournage sur la ferme de John Otiep, qui utilise une méthode de contrôle biologique , appelée « push-pull », inventée par le Dr. Zeyaur Kahn , un entomologiste du centre de recherche internationale sur les insectes (ICIPE) que vous découvrirez dans mon film le 16 octobre !

http://www.arte.tv/fr/kenya/6967788.html

Lors de la projection à la presse de mon film Les moissons du futur, j’ai évoqué , avec émotion, l’histoire de John Otiep, qui représente l’un des sept paysans clés des Moissons du futur.

Dans cet extrait choisi par Marc Duployer, je répondais à une question d’une journaliste qui me demandait pourquoi je n’avais pas demandé à un représentant de l’industrie chimique ce qu’il pensait de la technique du « push pull ». Quand vous aurez vu les résultats spectaculaires obtenus par John Optiep dans son champ (rendez-vous le 16 octobre !), vous comprendrez que l’avis de l’industrie présente peu d’intérêt…



[1] D’après Greenpeace, cet insecte très nuisible a été introduit en Europe lors de la guerre des Balkans : il serait arrivé avec les avions de l’armée américaine.

[2] Je rappelle que le CRII-GEN est le Comité de recherches et d’information sur le génie génétique, dont le professeur Gilles-Éric Séralini est membre (voir supra, chapitre 4).


[i] Hervé Kempf, « L’expertise confidentielle sur un inquiétant maïs transgénique », Le Monde, 23 avril 2004.

[ii] Ibid.

[iii] Ibid.

[iv] Ibid.

[v] Friends of the Earth Europe, « Throwing caution to the wind. A review of the European Food Safety Authority and its work on genetically modified foods and crops », novembre 2004, <www.foeeurope.org/GMOs/publications/EFSAreport.pdf>.

[vi] <www.agbioworld.org/declaration/petition/petition_fr.php>.

[vii] <www.monsanto.co.uk/news/ukshowlib.phtml?uid=2330>.

[viii] Gilles-Eric Séralini, « Report on MON 863 GM maize produced by Monsanto Company », juin 2005, <www.greenpeace.de/fileadmin/gpd/user_upload/themen/gentechnik/bewertung_monsanto_studie_mon863_seralini.pdf> (version française : <www.crii-gen.org/m_fs_cz.htm>). Voir aussi : « Uproar in EU as secret Monsanto documents reveal significant damage to lab rats fed GE Corn », The Independant, 22 mai 2005.

J’ai participé , ce week end, à la Greenpride, organisée par l’Appel de la Jeunesse (dont je suis la marraine, avec Florence Servan-Schreiber) :

http://www.greenpride.me/

Ce fut une belle parade dans les rues de Paris, festive et joyeuse (avec des concerts super au Divan du monde, samedi soir) pour célébrer la vie et la résistance face au processus d’empoisonnement collectif que j’ai longuement décrit dans mon film et livre  Notre poison quotidien.

J’invite tous jeunes internautes qui lisent mon Blog à rejoindre l‘Appel de la jeunesse!

Voici une petite vidéo que j’ai tournée cet après-midi avec mon I phone !

47 réflexions sur « Séralini, la pyrale du maïs et la Greenpride »

  1. Pauvre Bob le silencieux qui tire à vue, sans réfléchir! Vous verrez dans mon film comment le docteur Kahn ridiculise les promoteurs d’OGM qui fabriquent des pyrales résistantes au BT et autres insecticides, pour le plus grand bonheur des producteurs d’OGM et d’insecticides!! Alors que push-pull vient définitivement à bout de la pyrale en une seule saison! Vous découvrirez aussi comment les pesticides rendent les plantes malades… Bref, vous aurez de quoi tirer à vue!!
    Marie-Monique Robin

  2. Je doute que le push-pull puisse multiplier les rendements par 10 comme dit dans votre vidéo:

    «where maize yields have been increased from 1 t/ha to 3.5 t/ha, achieved with minimal inputs»

    Source: http://www.rothamsted.ac.uk/Content.php?Section=SuccessStories&Page=PushPull

    Auriez-vous des petits problèmes de calcul ?

    Par ailleurs l’allélopathie et la lutte biologique sont connues depuis longtemps. Aucune multinationale n’empêche les agriculteurs de cultiver ses entre rangs ni de faire des engrais verts libérant des composés allélopathiques, Le push pull est sans aucun doute une avancée pour les paysans mais, in fine, les rendements restent toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des pays riches. Dommage pour des gens qui, comme vous le rappelez dans la vidéo, ne mangent qu’une fois par jour.

