Le « phytothéâtre » ou les dangers des pesticides

Dans quelques jours, le tribunal de Lyon rendra publique sa décision concernant l’affaire qui oppose Paul François, l’agriculteur de Charente, victime d’une grave intoxication chimique au Lasso (un herbicide de Monsanto), ayant déclenché de sérieux troubles neurologiques chroniques, et la multinationale américaine. Avant de revenir longuement sur cette affaire, que je relate dans mon livre et film Notre poison quotidien :

http://www.arte.tv/fr/_C2_AB-Notre-poison-quotidien-_C2_BB-Une-enquete-de-Marie-Monique-Robin—Livre–DVD—VOD/3673748,CmC=3674010.html

je mets en ligne un tournage que j’ai réalisé au lycée Bonne-Terre de Pézenas, où la Mutualité sociale agricole (MSA) organisait un « phyto-théâtre » pour mettre en garde les futurs viticulteurs des dangers que leur font courir les poisons agricoles. Je copie aussi les deux pages de mon livre, que j’ai consacrées à cette session de « prévention », et que j’ai intitulées…  « l’impossible prévention »…

Le montage de la séquence est précédé d’une interview du Docteur Jean-Luc Dupupet, qui était le médecin en charge des risques chimiques à la MSA, au moment du tournage.

L’impossible prévention

« La principale difficulté que vous aurez en utilisant les phytosanitaires, c’est d’apprendre à percevoir l’invisible… C’est-à-dire apprendre à savoir que le “produit phyto” que vous aviez au départ dans le bidon s’est retrouvé progressivement dans votre environnement. Vous comprenez, ce n’est pas de la peinture rouge, il ne se voit pas[1]… C’est d’autant plus difficile que le matériel de pulvérisation n’est pas extraordinaire, que les formulations sont difficiles à utiliser et les produits dangereux. Malgré tout ça, il faudra apprendre à gérer votre propre prévention… »

Surréaliste, la scène se déroule le 9 février 2010, dans le lycée agricole catholique Bonne-Terre de Pézenas (Hérault). Médecin du travail à la Mutualité sociale agricole (MSA), Gérard Bernadac est venu animer une séance de « prévention des risques phytosanitaires » en compagnie d’Édith Cathonnet, conseillère en prévention à la MSA du Languedoc, et du docteur Jean-Luc Dupupet, médecin en charge du risque chimique, venu spécialement de Paris, où se trouve le siège de la mutuelle. La formation s’adresse à une trentaine d’élèves – tous des garçons – de la filière viticulture œnologie, des fils de vignerons qui se préparent à rejoindre l’exploitation familiale[2]. Elle fait partie d’un module qui permettra à ces futurs agriculteurs d’obtenir le « certiphyto », un diplôme autorisant l’usage professionnel des « produits phytopharmaceutiques » et qui sera obligatoire à compter de 2015, en vertu d’une directive européenne d’octobre 2009 « pour une utilisation durable des pesticides ». D’ici là, la MSA a du pain sur la planche, car c’est à elle que le ministère de l’Agriculture a confié la mission de former les utilisateurs, magasiniers et négociants, soit environ un million de personnes. Jusqu’alors, n’importe qui pouvait utiliser les poisons sans aucune formation préliminaire…

En observant les jeunes lycéens assis bien sagement dans la jolie chapelle de l’établissement privé, je ne peux m’empêcher de penser aux multiples dangers auxquels ils seront immanquablement confrontés au cours de leur activité professionnelle. Chaque année, en effet, quelque 220 000 tonnes de pesticides sont épandues dans l’environnement européen : 108 000 tonnes de fongicides, 84 000 tonnes d’herbicides et 21 000 tonnes d’insecticides[i]. Si on y ajoute les 7 000 tonnes de « régulateurs de croissance » – des hormones destinées notamment à raccourcir la paille du blé –, cela fait environ un demi-kilo de substances actives pour chaque citoyen européen. La France se taille la part du lion, car avec ses 80 000 tonnes annuelles, elle est le premier consommateur européen de pesticides et le quatrième consommateur mondial, derrière les États-Unis, le Brésil et le Japon. 80 % des substances pulvérisées concernent quatre types de cultures, qui ne représentent pourtant que 40 % des surfaces cultivées : les céréales à paille, le maïs, le colza et la vigne justement, l’un des secteurs agricoles où l’on utilise le plus de « produits phyto ».