  3. @mmrobin
    « …les promoteurs d’OGM qui fabriquent des pyrales résistantes au BT et autres insecticides… »
    Comme je n’ai aucune intention de regarder votre production, merci de me préciser par quel moyen ils y arrivent. Par manipulation génétique ?
    NB : ceci ne saurait être considéré comme une insulte.

  4. Cher Bob le lobbyiste, regardez le film et vous verrez: les rendements sont multipliés par dix! Ce n’est pas moi qui le dis mais les paysans et experts de l’ICIPE ( allez vite chercher ce que signifie ce sigle!) qui ont développé le push-pull, et très précisément le Dr. Kahn qui a reçu de nombreuses distinctions académiques pour sa découverte. Désolée, mais c’est le terrain qui parle!

  5. Chère MMR,

    Il est impossible que le push-pull puisse multiplier les rendements du maïs par 10 sans utiliser des hybrides et des engrais. Le rendement c’est génétique et environnemental. Une variété certainement non hybride ne peut pas passer de 1 t/ha à 10 t/ha uniquement parce qu’elle cultivé avec du push-pull. Je suppose que votre chercheur parlait du rendement total de la parcelle: maïs + plante qui push + plante qui pull.

    Les chiffres de l’ICIPE ne vont pas dans votre direction: http://www.push-pull.net/technology.shtml

    «grain yield increases from below 1t/ha to 3t/ha.»

    Peut-être pouvez vous me fournir un lien vers un article ou une publication de votre Dr. Kahn qui explique comment il obtient une augmentation de 1000% du rendement à l’hectare du maïs. Ça m’intéresse.

  6. Chère MMR,

    Quel plaisir de voir que vous prenez la peine de répondre à un commentaire!!!! Et quelle déception de voir que vous avez choisi un de ceux qui contient le moins de critiques argumentées à votre égard…c’est très dommages car ces derniers sont très nombreux et à part des réponses du style : »Casse pov con de lobbyiste », on n’a pas le droit a bcp de réponses ARGUMENTEES…

    Maintenant, ma question: êtes-vous déjà parvenue à avoir une discussion rationelle avec quelqu’un qui n’est pas de votre avis sans le traiter de lobbyiste-pourri-vendu qui s’en fout que tt le mondre crève tant qu’il s’en met plein les poches??

  7. Par ailleurs, j’imagine que vous allez immédiatement cessé de répondre à bobby vu que ces messages commencent à être un peu trop argumenté…

    Mais vous avez bien raison, c’est qu’un pourri de lobbyiste!!!

  8. Quelle hargne… Pour ma part, je visite ce Blog très régulièrement et je remercie Mme Robin pour toutes les informations qu’elle y met, bien plus argumentées que tous les « coupé-collé » de ses contradicteurs. J’attends de voir Les moissons du futur, le 16 octobre sur ARTE.

  9. j’ai lu également l’enquête de Canard enchainé et elle confirme que TOUS les détracteurs de l’étude de Séralini sont des lobbyistes.
    A voir les attaques sur ce blog , on voit que le panique s’installe chez eux. L’étude de Séralini aura eu l’effet d’une bombe sur l’opinion publique. TOUS les média en ont largement parlé et elle va contribuer à répandre encore plus la vérité sur cette énorme supercherie que sont les OGM . Je me demande également comment Monsanto n’envisage pas de changer de nom car dans l’opinion publique mondiale, ce nom est synonyme de casserole énormes , d’arnaques , de catastrophes sanitaires. Il est vrai que sur les bidons de Roundup (de moins en moins) vendus dans le commerce , ne figure pas le nom de Monsanto…et pour cause !

    Autres articles nous démontrant que TOUS les détracteurs sont TOUS lié à l’agro business :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice/280912/polemique-sur-la-toxicite-des-ogm-ces-conflits-dinterets-qui-nuise

  10. dali says: 8 octobre 2012 à 8:34
    Quelle hargne…

    => de la part de MmeRobin, je suis d’accord toute personne qui n’est pas d’accord avec ses dogmes à le droit de ce faire traiter de lobbyiste, c’est un peu triste …

  11. zeppe says:
    8 octobre 2012 à 13:01
    j’ai lu également l’enquête de Canard enchainé et elle confirme que TOUS les détracteurs de l’étude de Séralini sont des lobbyistes

    => le grand inquisitateur intervient pour soutenir avec les même argument …

  12. @ HarriSeldon

    « à part des réponses du style : »Casse pov con de lobbyiste », on n’a pas le droit a bcp de réponses ARGUMENTEES… »

    – On a pas à argumenter avec un lobbyiste. On perd son temps. Un lobbyiste n’est, par définition, pas capable de dire la vérité. Ce qui compte pour lui c’est sauver son business. Argumenter avec un lobbyiste , çà n’est pas débattre mais polémiquer et la polémique c’est stupide et çà n’a jamais servi à rien.

    Et toi HarriSeldon ? tu en es un lobbyite ? Si tu n’en es pas un, que t’importe les OGM et pourquoi l’étude de Séralini te dérange ?Cette étude change quoi dans ta vie ? Tu as besoin d’OGM pour vivre ?

  13. Toujours la même technique : l’insinuation, la calomnie et l’assassinat médiatique, avec une bonne dose de copier-coller de ses frères d’obédience.

    « Dans ce concert de critiques virulentes fortement orchestrées (suivez mon regard…)… »

    Et vlan ! La main de Monsanto a encore frappé !

    C’est vraiment extraordinaire, tous ces scientifiques dans le monde entier, tous ces journalistes – y compris OGM-sceptiques qui ont trouvé que décidément, trop, c’est trop –, tous ces experts des instances d’évaluation allemande, belge, néerlandaise et australo-néo-zélandaise qui réagissent au mouvement de la baguette de Monsanto.

    « De son côté, Le Canard Enchaîné a enquêté sur Marc Fellous, Gérard Pascal et Louis-Marie Houbedine… »

    Le Canard a pataugé dans une mare nauséabonde – que Mme Marie-Monique Robin a alimentée par le passé – pour la réalimenter. Et Mme Marie-Monique Robin, benoîte et benette, s’en prévaut.

    Exemple :

    « Ainsi, Fellous sort d’un procès contre Séralini. Procès qu’il a perdu pour avoir traité, en 2010, son cher collègue de « marchand de peur » dont les « études » seraient « financées par Greenpeace ». Mauvaise pioche, C’est la fondation Mulliez, le patron d’Auchan, qui a mis 2 millions au pot pour savoir si, oui ou non, il empoisonne ses clients en leur vendant dans ses hypermarchés des aliments contenant des OGM. »

    « Sort d’un procès » ? C’était en janvier 2011…

    « Procès qu’il a perdu… » ? Oui, mais M. Séralini ne l’a gagné que par une victoire à la Pyrrhus, extrêmement humiliante.

    « …pour avoir traité, en 2010, son cher collègue de « marchand de peur »… » ? Faux. Ce grief n’a pas été retenu. Tout comme « Ses déclarations médiatiques [celles de M. Séralini] sont systématiquement contestées par la communauté scientifique » ; étant entendu que M. Séralini n’a pas osé soumettre à l’appréciation du Tribunal l’allégation similaire portant sur ses travaux.

    « Mauvaise pioche… » ? Enfumage ! Le procès est clos. L’« étude » de M. Séralini est une chose différente.

    « Mauvaise pioche… » ? Exact, mais pour le Canard. Car ce n’est pas la «  fondation Mulliez », mais une société écran – société même si elle a pris soin de s’incorporer sous forme d’association – dénommée CERES, aux contours extrêmement flous, à tel point que Mme Lepage et M. Séralini ont déclaré ne pas en connaître les contours.

    La fondation Mulliez a mis 2 millions au pot ? D’où vient alors le troisième million ?

    M. Mulliez voulait « savoir si, oui ou non, il empoisonne ses clients » ? Il le sait maintenant s’il juge l’« étude » Séralini crédible. En fait, il le sait depuis bien plus longtemps. Et pourtant, il continue de vendre des produits supposés être des poisons. Cherchez l’erreur…

  14. Et dire que Laurent Berthod ose dire que MMRobin se ridiculise. Il publie très facilement commet LUI, Laurent Berthod, s’est ridiculisé à maintes reprises et notamment en se jetant sans réfléchir sur l’affaires des « concombres bio tueurs » avant qu’on apprenne 2 jours plus tard qu’il n’étaient pas du toute en cause dans la contamination mortelle par E.Colie.