La formation au lycée Bonne-Terre a débuté par une séance de « Phyto théâtre », un sketch joué par le docteur Bernadac et sa collègue de la MSA pour sensibiliser les futurs agriculteurs aux « bonnes pratiques » permettant d’éviter le pire. Dans son introduction, Édith Cathonnet a d’ailleurs fait un drôle d’aveu : après avoir énuméré toutes les phases du travail qui comportait des « risques » – l’ouverture du bidon, la préparation de la « bouillie », le remplissage ou nettoyage de la cuve, l’épandage lui-même surtout si la cabine n’est pas étanche ou souillée, etc. –, elle a fini par lâcher, comme un cri du cœur : « La façon idéale de se protéger, c’est de ne pas traiter, parce qu’on n’est pas du tout en contact avec le produit ! »

Puis, au fur et à mesure que se déroulait le « Phyto théâtre » d’un réalisme absolu – j’ai vu ces gestes mille fois sur les fermes de ma commune natale –, j’ai senti le malaise m’envahir. Toute la démonstration reposait en effet sur l’usage de la combinaison de cosmonaute que les agriculteurs sont censés porter pour se protéger, avec les incontournables accessoires que sont les masques à gaz et lunettes de batraciens qui donnent aux paysans des allures d’extraterrestres. Or, trois semaines plus tôt, le 15 janvier 2010, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) avait publié un rapport très inquiétant sur l’inefficacité de ces combinaisons[ii]. Dans leur étude, les experts y expliquaient en détail qu’ils avaient testé dix modèles de combinaison : « Seuls deux modèles sur les dix testés conformément à la norme atteignent le niveau de performance annoncée. Pour les autres combinaisons, le passage des produits chimiques a été quasi immédiat à travers le matériau de trois d’entre elles et à travers les coutures pour deux autres, ce qui constitue des non-conformités graves. Les trois dernières sont à déclasser pour au moins une substance. »

Enfonçant le clou, ils constataient que les tests réalisés par les fabricants « sont réalisés en laboratoire dans des conditions trop éloignées des conditions réelles d’exposition. Les facteurs essentiels, tels que la durée d’exposition, la température extérieure, le type d’activité, la durée de contact n’entrent pas en considération ». Et leur conclusion était sans appel : « Un contrôle de conformité de l’ensemble des combinaisons de protection contre les produits chimiques liquides présentes sur le marché doit être réalisé et les combinaisons non conformes retirées sans délai. »


[1] C’est moi qui souligne.

[2] La présence de mon équipe de tournage a été signalée sur le site du lycée : <www.bonne-terre.fr>.


[i] Pesticide Action Network Europe et MDRGF, « Message dans une bouteille ». Étude sur la présence de résidus de pesticides dans le vin, <www.mdrgf.org>, 26 mai 2008.

[ii] Afsset, « L’Afsset recommande de renforcer l’évaluation des combinaisons de protection des travailleurs contre les produits chimiques liquides », <www.afsset.fr>, 15 janvier 2010.

3 réflexions sur « Le « phytothéâtre » ou les dangers des pesticides »

  1. ARGENTINA:La Dra. Graciela Gómez plantea la gravedad de los plaguicidas ante el Parlamento Europeo
    Lunes 23 de enero de 2012

    Por ASQUIFYDE Alicante España

    La Dra. Graciela Gómez, incansable luchadora argentina a favor de los damnificados por la aplicación de plaguicidas y defensora del medioambiente, ha hecho llegar este escrito a diversos estamentos del Parlamento Europeo.

    Graciela Cristina Gómez
    U.B.A. Tomo 100 Folio 874
    Escribana U.N.R.