    Laurent Berthod est aussi ridicule que Berny. Il vient à longueur d’année dénigrer un blog qu’il juge ridicule.
    Au fait, ton ami Berny, il est tombé en panne de Primperan ? Je ne le vois plus venir et tu sais que pour venir sur ce blog , il en a besoin, sinon il vomit .
    Non ! A part çà vous dites que le autre sont ridicule mais regarde un peu comment j’ai mis la honte à Bob !
    Ce bob, très silencieux, connait la science mieux qu’un chercheur notoire et en même temps, il est incapable de nous dire quelles sont ses compétences, préfèrent se réfugier sous anonymat sur son blog qui rivalise de bêtise avec « Imposteurs ».
    je me demande lequel des 2 est le plus stupide !

  15. Le « push-pull » est sans nul doute une technique ingénieuse et, pour autant que j’ai pu en lire, efficace.

    Le problème avec Mme Marie-Monique Robin, toutefois, est que Mme Marie-Monique Robin est affligée d’une idéologie dévorante, d’un ressentiment obsessionnel et d’une incompétence grave qui la portent à préférer le mythe à la réalité. Les villages Potemkine… J’exagère ? Enlevez les adjectifs ! Cela ne change pas grand chose au diagnostic. Le mythe ? C’est son fond de commerce achalandé par des bobos confits dans leur confort.

    Donc, une vraie journaliste d’investigation se serait demandé pourquoi une technique aussi géniale et productive n’a été adoptée que par quelque 40.000 + agriculteurs (selon Rothamsted et ICIPE) ou 50.000 + (ICIPE, sur une autre page), malgré les efforts de vulgarisation.

    Ensuite, un vraie journaliste d’investigation, avec un minimum de connaissances et d’objectivité, n’aurait pas écrit : « on n’a pas besoin d’OGM pour venir à bout de ce fléau !! », ce fléau étant la pyrale du maïs.

    La première question – évidente – est de savoir si une technique développée pour les pays d’Afrique orientale est transposable à d’autres pays, notamment à l’Europe. Techniquement et économiquement. Juste un petit détail pour exemple : les deux plantes utilisées, Desmodium uncinatum et Pennisetum purpureum sont des plantes des régions tropicales et subtropicales, et pérennes. Et la première a d’énormes besoins en eau.

    La deuxième question – elle aussi évidente – est de savoir ce qu’on entend par « stemborer » – un terme générique – en anglais. Et il se trouve que notre pyrale est Ostrinia nubilalis et les principaux stemborer du Kenya sont Busseola fusca and Chilo partellus.

    Mais bon, le bobo confortablement assis dans son canapé devant Arte va être ravi de savoir qu’on « n’a pas besoin d’OGM… »

    Il faut bien servir l’idéologie. Fût-ce au mépris de l’information, la vraie.

  16. ALLO Mme Robin, allo,allo, y a quelqu’un? …..Ostrinia nubialis, Busselola fusca, Chilo partellus, ça vous parle?

    Je me marre…. excellent!!

  17. Ne pas se faire insulter par Zeppe est en train de devenir déshonorant, puisqu’il insulte tous les gens qui savent un peu de quoi ils parlent et ne dit lui-même que d’énormes sottises.

    « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose » ou bien plutôt « Répétez mille fois un mensonge il deviendra une vérité » ?

  18. Ce n’était pas des concombres bio, en effet. C’était des graines germées BIO de fenugrec. Elles on fait en quelques jours cinquante trois morts en Europe et plus de huit cents malades atteints de séquelles graves et irréversibles les condamnant à être dialysés le restant de leur vie.

    Madame Robin en a-telle parlé sur son blog ou dans son dernier film ? Et vous Zeppe, vous a-t-on entendu vous en vanter ?

  19. Laurent Berthod continu dans sa bêtise.
    OUI, c’était des graines germées BIO de fenugrec et non un concombre bio. Là où tu es toujours aussi stupide c’est que le bio n’a absolument rien à voir avec cette contamination qui aurait pu, et a touché également des produit NON bio.
    Le bio est la seule technologie qui respecte l’environnent, qui a le droit de le faire savoir et de le mentionner sur les emballage de leur produit, et il n’a AUCUN souci sanitaire puisque PERSONNE au monde à part 2 où 3 lobbyistes stupide pro-OGM comme toi, ne soupçonne le bio comme responsable de l’incident que tu cherches comme un idiot et en vain à exploiter pour espérer protéger ton business qui ne vas pas durer.

    Et vous Zeppe, vous a-t-on entendu vous en vanter ?