    Ciudad Autónoma de Buenos Aires 19 de enero de 2012

    European Parliament
    The President of the European Parliament
    Rue Wiertz 43
    B-1047 Bruselas -Bélgica

    S_____/_____D

    De mi mayor consideración:

    Quien suscribe Graciela Cristina Gomez con DNI N° 16.439.232 , Abogada (UBA) Tomo 100 Folio 874 CPACF, Miembro de la Comisión de Medio Ambiente del PACF , Escribana (UNR) , con domicilio en Capital Federal, República Argentina, me dirijo a Ud siguiendo el procedimiento pertinente del Comité de Peticiones del Parlamento Europeo que hoy envío.(…)

    Punto I)

    (…) La ley de Riesgo del trabajo Ley N° 24.557 de Argentina es violada hace años en cada campo sembrado sea de soja, maíz, algodón o arroz, todos transgénicos, donde los fumigadores no respetan ninguna de los recaudos de las “buenas prácticas” que fuera establecido por la OCDE (Organización para la Cooperación y Desarrollo Económicos), un organismo dedicado no a la salud pública, sino a promover el comercio internacional y el desarrollo económico, cuyo único objetivo es establecer una serie de pruebas standarizadas que sería aceptable en todos los países miembros de la OMC , para facilitar el comercio internacional.
    En Argentina se fumiga a cualquier distancia , sobre escuelas rurales, cursos de agua, animales y humanos de forma criminal y aérea cuando la Directiva 2009/128/CE del Parlamento Europeo y del Consejo prohibió esas prácticas el 21 de octubre de 2009.

    La cosecha argentina en un 70% se fumiga mediante aplicaciones terrestres, por lo que podemos aseverar que en nada afecta a la producción que se prohíba o restrinjan las fumigaciones aéreas por ser las más peligrosas para la salud y alejar las aplicaciones terrestres de los centros urbanos.

    Punto II)
    Como afecta a la Unión Europea el GLIFOSATO:

    Los argentinos no somos el granero del mundo, tampoco comemos forraje, la “soja” se exporta para comida de animales de China y de la Unión Europea. De la misma forma que todos los habitantes somos fumigados como insectos por venenos erróneamente clasificados como “inocuos” y que aumentaron las tasas de cáncer, malformaciones, abortos espontáneos, todo tipo de alergias y una próxima generación de niños idiotas, Uds la UE ese mismo veneno lo consumen vía alimentos porque sus animales son alimentados con esa soja envenenada mil veces: primero por aire con avionetas , por tierra con máquinas llamadas “mosquitos”, con cócteles de agrotóxicos prohibidos en otros países y sin ningún control de parte del Estado. ( mezclan en las aplicaciones :2-4-D, Dicamba, Paraquat, Cipermetrina, Atrazina, Endosulfán, Clorimurón , Roundup etc. ).Ello sucede debido al fracaso del glifosato con las nuevas plagas resistentes, que llevan a usar plaguicidas mucho más peligrosos mezclando sustancias cuyas sinergias desconocemos y a la que todos estamos expuestos, incluídos Uds.

    Los granos nuevamente son fumigados cuando una vez cosechados, se guardan en silos-bolsas , para evitar ratas y gorgojos y por último cuando se transporta el grano a los puertos, porque los gorgojos nacen de nuevo en el trayecto. El plaguicida usado en este último tramo es la Fosfina (fosfuro de aluminio) que la EPA clasifica Clase I (extremadamente tóxico) (Ver artículo de investigación en mi blog : http://ecos-deromang.blogspot.com/2010/06/fosfina-destino-final.html ). Muchos camioneros fallecieron por fumigar el grano adentro del camión y quedarse dormidos, a ese precio llega el poroto de soja a sus hogares, que en forma indirecta son un eslabón más de la cadena del GENOCIDIO SISTEMATIZADO que en su mesa se consume sin la información adecuada.

    Por supuesto que esa forma “indirecta” debe incidir en sus conciencias, de otra manera estarían pregonando hipócritamente lo que se afirma en el preámbulo del Tratado de Funcionamiento de la UE al decir que :“Pretenden reforzar la solidaridad de Europa con los países de ultramar y deseando asegurar el desarrollo de su prosperidad, de conformidad con los principios de la Carta de las Naciones Unidas”.Algo que en la práctica dista mucho de cumplirse al creer que las sustancias que no quieren revisar hasta el año 2015 a Uds no los afecta , lo cual demuestra que es una falacia y un peligro para la salud y la biodiversidad toda , debidamente probado por Universidades de Francia Caen y Roscoff , del Comité de Investigación e Información sobre Ingeniería Genética (Criigen) y de la Facultad de Medicina y Salud Pública, Universidad de Newcastle y de New South Wales, Sydney, Australia, en colaboración con la Facultad de Medicina de la Universidad de Peradeniya, Sri Lanka entre otros.(1) que sin estar expuestos hay víctimas por consumir alimentos y derivados de los transgénicos envenenados con glifosato, glufosinato y bacteria Bt.

    La Comisión Europea rechazó muchos estudios en base a la refutación de la Oficina Federal Alemana Para La Protección de los Consumidores y Seguridad Alimentaria, BVL. La BVL que se basa en estudios no publicados de la Industria para respaldar su afirmación.

    La Comisión ha ignorado otros hallazgos de la literatura Científica Independiente que demuestran que el Roundup glifosato, causa alteraciones endocrinas, daño al ADN, toxicidad reproductiva y del desarrollo, neurotoxicidad, cáncer y defectos de nacimiento. Muchos de esos efectos se encuentran en dosis muy bajas, comparables a los niveles de residuos de plaguicidas en los Alimentos y el Medio Ambiente.

    Dentro de los estudios ignorados están tres de los más importantes de toda la bibliografía mundial:

    a) El nuevo estudio publicado el 19 de diciembre de 2011 que demuestra los efectos alteradores endocrinos del Round Up a muy bajas dosis . Además de inducir a necrosis y a la apoptosis de las células testiculares de las ratas a dosis comprendidas entre 50 y 10000 ppm, el equipo de la Universidad de Caen demuestra en este nuevo estudio in vitro los efectos de disrupción endocrina a dosis tan bajas de glifosato y de Round Up como 1 ppm (parte por millón, es decir 1 mg/kg). Estas dosis se han encontrado en la orina de los agricultores. A bajas concentraciones no tóxicas de Roundup y el glifosato (1 ppm), la alteración endocrina principal es una disminución de la testosterona en un 35%. Gilles Eric Seralini año 2011(2)

    b) “El glifosato formulado, lo que significa el Roundup tal como es vendido, activa lo que se llama el checkpoint . Cada célula tiene dos checkpoints que se activan solo cuando hay problemas en la división celular. Esta perturbación se debe a que interactúa con el ADN de las células y de esa manera es como funcionan los agentes cancerígenos” del profesor y bioquímico Robert Bellé, año 2004 (3)

    c) “La industria ha admitido que no se ha hecho ningún test sanguíneo de más de tres meses para comprobar cómo afectan los transgénicos a los animales. Esto es un crimen porque todas las enfermedades crónicas aparecen después de ese periodo”

    “Este trabajo confirma claramente que los adyuvantes en las formulaciones Roundup no son inertes. Por otra parte, las mezclas de los materiales existentes en el mercado podría causar daño celular y hasta la muerte alrededor de los niveles residuales de esperar, sobre todo en alimentos y piensos derivados de cultivos tratados con Roundup ” del biólogo molecular Gilles Eric Seralini, año 2009 (2)

    Este herbicida de alta toxicidad y erróneamente clasificado debería revisarse en este año 2012. El retraso de la revisión del glifosato y otros 38 plaguicidas peligrosos hasta el año 2015 está siendo cuestionada en una demanda presentada contra la Comisión por las ongs Acción en Plaguicidas Europe Network y Greenpeace. Esa revisión aplazada no solo es grave sino que, la lentitud de la Comisión en la preparación de los nuevos requisitos de datos para la regulación puede significar que el glifosato no sea re-evaluado a la luz de la ciencia hasta el 2030. El beneficiario será la industria de los plaguicidas, la víctima será la salud pública.