    – Je me vante de consommer bio et de contribuer en toute sécurité sanitaire à respecter l’environnement et la biodiversité.
    je consomme bio tous les jours et depuis de nombreuses année, et de plus en plus et je n’ai JAMAIS chopé de bactérie E.Coli contrairement à pas mal de gens ayant consommé des steaks haché non bio issus d’animaux gavés d’OGM et d’antibiotiques.
    Voilà la preuve de ta bêtise et je ne comprend pas comment on peut être aussi idiot que toi pour penser convaincre quelqu’un avec ton attitude aussi peu intelligente. Tu es déjà allé en classe Laurent Berthod ?

  20. Ben si vous êtes contents de vous faire piquer votre fric par des escrocs, tant pis, on ne peut rien pour vous.

    Bien sûr que le bio est pour quelques choses dans cette contamination. Vous n’y connaissez rien.

  21. zeppe says: 9 octobre 2012 à 6:37
    Laurent Berthod continu dans sa bêtise.
    OUI, c’était des graines germées BIO
    ….
    c’est que le bio n’a absolument rien à voir

    => c’est vrai, mon cher Zeppe, il me semble avoir entendu cela.

    responsable mais pas coupable…

    environ 50 morts et des centaines de personnes dialysés à vie …

  22. Et bien, il doit y avoir beaucoup de vérité dans les analyses de Marie Monique ROBIN pour que certains s’enflamment à ce point…. Le bobo que je suis, confortablement installé dans mon canapé et qui a participé au financement de son dernier film veux vous dire, messieurs les détracteurs, que vous êtes un peu comme ceux qui ne voulaient pas voir les dangers du nucléaire… Maintenant, nous savons tous le risque que nous courrons avec cette énergie. Pourquoi refuser et même nier que les OGM soient un danger pour notre santé ? quand aussi peu d’étude démontre le contraire quand elles ne sont pas biaisées ???? C’est comme les pesticides, l’effet cocktail, la résistance aux antibiotiques, les dangers du médiator…
    Allons un peu plus de sérénité ne peut pas nuire au débat. Pourquoi fondre sur les gens qui tentent de nous avertir de danger potentiel de cette manière ? Vous avez vos arguments, avant vous nous avons déjà constatés que certains ont pu prétendre que la science ne pouvait pas nuire à l’humanité, puis vint Hiroshima…
    Aller, bon vent.

  23. 1) Celui qui n’y connait rien c’est toi et tu l’as prouvé en de jetant comme un idiot sur le soit-disant concombres tueurs avant d’apprendre u’il n’y était pour rien.
    2) Le bio n’y est pour absolument rien dans cette contamination. Si cela avait été le cas, il serait interdit comme l’amiante, le Mediator ou les farines animales.
    3) Si tu achètes des aliments et que tu les souilles avec tes mains sales, qu’ils soient bio ou non, tu risques de te choper une E.coli grave.
    Tu n’as vraiment aucune compétence Laurent Berthod . Tu es jute un troll stupide qui s’imagine qu’en polluant blog avec tes âneries tu arrivera à convaincre quelqu’un alors qu’au con traire tu contribues à radicaliser les gens dans leur combat.
    Quelle manque d’intelligence !

  24. @ johann

    « Pourquoi refuser et même nier que les OGM soient un danger pour notre santé ?  »

    – Et bien tout simplement parce que leur business est menacé par ce type d’étude. C’est évident !

  25. Zeppe, non seulement tu n’as aucune compétence, mais en outre tu es un sinistre crétin, un idéologue stupide au front bas. Les farines animales vont être réautorisées un jour ou l’autre. L’amiante et le médiator : : combien de temps a-t-il fallu pour les interdire ? Ah ! Ah ! Ah !

    Si tu souilles tes aliments avec tes mains sales, ça ne fait pas une « épidémie » d’intoxications alimentaires. Tout biologiste pas trop con, pas comme toi, connais les risques supplémentaires du bio.

    Tu n’est qu’un type nul et non avenu. Je n’ai jamais vu un anti-OGM aussi nul que toi. Les autres ils ont un semblant de vraisemblance. Toi même pas.

    Tiens, au fait, à propos de crédibilité, quand MMR nous parle des cornes de vache magique, je ne peux pas ne pas me taper le cul par terre de rire.