    Mientras que esa misma industria y los reguladores sabían ya en los años 1980 y 1990 que el glifosato provoca malformaciones, se ocultó .Las Industrias (incluyendo Monsanto) ha conocido desde la década de 1980 que el glifosato causa malformaciones en animales de experimentación a dosis elevadas. Ha sabido desde 1993 que estos efectos también pueden ocurrir a dosis bajas y medias. El gobierno alemán ha conocido al menos desde 1998 que el glifosato provoca malformaciones y el panel de Comisión de la UE de expertos científicos sabían ya en 1999 que el glifosato provoca malformaciones. La Comisión Europea ha sabido desde 2002 que el glifosato provoca malformaciones. Este fue el año en su división de la DG SANCO que publicó su informe final del examen, por la que se la base para la aprobación actual de glifosato. Lo cual podría incurrir en delito de “Encubrimiento”.

    El límite máximo de residuos (LMR) permitidos para el glifosato en alimentos y piensos en la UE es de 20 mg / kg. La soja se ha encontrado que contienen residuos de glifosato en concentraciones de hasta 17mg/kg. Cada año, la UE importa alrededor de 35 millones de toneladas de soja y derivados, 12 más de los que se utiliza para la alimentación animal y biocombustibles. Una laguna legal en la GM de la UE permite que las leyes de etiquetado de carne, productos lácteos y huevos producidos con piensos modificados genéticamente pueda ser vendido sin una etiqueta de GM. Así que la soja transgénica, y los residuos del glifosato con el que se trata, entra en la cadena alimentaria a través de la alimentación y permanecer oculto a los consumidores europeos , también expuestos al Roundup en forma de aerosoles. En Europa, el marketing afirma que Roundup es seguro y es fácilmente biodegradable han ayudado a ampliar su uso más allá de los campos de los agricultores. Las autoridades municipales lo utilizan para el control de malezas en caminos y en terrenos de la escuela, jardines, parques y otros espacios públicos, pudiendo acceder a su compra en supermercados y centros de jardinería.

    En septiembre de 2010, la investigación de. Dr Andrés Carrasco fue enviada a John Dalli, Comisario Europeo de Sanidad y Política del Consumidor. Dalli, dijo que la aprobación existente de glifosato podría ser reconsiderada y, « dependiendo de la gravedad y urgencia de la cuestión », que podría ser restringida o incluso prohibida. Los plaguicidas aprobados para su uso en la UE se revisan cada diez años. El glifosato fue revisado por última vez en 2002.

    Esto se derrumbó cuando el mismo Dalli manifestó que “No hay motivo de preocupación” dando el veredicto de las autoridades alemanas en el estudio de Carrasco: “El estudio se ha realizado en « muy artificial », condiciones que no reflejan el uso real de glifosato en la agricultura o sus efectos en los mamíferos.Que existe una « base de datos toxicológica completa y fiable para el glifosato » y los resultados de estos estudios no arrojan duda a su aprobación existente. Por lo tanto no había necesidad de prohibir o restringir el uso de la sustancia”.

    Esas conclusiones por los reguladores alemanes es muy cuestionable y la Comisión de la UE incumple la legislación comunitaria.

    Lo que no tuvo en cuenta Alemania y Dalli es que “Dependiendo de la gravedad y urgencia de la cuestión », ya está demostrado de forma lapidaria en Canadá en la investigación :“Maternal and fetal exposure to pesticides associated to genetically modified foods in Eastern Townships of Quebec, Canada” (4)

    En esa investigación ninguna de las mujeres estudiadas estuvieron expuestas como los argentinos a las fumigaciones a mansalva , ni viven en el campo. Pero todas en su sangre tenían glifosato (AMPA y POEA), glufosinato y el Bacillus thuringiensis toxina bacteriana (Bt).