  26. Allez, Zeppe, vas-y, explique nous de façon raisonnable, pas avec les fantômes de captations d’énergie cosmique, fruits de l’imagination délirante de Rudolf Steiner, qu’Élizabeth Tessier ne renierait pas, comment les bouses de cornes de vaches peuvent magiquement être des engrais efficaces aux doses préconisées par ce complètement cinglé précité Rudolf Steiner.

    Conclusion : MMR = Elizabeth Tessier.

  27. Et oui Laurent Berthod ! je vois que tu es en colère et que tu te mets à insulter mais dans le fond, tu sais que j’ai raison. Tu t’es précipité comme un idiot sur le « concombre bio tueur » et tu continues de penser que le bio est responsable des morts de mai 2010 par infection par E.Coli.
    Dire cela c’est aussi stupide que de dire que les Peugeot sont des voitures dangereuses sous prétexte qu’un chauffard dans une Peugeot aurait provoqué un carambolage faisant des dizaines de victimes.
    Tu sais très bien Laurent Berthod que tu n’es pas assez intelligent pour nous faire gober tes âneries. Lorsqu’on veut convaincre, il faut être très très intelligent Laurent Berthod et ne pas prendre les gens pour des cons qui ont TON niveau car çà ne marche pas.
    L’amiante, le Médiator ont été retiré de la vente car ils étaient dangereux. Le bio, depuis l’affaire dont tu parle , contrairement au Médiator ou à l’amiante , n’a fait aucune autre victime et j’en consomme sans retenu tous les jours depuis plus de 10 ans et je me porte beaucoup mieux que lorsque je consommais de produits sans savoir qu’ils contenaient ou ont été nourri aux OGM (aujourd’hui c’est fini, je ne consomme plus UN seul produit issu d’un animal nourri aux OGM et je me porte beaucoup, beaucoup mieux). Donc , le bio , c’est très bien, très sûr et très sain Laurent Berthod !
    Tu peux essayer de faire de l’intox , mais çà ne marche pas car pour que çà marche il faut être beaucoup plus fin et beaucoup plus futé que tu ne l’es !

  28. « comment les bouses de cornes de vaches peuvent magiquement être des engrais efficaces aux doses préconisées par ce complètement cinglé précité Rudolf Steiner. »

    – je n’en sais rien car je ne suis pas agriculteur, mais je sais que les bouses de vache sont des engrais et donc qu’on a pas à utiliser ceux qui sont fabriqués à partir de pétrole et par Monsanto/ Basf/ Bayer. j’en connais beaucoup qui y arrivent très très bien et qui encouragent d’autre à le faire et ils sont de plus en plus nombreux à le faire.

  29. @ zeppe
    oui merci, cette évidence nous amènent à réagir et visiblement avec moins de violence que certains !!! Bien sur l’argent pourri tout. Pour une poignée de dollars certains sont près a décimé leurs concitoyens et doivent penser que le temps qu’on les rattrapent ils en auront assez vendu pour aller mourir tranquille, retirer dans une île surveillée et sous protection, en y mangeant des fruits et légumes bio ???? En attendant ils rendent malade une planète qui n’a pas de rechange….

  30. Laurent Berthod qui dit : « Conclusion : MMR = Elizabeth Tessier. »

    – Laurent Berthod est certainement un gros beauf ventru qui n’ a pas d’occupation plus intelligentes que de venir lire des articles d’ Elizabeth Tessier sur son blog.
    En tout cas si c’est ton opinion, pourquoi vient-tu passer ton temps ici ? Tu t’ennui Laurent Berthod ?

    Moi, personnellement, Elizabeth Tessier m’emmerde . Tu pense que je perdrais mon temps à lire tout ce quelle publie ?
    Alors si pour toi MMR = Elizabeth Tessier, pourquoi tu passes tes journée à lire ses articles ?

    Qu’est ce qu’ils ont facile à coincer ces lobbyistes stupide ! aucune cervelle !

    Berny dit que ce blog le fait vomir et il y vient tous les jours.
    Laurent Berthod dit que MMR = Elizabeth Tessier et il vient s’informer tous les jours sur son blog !

    Va comprendre Charles !

  31. zeppe says: 10 octobre 2012 à 6:39
    … je vois que tu es en colère et que tu te mets à insulter mais dans le fond, tu sais que j’ai raison.

    => une personne qui n’a comme argument que les insultes et la diffamation …

    enfin bref
    tu penses toujours à lui?