    Es que las mujeres canadienses (no embarazadas y embarazadas) , en este último grupo, la placenta juega un papel importante papel en la nutrición del embrión y el crecimiento, en la regulación de la las funciones endocrinas y en la biotransformación de la droga , no sólo los componentes fisiológicos, sino también sustancias que representan un riesgo patológico para el feto como xenobióticos que son los medicamentos, aditivos alimentarios, plaguicidas y el medio ambiente contaminantes .Las condiciones de la placenta son causas importantes de crecimiento intrauterino o muerte perinatal, anomalías congénitas, retraso del crecimiento intrauterino, muerte materna, y una gran cantidad de morbilidad de ambos, la madre de y el niño.

    La población general de Sherbrooke, contiene distintos tipos de carnes, margarina, el aceite de canola, arroz, maíz, trigo, maní, papas, frutas y verduras, huevos, aves de corral, carne y pescado. Las bebidas incluyen leche, jugo, té, café, agua embotellada, refrescos y la cerveza dado el uso generalizado de alimentos transgénicos en la dieta local al día (soja, maíz, patatas,…), Es posible que la mayoría de la población está expuesta a través de su dieta diaria, al igual que la Unión Europea. El estudio fue aprobado por el Comité de Ética de la Investigación CHUS Humanos Investigación Clínica.

    Dalli también consume su cuota diaria de veneno y parece no saberlo, defendiendo la sustancia que causa estragos en América , pero que a los europeos parece no preocuparlos. Pero deberían preocuparse leyendo el trabajo de un grupo de investigadores argentinos del Instituto de Desarrollo Tecnológico para la Industria Química (INTEC) y de la Facultad de Ciencias Agrarias (FCA) de la Universidad Nacional del Litoral (UNL) Santa Fe, que investigaron la residualidad de herbicidas comúnmente utilizados en los sistemas de rotación trigo-soja en la provincia de Santa Fe. El estudio determinó que en tallos, hojas y granos de la planta, se detectaron residuos de glifosato, herbicida de toxicidad reconocida y amplio uso, y que podría afectar la salud humana a través del consumo. (5)

    También otro estudio donde investigadores de la misma casa de estudios y del Conicet el equipo realizó pruebas en alimentos basados en soja para ver si los tóxicos permanecían a pesar de todos los procedimientos de elaboración. De ese modo, analizaron tofu, leche de soja, milanesas húmedas y secas. “Se encontró glifosato en las milanesas secas, aunque no en cantidades altas, pero significa que luego de los procesos industriales se siguen hallando residuos. (6)

    Por ello no podemos dejar de citar la investigación del grupo de científicos reconocidos que lleva el título “GM Soy: Sustainable? Responsible?” que entre las muchas conclusiones los investigadores manifiestan que “ El cultivo de soja RR pone en peligro a seres humanos y animales, la salud, los daños al medio ambiente, y tiene un impacto negativo en las poblaciones rurales. Es engañoso describir a la producción de soja como sustentable y responsable. Solo envía un mensaje confuso a los consumidores y toda la cadena de suministro, e interfiere con su capacidad para identificar los productos que reflejan sus necesidades y valores”. (7)

    Esta investigación les recuerda a los integrantes de la Comisión que tan livianamente criticaron y minimizaron el estudio del Dr Carrasco que la Directiva Marco 2009/128/CE del Parlamento Europeo y del Consejo de “Uso sostenible de plaguicidas”, fue aprobada por el Parlamento Europeo en 2009 y que Uds deben respetar y hacer respetar específicamente los puntos 14,15 y 16 de dicha norma.

    Punto III)
    La Unión Europea presume de inmunidad ilusoria:

    La visita del Dr Andrés Carrasco director del Laboratorio de Embriología Molecular de la Universidad de Buenos Aires (UBA) y miembro del Consejo Nacional de Ciencia y Tecnología (CONICET), Argentina el 28 de septiembre de 2011, el científico central en la discusión sobre glifosato y defectos de nacimiento se reunió con representantes del Gobierno alemán para presentar sus hallazgos científicos del herbicida Roundup y el producto químico en el que se basa, el glifosato, causa defectos en animales de laboratorio.

    La delegación se reunió con representantes de BMELV, (Ministerio Federal de Alimentos, Agriculture and Consumers), BVL (Oficina Federal de Protección del Consumidor y Seguridad Alimentaria) UBA (Agencia Federal del Medio Ambiente) y BfR (Agencia de Evaluación de Riesgos).

    Allí algunos de los presentes le manifestaron al Dr Carrasco en tono desaprensivo que : “La UE no es culpable del modelo de agricultura elegido por Argentina, que el glifosato no los afecta directamente, por eso no hay necesidad de prohibirlo” Una posición cínica, cómoda e inhumana pero por sobre todo INSENSATA.

    Originalmente el glifosato debía ser revisado en 2012, pero la Comisión retrasó la revisión hasta el año 2015 y Alemania tiene una responsabilidad especial en la controversia y lo seguirá siendo en la revisión del 2015. Es el informante para el glifosato y el responsable del enlace entre la industria de los plaguicidas, la Comisión Europea y los Estados miembros de la UE.

    El 19 de octubre 2010 se conocieron las “Observaciones de Alemania sobre el papel de (Paganelli, A. et al. 2010)  » el estudio del Dr Carrasco “Herbicidas basados ​​en glifosato producen efectos teratogénicos en vertebrados al afectar de señalización del ácido retinoico ». Las críticas al trabajo del argentino fueron que: “No hay ninguna evidencia epidemiológica en humanos que el glifosato (herbicida) puede ser teratogénico. A pesar de lo afirmado por los autores, no es ninguna relación clara a un aumento hipotético de las malformaciones en las regiones con un amplio uso de los productos fitosanitarios en América del Sur”.

    Los datos del Servicio de Neonatología del Hospital J.C. Perrando, de Resistencia Chaco Zona arrocera por excelencia y de masivo uso de glifosato, parecen no decirle nada a los representantes de Alemania:

    Nacimientos de niños con malformaciones:

    Desde enero de 1997 a junio de 1998 (18 meses) =69 malformados
    Desde septiembre de 2001 a agosto de 2002 (12 meses) = 60 malformados
    Desde marzo de 2008 a abril de 2009 (catorce meses) =218 malformados

    Tampoco les dice nada el trabajo de Benítez Leite con datos del Hospital Regional de Encarnación,Itapúa-Paraguay “Malformaciones congénitas asociadas a agrotóxicos” del año 2009 que sugiere un posible impacto de la exposición a agroquímicos en la frecuencia de malformaciones (entre otros, cráneo-facial) en una zona rural en el Paraguay. (8) Lo criticaron manifestando que “La base de datos era bastante pequeña y se limita a los niños nacidos en un hospital. Una relación con la exposición a pesticidas se sospechaba, pero no se mencionó al glifosato en este artículo”.

    Este estudio de 2006 a febrero de 2007, consideró caso a todo neonato con malformación congénita, y control a todo niño sano del mismo sexo que naciera inmediatamente después. No se incluyeron los nacimientos ocurridos fuera del hospital. Se analizaron 52 casos y 87 controles. El promedio de nacimientos por mes fue de 216. Los factores de riesgo asociados significativamente fueron: Vivir cerca de campos fumigados, vivienda ubicada a menos de 1 km, almacenamiento de plaguicidas en el hogar, contacto en forma directa o accidental con plaguicidas, antecedente de malformación en la familia. Los resultados muestran una asociación entre exposición a pesticidas y malformaciones congénitas.

    Pero los representantes de Alemania parecen necesitar 1ooo casos de niños malformados para convencerse. Que no se nombre al glifosato señores :porque por lógica , se cae de maduro que donde hay soja,arroz o maíz lo que se usa es GLIFOSATO, para nosotros los sureños es lógico y una obviedad porque sabemos, olemos, inhalamos y padecemos las aspersiones todos los días, y que no son justamente de loción Dolce & Gabbana.