  32. johann says:
    10 octobre 2012 à 16:58
    @ zeppe
    oui merci, cette évidence nous amènent à réagir et visiblement avec moins de violence que certains !!! Bien sur l’argent pourri tout. Pour une poignée de dollars certains sont près a décimé leurs concitoyens et doivent penser que le temps qu’on les rattrapent ils en auront assez vendu pour aller mourir tranquille, retirer dans une île surveillée et sous protection, en y mangeant des fruits et légumes bio ???? En attendant ils rendent malade une planète qui n’a pas de rechange….

    => vous allez bien?
    je crois que vous êtes un peu fatigué.
    il faudrait vous reposez un peu.

  33. Il semble que les commentaires sont désormais bannis sur les billets plus anciens. Voici donc, néanmoins, une réponse à M. Max et, plus généralement, à « Les affirmations approximatives de Louis-Marie Houdebine sur France Inter et un extrait exclusif des Moissons du futur ».

    .

    M. Max, plus la LMR est élevée, moins la substance est préoccupante.

    .

    Mais ce commentaire m’a fait relire le billet et j’y ai encore trouvé de formidables exemples de trucage.

    .

    Mme Marie-Monique Robin écrit que « …Monsanto … au moment de lancer sur le marché le soja Roundupready, en 1997, la firme a fait changer le taux de résidus de roundup autorisé sur les produits agricoles.

    Mme Marie-Monique Robin sait sans nul doute que Monsanto a déposé une demande de révision de la LMR en… 1987. Vous avez bien lu : dix années auparavant.

    .

    Mme Marie-Monique Robin nous décrit ensuite une belle histoire de (prétendue) fuite d’étude scientifique et, évidemment, de complot de Monsanto et, en l’occurrence, de la American Soybean Association.

    « Curieusement, une semaine avant la publication… » Mais c’est bien plus simple, Mme Robin : une semaine avant la publication, M. Marc Lappé avait mis le résumé de l’article sur internet, sur le site de son organisation (activiste), le Center for Ethics and Toxics… Il y est toujours. Et les données brutes avaient été communiquées à Monsanté des mois plus tôt.

    Et, lorsqu’on plonge un tout petit peu dans le dossier, on se rend vite compte que les auteurs de l’étude en cause ont un agenda et que leur « étude » est séralinienne : guidée par l’idéologie plutôt que la science.

    .

    Mme Marie-Monique Robin relate ensuite un dialogue avec Britt Bailey :

    « Savez-vous si les résidus de Roundup que l’on trouve immanquablement sur le soja transgénique ont été évalués, d’un point de vue sanitaire ? »

    Elle répond par la négative. Mais, manifestement, c’est sans autorité. Et sans conséquence : elle ne sait pas… Mais l’entourloupe réside dans le fait que le lecteur moyen a une lecture différent, suggérée par la suite.

    .

    Car Mme Marie-Monique Robin convoque ensuite à la barre M. Phil Errico (qui n’est pas le directeur du département glyphosate à l’EPA, car ce département n’existe pas) :

    « … il m’a dit : “Monsanto nous a fourni des études qui montraient que 20 ppm ne posaient pas de risque pour la santé et le niveau autorisé a été changé.” Bienvenue aux États-Unis ! »

    Mme Marie-Monique Robin est allé un peu vite en besogne. Elle devrait savoir que les procédures sont plus complexes.

  34. Marie-Monique,
    Pourrais-tu faire quelque chose pour qu’un média utile comme « Mediapart » arrête de déconner en publiant sur sa une les billets minables d’un certain plumitif nommé Michel de Pracontal, qui semble plus intéressé par la couleur de la cravate de M. Séralini que par les armes de destruction massive employé par les Goliath de l’industrie agro-alimentaire contre les David qui les contestent !…

  35. Gaspard says: 14 octobre 2012 à 18:37

    Pourrais-tu faire quelque chose pour qu’un média utile comme « Mediapart » arrête de déconner en publiant sur sa une les billets minables d’un certain plumitif nommé Michel de Pracontal,

    => seuls les marchands de peurs ont le droit d’avoir la paole d’après vous?
    les opposants doivent être pourchassés?

    que par les armes de destruction massive employé par les Goliath de l’industrie agro-alimentaire contre les David qui les contestent !…

    =>des armes de destruction!!!
    et bien, c’est terriblement inquiétant, vous devez avor des exemples de disparitions de populations entiéres?
    un exemple?
    ou c’est armes de destruction existent uniquement dans votre imaginaire?

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