    Por lo tanto todos los casos que adjunto en esta petición, aunque no se nombre el glifosato es la causa principal de todas las denuncias. Señores, no hablamos en esperanto, es lógica pura, por algo es el “herbicida estrella”
    La conclusión a la que arribó Alemania en la crítica al estudio del Dr Andrés Carrasco es que :” las conclusiones expuestas en este documento no son apoyadas por Alemania debido a la debilidad inherente de los modelos utilizados, metódos deficiencientes y, en particular debido a la falta de evidencia de teratogenicidad tanto en estudios en animales y datos epidemiológicos”.

    Pero esta falacia no es la opinión al respecto de 21 expertos de la Facultades de Ingeniería Química (FIQ)-Bioquímica y Ciencias Biológicas (FBCB)-Ciencias Agrarias (FCA)-Ciencias Veterinarias (FCV)-Ingeniería y Ciencias Hídricas , la mayoría docentes e investigadores del Conicet que formaron parte de la Comisión cuyo informe sobre el glifosato realizado por la Universidad Nacional del Litoral Expediente N° 542212 , Dirección de Asuntos Jurídicos UNL fecha 09/09/2010, Bv Pellegrini 2750 3000 Santa Fe-Argentina tel/fax +54 (342) 4571110, a pedido de un Juez de la Sala II de la Cámara de Apelaciones en lo Civil y Comercial de Santa Fe . Ellos reconocen la importancia del trabajo del Dr Carrasco en la página N°71 del informe. (9)

    Este es un resumen de ése informe de 227 páginas , conclusivo sobre los daños que produce el herbicida más usado de Argentina : (LEER Petición completa aquí http://www.asquifyde.es/noticia-detalle.aspx?noticia=1841)

    Fuente: ASQUIFYDE -Asoc. afectados por Síndrome de sensibilidad química múltiple y fatiga crónica fibromialgia y Defensa de la salud ambiental . Apartado de correos 118, 03550, San Juan de Alicante, España

  2. Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que même sur des choses simples, l’approximatif est de rigueur.

    Les chiffres sont pris aux « meilleures » sources… « Message dans une bouteille », qui ne traite pas directement des pesticides, ne cite pas ses sources et commence à dater.

    En fait, il y a des chiffres qui paraissent plus fiables et, surtout… permettent d’amplifier les propos de marchande de peur qui sont la marque de ce blog. L’ECPA, European Crop Protection Association, donne en effet des quantités de matières actives utilisées en Europe à des fins agricoles et horticoles beaucoup plus élevées. Pour l’ensemble des pays couverts, qui incluent la Norvège, la Suisse, la Turquie et l’Ukraine (pour des tonnages plutôt faibles), elles varient selon les années de 281.000 (en 2010) à 331.000 tonnes (en 2008).

    Mais le drame, pour le fond de commerce de ce blog, c’est que la France n’utilise pas 80.000 tonnes. Ce furent 61.900 tonnes en 2010… Sacrée différence !

    Mais avant de faire le rapport entre quantité utilisée et population française, il faut souligner qu’un kilo de soufre ne vaut pas un kilo de cuivre ou un kilo de glyphosate, ou encore un litre d’huile de neem, non autorisée en France mais néanmoins utilisée dans une certaine agriculture, à tous points de vue. C’est donc le message de marchande de peur qu’il faut réviser. D’autant plus que seule une petite partie de la population française est en contact avec des quantités de pesticides importantes – et dangereuses si les préconisations d’usage ne sont pas suivies. Du reste, les agriculteurs (qui ne traitent quand même pas tous les jours) ne sont pas plus mal lotis que, par exemple, les menuisiers qui subissent journellement la poussière de bois et les vapeurs de colle, peintures et vernis.

    Par ailleurs, vous écrivez que « l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) avait publié un rapport très inquiétant sur l’inefficacité de ces combinaisons ». Vous avez encore exagéré, car vous n’avez pas lu le rapport. Sur les quatre combinaisons testées avec des produits phytosanitaires, trois sont conformes.

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